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9782070736836

Extraits

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Littérature française

Léonore, toujours

En 1994, Christine Angot est encore un auteur inconnu. Elle publie un roman puissant et dérangeant, où la narratrice raconte la naissance de sa fille Léonore, l’été précédent. Ce récit prend la forme d’un journal, daté du lundi 8 mars au mercredi 31 mars. L’auteur parle de l’enfantement, observe son bébé et se projette dans toutes sortes de futurs possibles pour la petite fille. Mais on est loin d’un texte doucereux. Au contraire, Angot dit ce que personne ne dit autour de la maternité et de l’enfant qui est tout à coup là. En fait, elle dit très exactement ce qu’il ne faut pas dire, elle dit ce qui est inadmissible. Le lecteur est un peu comme un baigneur dans une eau tiède qui brusquement sent des courants d’eau froide. Mais la particularité et la force d’Angot est de ne jamais être provocatrice, ce qui serait au fond plus acceptable ou assimilable. Elle dit, simplement, la vérité. Sans se censurer, sans renoncer à ce qui peut choquer, comme quand elle imagine le bébé devenu adolescente dans une scène sexuelle débridée (le contraste est alors saisissant). Ou quand elle évoque les ressemblances : « Elle a mes mains, exactement. Mais tout ce qui est regard c’est Claude et Maman. De la mère de Claude, cette mocheté, rien ». Ce livre a rencontré très peu d'écho à sa sortie. Il a ensuite été repris en poche (J’ai Lu), mais est épuisé depuis longtemps. Inutile de dire que le statut d’auteur de Christine Angot a changé en quinze ans.

01/1994

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Littérature française

Léonore, toujours

Une jeune mère relate, sous la forme d'un journal, et comme en temps réel, l'arrivée au monde de son enfant. La petite fille a huit mois, le quotidien nous est livré, mais il est marqué par la force paradoxale des sentiments qui l'assaillent : l'amour inconditionnel qu'éprouve la jeune femme efface-t-il la complexité ? Et quels sont les enjeux de cette nouvelle passion entre la jeune mère et la toute petite fille ?

09/2016

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Littérature française

Leonore, Toujours

"J'ai donné la vie. Ça m'a tuée, j'en avais une ,seule. je n'écris plus. Depuis aujourd'hui. Ça, ça ne s'appelle pas écrire, ça s'appelle marquer. Je marquerai chaque jour quelque chose sur elle, au moins une ligne. Il n'y a qu'elle. Que ça. Que ça. Qui m'a tuée." Mots crus. Mots tendres. Hantée par le souvenir de l'inceste, une femme tombe éperdument... mère. Entre caresses et coups de poing, son amour pour sa fille devient tout. "Elle me regarde intensément. Avec les autres, ça finirait au lit. Toutes les deux, Dieu sait qu'on s'excite pourtant toutes les deux, on est mieux comme ça, on n'attend rien. C'est plus fort que l'orgasme avec vous, les autres. On se suçote. Si ça devenait sexuel on serait fou."

08/2001

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Littérature française

Léonore, toujours

En 1994, Christine Angot est encore un auteur inconnu. Elle publie un roman puissant et dérangeant, où la narratrice raconte la naissance de sa fille Léonore, l’été précédent. Ce récit prend la forme d’un journal, daté du lundi 8 mars au mercredi 31 mars. L’auteur parle de l’enfantement, observe son bébé et se projette dans toutes sortes de futurs possibles pour la petite fille. Mais on est loin d’un texte doucereux. Au contraire, Angot dit ce que personne ne dit autour de la maternité et de l’enfant qui est tout à coup là. En fait, elle dit très exactement ce qu’il ne faut pas dire, elle dit ce qui est inadmissible. Le lecteur est un peu comme un baigneur dans une eau tiède qui brusquement sent des courants d’eau froide. Mais la particularité et la force d’Angot est de ne jamais être provocatrice, ce qui serait au fond plus acceptable ou assimilable. Elle dit, simplement, la vérité. Sans se censurer, sans renoncer à ce qui peut choquer, comme quand elle imagine le bébé devenu adolescente dans une scène sexuelle débridée (le contraste est alors saisissant). Ou quand elle évoque les ressemblances : « Elle a mes mains, exactement. Mais tout ce qui est regard c’est Claude et Maman. De la mère de Claude, cette mocheté, rien ». Ce livre a rencontré très peu d'écho à sa sortie. Il a ensuite été repris en poche (J’ai Lu), mais est épuisé depuis longtemps. Inutile de dire que le statut d’auteur de Christine Angot a changé en quinze ans.

08/1997

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Littérature française

Léonore, toujours

En 1994, Christine Angot est encore un auteur inconnu. Elle publie un roman puissant et dérangeant, où la narratrice raconte la naissance de sa fille Léonore, l’été précédent. Ce récit prend la forme d’un journal, daté du lundi 8 mars au mercredi 31 mars. L’auteur parle de l’enfantement, observe son bébé et se projette dans toutes sortes de futurs possibles pour la petite fille. Mais on est loin d’un texte doucereux. Au contraire, Angot dit ce que personne ne dit autour de la maternité et de l’enfant qui est tout à coup là. En fait, elle dit très exactement ce qu’il ne faut pas dire, elle dit ce qui est inadmissible. Le lecteur est un peu comme un baigneur dans une eau tiède qui brusquement sent des courants d’eau froide. Mais la particularité et la force d’Angot est de ne jamais être provocatrice, ce qui serait au fond plus acceptable ou assimilable. Elle dit, simplement, la vérité. Sans se censurer, sans renoncer à ce qui peut choquer, comme quand elle imagine le bébé devenu adolescente dans une scène sexuelle débridée (le contraste est alors saisissant). Ou quand elle évoque les ressemblances : « Elle a mes mains, exactement. Mais tout ce qui est regard c’est Claude et Maman. De la mère de Claude, cette mocheté, rien ». Ce livre a rencontré très peu d'écho à sa sortie. Il a ensuite été repris en poche (J’ai Lu), mais est épuisé depuis longtemps. Inutile de dire que le statut d’auteur de Christine Angot a changé en quinze ans.

03/2010