Recherche

9782011955036

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Le Journal d'une femme de chambre

Le 14 septembre 1898, Célestine R. prend sa nouvelle place au Mesnil-Roy, en Normandie, et décide de tenir son journal. « Mon intention, écrit-elle, est de n'employer aucune réticence, pas plus visà- vis de moi-même que vis-à-vis des autres » : les turpitudes de ses maîtres seront donc férocement montrées. D'abord conçu comme une étude de la condition domestique et une satire des moeurs bourgeoises, Le Journal d'une femme de chambre que Mirbeau fait paraître en 1900 s'est élargi en une dénonciation de l'intolérance qui a conduit à la condamnation de Dreyfus, et la satire bascule du côté de la diatribe. Au moment de sa parution, l'emportement impudique qui traverse le roman scandalise la critique, qui en dénonce les ignominies et n'en rend compte qu'à regret. Mais aujourd'hui, nous pouvons regarder sans moralisme la fureur dévastatrice du livre et son esthétique du monstrueux, et y voir la preuve, bien plutôt, de l'éclatante puissance littéraire de Mirbeau.Collection Classiques dirigée par Michel Zink et Michel Jarrety.

01/2012

ActuaLitté

Littérature française

Le Journal d'une femme de chambre

Extrait : «Aujourd'hui, 14 septembre, à trois heures de l'après-midi, par un temps doux, gris et pluvieux, je suis entrée dans ma nouvelle place. C'est la douzième en deux ans. Bien entendu, je ne parle pas des places que j'ai faites durant les années précédentes. Il me serait impossible de les compter. Ah ! Je puis me vanter que j'en ai vu des intérieurs et des visages, et de sales âmes. Et ça n'est pas fini.»

01/1996

ActuaLitté

Littérature française

Le Journal D'Une Femme De Chambre

Après une enfance misérable, Célestine est devenue domestique. De place en place elle a vu les méchants et les médiocres, tout appris de la lâcheté et du vice. Dans les coulisses de la haute et moins haute société de la IIIe République, elle promène sa curiosité lucide, son bon sens sans illusion, son réalisme cynique et ses minuscules haines. Sous son regard cruel et rusé, c'est toute l'hypocrisie bourgeoise de l'époque qui se donne en spectacle avec ses tares secrètes, ses tabous, sa rapacité et parfois même ses crimes clandestins. L'obsession sexuelle y est permanente, ainsi qu'un érotisme maniaque et feutré. Le roman de Mirbeau a gardé toute sa force de réquisitoire féroce, sa fureur anarchisante et la puissance de ce cri qui s'élève contre la sottise et la perversité.

06/1997

ActuaLitté

Littérature française

Le journal d'une femme de chambre

Ce journal est celui de Célestine, soubrette pour de riches propriétaires normands. A travers son regard, le lecteur découvre les dessous du beau monde, les flagorneries et les turpitudes de la bonne société bourgeoise. Célestine en conclut fort à propos : « Si infâmes que soient les canailles, ils ne le sont jamais autant que les honnêtes gens ».

06/2012

ActuaLitté

Littérature française

Le journal d'une femme de chambre

La bourgeoisie vue par le petit trou de la serrure et l'œil des domestiques, qui ne valent pas mieux qu'elle. Si les maîtres sont des pantins, Célestine, la femme de chambre, est une catin, d'ailleurs assez gentille, et Joseph, le jardinier cocher, une fripouille antisémite. Ajoutez à cela quelques épices 1900, les étreintes passionnées de Célestine avec un jeune tuberculeux, un viol, un vieillard fétichiste (la fameuse scène des bottines si bien enlevée dans le film de Bunuel), et vous avez le chef-d'œuvre de notre terrible Octave, " un personnage extraordinaire, disait Léautaud, d'une fougue, d'une hardiesse, d'un anarchisme littéraire et artistique unique à cette époque ".

03/2015

ActuaLitté

Littérature française

Le journal d'une femme de chambre

Extrait : «Aujourd'hui, 14 septembre, à trois heures de l'après-midi, par un temps doux, gris et pluvieux, je suis entrée dans ma nouvelle place. C'est la douzième en deux ans. Bien entendu, je ne parle pas des places que j'ai faites durant les années précédentes. Il me serait impossible de les compter. Ah ! Je puis me vanter que j'en ai vu des intérieurs et des visages, et de sales âmes. Et ça n'est pas fini.»

12/2014

Tous les articles