Poches Littérature internation
Le feu secret
Medellin, vers 1960. La misère violence, la drogue ont déjà arraché la cité colombienne à sa quiétude ancienne pour la jeter dans les tourmentes du temps présent. Là, dans le monde marginal des bars de nuit, hantés de figures tragiques et baroques, un adolescent dit adieu à la douceur de l'enfance pour se livrer à toutes initiations de la vie. Comme dans " La Vierge des tueurs ", Fernando Vall dépeint en un seul mouvement le désastre d'une société et les déchirements d'un homme. Porté une prose d'une beauté et d'une inventivité son récit d'un réalisme halluciné nous fait entende une des voix majeures, de portée universelle, de la littérature latino-américaine d'aujourd'hui. " Ici, c'est la langue tout entière qui s'enflamme, comme une étincelle et se propage, ultra-rapide... ". Nelly Kaprièlan, Les Inrockuptibles. " Les lettres colombiennes ont leur enfant terrible, dont les cris et les crises offrent un contraste saisissant avec prose mélodieuse, maîtrisée, de Gabriel Garcia Márquez ou d'Alvaro Mutis. Fernando Vallejo ne recherche pas l'harmonie formelle. Il écrit comme on frappe, comme on crache. " Frédéric Tinguely, Le Temps (Genève).
02/2000