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Sciences politiques

Clic-P. L'intersyndicale qui fait trembler les enseignes

Le Comité de liaison intersyndical du commerce parisien, le Clic-P, est une intersyndicale qui réunit six syndicats du commerce parisien, déterminés à faire face à l'offensive des grandes enseignes de la distribution qui ont pour objectif de généraliser l'ouverture des magasins le dimanche et en nocturne. Le Clic-P est une sorte de réponse au Comité Champs-Elysées, collectif créé par les grandes enseignes du commerce pour promouvoir la notoriété de l'a­venue et son développement... au moyen notamment des ouvertures des magasins le dimanche et la nuit. Transgressif, le Clic-P s'attire l'animosité des grandes enseignes, des décideurs politiques et de certains médias qui s'emploient à diffuser les idées reçues des bienfaits supposés de l'ouverture des commerces le dimanche, sans se préoccuper des conséquences sur la vie des salariés. L'initiative ne plaît pas non plus aux appareils syndicaux nationaux, qui perçoivent les initiatives du Clic-P, prises en dehors de leur contrôle, comme des actes d'insubordination. Pourtant, dans une période de creux de la vague du syndicalisme, où les droits acquis par les salariés sont mis à mal, le Clic-P ouvre des perspectives de renouvellement du syndicalisme.

11/2019

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Histoire internationale

La Faculté des Sciences d'Orsay et le Vietnam. De la solidarité militante à la coopération universitaire (1967-2010)

La guerre américaine au Vietnam et le bombardement de la République Démocratique du Vietnam (RDV) suscitent à partir de 1965 une opposition mondiale. En France, des scientifiques à travers le Collectif Intersyndical Universitaire Vietnam - Laos - Cambodge, créé en 1965, apportent soutien politique et scientifique à leurs collègues de la RDV. Après 1975, la paix acquise, ce soutien scientifique s'amplifie et devient coopération scientifique dans le cadre du Comité pour la Coopération Scientifique et Technique avec le Vietnam. Le récit de cet engagement est illustré par les activités militantes, puis de coopération sur une période de plus de quarante ans, des scientifiques de la Faculté des Sciences d'Orsay et du Centre CNRS de Gif-sur-Yvette. Appuyé sur des archives personnelles et des documents, qui en constituent une part vivante et essentielle, ce récit rend présent le vécu concret d'une coopération de longue durée, ses difficultés, ses échecs et ses succès.

04/2011

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Sociologie

Syndicats : lendemains de crise ? Edition revue et augmentée

Très tôt cet ouvrage s'est imposé comme la référence sur le sujet, au sein d'une vaste littérature qui entendait expliquer la crise ouverte dans le syndicalisme français depuis la fin des années 1970. Jean-Marie Pernot éclaire, en effet, d'une perspective nouvelle la décomposition et la fragmentation syndicales, en les inscrivant dans leurs conditions historiques et en comparant le cas français aux autres pays d'Europe. Depuis une vingtaine d'années, le syndicalisme a perdu de son efficacité partout dans le monde et singulièrement en Europe. Pris dans ce mouvement d'ensemble, il a connu en France un affaiblissement plus précoce et plus radical qu'ailleurs. Cette désaffection a été amplifiée par la guerre de tous contre tous à quoi se ramènent trop souvent les relations intersyndicales. Surtout, le syndicalisme ne peut être isolé de ses interactions prolongées avec d'autres acteurs - le patronat et l'État. Or, sous l'essor des politiques néolibérales, l'État a modifié les règles du partenariat social. Il n'y a certes pas de raison unique à un phénomène de crise aussi durable ; mais dans la pluralité des causes, cette part prise par l'État dans la régulation du social est décisive.

