Le Noël d'Hercule Poirot
Pour la première fois depuis vingt ans, le vieux Simeon Lee a décidé de réunir tous ses enfants pour les fêtes de fin d'année. Le 24 décembre, on le trouve sauvagement assassiné dans sa chambre. Tout le monde évidemment, détestait ce vieillard cynique : Alfred et sa femme pour sa tyrannie qu'il exerçait sur leur coupe, femme pour la tyrannie qu'il exerçait sur leur couple, David pour les humiliations dont il a abreuvé sa mère, George pour la rente - trop parcimonieuse à son goût - qu'il lui sert, Harry, le fils prodigue, pour le mépris dans lequel il le tient. Et puis il y a ce mystérieux M. Farr qui vient d'Afrique du Sud. Et la jeune Pilar, la petite -fille espagnole, n'a-t-elle pas déclaré froidement que, si elle avait un ennemi, elle n'hésiterait pas à lui trancher la gorge ? Vraiment, le vieux Siméon n'aurait pas dû faire part devant tout le monde de son intention de modifier son testament, il n'aurait pas dû faire cette scène détestable à ses enfants réunis, il n'aurait peut-être pas dû faire devant Pilar étalage de ses diamants...
12/1997