Hier soir, nous apprenions, un brin consternés, que la Hadopi avait averti des policiers, accusés d'avoir téléchargé des oeuvres protégées depuis leurs postes informatiques, à Mèze dans l'Héraut. Si l'on dépasse le côté cocasse de ce nouvel épisode de la saga Hadopi, l'affaire a son importance, car elle confirme certaines hypothèses que j'ai déjà formulées dans S.I.Lex (ici ou là) concernant l'impact possible de la riposte graduée sur les personnes morales, au-delà des simples particuliers.