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9782070468331

Extraits

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Voltaire

Traité sur la tolérance

Le 9 mars 1762, le protestant Jean Calas est roué de coups sur la place publique de Toulouse, puis exécuté. Il est accusé sans preuves d'avoir tué son fils qui s'était converti au catholicisme. Niant depuis le début et clamant son innocence jusqu'à son dernier souffle, Calas n'est pas entendu. Mais bientôt, l'affaire gagne la capitale... Indigné, Voltaire s'empare de cette injustice. Devant l'incohérence du procès, il demande la réhabilitation du père Calas. Dénonciation du fanatisme et de la superstition, ce traité publié en 1763 est un vibrant appel à la tolérance et à la liberté de pensée.

09/2013

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Lycée

Traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas

Le 9 mars 1762, le protestant Jean Calas est roué de coups sur la place publique de Toulouse, puis exécuté. Il est accusé sans preuves d'avoir tué son fils qui s'était converti au catholicisme. Il nie et clame son innocence jusqu'à son dernier souffle, sans être entendu. Mais bientôt, l'affaire gagne la capitale... Indigné, Voltaire s'empare de cette injustice. Devant l'incohérence du procès, il demande la réhabilitation du père Calas. Dénonciation du fanatisme et de la superstition, ce traité publié en 1763 est un vibrant appel à la tolérance et à la liberté de pensée, plus que jamais d'actualité.

09/2021

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Voltaire

Traité sur la tolérance

" Je vous dis qu'il faut regarder tous les hommes comme nos frères. - Quoi ! Mon frère le Turc ? Mon frère le Chinois ? Le Juif ? Le Siamois ? - Oui, sans doute ; ne sommes-nous pas tous enfants du même père, et créatures du même Dieu ? " Voltaire, Traité sur la tolérance, chapitre XXII

05/1999

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CD K7 Littérature

Traité sur la tolérance

Convaincu de l'innocence de Calas exécuté en 1762, Voltaire met sa plume au service de la justice pour demander sa réhabilitation. Le négociant huguenot était accusé du meurtre de son fils qui voulait se convertir au catholicisme. Avec une ironie mordante et un style inimitable, l'écrivain plaide pour le respect des croyances et l'esprit de tolérance. Une réflexion très actuelle sur le système judiciaire, la responsabilité des juges et les effets pervers des lois.

01/2005

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Voltaire

Traité sur la tolérance

Il faut imaginer un pays divisé par l'affaire Calas : cette famille protestante vit sereinement jusqu'au jour où l'un des fils se suicide. Tandis que les parents sont accablés de chagrin, le peuple de Toulouse se raconte cette histoire : Marc-Antoine aurait voulu se convertir au catholicisme, ce pour quoi son père l'aurait tué. Contre l'évidence, contre la raison, le paterfamilias est jugé, condamné, roué. Voltaire dresse un panorama de la tolérance, traversant les pays et les époques pour rapprocher la France des Lumières. Après lui, il y aura d'autres plumes qui chercheront à éteindre le fanatisme et à combattre l'aveuglement dogmatique. Un combat toujours actuel ?

06/2017

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Voltaire

Traité sur la tolérance

Le traité de la tolérance, par Voltaire (1763, in-8°). Ce traité fut composé à l'occasion de la mort de Jean Calas ; il en existe un grand nombre d'éditions de la même année, toutes de format in-8° et la plupart sans lieu ni date. Il débute par une histoire abrégée de la mort de J. Calas et l'examen des conséquences de son supplice. A ce propos, Voltaire jette un coup d'oeil sur la Réforme et examine si la tolérance est dangereuse et parmi quels peuples elle est permise : "Quelques-uns ont dit que si l'on usait d'une indulgence paternelle envers nos frères errants qui prient Dieu en mauvais français, ce serait leur mettre les armes à la main, qu'on verrait de nouvelles batailles de Jarnac, de Mont-contour, de Coutras, de Dreux, de Saint-Denis, etc. C'est ce que j'ignore, parce que je ne suis pas prophète ; mais il me semble que ce n'est pas raisonner conséquemment que de dire : "Ces hommes se sont soulevés" quand je leur ai fait du mal, donc ils se soulèveront quand je leur ferai du bien. J'oserai prendre la liberté d'inviter ceux qui sont à la tête du gouvernement, et ceux qui sont destinés aux grandes places, à vouloir bien examiner mûrement si l'on doit craindre, en effet que la douceur produise les mêmes révoltes que la cruauté a fait naître ; si ce qui est arrivé dans certaines circonstances doit arriver dans d'autres ; si les temps, l'opinion, les moeurs sont toujours les mêmes". Il est constant qu'au moment des guerres du XVIe siècle, si l'on excepte un petit nombre de lettrés et de gentilshommes, le gros de la nation était hostile à la Réforme. Elle fut proscrite par l'opinion publique, imprégnée des idées catholiques du moyen âge. Ce fut l'opinion publique qui organisa la Ligue et détrôna les Valois, qui n'étaient point des réformés, mais qu'on accusait de tiédeur contre les réformés. Au XVIIIe siècle, lors de la révocation de l'édit de Nantes, il n'en était déjà plus de même. L'acte de Louis XIV fut purement politique : il voulait supprimer un parti qui faisait échec à son omnipotence. Au XVIIIe siècle, il n'y avait plus de guerres religieuses possibles, et on aurait pu rendre aux protestants leurs droits civils sans froisser en aucune manière l'opinion publique. Voltaire a donc raison de dire que les temps et les moeurs ont changé. Reprint de l'édition originale de 1763. A cet ouvrage, nous avons ajouté en plus l'article de Pierre Larousse sur la Tolérance paru en 1866 dans le grand dictionnaire universel du XIXe siècle (20 pages) et qui comprend une critique de l'ouvrage de Voltaire.

01/2015