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Abdelwahab Meddeb

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Critique

Figures de la communication interculturelle dans <em>Phantasia</em>. d'Abdelwahab Meddeb

Dans quelle mesure pouvons-nous considérer le texte littéraire comme acte de communication interculturelle ? Cet ouvrage tente de répondre à cette problématique en mettant l'accent sur les différentes figures de l'interaction d'identités et de cultures dans Phantasia, l'oeuvre de l'écrivain tunisien Abdelwahab Meddeb, et cela dans une optique essentiellement sémiotique et communicationnelle. Il permet de voir comment ce roman représente un discours romanesque qui ambitionne le développement de la communication culturelle et altéritaire. Il explore beaucoup d'aspects comme le dédoublement, le plurilinguisme, l'intertextualité, la polyphonie, etc.

11/2022

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Religion

La Maladie de l'islam

Si, selon Voltaire, l'intolérance fut la maladie du catholicisme, si le nazisme fut la maladie de l'Allemagne, l'intégrisme est, comme le démontre ce livre, la maladie de l'islam. Pour comprendre la genèse de cette maladie, il faut remonter loin dans l'histoire, à la Médine du Prophète (VIIe siècle), à la ville de Bagdad au temps des Abbassides (IXe siècle), à celle de Damas au XIVe siècle, après la fin des Croisades, à l'Arabie du XVIIIe siècle... C'est à ce voyage que nous invite ce livre, pour comprendre les raisons internes de la maladie d'islam, mais aussi les causes externes qui l'exacerbent : non-reconnaissance de l'islam par l'Occident ; reniement des principes par les Occidentaux dès que leurs intérêts le réclament, hégémonie qu'ils exercent dans l'impunité et l'injustice - en particulier, de nos jours, sous la figure de l'Américain.

01/2005

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Religion

Pari de civilisation

En reprenant à leur compte le passé islamique qui a fait évoluer sinon muter la civilisation, les musulmans sortiront des frontières de leur identité restreinte pour agir sur la scène du monde. Est proposée ici une série de relectures du Coran et de la Tradition pour conduire ce travail de mémoire et de dépassement. Il est demandé à l'islam, pour sortir de son marasme, de rejoindre une modernité à hauteur de celle qu'ont réussie juifs et chrétiens. Pour cela, il ne suffit pas, comme s'y engagent les États islamiques - l'Arabie saoudite par exemple -, d'encourager un " islam du juste milieu " opposé aux interprétations radicales des islamistes. Certes, cet appel à la modération contre toutes les surenchères est fondé sur le Coran. Mais ce pas louable reste, ô combien, timide, surtout par rapport à l'islam en Europe. En effet, les citoyens musulmans du Vieux Continent sont capables de vivre sans restriction dans l'esprit du droit positif et de la charte des droits de l'homme, en se détournant de toute référence à la sharî'a. Ils sont en mesure de pratiquer un culte spiritualisé, nourri, entre autres, par le riche fonds du soufisme. Ce n'est pas dans le déni de soi mais par son affirmation libre que le sujet d'islam sera un acteur efficace dans l'horizon d'une cosmopolitique post-occidentale.

08/2009

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Religion

Sortir de la malédiction. L'islam entre civilisation et barbarie

" C'est dans la désolation d'Auschwitz que prit pour moi un sens actuel le "pré de malédiction", cette expression d'Empédocle d'Agrigente pour désigner le lieu où agit le démon de la discorde, de la haine, du mal - auxquels s'oppose l'action du dieu mû par l'amour... Ce "pré de malédiction" est toujours là, à disposition pour les candidats qui se proposent de l'occuper. Après les forces du mal européennes, de genèse chrétienne, le voilà investi par celles d'islam. L'horreur se déplace ainsi à travers les croyances, les langues, les nations, les peuples, les cultures... Des communautés croient y gagner leur régénération, mais elles dégénèrent et s'abîment. Pour sortir de ce pré, nous devons le savoir et agir en conséquence, dénoncer l'inacceptable et donc le désigner sans relâche. Notre honneur est d'être l'allié du dieu qui incarne le pôle contraire, celui dont le défi consiste à avaler le démon qui répand le sang sur le pré de malédiction... D'être du côté du juste qui se détache de sa communauté pour conjurer le mal qui la taraude et l'anime contre autrui. "

01/2008

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Religion

Contre-prêches

La critique dont l'Islam a besoin pour s'adapter au siècle est en train d'avoir lieu. Et elle continuera, malgré les anathèmes et les résistances de toutes sortes. Ses effets iront en s'accumulant, même si l'actualité des crimes donne à ce débat une dimension tragique. C'est que l'histoire est tragique, et l'islam n'échappera pas à cette épreuve. Nul doute que le droit finira par s'imposer aux criminels. Mais, en attendant, il faut que, sans contrainte, la parole s'exprime et touche au plus sensible, qu'elle lève des tabous et des interdits : ce sera un défi aux pulsions de mort. L'islam, cet ouvrage le dit haut et fort, a su célébrer la Vie, et il le peut encore ! En Europe et dans le monde, l'islam est aujourd'hui au carrefour de ses avancées et de ses archaïsmes, partagé entre ceux qui croient aux valeurs de la démocratie, de la liberté, de la création venue de l'homme, et ceux qui, aveuglés par leur fanatisme, les dénient au nom d'un mythique recours à ce qu'ils appellent la " souveraineté divine ". Dans ces Contre-prêches - qui sont tout sauf des prêches ! - Abdelvvahab Meddeb montre que l'islam a déjà eu, dans sa culture et son histoire, les capacités, la force de rébellion et les audaces nécessaires pour assumer ses mutations. Cet examen critique l'aidera à entendre la raison libre quand elle réfute avec tranchant la foi qui prêche la servitude et assigne aux humains un destin sot et détestable.

09/2006

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Poésie

Portrait du poète en soufi

Le poète, soufi d'un nouveau genre en quête de la poésie globale de notre temps, trouve sa matière en réinventant sa patrie dans un nomadisme à l'horizon du monde. Hors tout dogme, le rêve de "verbe intégral" brise le miroir : il en restitue les éclats par le fragment qui transcrit le détail capté par le corps sismographe traversant les territoires des langues d'Orient et d'Occident. Ses échappées le conduisent vers le lointain, de la Corée aux Caraïbes, du Bengale à la côte ouest de l'Amérique ; et sur une scène plus proche, ses haltes enchaînent Tunis à Berlin, Tanger à Paris, Madrid ou Lisbonne au Caire, Alexandrie à Siwa, Jérusalem à Istanbul. Le don reçu est réorienté vers AYA, sujet d'amour, qui est l'adresse du poème. Le sens afflue par la physiologie du sentiment, de la sensation et de l'émotion. Le poème dévore d'infimes parcelles du coma cosmique. L'errant n'abdique pas.

11/2014

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