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Dans les pas de Renfer

Dans la tradition des poètes marcheurs, dont la pensée reste toujours arrimée au concret de la nature, ce collectif d'auteurs se promène, s'étonne et laisse l'imagination vagabonder. Après le succès du cippe hors série dédié à Robert Walser (comme ceux déjà consacrés à Corinna Bille ou à Cingria), où divers auteurs ont mis leurs pas dans ceux du grand vagabond, la collection Le cippe continue de remonter la Suze et part sur les traces de Werner Renfer, dont les oeuvres complètes sont en cours de publication. Tous les textes sont des inédits spécialement écrits pour l'occasion par des écrivains confirmés comme par de jeunes plumes prometteuses. De manière littéraire, par le truchement d'une trentaine de textes, les auteurs font bien davantage que de croiser leurs voix. Ce livre constitue un vrai échange, transversal et actif, en instaurant un dialogue émouvant avec un vallon méconnu, dont les forêts et les métairies avaient enchanté notre poète jurassien. Hommage littéraire, artistique et poétique à un lieu, un paysage, comme à un pionnier des lettres romandes, dont la vie intense s'est brusquement arrêtée à 37 ans.

03/2023

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Architecture

Le Visiteur N°28, avril 2023

L'architecture n'est pas affaire privée ; elle participe activement du bien commun. Le thème de ce numéro est L'usure du monde. " Notre maison bru^le et nous regardons ailleurs ". Depuis que cette phrase a été prononcée par Jacques Chirac au IVe sommet de la Terre, il y a plus de vingt ans, l'incendie n'a fait que se propager. Répondre à la raréfaction des ressources et à la ruine des écosystèmes en proposant des matériaux biosourcés, un marché des points carbone et une isolation à outrance est insuffisant et illusoire. Ce numéro du Visiteur propose un angle d'attaque différent, en interrogeant le rapport que le projet architectural entretient avec le système productif au sens large. Le changement climatique, l'effondrement des populations animales et la dévastation des sites naturels constituent une menace sans précédent pour la civilisation. Nous en prenons conscience à un moment où l'affaiblissement de la puissance publique, l'érosion du savoir commun et l'individualisme - de l'habitat pavillonnaire à la livraison à domicile - semblent nous priver de la plupart de nos moyens d'action, comme si la cité avait été dépecée pour être réduite à une somme de satisfactions dans la sphère privée. Ce numéro du Visiteur défend l'idée que l'architecture, loin de se cantonner à un statut accessoire, une production de plus dans le paysage culturel, peut encore inspirer une perspective à l'échelle de la société, réunir un faisceau de réponses d'ordre politique, social, économique et environnemental. Le réchauffement climatique et la pollution obligent à une telle ambition.

04/2023

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Architecture

Lourd

Les numéros 83 et 84 de Faces sont consacrés aux thèmes du léger et du lourd. Ces deux notions entretiennent souvent un rapport d'antonymie et d'antinomie ; elles signalent une opposition de deux propositions conceptuelles et pratiques entre lesquelles l'architecte doit en principe opter. Les numéros 83 et 84 de Faces sont consacrés aux thèmes du léger et du lourd. Ces deux notions entretiennent souvent un rapport d'antonymie et d'antinomie ; elles signalent une opposition de deux propositions conceptuelles et pratiques entre lesquelles l'architecte doit en principe opter, en fonction du lieu, de la culture et de la tradition constructive dans lesquels il s'inscrit et en vertu de ses convictions esthétiques, techniques, économiques, politiques ou éthiques. Cette opposition en apporte quantité d'autres à sa suite, parmi lesquelles l'éphémère et le durable, le mobile et l'immobile, la liberté et la contrainte, le fragile et le solide. Aujourd'hui, en raison des effets conjugués de l'explosion démographique, de l'épuisement des ressources naturelles et du changement climatique, ce rapport d'opposition, assez prédominant dans la pensée architecturale depuis la révolution industrielle, semble se complexifier. Une multitude de questions se posent quant au rôle et à la mission des architectes : construire ou ne pas construire, démolir ou transformer, faire appel à des matériaux constructifs hautement transformés, ou plus naturels et avec des filières plus courtes ? L'idéologie moderniste, qui s'est souvent construite à rebours des notions péjoratives du lourd et du lent, se voit aujourd'hui contestée par la réintégration de notions telles que l'inertie, l'usure, la patine du temps, la trace ou la ruine. Prendre en compte la durabilité, c'est-à-dire le temps long, nous oblige également à apprécier différemment ce qui apparaît comme une nouvelle dualité entre les efficacités différentes du léger et du lourd, car, dans l'hybridation architecturale contemporaine, le lourd et le léger ne s'excluent pas nécessairement, peut-être même qu'ils se complètent. Favoriser le lourd peut dénoter aujourd'hui une légèreté écologique insupportable collectivement. A l'inverse, préférer le léger peut alourdir considérablement la consommation énergétique. Dans l'un et l'autre cas, le parti pris engage immédiatement la responsabilité des architectes car il a un impact déterminant en matière d'inégalités sociales, à l'échelle locale comme globale

