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Avant-Scène Théâtre

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En Scène

Une relecture originale, magnifiquement illustrée, d'un patrimoine d'exception, souvent méconnu et fragilisé, célébrant les années folles et l'Art déco. Cet ouvrage recense pour la première fois plus de 250 lieux de spectacle construits entre 1910 et 1940, des plus connus - comme le Moulin Rouge, le théâtre des Champs-Elysées ou le théâtre municipal de Fontainebleau - aux plus insolites - la Conque de Nanterre, le théâtre de poche de l'hôpital de Bligny. Une sélection de 40 sites témoigne de la diversité de cette épopée architecturale et décorative. Ce vaste panorama inédit est enrichi par l'analyse de spécialistes de l'architecture et du spectacle, avec les témoignages d'artistes comme Roberto Alagna et Carolyn Carlson. C'est au tournant du 20e siècle que l'architecture du spectacle entre en effervescence. L'Ile-de-France, avec le rayonnement de Paris, capitale des artistes, sera le témoin privilégié de cette métamorphose. Parce qu'elle partage avec l'architecture du spectacle plus de 400 ans d'histoire, elle porte sur son territoire une constellation de salles, publiques ou privées, à l'aura souvent internationale. Emblématiques du renouveau architectural et décoratif sans précédent de l'entre-deux-guerres, ces lieux parfois peu connus méritaient d'être mis en lumière. Cette profonde mutation reflète les nombreux enjeux sociétaux alors à l'oeuvre : conflits sociaux, désir de démocratisation culturelle, émergence des avant-gardes et développement d'une culture de masse.

11/2021

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Littérature française

Théâtre

"Huit jours à la campagne... Pièce en un acte La pièce a été représentée pour la première fois au Théâtre de la Renaissance, le 5 février 1906. Personnages Maman Perrier, 67 ans. Madame Perrier, sa bru. 40 ans. Marie Perrier, sa petite­fille. 16 ans. Georges Rigal, 27 ans. La scène se passe dans un village de l'Yonne. Une petite cour sèche, un banc, une chaise en fer. - Au fond, sur la rue, une grille à barreaux verts, sans ornement. - A droite, la façade d'une maison de village bourgeoise, blanche et presque neuve. Il faut monter trois marches. - A gauche, une bordure de buis sépare la cour du jardin. Non, monsieur. Pardon, madame. Je croyais... Scène I Georges Rigal paraît à la grille. Complet de voyageur ; une petite valise ; l'air heureux et parisien. Il cherche vainement une sonnette. Il ouvre la grille et entre. GEORGES Pas de sonnette ! C'est bien campagne ! On entre comme chez soi... Personne ! ... charmant... Quelqu'un, s'il vous plaît ? (Maman Perrier arrive lentement du jardin ; elle est vieille, petite, droite, maigre, soupçonneuse.) GEORGES Bonjour, madame. (Maman Perrier ne répond pas.) C'est bien ici la maison de M. Maurice Perrier ? MAMAN PERRIER C'est la mienne. On m'avait dit, dans le village, que c'était la maison de M. Maurice Perrier. (Il va s'éloigner.) MAMAN PERRIER Elle sera peut­être à Maurice, quand je serai morte, mais, pour le moment, elle est à moi".

04/2024

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Géronimo Stilton

Le théâtre hanté

Nora Dorémi, la plus célèbre cantatrice de Sourington, disparaît juste avant de monter sur scène. La rumeur court que ce serait un coup des fantômes de l'Opéra... Des fantômes ? Celui qui bernera Sherlock n'est pas né!

01/2025

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Théâtre

Que l'oeuvre de Feydeau soit rattachée, non sans raison, mais un peu paresseusement, à un genre léger, populaire et aussi décrié qu'il est goûté n'a pas aidé à sa reconnaissance. Il reste que l'on ne dit pas grand-chose de l'oeuvre quand on se contente de mentionner ce genre - le vaudeville - ou de parler d'amants dans le placard et de portes qui claquent. Pas d'erreur pourtantoe : les portes claquent bel et bien. Mais elles claquent de telle façon que ce genre, le vaudeville donc, s'en trouve renouvelé, énergisé, accéléré (bien des scènes semblent des odes à la vitesse), poussé à son paroxysme et, en définitive, conduit à l'implosion. L'implacable mécanique souvent évoquée existe bien, et les rouages de la machinerie mise au service du comique sont admirablement huilés. Ce que l'on évoque moins souvent, c'est l'arrière-plan de l'univers de Feydeau. Or la manière dont ses pièces traduisent et véhiculent les engouements, préoccupations et inquiétudes d'une époque qui voit, ou ne voit pas, arriver la guerre mondiale et la fin d'un monde mérite d'être soulignée. La gaieté de Feydeau est indéniable, mais elle n'est pas séparable d'une sorte de folie, dont l'écriture, aussi bien que les situations, porte la marque. Car Feydeau n'est pas (seulement) un brillant entrepreneur de spectacles : c'est un écrivain. La qualité de son dialogue, tout en apparente spontanéité, résulte d'un travail opiniâtre. Les indications scéniques parfois fascinantes qui émaillent le texte de ses pièces et décrivent avec une précision horlogère, jusqu'au vertige, la disposition des lieux et l'attitude des personnages témoignent d'une passion de la description que l'on ne rencontrera plus avant le Nouveau Roman. Pourtant, même ainsi "programmés", les personnages ne sont ni des pantins ni des automates. Autant que des intrigues trop convenues, Feydeau se défie des "types" trop conventionnels mis en scène par les vaudevillistes de son temps. Ses personnages, il va les chercher, de son propre aveu, dans la réalité ; peu désireux de faire d'eux des fantoches, il leur conserve leur personnalité, leur vitalité - et tout soudain les plonge dans des situations burlesques. On a pu les comparer à des cobayes, et leur créateur à un expérimentateur non dénué d'une certaine cruauté. Mais c'est à l'égard du langage, des langages, qu'il met à la disposition de ses créatures ou dont, par moments, il les prive, que Feydeau se montre le plus audacieusement expérimentateur. A force de répétitions, de déformations, de mélanges babéliens, de lapsus, de mal-entendus, la langue perd tout ou partie de sa fonction de communication. Les liens logiques se desserrent, ils se dissolvent, on ne s'entend plus, l'absurde triomphe. Loin de prolonger un genre réputé poussiéreux, Feydeau ouvre la voie au théâtre qu'illustreront bientôt Ionesco ou Beckett.

11/2021

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De la scène avant-gardiste à la performance théâtrale et solo

L'avant-garde théâtrale américaine naît au début des années 60 sur fond de contestation politique. Le Wooster Group émerge au milieu des années 70 en faisant acte de résistance. Héritant d'un tel poids, le théâtre performatif des années 90 et 2000 et la performance solo doivent trouver leur place.

01/2022

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De la scène avant-gardiste à la performance théâtrale et solo

L'avant-garde théâtrale américaine naît au début des années 60 sur fond de contestation politique. Le Wooster Group émerge au milieu des années 70 en faisant acte de résistance. Héritant d'un tel poids, le théâtre performatif des années 90 et 2000 et la performance solo doivent trouver leur place.

02/2022

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