Quand Pat Schroeder a parlé, en janvier dernier, de l'espoir pour l'industrie américaine de l'édition, de voir arriver un démocrate à la Maison Blanche, elle a affirmé également que la révision totale du Patriot Act était une priorité. En accord avec d'autres organisations d'écrivains, elle a appelé le Congrès à modifier cette législation pour qu'elle rende une vie privée aux lecteurs.
Différents groupes, comme l'Association of American Publishers l'American Booksellers Association (ABA), l'American Library Association (ALA) ou le PEN (qui avait hier, manifesté son indignation concernant le refus de laisser Sebastian Horsley entrer sur le territoire américain), ont signé une lettre ouverte, publiée dans le Capitol Hill, pour appuyer la transformation du Patriot Act.
votre
épaule ?
Prenant appui sur la Campagne pour la protection de la vie privée du lecteur (Campaign for Reader Privacy, lancée en 2004), les quatres groupes cités luttent contre les mesures prises par ce décret. Il permet en effet au gouvernement fédéral de contraindre les bibliothèques et libraires à conserver dans leurs registres le détail des emprunts et achats de livres, selon le lecteur.
« Le FBI a violé la loi des milliers de fois depuis que le Congrès a étendu son pouvoir concernant les National Security Letters en 2001. » Ces dernières permettent en effet d'avoir accès à des informations privées sans passer par l'approbation de la Cour de justice. Les groupes plaident donc pour une National Security Letters Reform Act, plus respectueuse de ce que les Pères fondateurs ont établi.
La lettre, signée par Pat Schroeder (AAP), Avin Mark Domnitz ABA), Lorene Roy (ALA) et Francine Prose (PEN), est consultable à cette adresse, en anglais.