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Alexandre Pouchkine, André Markowicz, Michaël Meylac

Extraits

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Littérature russe

Eugène Onéguine

" En pleine guerre civile, sachant lui-même qu'il n'avait plus que quelques mois à vivre, Alexandre Blok, le plus grand poète symboliste russe, disait dans un dernier hommage à Pouchkine : " Notre mémoire conserve depuis l'enfance un nom joyeux : Pouchkine. Ce nom, ce son emplit de nombreux jours de notre vie. Les sombres noms des empereurs, des chefs de guerre, des inventeurs d'armes de destruction, des bourreaux et des martyrs de la vie. Et, à coté d'eux, ce nom léger : Pouchkine. " Placé du côté de la légèreté, du sourire, le roman de Pouchkine est unique dans la littérature russe il n'apprend pas à vivre, ne dénonce pas, n'accuse pas, n'appelle pas à la révolte, n'impose pas un point de vue, comme le font, chacun à leur façon, Dostoïevski, Tolstoï, ou, plus près de nous, Soljénitsyne et tant d'autres, Tchekhov excepté... En Russie, chacun peut réciter de larges extraits de ce roman-poème qui fait partie de la vie quotidienne. A travers l'itinéraire tragique d'une non-concordance entre un jeune mondain et une jeune femme passionnée de littérature, il est. par sa beauté, par sa tristesse et sa légèreté proprement mozartiennes. ce qui rend la vie vivable. " AM.

11/2005

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Littérature russe

Eugène Onéguine

"Placé du cöté de la légèreté, du sourire, le roman de Pouchkine est unique dans la littérature russe : il n'apprend pas à vivre, ne dénonce pas, n'accuse pas, n'appelle pas à la révolte, n'impose pas un point de vue, comme le font, chacun à sa façon, Dostoîevski, Tolstoï, ou, plus près de nous, Soljénitsyne et tant d'autres, Tchekhov excepté... En Russie, chacun peut réciter de larges extraits de ce roman-poème qui fait partie de la vie quotidienne. A travers l'itinéraire tragique d'une non-concordance entre un jeune mondain et une jeune femme passionnée de littérature, il est, par sa beauté, par sa tristesse et sa légèreté proprement mozartiennes, ce qui rend la vie vivable." A. M. André Markowicz, qui s'applique depuis des années à faire connaître la richesse de la littérature classique russe, propose ici une remarquable traduction en octosyllabes rimés du chef-d'oeuvre de Pouchkine.

10/2008