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Antonin Scherrer

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Musique, danse

Dans la lumière de Heifetz. Entretiens avec Antonin Scherrer

Né à Paris en 1949, Pierre Amoyal a le violon dans le sang. Un sang où coule un peu de Russie et un peu d'Afrique du Nord séfarade, et surtout beaucoup de passion. Faire de la musique constitue dès son plus jeune âge une idée fixe. Pendant que ses camarades jouent dehors, lui fait ses gammes, ses études, brûle les étapes : Premier prix du Conservatoire de Paris à... 12 ans ! Il aurait pu étudier avec David Oïstrakh : il a choisi Jascha Heifetz et la côte ouest des Etats-Unis. Un géant pour un autre. Cinq années d'immersion, dont il vibre encore et vibrera sans doute jusqu'à son dernier souffle. Révélation, discipline, idéal. Rencontré en février 2014 dans son pied-à-terre de Lausanne, ville de coeur et d'adoption, Pierre Amoyal aurait pu se contenter de filer les grands noms et les salles prestigieuses qui ont jalonné sa carrière depuis ces années décisives, citer Karajan, Solti, Boulez, Ozawa : il préfère nous parler de ses derniers coups de foudre comme professeur, du présent. Après vingt années au Conservatoire de Lausanne, il vit depuis peu une nouvelle aventure pédagogique au Mozarteum de Salzbourg, sur les traces d'un autre grand violoniste : Sándor Végh. Transmettre : une évidence pour lui. On suit avec bonheur les concerts de la Camerata de Lausanne qu'il a fondée en 2000, où il joue comme il enseigne : debout, en cercle, primus inter pares. Il y a bien sûr le "Kochanski", sublime Stradivarius de 1717 sur lequel joue Amoyal. On connaît l'histoire du vol de l'instrument sur les routes d'Italie et sa réapparition rocambolesque qui a d'ailleurs fait l'objet d'un livre. Ce livre-ci se veut un face-à-face intimiste et vivant à la fois, suivant les portées d'une partition toujours en mouvement. A 65 ans, Pierre Amoyal semble encore un jeune homme : la musique conserve. Et plus encore peut-être que la sienne : celle des autres - de ces violonistes en herbe qui le portent jour après jour et auxquels il transmet sans relâche les préceptes sans prix qui lui ont été légués par Heifetz et, à travers lui, par le père de la grande école russe de violon Leopold Auer.

11/2014

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Sciences politiques

Paderewski président, 1919. Une vie d'engagement patriotique en faveur de la Pologne entre Morges et les Etats-Unis

Ignace Paderewski (1860-1941) : un nom qui, aujourd'hui, évoque d'abord les sonorités brillantes d'un piano virtuose - celles du magnifique interprète de Chopin, son illustre compatriote, de la star planétaire aussi, rendue immortelle par des tournées pharaoniques à travers les Etats-Unis. Mais Paderewski, c'est aussi le Polonais, profondément marqué dès l'enfance par la situation dramatique de son pays, rayé de la carte à la fin du XVIIIe siècle à la suite de trois partages successifs entre ses puissants voisins, et qui va investir toute son énergie dans cette grande cause patriotique... jusqu'à se voir nommé par les Alliés premier ministre de la Pologne " retrouvée " à la fin de la Grande Guerre ! Un honneur. Et un défi immense. Un siècle plus tard, une exposition mise sur pied au Château de Morges — Morges, sur la rive suisse du Léman : un lieu où le musicien et homme d'Etat a passé près de la moitié de son existence, de 1897 à 1940 — fait revivre les temps forts de cette année 1919 exceptionnelle, ainsi que ses prémices et ses conséquences. De l'inauguration du monument de Grunwald à Cracovie en 1910 jusqu'à l'ultime discours d'Oak Bridge, dans le New Jersey, devant des vétérans polonais de la Grande Guerre en 1941, en passant par le Comité de Vevey (fondé en 1914 avec Henryk Sienkiewicz), l'épopée des " poupées d'Hélène Paderewska ", la création de la Croix Blanche polonaise, la Conférence de la Paix à Paris, les premières séances de la Société des Nations à Genève, le " Front de Morges " de 1936, ou encore le règlement de la question des internés polonais avec le général Guisan en 1940 : une aventure patriotique exaltante, sur fond de musique, de passion, de drame et d'amitié, que ce livre invite à prolonger à travers de nombreuses illustrations et des sources pour certaines inédites issues des collections du Musée Paderewski de Morges.

