Recherche

9791041839469

Extraits

ActuaLitté

CD K7 Littérature

Le cousin Pons

" Quel est votre roman préféré ? " demande Didier Eribon à Claude Lévi-Strauss dans De près et de loin, le livre d'entretiens que ce dernier lui a accordés en 1988 (Odile Jacob, 1998). "Il y aurait cent raisons pour que ce soit Le Cousin Pons, répond le grand anthropologue, mais L'Envers de l'histoire contemporaine me captive...". Ce dernier roman, publié à titre posthume, montrera que Balzac osait croire encore à la possibilité de voir un jour l'avènement du bien - présenté alors comme l'exact "envers" du mal. Mais c'est le mal, assurément, qui triomphe dans Le Cousin Pons. Car, parmi les "cent raisons" d'être fasciné aujourd'hui encore par ce récit d'un funeste destin, il y a cette remarquable aptitude au mal que déploient bourgeois, usuriers et gens du peuple - "gens de mal" comme on dirait "gens de bien" - qu'unit pour un temps l'appât du gain en vue de dépouiller et assassiner sans violence apparente le pauvre cousin, égaré par sa passion du beau et incapable de résister à la barbarie silencieuse de ses contemporains.

06/2010

ActuaLitté

Littérature française

Le cousin Pons

«Quel est votre roman préféré ? » demande Didier Eribon à Claude Lévi-Strauss dans De près et de loin, le livre d’entretiens que ce dernier lui a accordés en 1988 (Odile Jacob, 1998). « Il y aurait cent raisons pour que ce soit Le Cousin Pons, répond le grand anthropologue, mais L’Envers de l’histoire contemporaine me captive…» Ce dernier roman, publié à titre posthume, montrera que Balzac osait croire encore à la possibilité de voir un jour l’avènement du bien – présenté alors comme l’exact « envers » du mal. Mais c’est le mal, assurément, qui triomphe dans Le Cousin Pons. Car, parmi les « cent raisons » d’être fasciné aujourd’hui encore par ce récit d’un funeste destin, il y a cette remarquable aptitude au mal que déploient bourgeois, usuriers et gens du peuple – « gens de mal » comme on dirait « gens de bien » – qu’unit pour un temps l’appât du gain en vue de dépouiller et assassiner sans violence apparente le pauvre cousin, égaré par sa passion du beau et incapable de résister à la barbarie silencieuse de ses contemporains.

03/1994

ActuaLitté

Littérature française

Le cousin Pons

Lorsque Gide découvrit Le Cousin Pons, ce fut, dit-il, "dans le ravissement, dans l'extase, ivre, perdu... "; "... c'est peut-être, de tant de chef-d'œuvre de Balzac, celui que je préfère ; c'est en tout cas celui que j'ai le plus souvent relu." Et le livre, en effet, suscite la compassion aussi bien que l'effroi. Quand en 1847 Balzac le fait paraître, il constitue, après La Cousine Bette, le second volet des Parents pauvres où résonne le destin de grands cœurs injuriés. Vieux musicien gourmand, collectionneur d'œuvres d'art bientôt cerné par la haine des plus vils intrigants d'en haut comme d'en bas, guetté par la mort mais lié à Schmucke d'une indéfectible amitié - un moment le livre eut pour titre Les Deux Musiciens -, le cousin Pons est la figure finalement sublime d'un roman sombre, travaillé par la dérision et l'angoisse, mais que l'humour et la drôlerie éclairent pour en faire également - le mot est de Balzac - une " comédie terrible ".

05/1999

ActuaLitté

Littérature française

Le cousin Pons

Ouvrage pessimiste, roman noir où se déploient dans leur hideur un univers cruel, une jungle hantée par des fauves inquiétants, Le Cousin Pons nous présente un monde criminel, en haut comme en bas, du salon à la loge de concierge. Au beau milieu de ce siècle sordide, Sylvain Pons prend rang parmi les martyrs ignorés dont La Comédie Humaine met en scène les souffrances inconnues, les tortures infligées " aux âmes douces par les âmes dures, supplices auxquels succombent tant d'innocentes créatures ". Mais notre esthète angélique est également un gourmand ridicule et la farce s'immisce souvent dans le drame du pitoyable monomane ; la dernière grande œuvre de Balzac est aussi un roman-feuilleton grotesque.

01/1993

ActuaLitté

Littérature française

Le cousin Pons

" Quel est votre roman préféré ? " demande Didier Eribon à Claude Lévi-Strauss dans De près et de loin, le livre d'entretiens que ce dernier lui a accordés en 1988 (Odile Jacob, 1998). "Il y aurait cent raisons pour que ce soit Le Cousin Pons, répond le grand anthropologue, mais L'Envers de l'histoire contemporaine me captive...". Ce dernier roman, publié à titre posthume, montrera que Balzac osait croire encore à la possibilité de voir un jour l'avènement du bien - présenté alors comme l'exact "envers" du mal. Mais c'est le mal, assurément, qui triomphe dans Le Cousin Pons. Car, parmi les "cent raisons" d'être fasciné aujourd'hui encore par ce récit d'un funeste destin, il y a cette remarquable aptitude au mal que déploient bourgeois, usuriers et gens du peuple - "gens de mal" comme on dirait "gens de bien" - qu'unit pour un temps l'appât du gain en vue de dépouiller et assassiner sans violence apparente le pauvre cousin, égaré par sa passion du beau et incapable de résister à la barbarie silencieuse de ses contemporains.

09/2007

ActuaLitté

Littérature française

Le cousin Pons

" Quel est votre roman préféré ? " demande Didier Eribon à Claude Lévi-Strauss dans De près et de loin, le livre d'entretiens que ce dernier lui a accordés en 1988 (Odile Jacob, 1998). "Il y aurait cent raisons pour que ce soit Le Cousin Pons, répond le grand anthropologue, mais L'Envers de l'histoire contemporaine me captive...". Ce dernier roman, publié à titre posthume, montrera que Balzac osait croire encore à la possibilité de voir un jour l'avènement du bien - présenté alors comme l'exact "envers" du mal. Mais c'est le mal, assurément, qui triomphe dans Le Cousin Pons. Car, parmi les "cent raisons" d'être fasciné aujourd'hui encore par ce récit d'un funeste destin, il y a cette remarquable aptitude au mal que déploient bourgeois, usuriers et gens du peuple - "gens de mal" comme on dirait "gens de bien" - qu'unit pour un temps l'appât du gain en vue de dépouiller et assassiner sans violence apparente le pauvre cousin, égaré par sa passion du beau et incapable de résister à la barbarie silencieuse de ses contemporains.

11/1999

Tous les articles