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Amour et poésie du Moyen Âge au XVIIIe siècle

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Lycée

Amour et poésie du Moyen Âge au XVIIIe siècle

Au Moyen Age s'invente un nouvel art d'aimer : la fin'amor. La poésie devient un chant du coeur empreint de courtoisie, dont l'idéal résonne jusqu'au XVIII ? siècle... et encore aujourd'hui. Cette anthologie présente les poèmes incontournables de la période. Elle entremêle les voix de celles et ceux qui, comme Christine de Pisan, promettent d'aimer "d'amour sûre". I. TROUBADOURS ET FIN'AMOR - Les poètes d'oc - Les poètes d'oïl II. POSTERITE DE L'AMOUR COURTOIS - Au Moyen Age - A la Renaissance - Au XVII ? et au XVIII ? siècle TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Contexte littéraire et historique - Genre des poèmes - Chronologie et carte mentale TOUT POUR REUSSIR - Questions sur l'anthologie - Groupement de textes - Arts et médias - Vers le bac.

05/2024

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Une réception du Moyen Age au XVIIe siècle

Des "siècles grossiers", un "art confus" : le dénigrement du Moyen Age par le Grand Siècle et Boileau est depuis vingt ans nuancé par la critique. Cet ouvrage franchit une nouvelle étape et démontre l'existence au xvlte siècle d'une lecture positive et d'un usage valorisé des livres médiévaux. Les Gallaup de Chasteuil, parlementaires aixois, — en particulier Hubert et Pierre — lurent, annotèrent, reconfigurèrent les "vieux"manuscrits et imprimés de la riche bibliothèque familiale constituée dès la fin du XVIe siècle par leur grand-père, Louis, poète ami de Malherbe, puis par Jean, leur père, qui prônait en 1624 une renaissance de la poésie des troubadours provençaux. Injustement disgraciés par Louis XIV en 1659, en fuite puis en exil 14 années durant, les deux frères usèrent de la littérature du Moyen Age comme d'un outil de consolation, mais aussi de contestation contre la Justice royale, lui opposant le modèle fantasmé des Parlements d'amour de la Provence du xtlle siècle. A la justice de droit divin, le Moyen Age offrait un contre-modèle érotico-politique où la poésie fondait le droit et la justice. Collectionnant et lisant sans relâche textes d'oc et d'oïl, ils ont défendu et fait la promotion de cette littérature qu'ils voulurent éditer et diffusèrent dans les années 1670 à 1710. En louant les "grâces" de Beuves de Hantone ou les "beautés" du tombeau de Béatrix de Provence, ils s'opposaient aux Anciens, de concert avec le mouvement galant qui intégra le Moyen Age à sa pensée de la modernité et produisit les premières oeuvres médiévalistes. Cette reviviscence de la littérature du "vieux temps" comportait donc des enjeux personnels, collectifs, esthétiques, socio-politiques, et s'offrait comme une alternative idéologique à l'idéal classique imposé par Louis XIV.

06/2022

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Dans les mots du Trobar

La poésie des troubadours est un jardin ouvert où l'on cultive l'excellence, l'art de trobar dans toute sa splendeur, le chant, la joie, la jeunesse, les dames, le plaisir de trouver, et celui de chanter et de courtiser... pour que l'amour ne décline pas. Gérard Zuchetto nous entraîne dans les méandres de l'élaboration d'un art raffiné dont les chansons abordent les thèmes essentiels d'un mouvement culturel qui, au XIIe - XIIIe siècles, plonge ses racines dans le monde du sentiment... une façon d'élever l'homme du Moyen Age vers son avenir. D'amor es totz mos cossirier per qu'ieu no consir mas d'amor... que d'amor mou qui qu'o dia so que val mais a foudat e a sen e tot quant om fai per amor es gen. D'amour est toute ma pensée car que je ne me soucie que d'amour... car, c'est d'amour, quoi qu'on dise que s'élève ce qui a le plus de valeur dans la folie et dans la sagesse et tout ce que l'on fait par amour est noble.

