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Yardam

Extraits

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Fantasy

Yardam

Entrez dans Yardam, là où la folie est sexuellement transmissible ! Un mal sournois ronge la ville de Yardam : de plus en plus de gens se retrouvent à errer dans ses ruelles étouffantes, telles des coquilles vides. Les lourdes portes se referment sur la cité par ordre de l'empereur, laissant sa population seule derrière les hautes murailles. Un couple de médecins étrangers, Nadja et Feliks, s'y invite pourtant afin d'aider à enrayer la folie sexuellement transmissible qui la ronge. Ils font la rencontre de Kazan, personnage trouble, détestable, dont l'aide leur sera pourtant précieuse. Mais s'il est si prompt à s'attacher à leurs pas, c'est qu'il est lui-même l'un de ces voleurs d'âmes, qui aspirent les facultés et les personnalités d'autrui...

03/2022

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Poches Littérature internation

L'éternel rival

Est-ce vraiment un hasard si Terry Veneering s'installe dans le Dorset, tout près de la maison du Vieux Filth, son rival au barreau de Hong Kong aussi bien qu'en amour ? Les deux ennemis vont devoir se côtoyer, même si la bonne éducation impose une conversation à fleurets mouchetés. Veneering, Filth et les autres, ce sont autant d'histoires d'amour, d'amitié, de séduction, les récits d'expériences douces-amères du temps révolu des colonies et de l'apaisement de la maturité. Après Le Maître des apparences où l'on découvrait le Vieux Filth et Le Choix de Betty qui s'attachait à sa femme, l'intelligente et incomprise Betty, voici le dernier volet de la trilogie des Orphelins du Raj, cette merveilleuse chronique de l'Angleterre et de son Empire. Jane Gardam est une romancière anglaise comme on les affectionne. Il est temps de dévorer son oeuvre. Pascale Frey, Elle. Une saga à la fois lucide, drôle et terriblement émouvante. François Rivière, Le Figaro littéraire. Traduit de l'anglais par Françoise Adelstain.

01/2018

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Littérature étrangère

L'été d'après les funérailles

L'enterrement sur lequel s'ouvre ce bref roman est celui de Mr Price, un vieux curé anglican qui laisse une veuve, beaucoup plus jeune que lui, et trois enfants, Athene, Beams et Sebastian. Comme le veut la règle, la famille, sans ressources, doit quitter le presbytère. Soutenue par une foi inébranlable, munie d'un sens de l'organisation qui n'a d'égale que son immense distraction, Mrs Price distribue ses enfants ici et là pour pouvoir consacrer son été à trouver de quoi les loger et les nourrir à la rentrée : Sebastian séjourne dans une communauté anglicane, que tout le monde, à la suite d'un mystérieux malentendu, prend pour un monastère bouddhiste ; Beams (de son vrai nom Phoebe) est placée chez les Padshaw, des passionnés de bateau qui ne s'intéressent nullement à elle. Athene, elle, est ballottée d'un endroit à l'autre. C'est une très jolie fille de dix-sept ans qui vit entre rêve et réalité, la toile de fond du rêve étant l'univers des Brontë, la réalité - les lieux et les gens qu'elle découvre au cours de l'été. Une histoire aux personnages multiples et cocasses, narrée avec un art de l'observation remarquable et un humour subtil.

09/2001

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Littérature étrangère

Les Orphelins du Raj. La trilogie

Voici regroupés en un seul volume les trois romans cultes de Jane Gardam, Le Maître des apparences, Le Choix de Betty et L'Eternel rival, qui forment une fresque magistrale sur l'Angleterre de l'époque coloniale à la fin du XXe siècle. Découvrez les destins croisés de Sir Edward Feathers, juge à Hong Kong, de sa femme Betty et de Terry Veneering, éternel rival du premier au barreau comme auprès de sa femme. Brillante, pleine d'humanité, de générosité et surtout diaboliquement drôle, Jane Gardam est l'un des plus grands auteurs anglais contemporains.

