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Annette Wieviorka

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Beaux arts

Annette Messager

L'inventivité des formes et la puissance poétique de l'oeuvre d'Annette Messager la placent parmi les artistes les plus importants du XXe siècle. Cette monographie rassemble ses travaux depuis le début des années 1970 à aujourd'hui. L'auteure, Catherine Grenier, enrichit son texte d'un nouveau chapitre qui comprend notamment ses dernières grandes expositions, "Casino" à la Biennale de Venise en 2005, ou encore "Les Messagers" au Centre Pompidou à Paris en 2007. Catherine Grenier propose une analyse chronologique de cette oeuvre singulière tout en analysant les thèmes qui sont au coeur de son travail, de l'autobiographie fictive de ses débuts à ses grandes installations "pénétrables" de ces dernières années telle "Casino" à Venise en 2005. Ce brillant essai est illustré par plus de 200 reproductions, il fait de cet ouvrage l'unique monographie de référence sur Annette Messager

10/2012

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Histoire de France

Auschwitz. La mémoire d'un lieu

Auschwitz, qui résume en un lieu et en un nom la criminalité du régime nazi, est aujourd'hui illisible: il est devenu un écran où individus et collectivités projettent leurs cauchemars ou leurs rêves. Visites de représentants de l'Eglise, d'hommes d'Etat, d'individus sur les traces d'un proche : il semble que tous ces pèlerinages, ces discours, ces commémorations ont blasé nos contemporains et brouillé la réalité du camp d'Auschwitz-Birkenau, déconnecté de son histoire pour devenir un concept, un symbole ou le tremplin d'une conscience européenne. Rendre Auschwitz à l'Histoire c'est le rendre à sa réalité, reconstituer ce qu'il fut, ce que fut son évolution, mais aussi, par là même, comprendre les enjeux des polémiques qui naissent autour de sa mémoire. C'est encore donner un sens au camp-musée qu'il est devenu en interrogeant et en restituant précisément l'histoire des vestiges autour duquel il a été conçu : la construction de l'énorme complexe de destruction de Birkenau où un million de Juifs furent assassinés, puis la découverte du camp par les soldats de l'armée Rouge. Ce livre d'Annette Wieviorka est le premier ouvrage français retraçant l'histoire des camps d'Auschwitz.

08/2012

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Histoire de France

L'ère du témoin

Spécialiste de l'histoire du génocide et de la construction de la mémoire, Annette Wieviorka développe dans ce livre les relations entre le témoignage et l'histoire, distinguant trois phases dans l'histoire du témoignage. Durant les premières années d'après-guerre, les témoins veulent rappeler ce qui s'est passé, mais ne sont guère entendus. À partir du procès Eichmann, les témoignages sont au contraire sollicités, dans une perspective judiciaire. Enfin, à l'ère du témoin, le témoignage relève d'un véritable impératif social et non plus d'une nécessité intérieure.Analysant avec beaucoup de finesse ces variations dans le statut du témoignage sur le destin des juifs d'Europe, l'auteur met en lumière un débat dont la portée est plus générale, car il concerne la possibilité même d'écrire l'histoire. Annette Wieviorka plaide néanmoins pour une écriture de l'histoire lucide, afin que coexistent témoignages et oeuvres historiques.

02/2013

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Histoire de France

Auschwitz, 60 ans après

Auschwitz, qui résume en un lieu et en un nom la criminalité du régime nazi, est aujourd'hui illisible : il est devenu une sorte d'écran où individus et collectivités projettent leurs cauchemars ou leurs espoirs de paix ; le lieu des commémorations officielles, des pèlerinages. Or ceux-ci ont fini par lasser nos contemporains et brouiller la réalité du camp, déconnecté de son histoire pour devenir un simple concept, un symbole. C'est pour rendre le camp d'Auschwitz-Birkenau à sa réalité qu'Annette Wieviorka le rend ici à l'Histoire. En reconstituant pas à pas les circonstances de sa construction, de ses agrandissements colossaux en fonction des populations qu'il a accueillies, de son choix pour la mise en œuvre de la Solution finale dans l'Europe occupée, elle éclaire sa spécificité et s'attarde sur des éléments fondamentaux de l'entreprise de destruction des juifs. Mais cette étude précise et passionnante n'est pas strictement historique : elle permet aussi de comprendre les enjeux des polémiques qui naissent autour de la mémoire d'Auschwitz et donne sens au camp-musée qu'il est devenu, afin que celui-ci ne reste pas un lieu muet.

01/2005

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Histoire internationale

1945, la découverte

"Nous savions. Le monde en avait entendu parler. Mais jusqu'à présent aucun d'entre nous n'avait vu. C'est comme si nous avions enfin pénétré à l'intérieur même des replis de ce coeur maléfique." Buchenwald, Dachau, Bergen-Belsen... La découverte des camps de concentration nazis par les Alliés en avril et mai 1945 se fit au hasard de la progression des troupes. Libérer les déportés n'était pas un but de guerre et rien ou presque n'avait été prévu pour eux. Dans chaque camp où ils pénètrent, les soldats alliés découvrent les corps décharnés des survivants, les pyramides de cadavres laissés par les nazis. Correspondants de guerre, deux hommes sont parmi les premiers à entrer dans cet enfer. Le premier s'appelle Meyer Levin. Il est américain, écrivain et journaliste. Le second est un Français : Eric Schwab est photographe de l'AFP. Tous deux circulent à bord d'une jeep aux côtés de l'armée américaine. Tous deux sont juifs. Tous deux sont animés par une quête obsédante : le premier recherche ce qui reste du monde juif, le second recherche sa mère déportée. A leurs côtés, nous vivons les premiers moments de cet événement immense dont l'onde de choc n'a cessé d'ébranler la conscience mondiale.

01/2015

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Histoire de France

Ils étaient juifs, résistants, communistes

Ils s'appelaient Victor Zigelman et Henri Krasucki, Jacquot Szmulewicz et Etienne Raczymow, Paulette Shlivka et Esther Rozencwajg. Le plus jeune, en 1940, avait quatorze ans, le plus âgé moins de trente. Eux ou leurs parents, nés en Pologne ou en Roumanie, étaient venus en France chercher du pain et la liberté, la sécurité aussi croyaient-ils, car tous étaient juifs. Tous également étaient ou devinrent communistes, et résistants organisés au sein de la Main-d'oeuvre immigrée (MOI). L'histoire de ces quelques centaines de jeunes gens, enfants de Belleville ou de la rue des Immeubles industriels à Paris, est restée largement méconnue. Pourtant, son importance est déterminante pour la communauté juive elle-même, mais aussi pour l'histoire de la Résistance et de celle, si discutée, du PCF pendant l'Occupation. L'oubli qui les a frappés est d'autant plus surprenant qu'ils payèrent leur action d'un prix démesuré. Seule une minorité en réchappa. De quel poids pesa leur identité juive, qui faisait planer sur eux une menace permanente, par rapport à leur engagement communiste, qui subordonnait tout à la défense de l'Union soviétique ? Ce dilemme fut dramatique pour beaucoup d'entre eux, notamment pour la sulfureuse Lucienne Goldfarb, dite "la Rouquine", dont un destin extraordinaire fit après la guerre une tenancière de maison close amoureuse de l'opéra. Ce portrait de groupe saisissant éclaire une page trouble, héroïque et polémique des années noires, qui continuent de hanter la mémoire collective.

08/2018

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