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Anamosa

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Face à la menace fasciste

Ludivine Bantigny est historienne, maîtresse de conférences à l'université de Rouen, chercheuse au laboratoire GRHis. Ses recherches portent sur les engagements politiques, les mouvements sociaux et tes épisodes révolutionnaires. Du même auteur La Commune au présent, Paris, La Découverte, 2021 Révolution, Paris, Anamosa, 2019 1968. De grands soirs en petits matins, Paris, Seuil, 2018, rééd. 2020 La France à l'heure du monde, Paris, Seuil, 2013, rééd. 2019 Ugo Palheta est sociologue, maître de conférences à l'université de Lille, rattaché au Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (Cresppa-CSU) et co-directeur de la revue Contretemps. Ses travaux portent principalement sur les inégalités, le système éducatif et, depuis quelques années, sur l'extrême droite. Du même auteur La Possibilité du fascisme, Paris, La Découverte, 2018.

09/2021

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Le Corps des femmes

Maternité et non-désir d'enfant, menstruations et ménopause, apparence et normes esthétiques, sexualité et plaisir... Pour la philosophe Camille Froidevaux-Metterie, cela ne fait aucun doute : la déferlante #MeToo a intensifié le "tournant génital" du féminisme. Relancées par une nouvelle génération de militantes, les thématiques corporelles deviennent les vecteurs d'une nouvelle émancipation au travers de la lutte contre les mécanismes d'objectivation et d'aliénation. Un essai nécessaire qui invite à réinvestir le corps des femmes de manière assumée et engagée. Déjà un classique. Camille Froidevaux-Metterie est philosophe et professeure de science politique à l'Université de Reims Champagne-Ardenne. Elle travaille dans une perspective de pensée féministe qui place le corps au centre de la réflexion. Elle a notamment publié La Révolution du féminin 12015, Folio Essais 2020) et Seins. En quête d'une libération (Anamosa, 2020).

10/2021

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Revues Ethnologie

Barvalo

Si les populations romani constituent la plus grande minorité ethnique d'Europe (12 millions de personnes), elles font l'objet, hier comme aujourd'hui, de nombreuses discriminations. Tout en mettant l'accent sur l'antitsiganisme contre lequel toutes luttent, il s'agit cependant ici de faire connaître, d'affirmer et de revendiquer la richesse et la diversité des cultures romani. " Barvalo ", le mot qui donne son titre à cet ouvrage et à l'exposition au Mucem (Marseille) qu'il accompagne, signifie en romani " riche " et par extension " fier ". Il est programmatique et défend, en s'intéressant à l'histoire et à la diversité des populations romani d'Europe, neuf siècles de présence européenne et d'affirmation culturelle. L'exposition comme le livre, entièrement bilingue français-romani, ont été conçus de manière collaborative avec un comité composé de cinq commissaires et quatorze experts d'origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Gens du voyage/Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents. Tous et toutes oeuvrent à ce projet depuis 2018 et ont contribué au livre. Ce catalogue, richement illustré, est découpé en trois grandes parties. La première présente l'ambition du projet : une minorité discriminée, voire persécutée (ce sont 500 000 personnes romani qui ont péri dans les camps nazis), est invitée à prendre la parole. Les directrices et directeur d'ouvrage y présentent la méthodologie de ce travail collaboratif ainsi que les enquêtes de terrain commandées dans ce cadre. La seconde partie s'attache à renverser le regard, par la reconnaissance notamment du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. Il s'agit également d'affirmer que le temps est venu de valoriser en tant que tel l'héritage et le patrimoine romani. La troisième partie, intitulée " Nous sommes le peuple romani " (Ian Hancock), propose une réflexion contrastée sur les notions d'appartenance et d'identité, au fil de la longue histoire des populations romani en Europe. La présentation de l'installation de l'artiste Gabi Jimenez, le " Musée du gadjo ", est centrale et prend le parti d'inverser la perception du lecteur/visiteur. La " gadjologie ", une science imaginaire et parodique de l'Autre selon la perception romani, que l'artiste met en scène vient ainsi révéler ainsi l'absurdité de l'essentialisation de l'Autre quand elle est poussée à son extrême. Se trouve aussi questionné par ce biais le rôle du musée d'ethnographie comme diffuseur d'une " vérité ". Au fil de l'ouvrage, on trouvera aussi des espaces sensibles et incarnés, avec la parole de quatre personnes vivant en France et appartenant chacune à un groupe romani distinct ; leurs récits personnels et familiaux entrent en résonnance avec une histoire européenne plus large et partagée. Enfin, le livre se clôt par une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins connues, témoignant de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes, afin d'affirmer haut et fort : " Barvalo ".

05/2023

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