09/2024

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Voisinage

Après cinq ans d'absence, la revue Faces revient dès 2018, avec une nouvelle mouture qui reprend la ligne graphique initiale sur le thème Voisinage

05/2022

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Architecture

Le rêve européen

Thème de ce numéro : Le rêve européen. Nos rues et nos places, nos habitations et nos monuments racontent une manière d'habiter le monde. De Paris à Budapest, de Barcelone à Berlin en passant par Rome, se profile le visage incertain d'une civilisation, construite autour de la raison, des sciences et des techniques. Thème de ce numéro : Le rêve européen. Nos rues et nos places, nos habitations et nos monuments racontent une manière d'habiter le monde. De Paris à Budapest, de Barcelone à Berlin en passant par Rome, se profile le visage incertain d'une civilisation, construite autour de la raison, des sciences et des techniques. Conquis sur le terrain des empires et des guerres, ce "nous " cherche encore ce qui le fait. Il ne saurait être défini essentiellement par des traités et une libre circulation des biens, des services et des individus : il y manque une ambition culturelle, de quoi engager une idée de l'autre, du partage, de l'Etat, de la nature, du pouvoir et des institutions, bref, un ensemble de concepts en prise avec un cadre bâti, qui tantôt les représente, tantôt leur résiste. S'il existe un dénominateur commun des grandes cités européennes, que signifie-t-il et comment se reconnaissent des parentés ? Quel rapport au passé, à la modernité et à l'universalité entretient-on dans les arts ? Comment le projet architectural et urbain peut-il entretenir le cosmopolitisme sans céder à une mondialisation uniformisante ? Comment saura-t-il défendre la singularité des lieux sans donner prise aux replis identitaires ? D'ailleurs, l'architecture et les usages qu'elle abrite peuvent-ils aider à situer les bornes du Vieux Continent, quelque part entre l'Atlantique et l'Asie ? Quel est le poids de la géographie dans la représentation des sociétés à l'heure de la virtualisation des échanges ? Ce qui divisait l'Europe jadis peine à devenir ce qui l'unit aujourd'hui, si l'on fait exception des tragédies. Les mythes restent fidèles aux nations. Or il y a bien un miracle européen, qui n'a rien à envier au rêve américain : il y aurait une manière de partager, de célébrer, de gouverner, de s'opposer et de tolérer qui nous caractérise et nous offre peut-être les moyens de vaincre les dangers politiques, sociétaux et écologiques de demain.

04/2024

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Histoire du cinéma

Du média au postmédia : continuités et ruptures

La récente pandémie a révélé l'importance des médias numériques dans les pratiques sociales ainsi que les mutations qu'ils induisent. Mais la nébuleuse numérique inaugure-t-elle une révolution ou poursuit-elle des processus inhérents aux systèmes d'information nés avec la société industrielle ? Assiste-t-on à une révolution numérique ou à une évolution des médias nés au XIXe siècle ? Cet ouvrage aspire à donner une image nuancée et plus juste de ce qui constitue un média. La récente pandémie a révélé l'importance que prenaient les médias numériques dans les pratiques sociales - communica-tion, divertissement, enseignement, administration, archivage, contrôle, télé-travail - en même temps que les mutations qu'ils induisent. Mais la nébuleuse numérique inaugure-t-elle une révolution ou poursuit-elle des processus inhérents aux sys-tèmes d'information nés avec la société industrielle ? Du média au postmédia propose une réflexion étendue sur l'émergence et le développement de multiples pratiques médiatiques : des technologies nées au XIXe siècle et qui se sont développées au XXe, comme le phonographe, le cinéma ou la télévision, récentes comme les jeux vidéo et les ARG (alternate reality games), mais aussi des dispositifs oubliés comme l'électrono-vision, le théâtrophone ou l'optophone. Cet ouvrage aspire à donner une image nuancée et plus juste de ce qui constitue un média.

11/2022

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Architecture

Des mots et des choses

Après cinq ans d'absence, la revue Faces revient dès 2018, avec une nouvelle mouture qui reprend la ligne graphique initiale.

