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Ainsi parlait ma mère

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Littérature francophone

Ainsi parlait ma mère

"Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l'Université catholique de Louvain. Qui n'a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c'est le titre de cet ouvrage. Une édition ancienne, usée jusqu'à en effacer l'encre par endroits. Ma mère ne sait pas lire. Elle aurait pu porter son intérêt sur des centaines de milliers d'autres ouvrages. Alors pourquoi celui-là ? Je ne sais pas. Je n'ai jamais su. Elle ne le sait pas elle-même. Mais c'est bien celui-ci dont elle me demande la lecture à chaque moment de la journée où elle se sent disponible, où elle a besoin d'être apaisée, où elle a envie tout simplement de profiter un peu de la vie. Et de son fils".

01/2020

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Ainsi parlait ma mère

" Rachid Benzine montre l'amour filial dans toute sa complexité. " Le Monde Depuis une quinzaine d'années, le narrateur prend soin de sa mère âgée, usée par les aléas de l'existence. Emigrée du Maroc dans les années 50, elle apprend le français en décryptant les pages des magazines jetés par ses patronnes. Mais si la mère le parle, elle ne le lit pas. A sa demande, son fils célibataire, professeur de lettres à l'université, lui fait la lecture de La Peau de chagrin. Toutes les fois qu'elle s'accomplit, cette lecture lui apporte la même quiétude, le même sentiment d'apprécier la vie. A travers l'évocation de cette femme aimée, se révèle la puissance de la littérature. Rachid Benzine est enseignant, islamologue et chercheur associé au Fonds Ricoeur. Il est aussi l'auteur de Dans les yeux du ciel, roman d'une rare humanité, et de nombreux textes disponibles chez Points, dont Lettres à Nour et Des mille et une façons d'être juif ou musulman, dialogue avec Delphine Horvilleur.

01/2021

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Littérature française

Ainsi parlait Colette

Colette aimait à dire qu'elle n'était devenue écrivaine que par hasard : "Dans ma jeunesse je n'ai jamais, jamais désiré écrire". Mais à l'âge de 20 ans, elle épouse Gauthier-Villars (Willy) et devient l'un de ses multiples "nègres" . Sa vocation, nous dit-elle, était tout autre : "Née d'une famille sans fortune, je n'avais appris aucun métier. Je savais grimper, siffler, courir, mais personne n'est venu me proposer une carrière d'écureuil, d'oiseau ou de biche". Colette n'a pas fréquenté, comme les autres grands écrivains de sa génération, les grands lycées parisiens. Sa scolarité s'est arrêtée lorsqu'elle avait 16 ans. Elle a toujours gardé l'accent bourguignon : cette "voix de syrinx, écrivait Aragon, où perchait / Avec toutes les variations d'un / Beaune / Le roulement des r comme un vin dans le chai" . Sans cesse, écrivait-elle, il faut retourner aux choses : "Nous ne regardons, nous ne regarderons jamais assez, jamais assez juste, jamais assez passionnément". Ce qui rend vivantes toutes choses , c'est une certaine vibration qui est en elles, un rythme. Colette jouait bien du piano et a écrit le livret de L'Enfant et les Sortilèges de Ravel. C'est chez sa mère qu'elle a trouvé la force de cette liberté indomptable. "Marcel Schwob, déclarait-elle, m'appelait "la béguine aux scrupules". Et il est vrai que je mets des scrupules un peu dans tout. Je cache mes scrupules sous un peu de cynisme".

01/2025

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Littérature française

Ma mère, Dieu et Litzie

Une leçon d'espoir et d'humanité qui célèbre l'amour et les liens qui nous unissent Quand Roland rencontre Litzie, en pleine Pâque juive, Esther, sa mère, jette immédiatement son dévolu sur la nouvelle amie de son fils. C'est écrit : ces deux-là sont faits l'un pour l'autre ! Mais Litzie est mariée. Ainsi commence leur grande histoire d'amour. Malgré des débuts houleux, entre secrets, dilemmes et trahisons, Roland et Litzie finissent par donner raison à Esther. Ils se marient, ont trois enfants et montent ensemble leur cabinet d'avocats. Ils filent le parfait amour... jusqu'à ce que la maladie vienne assombrir le tableau idéal de leur vie. Une existence entre joie et drame mais riche de lumière, de moments extraordinaires, de petits et de grands miracles.

10/2024

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Littérature française

Ma mère, Dieu et Litzie

Après Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, Roland Perez revient avec un nouveau " roman vrai " dans lequel on retrouve avec bonheur son inébranlable joie de vivre. Quand Roland et Litzie se rencontrent, en pleine Pâque juive, c'est Esther, la mère fantasque de Roland, qui joue les entremetteuses entre les deux étudiants. Elle est sous le charme de la jeune femme, lui est en pâmoison. Mais Litzie est mariée. Ainsi commence leur grande histoire d'amour. Malgré des débuts houleux, Roland et Litzie trouvent enfin leur rythme de croisière. Ils vont même jusqu'à associer leurs vies professionnelles et personnelles : ils montent un cabinet d'avocats et ont trois enfants. Ils filent le parfait amour. Jusqu'à ce que la maladie s'immisce dans leur vie. Toujours doté de la même verve chaleureuse, Roland Perez nous raconte cette fois ses premiers pas d'avocat et son histoire avec Litzie, l'amour de sa vie, sa bonne étoile. Car même après sa disparition, elle a continué de guider ses pas, comme une présence miraculeuse. L'auteur nous plonge dans cette existence faite de joie et de tristesse, avec humour et tendresse, et nous fait voir ce qu'elle recèle de lumineux, d'extraordinaire, voire de miraculeux.

10/2023

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Ma mère est une femme à barbe

" Avant, personne ne le savait : Chaque matin, elle se rasait le menton, et on n'en parlait plus ". Ainsi commence l'histoire de ce petit garçon qui raconte la différence de sa maman. Et oui, sa mère a de la barbe ! Et quelle barbe ! Une barbe immense ! Et voilà qu'elle décide de le montrer... Le regard des autres est scrutateur, étonné, désapprobateur. C'est face à ces regards que l'enfant réagit. Il raconte... Comme c'est bon de se lover dans cette barbe quand il fait froid, comme c'est drôle d'y jouer à cache-cache, pratique pour peindre... À travers cette défense " bec et ongles " de l'image de sa mère l'enfant exprime son amour indéfectible pour sa mère, mais aussi, apprend à accepter la différence.

10/2011

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