Recherche

9782070230051

Extraits

ActuaLitté

Esotérisme

La crise du monde moderne

Notre civilisation est en crise, personne n'en doute. Ecrit en 1946, le diagnostic de René Guénon est aujourd'hui encore d'une actualité saisissante et son analyse d'autant plus pertinente. Guénon oppose et compare l'Orient à l'Occident, et nous retrouvons à travers son analyse la plupart de nos préoccupations actuelles, en particulier l'ultra-matérialisme de l'Occident et sa perte du sens de l'existence découlant d'une rupture avec la vie spirituelle authentique, quelle qu'elle soit. Auteur français de 27 ouvrages (dont 10 recueils d'articles à titre posthume), René Guénon est une figure hors-norme de la spiritualité et de l'ésotérisme du XXe siècle. Né le 15 novembre 1886 à Blois (France), dans une famille catholique, et mort musulman (soufi) le 7 janvier 1951 au Caire, en Egypte, il poursuivra toute sa vie la quête de la Connaissance, la métaphysique traditionnelle, et dénoncera les errements des sciences occultes et la rupture de l'Occident avec la vie spirituelle authentique. Il collaborera à de nombreuses publications consacrées à ces thèmes, et particulièrement, dès 1925, à la revue Le Voile d'Isis (renommée ensuite Etudes traditionnelles).

05/2023

ActuaLitté

Sociologie

La crise du monde moderne

" Lorsque nous avons, il y a quelques années, écrit Orient et Occident, nous pensions avoir donné, sur les questions qui faisaient l'objet de ce livre, toutes les indications utiles, pour le moment tout au moins. Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d'ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors, ils rendent opportunes certaines précisions complémentaires et nous amènent à développer des points de vue sur lesquels nous n'avions pas cru nécessaire d'insister tout d'abord. Ces précisions s'imposent d'autant plus que nous avons vu s'affirmer de nouveau, en ces derniers temps, et sous une forme assez agressive, quelques-unes des confusions que nous nous sommes déjà attaché précisément à dissiper ; tout en nous abstenant soigneusement de nous mêler à aucune polémique, nous avons jugé bon de remettre les choses au point une fois de plus. Il est, dans cet ordre, des considérations, même élémentaires, qui semblent tellement étrangères à l'immense majorité de nos contemporains, que, pour les leur faire comprendre, il ne faut pas se lasser d'y revenir à maintes reprises, en les présentant sous leurs différents aspects, et en expliquant plus complètement, à mesure que les circonstances le permettent, ce qui peut donner lieu à des difficultés qu'il n'était pas toujours possible de prévoir du premier coup. Le titre même du présent volume demande quelques explications que nous devons fournir avant tout, afin que l'on sache bien comment nous l'entendons et qu'il n'y ait à cet égard aucune équivoque. e l'on puisse parler d'une crise du monde moderne, en prenant ce mot de "crise " dans son acception la plus ordinaire, c'est une chose que beaucoup ne mettent déjà plus en doute, et, à cet égard tout au moins, il s'est produit un changement assez sensible : sous l'action même des événements, certaines illusions commencent à se dissiper, et nous ne pouvons, pour notre part, que nous en féliciter, car il y a là, malgré tout, un symptôme assez favorable, l'indice d'une possibilité de redressement de la mentalité contemporaine, quelque chose qui apparaît comme une faible lueur au milieu du chaos actuel. C'est ainsi que la croyance à un "progrès " indéfini, qui était tenue naguëre encore pour une sorte de dogme intangible et indiscutable, n'est plus aussi généralement admise ; certains entrevoient plus ou moins vaguement, plus ou moins confusément, que la civilisation occidentale, au lieu d'aller toujours en continuant à se développer dans le même sens, pourrait bien arriver un jour à un point d'arrêt, ou même sombrer entièrement dans quelque cataclysme. Peut-être ceux-là ne voient-ils pas nettement où est le danger, et les craintes chimériques ou puériles qu'ils manifestent parfois prouvent suffisamment la persistance de bien des erreurs dans leur esprit ; mais enfin c'est déjà quelque chose qu'ils se rendent compte qu'il y a un danger, même s'ils le sentent plus qu'ils ne le comprennent vraiment, et qu'ils parviennent à concevoir que cette civilisation dont les modernes sont si infatués n'occupe pas une place privilégiée dans l'histoire du monde, qu'elle peut avoir le même sort que tant d'autres qui ont déjà disparu à des époques plus ou moins lointaines, et dont certaines n'ont laissé derrière elles que des traces infimes, des vestiges à peine perceptibles ou difficilement reconnaissables".