05/2019

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Romans, témoignages & Co

Antonin

Il y a beaucoup de choses que les gens ignorent à mon sujet. J'ai une famille qui m'aime, des amis, je suis bon à l'école. On dit aussi de moi que je suis un grand artiste. Mon existence semble parfaite. Mais j'en ai eu une autre, avant, avec des parents biologiques qui sont restés dans ma tête, même après mon adoption. Je songe sans cesse à mon père, en colère par ma faute. A ma mère, partie m'acheter un cadeau sans jamais revenir. A ces journées que j'ai passées seul, à l'attendre du haut de mes six ans. A la chance que j'ai eue qu'on ait bien voulu de moi et à tout ce que je dois faire pour qu'on ne m'abandonne plus. C'est pourquoi je cache ma douleur. Pour que personne ne sache que je fais des crises de panique ou des cauchemars, parfois même éveillé. Et surtout pas William, le gars que j'aime, le seul avec qui j'arrive à oublier. Il faut que je garde la tête haute et le passé à l'intérieur. Mais les souvenirs refont toujours surface...

07/2022

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Histoire internationale

Edmond Scherer. 2e édition

Edmond Scherer (2e édition) / Octave Gréard,... Date de l'édition originale : 1891 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Littérature française

Antonio

Antonio descend de l’auto et pose ses fesses contre la portière. Il prend appui sur sa jambe gauche pour soulager sa cuisse droite en partie nécrosée à la suite d’un accident de plongée durant la récolte de corail quand il avait tout juste dix-sept ans. Il sort de sa poche un paquet de cigarettes blondes de contrebande acheté dans les rues de Naples. D’un clic métallique, il ouvre son Zippo tandis qu’il tient entre ses dents le filtre de sa cigarette. D’un geste sûr, il en actionne la molette et une large flamme colorée et malodorante jaillit dans un court crépitement. Il soulève alors ses yeux d’un noir d’ébène et lui lance : Andiamo bella ragazza...

09/2019

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Romans graphiques

Antonio

Né à Naples en 1894, Antonio Caffiero a très tôt manifesté un goût marqué pour les histoires qu'elles soient réelles ou imaginaires. L'aventure principale, qui prend à certains moments une allure de thriller, est celle du moulage en vermeil du coeur du sultan ottoman Abdelmecit, qu'Antonio et son père ont réalisé, à la demande de son fils, le sultan Mehmet V Resad. Ses aventures, Antonio les vit ou les imagine sur fond de plusieurs conflits - guerre italo - grecque, 1ère guerre mondiale, guerre gréco - turque, démembrement de l'empire ottoman, guerre d'Abyssinie, deuxième guerre mondiale - qu'il traverse avec un détachement qui s'accentue au fil des années. Il s'attache en revanche profondément à toutes les villes méditerranéennes où il s'installe : Petit délinquant à Naples, orfèvre du sultan à Istanbul, latin lover de la chanteuse Roza Eskanazi au Pirée, principal fournisseur d'argenterie des grands hôtels à Beyrouth, il promène sa silhouette nonchalante et son regard à la fois curieux et désabusé dans les rues de ces villes-monde où il se sent chez lui. Allergique à la pensée unique, il sera mal vu des communautés italiennes de Beyrouth et d'Istanbul parce qu'il n'adhère pas au fascisme, mais s'engagera quand même comme cuisinier dans la guerre d'Abyssinie, pour fuir une maîtresse qui le harcèle. Maria, son épouse dont il est fou amoureux, parce qu'il a rêvé d'elle, avant même de la rencontrer, est la seule constante de sa vie. Rythmé par une voix off qui n'est autre que celle de son arrière-petite-fille, l'autrice Michèle Standjofski, le récit prend toute sa dimension grâce au graphisme réalisé aux crayons de couleur.

09/2021

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