05/2017

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Littérature étrangère

L'homme vert

Une petite fille qui naît avec un œil dans la gorge ; une femme avec des cheveux d'or qui lui poussent dans les oreilles, un jeune homme qui se transforme en bicyclette... Jane Gardam soulève ici les masques de la vie ordinaire pour nous faire basculer dans les abysses du rêve et de l'imagination. Passant en douceur du récit nostalgique au conte ou au récit d'anticipation, elle n'hésite pas à quitter les sentiers battus de la littérature pour découvrir un univers délirant, aux images frappantes de vérité et étonnamment audacieuses, se moquant au passage de la vacuité des modes et des snobismes : l'amour libre dans L'Oie à oreiller, le retour à la nature dans Le Vieux Filth, l'obsession du paraître dans la fille aux oreilles d'or.

09/2001

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Poches Littérature internation

Le choix de Betty

C'est décidé, la jeune et innocente Betty va épouser à Hong Kong le juge Feathers (rencontré dans Le Maître des apparences). Orpheline dans les camps japonais, jeune fille non conformiste recrutée pour casser les codes à Bletchley Park pendant la Seconde Guerre mondiale, Betty a ses passions secrètes, et sa vie avec le juge Filth ne sera pas épargnée par de grands tourments. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Veneering, le rival détesté de Filth au barreau, exerce sur elle une puissante attraction. Humour très british, excentricité, finesse psychologique... avec ce deuxième volume des Orphelins du Raj, Jane Gardam continue de régaler ses lecteurs. Une trilogie où les apparences sont reines et la froideur trompeuse. Madame Figaro.

08/2017

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Littérature étrangère

Le maître des apparences

Filth fut pendant des années un avocat international de renom à Hong Kong. Mais il fut aussi un de ces enfants appelés "Orphelins du Raj" né dans l'empire britannique en Malaisie et rapatrié tout jeune en Angleterre pour être éduqué. En déroulant sa vie ainsi que celle de sa femme Betty, Jane Gardam nous raconte la gloire de l'empire, la Seconde Guerre mondiale jusqu'au début du XXIe siècle. Mais elle réussit aussi à éclairer la complexité de son héros que l'on appelle alternativement Eddie, le juge, fevvers, Filth, le maître de l'Inner Temple et sir Edward Feathers.

08/2015

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Cuisine

La cuisine de Ziryâb

Le nom de Ziryâb, le "merle noir", parti de son Irak natal vers 820 pour s'installer à Cordoue, évoque d'emblée la race et l'élégance, mais aussi le perpétuel renouveau. A ce musicien de génie, on attribue la fondation de l'école andalouse et l'invention du luth à cinq cordes. Mais ce poète, qui connaissait par coeur les paroles et les airs de dix mille chansons. s'intéressa tout autant à la géographie et à l'astronomie. Le gastronome, quant à lui, introduisit en Espagne l'asperge. promut la haute cuisine et réforma les arts de la table. Il créa en outre un véritable institut de beauté où l'on apprenait à se coiffer, se farder. se parfumer et à se vair selon les saisons... En signant du pseudonyme Ziryab ses chroniques culinaires, parues d'abord dans le magazine Qantara et aujourd'hui réunies en volume, l'auteur a voulu rendre hommage à cet affranchi noir, devenu un arbitre du bon goût au mime titre que Pétrone ou Brummel. Les traditions gastronomiques arabes, aussi bien du Proche-Orient que du Maghreb. y sont abordées pour la première fois dans sur ensemble, à travers références savantes, citations littéraires, anecdotes historiques, impressions de voyage et recettes. Toutes choses qui concourent à mettre en évidence le métissage culturel dont l'Islam a été l'agent le plus actif en Méditerranée pendant au moins dix siècles

10/2019

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Cuisine

Traité du pois chiche

De Platon à Sartre, en passant par Pline et Pétrone, Hâroun al-Rachid et Charlemagne, Avicenne et Ysacus, Boccace et Rabelais, Georges de La Tour et Mistral, ce sont plus de vingt siècles de l'histoire de l'humanité qui sont ici évoqués en fonction de leur rapport à la plus modeste des Légumineuses : le pois chiche. Le lecteur saura enfin tout ce qu'il a toujours voulu savoir, et même davantage, sur le Cicer arietinum, ses origines méditerranéennes, ses pérégrinations, sa culture, sa valeur nutritionnelle, ses usages médicinaux, les événements historiques qu'il évoque, sa présence dans la littérature et l'art... Une bonne centaine de recettes, glanées autour de la Méditerranée, mais aussi en Iran et en Inde, lui sont ensuite proposées, avec des commentaires alliant érudition et humour.

