Recherche

Aurélien Delsaux

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Aurélien

"La seule chose qu'il aima d'elle tout de suite, ce fut la voix. Une voix de contralto chaude, profonde, nocturne. Aussi mystérieuse que les yeux de biche sous cette chevelure d'institutrice. Bérénice parlait avec une certaine lenteur. Avec de brusques emballements, vite réprimés qu'accompagnaient des lueurs dans les yeux comme des feux d'onyx. Puis soudain, il semblait, très vite, que la jeune femme eût le sentiment de s'être trahie, les coins de sa bouche s'abaissaient, les lèvres devenaient tremblantes, enfin tout cela s'achevait par un sourire, et la phrase commencée s'interrompait, laissant à un geste gauche de la main le soin de terminer une pensée audacieuse, dont tout dans ce maintien s'excusait maintenant".

01/2001

ActuaLitté

12 ans et +

Aurélien Malte

Aurélien Malte est en prison depuis treize ans. Il a trente-six ans et il doit encore passer un an derrière les barreaux. Il écrit à Anne, visiteuse de prison, des lettres qu'il ne lui enverra pas. Aurélien raconte la violence, le mensonge, l'enfermement, mais aussi la rédemption par la culture et par l'amour qu'elle lui inspire...

08/2014

ActuaLitté

Littérature française

Madame Diogène

Madame Diogène ne vit pas dans un tonneau mais dans un appartement transformé en terrier. Elle y a accumulé au fil du temps des tombereaux d'immondices dont les remugles ont alerté les voisins. Elle n'en a cure, elle règne sur son domaine, observe le monde de sa fenêtre, en guette l'effondrement et le chaos. Elle sait qu'autre chose se prépare. Plongée vertigineuse dans la folie, analyse minutieuse de la solitude radicale, ce premier roman d'Aurélien Delsaux explore avec une force et une maîtrise étonnantes un territoire aussi hallucinant qu'insoupçonné.

08/2014

ActuaLitté

Littérature française

Sangliers

Les Feuges : hameau d'un village français entre le Rhône et les Alpes, où la vie en pavillon est moins chère qu'ailleurs, où seuls la chasse aux sangliers et le dernier bistrot fédèrent encore, où personne n'écoute plus les vieilles histoires des vieux. Où, entre la violence des hommes et la beauté qui les entoure, des enfants grandissent. De ce coin de terre à la croisée des mondes paysan et péri-urbain, des déclassés des laissés-pour-compte et des néo-ruraux, Sangliers est l'épopée puissante, âpre et lyrique, sombre et violente, tragique et universelle.

08/2017

ActuaLitté

Littérature française

Requiem pour la classe moyenne

Etienne rentre de vacances avec sa famille parfaite et son apparent bien être. Sa vie est routinière, prévisible. Il ne se pose pas la question du bonheur, il a une existence "normale" , c'est ce qu'il vise, c'est l'essentiel. Tout à coup, on annonce à la radio, la mort de Jean-Jacques Goldman. Sur Pour Luky ? : "Les vies sous-jacentes, celles qui passent sous les radars, les mineures, les nouvelles, le roman doit les dire, c'est sa raison d'être. Et pour cela, tenter d'inventer chaque fois une langue qui le pourra. Voilà ce que fait Delsaux, vite, fort, il invente une langue qui est comme un couteau papillon, qui se plie et se replie sans cesse, virevolte et blesse pour finir". ? Nicolas Mathieu

01/2023

ActuaLitté

Littérature française

Pour Luky

"Pour Luky, c'est une année scolaire dans la vie de Luky, Abdoul et Diego, trois adolescents d'une petite ville de province. Comme un talisman face au vacarme de la vie qui donne le vertige, Abdoul, le philosophe de la bande, nous livre le récit d'une fraternité choisie. "Un roman extrêmement tendre, d'une rare tendresse, envers des personnages et un âge qu'on ne voit quasiment jamais dans la littérature française. C'est très beau, ce tableau de jeunes dans les périphéries, ces âmes perdues qui se cherchent. Il se passe beaucoup de choses dans ce livre, mais avec jamais une phrase de trop, avec peu de moyens mais tant de justesse. C'est d'une grande densité, d'une grande précision, et c'est ça qui rend la lecture nécessaire, touchante, vive". Sophie Divry "Les vies sous-jacentes, celles qui passent sous les radars, les mineures, les nouvelles, le roman doit les dire, c'est sa raison d'être. Et pour cela, tenter d'inventer chaque fois une langue qui le pourra. Voilà ce que fait Delsaux, vite, fort, il invente une langue qui est comme un couteau papillon, qui se plie et se replie sans cesse, virevolte et blesse pour finir". Nicolas Mathieu

01/2020

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté