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Alassane Khodia Kitane

Extraits

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Lycée parascolaire

Les épreuves de la dissertation et du commentaire philosophiques en classe de terminale. Terminale L, S, LS

Comment redonner aux élèves l'amour de la réflexion philosophique ? Ce document tente de répondre à cette question : son objectif principal est d'inciter nos apprenants à lire et à écrire. Pour ce faire, on a voulu, par une série d'exercices schématisés et d'exemples simples, mettre à l'épreuve l'expression et la faculté d'argumentation des candidats au bac. Disserter, c'est avant tout faire valoir deux aptitudes : savoir lire et écrire. Savoir lire, parce que la dissertation exige un effort de décodage ou de décryptage d'un message que véhicule une affirmation ou une question. Savoir écrire, parce qu'elle requiert l'argumentation, la conceptualisation, l'expression correcte et la présentation ordonnée des idées. Les candidats trouveront ici une propédeutique simple à la dissertation en participant à une réflexion ébauchée, mais inachevée portant sur des sujets afférents aux différents thèmes du programme. Commenter un texte philosophique, c'est avant tout dialoguer avec un auteur par-delà les barrières que sont l'espace et le temps. On ne peut s'initier à la philosophie qu'en apprenant à soutenir un débat contradictoire avec des auteurs. Si, comme dit Kant, on n'apprend guère la philosophie ; on ne peut qu'apprendre à philosopher, alors la voie royale du "philosopher" c'est la fréquentation assidue des textes philosophiques. Des textes, des schémas de commentaire ainsi que des exemples complets de commentaires proposés ici devraient aider le candidat à affiner sa capacité de communication et d'élaboration conceptuelle.

06/2018

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Histoire internationale

Le Sénégal sous Wade. Cahiers d'une démocratie sans démocrates

La faiblesse des démocraties modernes réside dans le fait qu'il leur faut trouver des solutions à des problèmes qui n'y ont pas toujours une place légitime. Au Sénégal celle-ci est encore embryonnaire et hybride, le mal est d'autant plus profond que les difficultés économiques rendent aléatoire, voire complètement caduque, la notion de citoyenneté. En effet, dans un univers où l'ignorance et l'indigence des masses sont le pain béni des prélats politiques dont la liturgie quotidienne porte sur la psychose d'un éclatement toujours imminent de la société, les citoyens sont tout juste des ustensiles politiques. Le paradoxe de la société sénégalaise actuelle est que l'élite, constituée des politiques, de la société civile, des marabouts et de la presse, s'emploie à snober le peuple et à l'abrutir, plutôt qu'à lui inculquer une culture démocratique qui l'affranchirait des chaines de la mal-gouvernance et de la pauvreté. Après le syncrétisme religieux, les Sénégalais sont en train de développer une espèce de syncrétisme politique : une société et des moeurs politiques à mi-chemin entre l'aristocratie, la conception monarchique du pouvoir et la démocratie. Le régime de Wade, et son opposition, en promiscuité avec une presse souvent harponnée dans des astuces délicates, perpétuent curieusement des pratiques archaïques et aristocratiques. La démocratie sénégalaise est orpheline de vrais démocrates : il n'est donc pas étonnant qu'elle soit turbulente et vacillante malgré l'éveil de la citoyenneté qu'a suscité l'avènement de Wade.

04/2010

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Poésie

Pont Rhodia

Il arrive que le quotidien consume l'esprit, en occupe le mouvement vital, peu importe où l'on se trouve. Dans un autobus, par exemple - embarquée drôlement dans la beauté commune et redondante, en route pour le mieux, veut-on croire. C'est bien mon esprit qui se consume à bord de cet autobus passant sur un pont, le plus commun des ponts, qui m'appartient désormais parce que je lui ai fait des poèmes. Des poèmes assez légers pour traverser le fleuve, simples et rapides. Des instantanés qui attrapent les pensées et le temps.

07/2019

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Policiers

La fiancée gitane

Quand elle rentre à l'aube, fourbue, éméchée, la voix éraillée par sa nuit dans les bars de karaoké, dévastée par la tristesse de la chair assouvie furtivement avec des inconnus, Elena Blanco a un rituel : examiner pendant des heures les images d'une caméra de surveillance placée devant la porte cochère de son immeuble. Qui craint-elle de voir ? Ou, plutôt, qui plus que tout au monde voudrait-elle voir ? Une affaire non résolue pour cette enquêtrice hors pair, la seule dans sa carrière. Mais c'est bien plus qu'une affaire, c'est un drame personnel qui a brisé sa vie et qui hante chaque seconde de son existence. Pour l'heure, il lui faut éloigner ses démons et aller de l'avant car l'antenne de police qu'elle dirige à Madrid se trouve saisie d'un cas bien étrange : le meurtre d'une gitane disparue après l'enterrement de sa vie de jeune fille. La mort, d'un sadisme avéré, a manifestement été donnée par un esprit effroyablement retors. Le mode opératoire n'est pas sans rappeler un crime survenu sept ans plus tôt, et dont la victime n'est autre que Lara, la soeur de la gitane, qui s'apprêtait elle aussi à épouser un gadjo. Pourtant, l'assassin de Lara est déjà sous les verrous. De fausses pistes en indices délusoires, dans des sites madrilènes illustres ou mystérieux mais tous chargés d'histoire, l'auteur déplie une intrigue horrifique avec une exemplaire économie d'effets ; et porte sur les fonts baptismaux un nouveau personnage promis à un bien bel avenir.

02/2019

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Poches Littérature internation

La petite gitane

A Madrid, Preciosa, une jeune gitane, fascine tous les hommes par sa beauté, son esprit et son mystère. D'où vient-elle et qui est-elle vraiment ? Quel est son secret ? Pour départager ses prétendants, elle leur impose une épreuve : celui qui l'aime deviendra lui aussi gitan s'il veut l'épouser... Un portrait de femme coloré et romanesque, une nouvelle poétique et baroque par l'auteur de Don Quichotte.

09/2005

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Littérature française

Gitane sans filtre

La commence toujours comme ça. Il est cinq heures du matin. Assis sur le rebord du lit, non père crache ses poumons. Une toux rauque qui réveille toute la maison. Puis la toux s'arrête. J'entends le clapet du briquet faire son " clac " caractéristique. Mon père tire du paquet rectangulaire bleu, sur lequel une danseuse espagnole est partiellement masquée par des volutes de fumée, une gitane sans filtre dont il embrase le bout avant de la porter à ses lèvres. Maintenant, il peut se lever. Il sort de sa chambre et passe devant la mienne, dans un nuage de fumée bleue. Il est nu, se tient, afin de les cacher, ce qu'il appelle ses " parties ", puis pénètre dans la salle de bains. Li toux reprend. Ablutions. Rasoir électrique. Nouvelles à la radio. Deuxième cigarette de la journée. A raison d'un peu plus de deux paquets par jour pendant trente ans, mon père aura humé durant sa vie cinq cent mille cigarettes. La mémoire, miroir dans lequel nous nous plaisons à regarder les absents, exige une close nécessaire et suffisante de falsifications et de réfractions. Cette pratique flibustière m'est indispensable, à moi qui me penche sur cet homme qui fut mon père et dont la vie me rappelle celle de ce pirate anglais, lequel lance à ses juges : " Je ne suis peut-être pas parfait, mais je suis bien réel ". Les fesses à l'air, cigarette au bec, René Roero Marchese di Cortanze, Conte di Calosso, Signore di Cresacuore, se regarde dans le miroir de la salle de bains : " Je me suis hasardé à allumer une nouvelle cigarette, pense-t-il, et la terreur entre silencieusement dans ma vie ". Modiano a raison : un père, c'est celui qui donne une identité. Gérard de Cortanze

10/2008

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