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Amelia Rosselli

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Poésie

La Libellule. Panégyrique de la liberté, Edition bilingue français-italien

La libellula, poème clef dans l'oeuvre d'Amelia Rosselli, daté de 1958, marque le départ d'une poétique exposée pour la première fois dans Variations de guerre. kosselli y compose son "délirant flux de pensée occidental" en une métrique inédite, tissée de citations empruntées aux poètes qui l'ont formée et dont elle se dégage autant qu'elle leur rend hommage. Le poème avance en un mouvement rotatoire semblable à celui des ailes de la libellule et ce mouvement même est celui d'une libération clairement indiquée par le sous-titre "Panégyrique de la liberté", que Rosselli traduit "tour du pain de la liberté". Liberté qui s'exerce et se partage tout au long de ce "libello", diminutif de liber, selon l'étymologie latine qu'elle associe au titre : un petit livre-détonateur.

04/2014

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Poésie

Variations de guerre

Variazioni belliche est le premier livre publié par Amelia Rosselli, en 1964 chez Garzanti dans la collection de poésie dirigée par Attilio Bertolucci. La publication de « Vingt-quatre poèmes » présentés par Pier Paolo Pasolini dans Il Menabò, la fameuse revue dirigée par Elio Vittorini et Italo Calvino, la fit connaître. Conseillée et soutenue par Pasolini, moins embarrassé que Vittorini et moins intéressé que les avangardistes du Groupe 63 par la langue « ductile » de cette apatride trilingue, Rosselli ne se reconnaît dans aucun mouvement ni aucune école. Ses poèmes déroutants par leur « anarchie linguistique (mots « fondus », inventés ou estropiés, ou archaïsants) » imposent une violence du langage qui est celle d’une vision de l’histoire et de l’art.

05/2012

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Littérature étrangère

Balcons sur le Grand Canal

C'est à un étonnant repos que goûtera le lecteur avec ces souvenirs d'une enfance à Venise à la fin du XIXe siècle : tout y est incroyablement calme, comme si le souvenir de la guerre contre l'Autriche, puis du rattachement au Royaume d'Italie, s'était estompé ; rien, aucun bruit, ne vient troubler l'écoulement paisible de la vie d'un palais sur le Grand Canal. - Pourtant, dans la description sereine et amusée que fait un enfant d'une grande famille juive de Venise, les Picherle-Rosselli, se devinent le souvenir troublé du Ghetto - une réalité qui a pris naissance dans la Sérénissisme -, l'interrogation sur la signification d'un mot, «juif», et la tristesse admirablement discrète et maîtrisée de l'adulte qui écrit ses souvenirs en ayant vu le siècle suivant lui infliger la pire des épreuves : car Amelia Rosselli perdit ses trois fils, l'aîné au début de la Grande Guerre, et les deux autres en 1937, après le confinement et l'exil, assassinés en France sur ordre de Mussolini, alors qu'ils incarnaient le combat de la résistance contre le fascisme. Et elle aussi connut l'exil. Amelia Rosselli (1870-1954) ne fut pas seulement une grande figure de l'épreuve, du courage et de la droiture ; elle ne fut pas seulement la mère de Carlo et Nello Rosselli, qui résument à eux seuls le sursaut italien contre toute forme d'oppression : elle fut aussi un grand écrivain, tout d'élégance et d'émotion contenue.

03/2015

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Littérature française

LES SAISONS DU MELEZE - Walter Rosselli

"Le soleil s'éveille et s'extirpe vaillant des hautes crêtes qui bordent le versant opposé de la vallée. Paul-Emile-Victor, Le Petit Court et Séverin Omar au sourire vif sont assis à l'unique table de la terrasse du Mélèze. La journée leur appartient. Ils viennent de remettre - couler ou consigner, comme on dit ici et dans les environs - le lait du matin à la laiterie intercommunale. Devant eux, dans l'ordre, une grande et une petite bière, un généreux verre de rouge, un paquet de Parisienne Carrées entre les deux bouteilles de bière et un de Nazionali devant le vin rouge. Le jour est jeune, le soleil est en train de se lever, comme nous l'avons dit plus haut, et compte tenu de l'heure matinale que le lecteur n'est pas en mesure de détecter avec précision, ce doit être un matin de début ou de fin d'été ou de printemps bien avancé ou d'automne à peine naissant". - W. R.

01/2022

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Policiers

Amelia

A New York, Kate élève seule sa fille de quinze ans, Amelia. Très proches, elles n'ont pas de secrets l'une pour l'autre. Jusqu'à ce matin d'octobre, où elle reçoit un appel du lycée qui lui demande de venir de toute urgence. Elle ne reverra plus jamais Amelia : celle-ci a sauté du toit de l'établissement. Rongée par le chagrin, Kate plonge dans le désespoir et l'incompréhension. Pourquoi une adolescente en apparence si épanouie s'est-elle donné la mort ? Mais un jour, Kate reçoit un message anonyme qui remet tout en question : "Amelia n'a pas sauté." Obsédée par cette révélation, elle s'immisce dans la vie privée de sa fille et découvre, à travers les réseaux sociaux, les mails et les SMS d'Amelia, une réalité„ terrible, un véritable monde parallèle qu'elle n'aurait jamais pu imaginer.

08/2016

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Littérature étrangère

Amélia

" A la fin de l'année 1751, quand Amélia parut, Henry Fielding n'avait pas encore quarante-cinq ans. Pourtant, il était déjà sérieusement malade. Il allait mourir trois ans plus tard. Entre ses trois grands romans, Les Aventures de Joseph Andrews, Tom Jones et Amélia, à la fin de sa vie, Fielding exprimait sa prédilection pour ce dernier. "De toute ma progéniture, disait-il, Amélia est mon petit enfant préféré..." Et, peu de temps après la première édition anglaise, on pouvait lire dans la correspondance littéraire de Grimm et Diderot ce jugement qui n'est pas un mince éloge : "M. Fielding est un auteur très original, grand peintre, toujours vrai et quelquefois aussi sublime que Molière." Amélia est un roman d'un réalisme révolutionnaire pour l'époque, un véritable roman politique qui met à nu les tares d'une société, nous conduit dans ses bas-fonds, parmi ses escrocs, ses consciences à vendre et à acheter, ses prostituées et ses honnêtes intermédiaires en tout genre, avec une hardiesse qui annonce Dickens comme Balzac, ou Les Misérables. Amélia, c'est la gageure du roman d'amour après le mariage des protagonistes, la tentative d'embrasser les événements échelonnés sur une dizaine d'années, de faire vivre tout le centre de Londres avec les mascarades, les oratorios de M. Haendel, les plaisirs du Vauxhall ou du Ranelagh. C'est la vue nouvelle sur le monde qui est celle, par exemple, du Neveu de Rameau, avec le maniement de l'appareil judiciaire de l'époque, celui de l'administration, la vie dans les prisons, dans les geôles des baillis comme à l'armée, toute l'échelle des pourboires indispensables, la corruption générale, bref, le rôle souverain de l'argent dans l'Angleterre d'après la révolution de 1688. Amélia a des côtés âpres, douloureux. La satire s'y fait cruelle et impitoyable. Mais en même temps, c'est une belle histoire d'amour, grave, tendre, bref : sentimentale. " PIERRE DAIX et ANNE VILLELAUR

01/2000

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