10/2010

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Sociologie du travail

Ma fibre syndicale. France Télécom: aux origines de la crise

Si, en 1987, les syndicats triomphent du projet de privatisation, grâce à une grève forte et unitaire, il en ira autrement lorsque le management aura imposé les règles du jeu qui instaurent la mise en concurrence des agents, l'embauche de contractuels, puis des restructurations incessantes qui déstabilisent les collectifs. Les syndicats ne pourront contrarier la transformation de l'entreprise en société anonyme en 1997, la mise en vente de parts de l'Etat avant que n'explose la bulle Internet, qui fera perdre à France Télécom plus de 90 % de leur valorisation boursière. Entre-temps, l'auteur souligne l'éclatement syndical amplifié par la mutation du salariat. Benoît Martin n'hésite pas à reconnaître que les syndicats ont perdu la bataille du service public et de la propriété publique. Le néolibéralisme et sa violence managériale se sont imposés dans les têtes et dans les corps. Il confie son expérience, les analyses qu'il en tire sur le rôle de la grève, sur les effets d'un certain sectarisme syndical contre les autres vus comme des concurrents, sur la descente aux enfers de France Télécom quant aux réductions d'emplois et aux conditions de travail. Il revisite ses propres déclarations et écrits, ses moments de solitude, les quelques victoires malgré tout arrachées grâce à une éphémère unité intersyndicale. Il se confronte à la question de la souffrance, " longtemps taboue à la CGT ", mais qui infuse si fortement dans l'entreprise, à travers les mobilités imposées, la pression hiérarchique, il se confronte à celle des suicides qui révèlent un management brutal dénoncé par de multiples alertes internes syndicales. Benoît Martin confie aussi ses sentiments de militant, d'homme engagé, d'homme de conviction dans le cadre d'une période bien particulière, au sein d'une entreprise qui jouera le rôle de laboratoire d'un management modernisateur, visant à déverser au sein d'une entreprise publique une rationalité économique libérale qui se révélera particulièrement prédatrice. Le titre que Benoît Martin a choisi, Ma fibre syndicale, reflète bien ce qu'est cet essai original : une réflexion analytique solide, argumentée et honnête d'un responsable syndical qui ne cherche pas à cacher ce que ressent l'homme de conviction derrière le militant.

02/2023

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Actualité politique France

Le Monde d'Après

Pendant de longues décennies, le déchaînement capitaliste a été camouflé à travers la machine réformatrice. Désormais c'est à tombeaux ouverts que la classe dirigeante écrase tout sur son passage. Les chiffres de la précarité explosent. C'est une hécatombe pour celles et ceux qui subissent l'impact. Si la question se posait de connaître "le coût du capital" , la crise "Covid" le rend désormais vérifiable, palpable et quantifiable : que ce soit dans le privé comme dans le public, la pression managériale est partout : mépris, vies brisées, fatigues, dépressions, jeunesse déprimée, culture en danger, explosion des troubles musculosquelettiques, surcharges de travail, manque de personnel et emplois précarisés, manque de moyens, captation financière redirigée vers les grandes fortunes, réduction drastique des services publics, dégradation de la prise en charge santé, gel des salaires, augmentation du temps de travail, casse des contrats de travail, licenciements, autoritarisme et violences légalisés, pouvoir des banques... etc. Et dans un même temps, le versement des dividendes aux grands actionnaires bat des records. Voilà la facture du capitalisme ! Cette pièce est une contribution supplémentaire pour sortir du schéma sombre de la concurrence en surrégime sur tous les plans : sociaux, économiques et écologiques. Comme s'il n'existait plus aucune solution pour faire autrement, cette catastrophe sociale est bercée par le ronronnement soporifique et médiatique général des peurs entretenues comme une "culture" par nos dirigeants. Pourtant, ensemble nous pouvons nous sortir de ce piège ! Le document "Plan de sortie de crise" signé par de très nombreux syndicats et associations, qui a inspiré cette pièce, propose la vision différente d'une société transformée qui ouvre l'espoir. Cet espoir, les organisations progressistes le portent comme un phare, une éducation humaine à perpétuer pour en faire un modèle. La pièce écrite à partir du document prend volontairement l'angle humoristique pour promouvoir l'espérance de ce monde humainement harmonieux dont nous rêvons toutes et tous. Car la lutte doit être porteuse de l'expression digne de celles et ceux qui tentent de relever les corps, nous devons en faire une fête. Véritable locomotive, la culture artistique nous met sur les rails de la réflexion pour penser l'après en projets et en progrès social partagés. C'est en tout cas le voeu de l'intersyndicale du Gers : CGT, FSU, Solidaires et du collectif Laïcité 32.

09/2021