10/2023

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Littérature Allemande

Mariquita

L'histoire mouvementée d'un homme plongé au coeur de la jungle vénézuélienne et qui en reviendra rongé par un terrible remords. Expérience dont il fait le récit au soir de son existence. Voici un récit étonnant de la part d'un écrivain et poète suisse, puisqu'il se déroule dans la forêt primaire vénézuélienne. Carl Spitteler n'y a jamais mis les pieds. Originellement parue en 1880 en feuilleton dans le Bund , cette histoire aussi tragique que cruelle est celle des amours contrariées entre son narrateur, l'officier espagnol don Rodrigo, et l'héroïne, Mariquita, une jeune Indienne qui s'éprend de lui après qu'il l'a défendue contre la belle dona Inez, une vaniteuse senora créole. L'auteur, alias le " traducteur " de l'espagnol Carl Spitteler, met à profit ce cadre exotique et terrifiant, grouillant de bêtes féroces, pour s'attaquer avec une subtile ironie au racisme et au colonialisme de l'époque, égratignant au passage le clergé catholique... Ce récit est totalement inédit en français. Il est postfacé par Stefanie Leuenberger, spécialiste de l'oeuvre protéiforme de Spitteler (lire Spitteler, un idéaliste très réaliste , Infolio, 2019), et traduit par Patrick Vallon (voir aussi Le Lieutenant Conrad , Infolio, 2024).

04/2025

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Vous

Vous et Poèmes troubles ont recours à la forme brève, épistolaire ou poétique, pour dire à nouveau le désir d'autrui et l'amour blessé. Sur le ton du souvenir et de la confidence, celle qui dit je s'adresse, ici comme là, à un énigmatique interlocuteur, dans l'attente de rompre le cercle de sa solitude. On retrouve dans ces deux textes, publiés en 1920 chez Sansot, l'ardeur et la sensualité qui animaient, dix ans auparavant, Le Livre pour toi et Cantique d'été, qu'Infolio vient de rééditer : ces quatre recueils forment un ensemble très émouvant. Marguerite y transpose, toujours avec cette ferveur qui la caractérise, ses peurs intimes et ses secrets espoirs. Le temps qui passe n'apaise ni sa fougue ni sa foi en une vie intense.

02/2023

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Monographies

Etienne Delessert, illuminateur

Une invitation à redécouvrir les oeuvres d'un artiste dont chaque trait dissimule un monde prêt à surgir sous le regard curieux du spectateur. Etienne Delessert, figure incontournable du livre pour enfants et lauréat du Grand Prix suisse de design 2023, laisse derrière lui un héritage artistique aussi riche que singulier. Avant sa disparition, il a généreusement offert 200 oeuvres au canton de Vaud, un geste qui témoigne son attachement à la Suisse. Cette monographie explore l'oeuvre multiforme de Delessert : auteur, illustrateur, affichiste, dessinateur de presse, portraitiste et peintre, il a marqué de son empreinte l'imaginaire collectif, mêlant clarté et mystère. Comme l'écrivait Jean-Claude Carrière, " Les images de Delessert, pourtant soigneusement délimitées, lisses, sans aucun flou, propres comme des fleurs nouvelles, me donnent toujours l'impression qu'elles cachent quelque chose, qu'il y a là des phénomènes que je n'ai pas encore vus, qui attendent patiemment mon regard et qui vont me sauter aux yeux. Ce sont des images claires qui renferment des images secrètes. C'est de la lumière qui devient de l'ombre. Des devinettes qui n'auraient pas de solution. "

06/2025

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Les matériaux métalliques

Sous le titre plaisant de "familièrement inconnues...", Paul Chemetov et Bernard Marrey présentaient, au début des années 1970, dans les espaces du Bon Marché, les résultats de l'une des premières études patrimoniales sur l'architecture métallique de Paris. Dans l'intervalle qui nous sépare de cet événement fondateur pour la diffusion de la culture architecturale, les connaissances sur l'essor des matériaux métalliques au 19e siècle se sont enrichies et complétées, si bien qu'aujourd'hui nous n'ignorons rien ou presque de l'adoption d'éléments en fonte, fer forgé, fer puddlé ou acier dans les structures, et de l'emploi de feuilles en plomb, zinc ou cuivre pour les revêtements des couvertures. En abordant les questions liées à l'utilisation en architecture des alliages ferreux et de quelques autres métaux durant le 19e siècle, nous poursuivons à travers cette deuxième parution notre réflexion autour des techniques constructives modernes et de la conservation du patrimoine commencé avec le volume Le béton armé - Histoire d'une technique et sauvegarde du patrimoine du 20e siècle - Infolio, 2020. Textes de Jean-François Belhoste, Jennifer Freeman, Pierre-Antoine Gatier, Michael Kiene, Jean-Bernard Memet, Matteo Porrino, Andrew Saint, Benoît Stehelin, Bernard Vaudeville.

