C'est en hiver que les jours rallongent
Déporté ou camp d'Auschwitz en août 1944, à l'âge de vingt et un ans, Joseph Bialot à attendu près de soixante ans pour livrer son témoignage sur cette période. Sobrement, il restitue ici le vécu concentrationnaire et s'efforce de traduire la " mort intérieure ", le deuil de soi-même qui en résulte. Cherchant à comprendre les rouages de l'organisation des camps, il décrit les comportements des différentes communautés de déportés et de leurs bourreaux. Et ranime le souvenir inoubliable de quelques héros anonymes, capables de puiser ou plus profond d'eux-mêmes la volonté de demeurer humains face à l'innommable.
09/2003