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Années pieds noirs

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Pieds Noirs

1830-1962, une histoire faite de violence et d'amour, de peurs et de joies, de bonheurs quotidiens et de labeur aussi, une histoire dure et brûlante, déchirée d'injustices, traversée d'innocence et de crédulité, cent trente-deux années entre certitude d'être dans le Royaume et crainte de le perdre, et en même temps, années d'insouciance qu'aucune menace ne faisait vraiment taire, qu'aucun incident n'alertait vraiment.

10/2023

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Guerre d'Algérie

Pieds-noirs

Censés mettre un terme immédiat à huit années de guerre, réconcilier des communautés qui s'étaient fracturées et jeter les bases d'une Algérie nouvelle, les accords d'Evian, signés le 18 mars 1962, allaient tirer un trait sur tout ce que les pieds-noirs étaient et sur tout ce qu'ils avaient fait. Mais les cent onze articles de ces accords ne seront jamais respectés. Jusqu'au 5 juillet 1964, date de départ du dernier contingent, près de six cents militaires français seront tués ou disparaîtront. Plus de huit cent mille harkis qui servaient dans l'armée française seront massacrés dans des conditions effroyables. Quant aux pieds-noirs de toutes conditions, une vague d'assassinats, de viols et d'enlèvements les attend. En quelques semaines, plus d'un million d'entre eux fuiront ce pays qu'eux et leurs aïeux avaient bâti, mais qui ne voulait plus d'eux. Tel était l'objectif : les chasser d'Algérie, ne leur laissant d'autre choix que "la valise ou le cercueil". Ce livre donne la parole à ces hommes et ces femmes, victimes du cynisme du gouvernement français et des engagements non tenus des autorités algériennes. Ces pieds-noirs à qui l'on avait présenté les accords d'Evian comme une étape vers un monde plus juste. Leur témoignage illustre l'étendue de ce fiasco.

03/2022

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Matemale, les pieds sur terre

A la demande de l'association Les pieds sur terre de Matemale, dans le Parc naturel des Pyrénées catalanes, Ferhat Bouda a effectué un long reportage étalé sur les quatre saisons de l'année 2021. Il a arpenté le territoire de cette commune agricole vouée à l'élevage et rencontré ses habitants. Une exposition et cet ouvrage de photographies témoignent de son travail. " Ferhat Bouda s'Inscrit clairement dans une tradition de la photographie documentaire, de la narration, de l'essai et de l'engagement. Témoigner, donner à voir, de préférence en noir et blanc, pactiser avec le temps pour aller au-delà des apparences, se faire accepter pour à la fors respecter ceux qu'il représente et livrer des clés qui dépassent l'anecdote, telles sont les bases de ses enquêtes au long cours. " Christian Caujolle, directeur artistique et fondateur de l'agence VU'. Occitanie PyrénlEs CataLanes DIVERGENCE 20 € U1[2I liii 668154

06/2022

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Récits de voyage

Sur les chemins noirs

2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. Corseté dans ce lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : Si je m'en sors, je traverse la France à pieds. Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que

02/2017

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Récits de voyage

Sur les chemins noirs

2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied". Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac..." Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.

10/2016

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L'océan a le goût du sang

C'est pour quitter le quotidien monotone que Louis met le pied sur le Rimbaldien, ce voilier de soixante pieds, en direction des Caraïbes. Les huit membres de l'équipage n'ont toutefois pas le temps d'apprivoiser les rudiments de la navigation qu'une catastrophe se produit. Ce n'est alors plus qu'une question temps : le navire sombrera dans les eaux noires, glacées et brumeuses du Golfe. Alors qu'ils luttent pour leur vie, les naufragés sont loin de se douter que tout près, quelqu'un attendait patiemment ce moment depuis des années...

07/2021

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