05/2023

ActuaLitté

Histoire des religions

La crise du monde moderne

C'est dans "La Crise du monde moderne" que René Guénon a ordonné toutes les raisons de son aversion pour cette civilisation occidentale moderne dont il est mort complètement séparé après s'être converti à l'islam. Accusation radicale, qui ne s'attaque pas seulement à tel ou tel aspect de la mentalité moderne, mais la rejette tout entière, et sans appel. Tout d'abord, dit-il, le monde moderne est matérialiste : rien n'existe que ce qui peut sentir et toucher. Il ne connaît que la réalité sensible et il est esclave de la superstition du fait, qui l'oblige à refuser tout accès à un monde supérieur. Le monde moderne se veut de plus scientifique, mais cette science n'est plus rattachée, comme dans les sociétés traditionnelles, à des principes métaphysiques. C'est une science profane et non un prolongement de la connaissance absolue. En outre, le monde moderne n'est plus religieux. Même le christianisme est atteint par le matérialisme. Enfin le monde moderne est démocratique et René Guénon ne s'intéresse aux phénomènes politiques qu'en tant que signes de la mentalité générale. Le pouvoir, dit-il, ne peut venir que d'en haut. A travers cette critique radicale du monde occidental, la pensée de René Guénon se trouve ainsi exactement à l'opposé de tous les dogmes et de tous les concepts modernes.

10/2023

ActuaLitté

Notions

La crise du monde moderne

C'est dans "La Crise du monde moderne" que René Guénon a ordonné toutes les raisons de son aversion pour cette civilisation occidentale moderne dont il est mort complètement séparé après s'être converti à l'islam. Accusation radicale, qui ne s'attaque pas seulement à tel ou tel aspect de la mentalité moderne, mais la rejette tout entière, et sans appel. Tout d'abord, dit-il, le monde moderne est matérialiste : rien n'existe que ce qui peut sentir et toucher. Il ne connaît que la réalité sensible et il est esclave de la superstition du fait, qui l'oblige à refuser tout accès à un monde supérieur. Le monde moderne se veut de plus scientifique, mais cette science n'est plus rattachée, comme dans les sociétés traditionnelles, à des principes métaphysiques. C'est une science profane et non un prolongement de la connaissance absolue. En outre, le monde moderne n'est plus religieux. Même le christianisme est atteint par le matérialisme. Enfin le monde moderne est démocratique et René Guénon ne s'intéresse aux phénomènes politiques qu'en tant que signes de la mentalité générale. Le pouvoir, dit-il, ne peut venir que d'en haut. A travers cette critique radicale du monde occidental, la pensée de René Guénon se trouve ainsi exactement à l'opposé de tous les dogmes et de tous les concepts modernes.

01/1969

ActuaLitté

Notions

La crise du monde moderne

René Guénon est un auteur inclassable, paradoxal, à la fois franc-maçon et rédacteur de La France antimaçonnique, proche de l'Action française à ses heures, tout en dénonçant profondément toute forme de nationalisme. Il est un penseur à la fois de l'ésotérisme et du monde moderne, qui fut le sien entre les deux guerres. C'est en 1927 qu'il publia cet ouvrage majeur qu'est La crise du monde moderne. S'il devait y avoir une phrase résumant la complexe et passionnante pensée de René Guénon, elle consisterait à affirmer que l'Occident s'est enfoncé dans une crise profonde observable à tous les niveaux, depuis que sa civilisation a abandonné l'idée d'un principe supérieur, pendant que l'Orient a gardé pour sa part cette adhésion. L'oeuvre de Guénon oppose donc les civilisations restées fidèles à ce qu'il nomme "? esprit traditionnel ? ", à savoir l'Orient, à l'ensemble de la civilisation moderne considérée comme déviée. Découvrez cette toute nouvelle édition 2022 de La crise du monde moderne, avec, en introduction, une bibliographie de l'auteur, et une préface de l'éditeur Jean-David Haddad, qui résume la vie de Guénon, tout en interrogeant sa pensée à l'aune du 21e siècle. Mais que penserait donc Guénon du monde d'aujourd'hui ??

01/2022

ActuaLitté

Ouvrages généraux

La Crise du monde moderne

"Il n'y a plus guère en Occident que deux sortes de gens, assez peu intéressantes l'une et l'autre : les naïfs qui se laissent prendre ces grands mots et qui croient à leur "mission civilisatrice", inconscients qu'ils sont de la barbarie matérialiste dans laquelle ils sont plongés, et les habiles qui exploitent cet état d'esprit pour la satisfaction de leurs instincts de violence et de cupidité" René Guenon.

05/2022