10/2019

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Faits de société

Tous témoins

Cet ouvrage, coédité par Actes Sud et l'association Pour que l'Esprit vive, réunit d'une part les dessins de prison de l'artiste syrien Najah Albukaï, exposés à partir de mars 2021 dans la galerie Fait & Cause, et, de l'autre, en résonance avec l'émotion suscitée par ces dessins, les textes d'une vingtaine d'écrivains (Alaa el Aswany, Laurent Gaudé, Nancy Huston, Daniel Pennac...) exprimant leur solidarité face à ce que Farouk Mardam Bey appelle la "syrianisation du monde", symbole des drames qui se multiplient aux quatre coins de la planète. Car la Syrie est progressivement devenue la métaphore de toutes les dérives, de tous les désastres humanitaires et écologiques, de la Chine à la Russie et de l'Amérique du Sud au Moyen Orient, en passant, aujourd'hui, par Beyrouth.

03/2021

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Science-fiction

Les fils des étoiles

Dernière partie d'un ensemble de trois histoires relatant les aventures de trois hommes unis par les liens du sang, ce roman nous ramène vers le berceau de l'humanité. Yadam Wyllie-Bosc vous entraînera dans la quête de ses origines. Tout au long de son voyage, vous retrouverez en filigrane Elinor, Madeline, Lyorand, et tous ceux qui, précédemment, ont osé s'aventurer au-delà des frontières du monde connu. En lisant Les Fils des étoiles, vous saurez ce qu'il est advenu de la Terre pendant que le "la Pérouse" et le "Light of Earth" traversaient la galaxie...

08/2015

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Actualité et médias

Dans la tête de Bachar al-Assad

Aucune notion de science politique ne peut définir la nature du pouvoir de Bachar al-Assad. Ressemblant par certains traits aux dictatures d'Amérique latine, par d'autres aux anciens régimes d'Europe de l'Est, il s'en distingue par son caractère héréditaire et communautaire, une propension inouïe à la violence contre son peuple. Massacres génocidaires, bombardements "conventionnels", attaques chimiques, Bachar al-Assad franchit impunément toutes les lignes rouges. On l'imagine s'adressant, en fils reconnaissant, au spectre de son géniteur : "Tu as massacré 20 000 personnes à Hama ? Moi, c'est beaucoup plus, beaucoup beaucoup plus, on compte les morts par centaines de milliers. Je ne te cache pas que j'ai été aidé par toutes sortes d'amis, les Iraniens et les Russes en particulier..." Au fil des pages, les auteurs dessinent le portrait d'un tyran à l'image moderne et lisse, qui a su perfectionner un système : parti unique, le Baath, élections truquées, enrichissements claniques mafieux, diabolisation de l'opposition, tortures, exécutions sommaires, police secrète omniprésente, armée d'informateurs, muftis et patriarches à sa botte, instrumentalisation du conflit israélo-palestinien... Pour aboutir à un modèle totalitaire qui n'a rien à envier aux pires dictatures de l'histoire et n'a pas gêné ses soutiens occidentaux venus tant de l'extrême droite, naturellement antidémocratique, que de la gauche "anti-impérialiste". Et pendant ce temps la Syrie devenait l'enfer d'une autre planète.

10/2018

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Géopolitique

ContreTemps N° 49 : 10 années de révolutions arabes

Un numéro placé sous le signe de l'international. Un entretien avec Bertrand Badie, professeur à Sciences Po, spécialiste des relations internationales, "Nous entrons dans une nouvelle séquence de l'histoire, celle du risque global" . La Birmanie est au coeur de l'actualité, un article de Pierre Rousset ? : "La Birmanie, front incandescent de l'Asie orientale" . En mars 2011, en Tunisie le soulèvement populaire "dégageait" le régime de Ben Ali, et l'étincelle mettait le feu au Moyen-Orient. Dix ans plus tard, bien des désillusions, des souffrances et des drames. Pourtant, la Tunisie poursuit sa difficile marche vers la démocratie (un article de Mohammed-Chérif Ferjani). En Algérie le Hirak témoigne que le processus révolutionnaire n'est pas achevé (un article de Nedjib Sidi Moussa). La Syrie est au coeur de ce dossier sur les révolutions arabes et y occupe une place importante. Des articles de Farouk Mardam Bey et de Ziad Majed font le point sur dix années de révolution et de contre-révolutions. Conçu et coordonné par Hala Alabdalla, un ensemble de douze témoignages pour expliquer combien est impérative la solidarité avec ce peuple victime d'une terrible tragédie. Dans ce même numéro des articles sur la Russie, les Etats-Unis, le Brésil, la Catalogne... Au terme de ce tour du monde, retour en France avec la rubrique dédiée à l'art ; les peintres femmes (1780-1830), et un article consacré à un autre peintre, "Paul Signac et l'Harmonie" .

