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9782743622213

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Littérature Italienne

Chants

Contemporain des grands romantiques français, Giacomo Leopardi (1798-1837) est plutôt rapproché des poètes anglais (Keats, Byron, Shelley), comme lui fauchés dans leur jeunesse. Admiré de ses contemporains, il publia peu de son vivant. Ses Chants ne parurent qu'après sa mort dans leur version intégrale, grâce à Antonio Ranieri. Ils ont des tonalités diverses : épigrammes insolentes et ironiques contre une Italie rendue exsangue par les guerres napoléoniennes et cherchant son unité, élégie amoureuse et nostalgique, fable allégorique, rêverie métaphysique, tableaux de la vie quotidienne.

04/1996

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Littérature Italienne

Chants

Bien qu’ils aient été, par le passé, plusieurs fois traduits en français, Les Chants de Giacomo Leopardi (1798-1837) n’ont pas encore obtenu en France le statut de classique qu’ils ont en Italie où les écoliers apprennent par cœur très tôt L’infini, Le Samedi du village, Le ressouvenir, Le genêt. Contemporain de Victor Hugo et de tous les poètes romantiques français (Vigny, Lamartine, Musset), il est davantage rapproché des poètes anglais (Keats, Byron, Shelley), comme lui morts en pleine jeunesse. Il appartient, en tout cas, au grand mouvement romantique européen. Stendhal était allé le voir à Florence. Sa renommée avait traversé les frontières. Mais la santé fragile de Leopardi, ses difficultés relationnelles inextricables avec sa famille, ses prises de position politiques qui le rendaient suspect en Italie interdisaient de longs déplacements. Admiré et même vénéré par ses contemporains, il publia peu de son vivant. Il mourut avant la publication intégrale de ses poèmes qui parurent dans plusieurs éditions partielles, avant que son compagnon, Antonio Ranieri, n’assure une édition posthume. Connu comme philologue et comme philosophe, Leopardi ne gagna sa véritable stature de génie poétique qu’après sa mort. Ses poèmes ont des tonalités diverses, qui vont du pamphlet politique, chargé d’ironie et d’insolence, contre une Italie que les guerres napoléoniennes ont épuisée et qui s’étiole dans sa conquête d’unité, à l’élégie amoureuse et nostalgique, en passant par la fable allégorique, la description de la vie quotidienne des humbles, l’apologue antique, l’épigramme politique et la rêverie métaphysique. Rédigés dans un style extraordinairement concis et fort, ils portent la marque d’une pensée philosophique intense et ramassée. Jamais mièvres, même dans la nostalgie, ils manifestent une conscience aiguë de la fonction poétique et font preuve d’une force d’évocation unique dans la poésie italienne. Il faudra attendre Pier Paolo Pasolini pour retrouver la même liberté d’esprit et la même émotion.Cette nouvelle traduction tente de respecter la prosodie du poète, parfois libre, parfois contraignante, parfois archaïsante, parfois moderne, mais toujours naturelle. En même temps que sa traduction, René de Ceccatty (qui a déjà publié chez Rivages Philosophie pratique, une sélection du Zibaldone de Leopardi) fait paraître, aux éditions Flammarion, Noir souci, Giacomo Leopardi et son ami, récit de l’amitié passionnée du poète pour Antonio Ranieri, de la genèse de son œuvre poétique et de ses derniers jours, à Naples, pendant l’épidémie de choléra. La vie trop brève de Giacomo, l’importance de son œuvre dans les champs philosophique, politique et poétique ont suscité en Italie un culte de Leopardi égal à celui de Rimbaud ou Mallarmé en France.

04/2011

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Poésie

Chants

Contemporain des grands romantiques français, Giacomo Leopardi est plutôt rapproché des poètes anglais (Keats, Byron, Shelley), comme lui fauchés dans leur jeunesse. Sa renommée avait traversé les frontières. Mais sa santé fragile, ses difficultés avec sa famille, ses prises de position politiques interdisaient de longs déplacements. Admiré de ses contemporains, il publia peu de son vivant. Ses Chants ne parurent qu'après sa mort dans leur version intégrale, grâce à Antonio Ranieri. Ils ont des tonalités diverses : épigrammes insolentes et ironiques contre une Italie rendue exsangue par les guerres napoléoniennes et cherchant son unité, élégie amoureuse et nostalgique, fable allégorique, rêverie métaphysique, tableaux de la vie quotidienne. Ils portent la marque d'une pensée philosophique intense et ramassée. Il faudra attendre Pier Paolo Pasolini pour retrouver la même liberté d'esprit et la même ferveur.

06/2022

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Méthodes adultes

Chants

Vers 1816, au fin fond d'une province pontificale d'Italie du Nord, un jeune homme mélancolique, pétri de lectures érudites, s'apprête sans espoir à l'" œuvre de sa vie ". Ce jeune homme, c'est Giacomo Leopardi. Il écrit des poèmes renouant avec la plus haute tradition italienne, celle qui remonte à Pétrarque et au Tasse : en 1831 paraît la première édition des Canti. De la véhémence des premières canzones (A Angelo Mai, Brutus) aux méditations nocturnes des idylles (L'Infini, Le soir du jour de fête, A la lune), en passant par les grands poèmes philosophiques (Le genêt), le poète chante la solitude et l'exclusion, le temps répétitif et destructeur, le destin et la perte... Tour à tour élégiaque et révolté, nihiliste et exalté, Leopardi inaugure une forme nouvelle de lyrisme - un lyrisme décanté de toute mièvrerie : du moi au nous, sa voix déplore au nom de tous la souffrance d'être. " On peut dire de la poésie lyrique qu'elle est la cime, le comble, le sommet de la poésie, qui est elle-même le sommet du discours humain ", écrivait-il dans son grand journal intellectuel, le Zibaldone. Ce recueil d'une noire beauté inspira des esprits aussi divers que Schopenhauer, Sainte-Beuve, Musset, Nietzsche, Laforgue, et, plus récemment, Walter Benjamin ou Giuseppe Ungaretti.

05/2005

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Poésie

Chants

Vers 1816, au fin fond d'une province pontificale d'Italie du Nord, un jeune homme mélancolique, pétri de lectures érudites, s'apprête sans espoir à l'"oeuvre de sa vie". Ce jeune homme, c'est Giacomo Leopardi. Il écrit des poèmes renouant avec la plus haute tradition italienne, celle qui remonte à Pétrarque et au Tasse. En 1831 paraît la première édition des Canti. De la véhémence des premières canzones (A Angelo Mai, Brutus) aux méditations nocturnes des idylles (L'Infini, Le Soir du jour de fête, A la lune), en passant par les grands poèmes philosophiques (Le Genêt), le poète chante la solitude et l'exclusion, le temps répétitif et destructeur, le destin et la perte. Tour à tour élégiaque et révolté, nihiliste et exalté, Leopardi inaugure une forme nouvelle de lyrisme : du moi au nous, sa voix déplore au nom de tous la souffrance d'être. Ce recueil d'une noire beauté inspira des esprits aussi divers que Schopenhauer, Musset, Nietzsche et Giuseppe Ungaretti.

06/2019