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9782073071699

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Littérature française

Au bonheur des dames

A cette heure dernière, au milieu de cet air surchauffé, les femmes régnaient. Elles avaient pris d'assaut les magasins, elles y campaient comme en pays conquis, ainsi qu'une horde envahissante, installée dans la débâcle des marchandises. Les vendeurs, assourdis, brisés, n'étaient plus que leurs choses, dont elles disposaient avec une tyrannie de souveraines. De grosses dames bousculaient le monde. Les plus minces tenaient de la place, devenaient arrogantes... La clientèle se ruait au buffet dans une rage d'appétit, les mères elles-mêmes s'y gorgeaient de malaga... Quarante mille ballons rouges avaient pris leur vol dans l'air chaud des magasins, toute une nuée de ballons rouges qui flottaient à cette heure d'un bout à l'autre de Paris, portant au ciel le nom du Bonheur des Dames !

12/1980

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Collège

AU BONHEUR DES DAMES

La naissance d'un grand magasin parisien, pieuvre commerciale écrasant le petit négoce traditionnel. Cette "mécanique à manger les femmes" génère une forme spécifique de communauté : une société hiérarchisée, avec son cortège d'arrivisme, de jalousie, de malveillance et de perfidie, mais aussi de progrès et de réussite. Octave Mouret, le propriétaire, précurseur inspiré, bouleverse sa corporation comme Haussmann bouleverse la ville. Il parie tout sur les femmes, sur leurs envies et sur leur incapacité à surmonter les tentations. L'une d'elles lui résiste : Denise, incarnation de la vertu et de la générosité. Elle devient une obsession pour cet ogre.

12/1992

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Lycée

Au bonheur des dames

La naissance d'un grand magasin parisien, pieuvre commerciale écrasant le petit négoce traditionnel. Cette "mécanique à manger les femmes" génère une forme spécifique de communauté : une société hiérarchisée, avec son cortège d'arrivisme, de jalousie, de malveillance et de perfidie, mais aussi de progrès et de réussite. Octave Mouret, le propriétaire, précurseur inspiré, bouleverse sa corporation comme Haussmann bouleverse la ville. Il parie tout sur les femmes, sur leurs envies et sur leur incapacité à surmonter les tentations. L'une d'elles lui résiste : Denise, incarnation de la vertu et de la générosité. Elle devient une obsession pour cet ogre.

08/2003

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Littérature française (poches)

Au bonheur des dames

La naissance d'un grand magasin parisien, pieuvre commerciale écrasant le petit négoce traditionnel. Cette "mécanique à manger les femmes" génère une forme spécifique de communauté : une société hiérarchisée, avec son cortège d'arrivisme, de jalousie, de malveillance et de perfidie, mais aussi de progrès et de réussite. Octave Mouret, le propriétaire, précurseur inspiré, bouleverse sa corporation comme Haussmann bouleverse la ville. Il parie tout sur les femmes, sur leurs envies et sur leur incapacité à surmonter les tentations. L'une d'elles lui résiste : Denise, incarnation de la vertu et de la générosité. Elle devient une obsession pour cet ogre.

05/1985

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Poches Littérature internation

Au bonheur des dames

La naissance d'un grand magasin parisien, pieuvre commerciale écrasant le petit négoce traditionnel. Cette "mécanique à manger les femmes" génère une forme spécifique de communauté : une société hiérarchisée, avec son cortège d'arrivisme, de jalousie, de malveillance et de perfidie, mais aussi de progrès et de réussite. Octave Mouret, le propriétaire, précurseur inspiré, bouleverse sa corporation comme Haussmann bouleverse la ville. Il parie tout sur les femmes, sur leurs envies et sur leur incapacité à surmonter les tentations. L'une d'elles lui résiste : Denise, incarnation de la vertu et de la générosité. Elle devient une obsession pour cet ogre.

01/1990

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Littérature française

Au Bonheur des Dames

Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.

09/2007