04/2021

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Littérature étrangère

C'est ainsi

Mécanicien de son état, Patrick Oxtoby, jeune homme taciturne et solitaire, profite d’une douloureuse rupture amoureuse pour fuir enfin un étouffant environnement familial, sa précieuse boîte à outils sous le bras. Invité par un lointain cousin garagiste à venir le seconder dans une petite ville côtière d’Irlande, il a pris une chambre avec vue sur la mer dans une pension tenue par Bridget, une jeune veuve qui entretient, avec les deux autres hommes qu’elle loge, des relations placées sous le signe d’une bonne humeur et d’un marivaudage gentiment frivoles qui suscitent chez le nouveau pensionnaire autant de jalousie que de silencieux mépris. Au garage, Patrick se montre sérieux et appliqué, donnant toute satisfaction à son cousin, un homme bienveillant quoique prompt à le mettre souvent au “chômage technique”, sans plus d’explications. Dès lors, perplexe et frustré, le jeune homme se retrouve à errer, solitaire dans un trou perdu et sinistre totalement dépourvu de distractions, à l’exception du café minable où il noue peu à peu une vague relation d’amitié avec Georgia, la jeune serveuse. C’est ce moment (de doute, d’inquiétude et, bientôt, de silencieuse déréliction) que choisit sa mère pour venir lui rendre, impromptue, une “petite visite”. Tétanisé par l’irruption dans sa nouvelle existence, tout décevante soit-elle, d’une figure maternelle dont il a honte, mais incapable d’exprimer les sentiments qui l’agitent, Oxtoby s’efforce de supporter cette intrusion du mieux qu’il peut cependant que la mère, indiscrète, encombrante, caquète et monologue, retraçant les grandes lignes d’un roman familial sur lequel on comprend aisément que le jeune homme ait désiré tirer un trait aussi définitif que possible. Sa mère enfin partie, Patrick espère retrouver ses marques mais une petite soirée festive organisée un soir par Bridget à la pension sous la pression des deux autres locataires déclenche la catastrophe : heurté dans ses sentiments inconscients pour la jeune femme, écœuré par l’horreur de la vulgarité masculine et l’accablante veulerie féminine dont il croit découvrir un édifiant aperçu ce soir-là, le mutique exilé opère un tragique passage à l’acte. Dans la cellule où il attend son procès, il a pour compagnon un certain Gardam, criminel endurci qui, se sachant “condamné à tuer”, se laisse obséder par l’idée du suicide. Gardam, le dur, considère “Ox” comme un assassin-amateur et se moque des craintes que celui-ci exprime quant au verdict qui va être prononcé à son encontre, incitant le jeune homme à mettre sa foi dans une relative et probable clémence des jurés. Mais, au moment du procès, le jeune homme se voit lâché par ses parents (notamment par son père) qui portent contre lui le plus accablant des témoignages et l’abandonnent à sa descente aux enfers dans l’univers carcéral. Récit bouleversant de l’échec infligé à un individu dans sa tentative désespérée pour changer de vie, C’est ainsi est un roman aussi puissant que perturbant où M. J. Hyland, dans le style épuré et percutant qui caractérise son écriture, met brillamment à contribution l’expérience de juriste et d’avocate qui a été la sienne. Fidèle à l’exploration des territoires de la solitude et de l’inadaptation déjà à l’œuvre dans ses deux premiers romans (Le Voyage de Lou et Dans tes yeux, finaliste du Man Booker Prize 2006) également publiés chez Actes Sud, M.J. Hyland brosse, à travers son protagoniste, le portrait d’une société impitoyable à l’égard des individus dont une longue indigence affective a rendu le langage inaudible, et qu’elle a durablement privés de toute possibilité de rencontrer enfin l’Autre, d’assouvir quelque aspiration que ce soit à faire communauté faute de savoir créer un lien avec leurs semblables.

02/2012