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9782080721662

Extraits

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Lycée

Lettres

En 1671, le départ pour la Provence de sa fille - la comtesse de Grignan - met Mme de Sévigné au désespoir. Alors, pour combler l'absence, elle entre avec elle en correspondance comme on entre en religion. Elle lui raconte tout, les plus hauts faits comme les plus anecdotiques, les plus graves comme les plus légers : la guerre de Hollande, le procès de Foucquet, le suicide de Vatel, l'incendie chez un voisin ou encore la dernière coiffure en vogue à Paris. Chroniques d'une époque dont la marquise fut un témoin privilégié, les lettres sont aussi, et avant tout, une écriture de l'intime, le journal d'une conscience qui se raconte au jour le jour. La postérité ne s'y est pas trompée, qui a institué cette correspondance en modèle du genre.

09/2007

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CD K7 Littérature

Lettres

La première lecture d'une lettre de Mme de Sévigné remonte à 1645. La jeune Marie était âgée de dix-neuf ans. C'était chez Monsieur de Molac, gouverneur de Nantes. Depuis cette année, il est plus sage de renoncer à compter le nombre de fois où Mme de Sévigné a été dite à voix haute ; mais chaque fois, c'est la même magie. Magie des mots, magie des anecdotes piquantes et magie aussi du temps aboli. On pourrait se croire revenu clans un salon du Siècle de Louis XII; entre la Cour et les Grands de ce monde. Marie-Christine Barrault a su saisir tout cela. Au fil des lettres elle sait évoquer la douce ombre de Mme de Sévigné, rire et méditer avec elle, et aimer surtout. Aimer sa fille, ses amis et tout ce qui fait le prix et la beauté de la vie. Elle sait retrouver cette douceur qui fascine depuis plus de trois siècles, mieux ressusciter l'esprit. Au travers de ce choix de lettres, c'est la marquise elle même que nous sommes invités à retrouver. Par ses yeux et dans ses mots, nous revivons un peu quelques uns des grands événements du siècle, depuis le mariage manqué de la Grande Mademoiselle jusqu'au suicide de Vatel en passant par l'Affaire des Poisons... Avec elle aussi nous nous penchons sur un quotidien qui nous étonne, nous émeut, et nous partageons ses réflexions sur tout ce qui fait qu'une vie, doucement, se remplit. Jean-Yves Patte

01/2002

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Collège

Lettres

En 1671, le départ pour la Provence de sa fille - la comtesse de Grignan - met Mme de Sévigné au désespoir. Alors, pour combler l'absence, elle entre avec elle en correspondance comme on entre en religion. Elle lui raconte tout, les plus hauts faits comme les plus anecdotiques, les plus graves comme les plus légers : la guerre de Hollande, le procès de Foucquet, le suicide de Vatel, l'incendie chez un voisin ou encore la dernière coiffure en vogue à Paris. Chroniques d'une époque dont la marquise fut un témoin privilégié, les lettres sont aussi, et avant tout, une écriture de l'intime, le journal d'une conscience qui se raconte au jour le jour. La postérité ne s'y est pas trompée, qui a institué cette correspondance en modèle du genre.

02/2003

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Collège

Lettres

Les lettres de la marquise de Sévigné sont considérées aujourd’hui comme l’un des plus beaux témoignages sur le siècle de Louis XIV. D’une plume alerte et enjouée, l’épistolière raconte à ses nombreux correspondants les grands événements de son temps, du procès du surintendant Fouquet à l’exécution des grandes empoisonneuses. Mais cette correspondance est surtout le plus vibrant témoignage d’amour d’une mère à sa fille, à qui la marquise enverra des centaines de lettres pour lui faire part aussi bien des derniers potins de la ville que de sa tendresse sans limite.

02/2014

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Littérature française

Lettres

Madame de Sévigné, célèbre sans avoir jamais rien publié, demeure sans doute l'écrivain français le plus cité et le moins connu. Le mariage de sa fille, en 1670, avec le comte de Grignan, le départ de cette fille idolâtrée pour la Provence marquent le début d'une correspondance qui veut d'abord et surtout combler le vide de l'absence. En marge du Grand Siècle et de ses oeuvres d'apparat, les Lettres de Madame de Sévigné sont un peu la conscience intime de son temps. En même temps, au fil des années s'approfondit un de nos plus grands écrivains du "moi", qu'il n'est pas injuste de placer entre Montaigne et Stendhal. De la mode à la Mort, de Dieu à l'argent, tout se glisse dans la lettre à travers le prisme d'un amour à la fois sombre et lumineux. La raison des classiques y côtoie une imagination souvent fantastique ; la sagesse s'y mêle à la folie, le besoin de séduire à celui de se dire.

06/2006

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Littérature française

Lettres

Madame de Sévigné, célèbre sans avoir jamais rien publié, demeure sans doute l'autrice française la plus citée. Le mariage de sa fille, en 1670, avec le comte de Grignan, et le départ de cette fille idolâtrée pour la Provence marquent le début d'une correspondance qui veut d'abord et surtout combler le vide de l'absence. En marge du Grand Siècle et de ses oeuvres d'apparat, les Lettres de Madame de Sévigné incarnent la conscience intime de son temps. Au fil des années s'approfondit une de nos plus grandes écrivaines du "moi", qu'il n'est pas injuste de placer entre Montaigne et Stendhal. De la mode à la Mort, de Dieu à l'argent, tout se glisse dans la lettre à travers le prisme d'un amour à la fois sombre et lumineux. La raison des classiques y côtoie une imagination souvent fantastique ; la sagesse s'y mêle à la folie, le besoin de séduire à celui de se dire.

05/2025