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Attributs et symboles dans l'art profane

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Attributs et symboles dans l'art profane

Le sens des nombreux attributs et symboles dont usaient à profusion les humanistes, artistes et intellectuels des XVe et XVIe siècles s'est perdu. Le " Tervarent ", instrument classique des études de la Renaissance, offre à ceux qu'intéresse l'art de cette époque un moyen sûr d'en retrouver la signification. Il procède du connu à l'inconnu, puisque dans toute composition, si obscure et complexe soit-elle, un élément est reconnaissable : une rose, une licorne ou une ancre. De chaque attribut et symbole que l'art a reflété à la Renaissance, cet ouvrage s'est en outre efforcé d'établir les sources d'inspiration. Un index des " entités immatérielles " et un autre des noms facilitent la consultation. L'édition est totalement refondue, ayant incorporé le supplément de 1964.

01/1997

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Le roi du monde et L'ésotérisme de Dante et La grande Triade

On peut déjà comprendre que le "Roi du Monde" doit avoir une fonction essentiellement ordonnatrice et régulatrice (et l'on remarquera que ce n'est pas sans raison que ce dernier mot a la même racine que " rex " et " regere "), fonction pouvant se résumer dans un mot comme celui d' "équilibre" ou d' "harmonie" : ce que nous entendons par là, c'est le reflet, dans le monde manifesté, de l'immutabilité du Principe suprême. Par les mêmes considérations, le "Roi du Monde" a pour attributs fondamentaux la "Justice" et la "Paix" , qui ne sont que les formes revêtues plus spécialement par cet équilibre et cette harmonie dans le "monde de l'homme" . C'est là encore un point de la plus grande importance ; et, outre sa portée générale, nous le signalons à ceux qui se laissent aller à certaines craintes chimériques. Les anciens initiés participaient indistinctement à tous les cultes extérieurs, suivant les coutumes établies dans les divers pays où ils se trouvaient ; et c'est aussi parce qu'il voyait cette unité fondamentale, et non par l'effet d'un "syncrétisme" superficiel, que Dante a employé indifféremment, selon les cas, un langage emprunté soit au christianisme, soit à l'antiquité-gréco romaine. La métaphysique pure n'est ni païenne ni chrétienne, elle est universelle. Il est de l'essence même du symbolisme initiatique de ne pouvoir se réduire à des formules plus ou moins étroitement systématiques, comme celles où se complaît la philosophie profane. Le rôle des symboles est d'être le support de conceptions dont les possibilités d'extension sont véritablement illimitées, et toute expression n'est elle-même qu'un symbole. Il faut donc toujours réserver la part de l'inexprimable, qui est même, dans l'ordre de la métaphysique pure, ce qui importe le plus. Beaucoup comprendront sans doute, par le seul titre de cette étude, qu'elle se rapporte surtout au symbolisme de la tradition extrême-orientale, car on sait assez généralement le rôle que joue dans celle-ci le ternaire formé par les termes "Ciel, Terre, Homme" (Tien-ti-jen). C'est ce ternaire que l'on s'est habitué à désigner plus particulièrement par le nom de "Triade" , même si l'on n'en comprend pas toujours exactement le sens et la portée, que nous nous attacherons précisément à expliquer ici, en signalant d'ailleurs aussi les correspondances qui se trouvent à cet égard dans d'autres formes traditionnelles. Nous y avons déjà consacré un chapitre dans une autre étude, mais le sujet mérite d'être traité avec plus de développements.

03/2021

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