Littérature française (poches)
L'horizon chimérique. Suivi de Les dimanches de Jean Dézert et Contes
Jean de La Ville de Mirmont a été un des premiers écrivains français tués sur le front pendant la guerre de 14. Il avait vingt-sept ans. Et quel écrivain ! Plein de promesses et de talent. Il avait publié un seul livre, Les Dimanches de jean Dézert, roman d'une étonnante modernité : l'histoire d'un employé de ministère qui " considère la vie comme une salle d'attente ". Ses autres écrits, publiés après sa mort, comprennent des contes aussi étonnants que " Le piano droit ", et des poèmes mélancoliques et doux. Avant de partir pour la guerre, il avait laissé sur son bureau les vers : " Cette fois, mon cœur, c'est le grand voyage, / Nous ne savons pas quand nous reviendrons. " Il n'est pas revenu.
05/2008