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9782081386693

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La République

Si l'on ne cesse de revenir à la République, c'est que sa valeur réside dans la force de la recherche qui met en branle le dialogue : l'essence de la justice. Aux yeux de Platon, la démocratie athénienne est responsable de la condamnation et de la mort de Socrate ; c'est donc à ce système politique qu'il va s'attaquer pour reconstruire une cité juste, dans laquelle Socrate, et plus généralement le philosophe, ne risquera plus la mort.

07/2008

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La République

" La scène est au Pirée, qu'éclairent les flambeaux nocturnes de la procession en l'honneur de la déesse Bendis. Attablés dans la maison du vieux Céphale, Socrate et quelques amis entreprennent de discuter des récompenses promises au juste dans l'au-delà. Qui peut le mieux cerner l'essence de la justice ? La sagesse traditionnelle, les mythes anciens semblent impuissants et Socrate a vite raison des prétentions du sophiste Thrasymaque. Alors s'amorce avec Glaucon et Adimante, les frères de Platon placés en position d'interlocuteurs philosophes, un long entretien qui, de la justice dans la cité, remonte vers la justice de l'âme. L'histoire d'Athènes traverse sans cesse ce dialogue puissant, où la proposition d'une cité parfaite et de la royauté des philosophes est à la fois la réponse à la tourmente politique de la démocratie grecque et la recherche métaphysique des vertus de l'âme et des objets de la raison. Dans la traduction et le commentaire que je présente ici, j'ai cherché à construire l'équilibre le plus rigoureux possible entre une lecture centrée sur l'histoire et une autre qui prend la métaphysique comme foyer principal. Un des effets de cette perspective est d'éviter une position trop courante aujourd'hui, la dépolitisation de l'œuvre. L'inquiétude de celui qui aspire à la justice, Platon ne cesse de le rappeler, n'est-elle pas indissociablement éthique et politique ? " Georges Leroux

02/2002

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LA REPUBLIQUE

Tel un Shakespeare de la philosophie, Platon a produit ici comédies, violences, sublimes aperçus, que retient au sol l'ironie de Socrate, les bouffonneries même ( le juste est 729 fois plus heureux que le tyran ; l'eugénisme est lié au chiffre 12 960 000 ... ). La République jette le lecteur dans un fleuve d'Amazonie, un fleuve des mots aux fresques renouvelées, insolites, sans berge repérable, où donc il se plonge comme dans un Déluge de jouvence, ballotté, happé, roulé, perdant le souffle parfois, irrité et incapable de s'arrêter de lire - sur la divinité, sur soi, sur la vie politique, bien sûr, de façon terriblement actuelle et folle en même temps - amarré il restera cependant à ce point de passion et de raison, le désir, le désir du Meilleur. J.C.

07/1999

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LA REPUBLIQUE

" La liberté, répondis-je. En effet, dans une cité démocratique tu entendras dire que c'est le plus beau de tous les biens, ce pourquoi un homme né libre ne saurait habiter ailleurs que dans cette cité. Oui, c'est un langage qu'on entend souvent. Or donc, n'est-ce pas le désir insatiable de ce bien, et l'indifférence pour tout le reste, qui change ce " gouvernement " et le met dans l'obligation de recouvrir à la tyrannie ? Comment ? demanda-t-il. Lorsqu'une cité démocratique, altérée de liberté, trouve dans ses chefs de mauvais échansons, elle s'enivre de ce vin pur au(delà de toute décence ; alors, si ceux qui la gouvernent ne se montrent pas tout à fait dociles et ne lui font pas large mesure de liberté, elle les châtie, les accusant d'être des criminels et des oligarques. "

01/1900

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La République

Lire et comprendre une oeuvre. Cette collection a pour ambition de donner aux étudiants à la fois une vue d'ensemble des oeuvres, indispensable pour comprendre les enjeux philosophiques, et les outils pour lire et comprendre un texte précis. Pour cela, l'élève dispose, dans chaque ouvrage, des éléments de lecture et d'analyse de l'oeuvre dans son ensemble, du texte intégral d'une partie de l'oeuvre, annoté et commenté, de différents outils (vocabulaire, notions, etc.) lui permettant d'adapter sa lecture à ses besoins.

11/2015

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Platon

La République

"La scène est au Pirée. Attablés dans la maison du vieux Céphale, Socrate et quelques amis entreprennent de discuter des récompenses promises au juste dans l'au-delà. Qui peut le mieux cerner l'essence de la justice ? La sagesse traditionnelle, les mythes anciens semblent impuissants et Socrate a vite raison des prétentions du sophiste Thrasymaque. Alors s'amorce avec Glaucon et Adimante, les frères de Platon placés en position d'interlocuteurs philosophes, un long entretien qui, de la justice dans la cité, remonte vers la justice de l'âme. L'histoire d'Athènes traverse sans cesse ce dialogue puissant, où la proposition d'une cité parfaite et de la royauté des philosophes est à la fois la réponse à la tourmente politique de la démocratie grecque et la recherche métaphysique des vertus de l'âme et des objets de la raison. Dans la traduction et le commentaire que je présente ici, j'ai cherché à construire l'équilibre le plus rigoureux possible entre une lecture centrée sur l'histoire et une autre qui prend la métaphysique comme foyer principal. Un des effets de cette perspective est d'éviter une position trop courante aujourd'hui, la dépolitisation de l'oeuvre. L'inquiétude de celui qui aspire à la justice, Platon ne cesse de le rappeler, n'est-elle pas indissociablement éthique et politique ? " Georges Leroux.

06/2016