Constatant l'usage massif des anglicismes au sein de la communication institutionnelle de diverses entités, et notamment des ministères, des entreprises publiques ou privées, l'Académie française s'est dotée d'une commission chargée d'étudier ces usages et leurs conséquences. Dirigée par Gabriel de Broglie, chancelier honoraire de l’Institut français, elle déplore un certain affaiblissement de la langue française, mais aussi, de manière plus étonnante, le développement d'un langage technocratique qui s'adresse à « une frange réduite, privilégiée, éduquée, de la population », au détriment de la majorité.