03/2021

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La Tròba, l'invention lyrique occitane des troubadours XIIe-XIIIe siècles

Le monde des troubadours nous semble à la fois lointain, merveilleux et hermétique. Les huit cents ans qui nous séparent du Moyen Age ont créé toutes sortes de légendes et de clichés et, finalement, folklorisé ces poètes-chanteurs, qui firent maîtres dans un art révolutionnaire : le Trobar. Dès le XIe siècle, la tròba, l'invention, jaillit sous la plume de Guilhem de Peitieus, le premier et l'initiateur, comme un nouveau printemps de joie, d'amour et de jeunesse, sans complexe et dans l'exubérance de la plana lenga romana, l'occitan ! Cette poésie-là a de l'Antiquité dans l'âme, elle se chante et se déclame haut et fort, et partout, sur des compositions métriques rigoureuses ornées de mélodies qui offrent toute la musicalité au chant des mots. Ainsi, le Trobar fait un pied de nez au latin des actes administratifs et de la prière, bouscule la tradition féodale, et prône des valeurs laïques et humanistes, pour s'affirmer comme un art exceptionnel et subtil, un fin trobar forgé de motz de valor, mots de valeur, et oeuvré dans l'art d'amor. Les troubadours inventent la littérature moderne.

06/2020

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Critique

Le coeur mangé

La légende du " cœur mangé " raconte l'histoire d'un mari jaloux qui se venge de sa femme adultère en lui faisant manger, à son insu, le cœur de son amant. Considéré comme un exemple de " fin'amor " par excellence, riche en significations symboliques et métalittéraires, ce récit bénéficie d'une large diffusion au Moyen Age, lorsque les victimes les plus illustres de cet acte de cannibalisme amoureux sont le troubadour Guillem de Cabestany et le trouvère connu sous le nom du Châtelain de Coucy. L'étude de Mariella Di Maio est la première tentative pour reconstruire les métamorphoses de ce thème littéraire après sa floraison médiévale dans différents genres et formes (poésie, théâtre, mélodrame, roman, nouvelle) jusqu'à la fin du XIXe siècle, en passant par le XVIIIe (De Belloy, Baculard, Sade) et le romantisme (Stendhal et ensuite Barbey d'Aurevilly). Cette étude est aussi le premier bilan de la fortune du thème en question dans le théâtre musical romantique : ballets, mimodrames et surtout opéras, de Carafa, Donizetti et Mercadante, dont on trouvera les livrets en appendice, avec un inédit de Saint-Saëns qui est une relecture parodique et critique de cette histoire d'amour et de mort.

02/2005

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Poésie

Cantigas geographicas

La poésie populaire du Portugal s'attache particulièrement aux lieux : c'est autour d'un nom, tantôt celui d'un village, d'une région, d'un fleuve, que les strophes de ces Cantigas geographicas, ou Chansons géographiques, viennent s'accrocher, comme pour conjurer la nostalgie - les saudades - d'une nation voyageuse. Ces chansons, toutes surgies d'inspirations anonymes, ont voyagé et forment désormais le fonds commun de l'imaginaire d'un pays attaché plus qu'aucun autre à ses traditions orales. Si les textes que nous présentons, recueillis au siècle dernier, ne remontent pas plus haut qu'au milieu du XVIIIe siècle, ils sont toujours écrits en trovas ou quartas, ces quatrains composés de vers octosyllabes rimés ou assonances qu'employaient déjà, au cours du Moyen Age, les poètes portugais contemporains de nos troubadours provençaux. Même permanence, même intemporalité dans la matière de ces vers, qui parlent du voyage, de l'exil, mais aussi de la misère, de la vie aux champs, et, bien sûr, de l'amour... mais toujours avec cette pointe d'humour lucide, parfois railleur, parfois piquant, si caractéristique de la sagesse du peuple. "Le pot de fleurs que le Peuple met à la fenêtre de son âme" : voilà comment Fernando Pessoa, qui s'en inspira souvent, qualifiait la poésie populaire de son pays. Nul ne pouvait mieux décrire ce folklore peu connu dont nous proposons aujourd'hui, pour la première fois, une édition accompagnée d'une traduction en français.

02/2019

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