10/2021

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Edmond Bille

Il s'agit du dernier volet de la trilogie " Edmond Bille " voulue par l'Association du même nom, après sa biographie (en 2008) et le catalogue de l'oeuvre gravé et illustré (Edmond Bille. Estampes et affiches, Infolio, 2013). Ce projet se justifie par l'importance reconnue de l'artiste sierrois dans le domaine du vitrail en Suisse romande dès le milieu des années vingt jusqu'à la fin des années cinquante. Sur plus de trois décennies, Bille crée quelque cent cinquante vitraux que se partagent à part égale (huit temples ou églises par confession) tant les représentants de l'Eglise réformée que ceux de l'Eglise catholique, dans les cantons de Vaud, Neuchâtel et Berne pour les premiers et le Valais pour les seconds. Ses interventions les plus spectaculaires sont visibles à la cathédrale de Lausanne, à l'Hôtel de Ville de Martigny et à la Royale Abbaye de Saint-Maurice. Edmond Bille (1878-1959) ne limite pas son activité au seul espace religieux, mais réalise également des vitraux profanes, qu'il destine aussi bien à des privés qu'à des collectivités. Son aisance à maîtriser des scènes avec de nombreux personnages lui permet de créer des compositions inspirées aussi bien d'épisodes tirés de la Bible que des pages héroïques de l'histoire de son pays. La confection d'un vitrail suppose une étroite collaboration entre l'artiste qui conçoit et l'artisan qui réalise. Bille, après avoir expérimenté les rudiments de cette technique séculaire dans son propre atelier, s'est associé à un maître-verrier de renom, le Lucernois Edouard Renggli, avec qui il signe ses plus importantes réalisations. Ce catalogue raisonné des vitraux est enrichi de nombreuses esquisses qui permettent de mieux saisir la genèse des images définitives.

10/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Etablissements ruraux médiévaux

Ce volume dresse un panorama des sites ruraux fouillés par Archeodunum en France, illustrant le cadre de vie et les activités des sociétés rurales du Ve au XIIIe siècle. Le présent volume s'inscrit dans la continuité formelle et chronologique de l'ouvrage consacré aux établissements ruraux de Gaule romaine, publié en 2019 par Archeodunum aux éditions Infolio. Il s'agit donc de proposer aux lecteurs un panorama, certes incomplet mais néanmoins très pertinent, sur l'occupation des sites ruraux fouillés par Archeodunum sur le territoire français, depuis la fin de l'Antiquité jusqu'au XIIIe siècle. Le nombre de sites présentés ici s'élève à trente-neuf. En faisant abstraction de l'époque gallo-romaine, vingt sites voient le début de leur occupation à l'époque mérovingienne, entre les Ve et VIIe siècles, sept autres au VIIIe siècle, siècle qui fait à la fois partie de l'époque mérovingienne et de l'époque carolingienne deux autres au Xe siècle et, enfin, les trois derniers au XIe siècle. La période la mieux représentée concerne le VIIIe et le Xe siècle, avec respectivement seize sites qui sont fréquentés durant ces deux siècles. Hormis le site d'Aoste, Les Communaux (Isère), qui pourrait correspondre à un ensemble monastique ou à un domaine aristocratique avec un oratoire privé, les contextes de fouilles présentés ici concernent des établissements ruraux de tailles variées, mais que l'on pourrait qualifier de paysans. Leur nature est très diverse puisqu'elle englobe aussi bien les établissements uniques que des regroupements de type hameau ou village, des aires d'ensilage et d'exploitation agricole, des vestiges de chemins, des cimetières, des zones artisanales, une mare, des jardins, des souterrains... et une église paléochrétienne ! Les formes architecturales et les matériaux de construction sont aussi hétéroclites puisque l'on recense des bâtiments sur poteaux, d'autres sur solins, des "fonds de cabane', une variété de fosses différentes et des structures avec dépôt de mobilier organisé. Il est intéressant enfin de noter qu'il existe une occupation ininterrompue entre l'Antiquité tardive et le Moyen Age qui a pu être observée sur cinq sites. L'intérêt de cet ouvrage est de présenter des vestiges variés et dispersés, mais qui témoignent tous du cadre de vie et des activités des sociétés rurales du Moyen Age en France, réunis par la volonté d'un opérateur d'archéologie préventive, Archeodunum, dont l'objectif est de partager des résultats de fouilles qui seraient, autrement, du moins pour une grande partie, consignés dans les seuls rapports d'opération. Son but est d'alimenter un corpus national qui pourra, par la suite, être utilisé plus largement par la communauté des chercheurs.

10/2025