Nicolas Dumontheuil renoue avec l’écrivain, journaliste et poète finlandais de langue finnoise, Arto Paasilinna, décédé en octobre 2018.
Le dessinateur avait déjà réalisé La forêt des renards pendus en 2016. Toujours s’appuyant sur la traduction d’Anne Colin du Terrail, il propose cette adaptation du Meunier hurlant, récit tout à la sombre, hilarant, et impitoyable.
Plus de 100.000 exemplaires vendus du roman, assure Futuropolis qui publie la BD.
Mais surtout, ces personnages excentriques et atypiques, nous emmènent dans le nord lointain, explorant la nature, les sentiments et la marginalité…
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Dans une petite communauté du Nord finlandais, post-guerre, un étranger reprend le vieux moulin. Le nouveau meunier, Gunnar Huttunen, est bien accueilli jusqu’à ce qu’un trait particulier se révèle : aux premiers signes de frustration, il s’échappe dans la forêt pour hurler à la lune, dérangeant le sommeil des habitants. Face à la pression, de le faire interner, Huttunen, avec l’appui de la conseillère rurale Sanelma Käyrämö, lutte pour sa liberté.
De l’avis de l’éditeur, Sébastien Gnaedig, Le Meunier hurlant, « c’est l’adaptation idéale selon moi. Lorsqu’il y a une adéquation parfaite entre l’univers de l’écrivain adapté — ici Arto Paasilinna et le monde du dessinateur adaptateur, Nicolas Dumontheuil en l’occurrence. On y retrouve, chez les deux, ce même sens de la dérision, un même humour burlesque et doux-amer à la fois. Le trait se fait aussi plus grinçant pour dénoncer l’hystérie qui peut s’emparer d’une foule face à un individu en marge de la communauté ».
Et l’on partage pleinement son avis.