Elle attend souriante : l’heure matinale n’affecte en rien l’immédiate bienveillance. Partager quelques instants avec Agnès Ledig, c’est une mise en danger quand on ne la connaît pas. Elle saisit les nuances, les allusions : elle écoute et l’on perçoit que ses questions ne sont pas des marques d’intérêts feints. Son dernier livre, Se le dire enfin, est sorti en poche en mars dernier (J’ai lu) : mais elle, que nous dira-t-elle finalement ?