Recherche

Wannsee

Extraits

ActuaLitté

BD tout public

Wannsee

Wannsee, banlieue de Berlin, le 20 janvier 1942. Quinze hauts fonctionnaires du Troisième Reich participent à une conférence secrète organisée par les SS. En moins d'une heure trente, ils vont entériner, et organiser, le génocide de millions de Juifs.

06/2018

ActuaLitté

Théâtre

Wannsee Kabaré

C'est sur les berges du Lac berlinois de Wannsee que l'écrivain et dramaturge allemand Heinrich von Kleist se suicide en 1811. C'est au même endroit que se tient, en 1942, une conférence qui participe de la planification par les nazis de la "solution finale" visant l'extermination massive des Juifs. Et c'est encore là que s'ouvre un des premiers postes frontières au lendemain de la chute du mur de Berlin en 1989. Quelque chose se condense, se focalise aux abords de cet espace liquide, filtrant en quelque sorte une possible compréhension de l'époque contemporaine.

09/2015

ActuaLitté

Littérature française

Le voyage à Wannsee

Le 21 novembre 1811, vers quatre heures de l'après-midi, deux coups de feu retentissent sur les berges du lac Wannsee, situé à quelques kilomètres de Berlin. L'écrivain Heinrich von Kleist, après avoir tiré sur Henriette Vogel, vient de se donner la mort. Ernst Friedrich Peguilhen, ami fidèle des défunts qu'ils ont désigné comme leur exécuteur testamentaire, arrivé sur place peu après le drame, va tenter de comprendre l'inexplicable. Au risque de se mettre à dos la police qui mène une enquête minutieuse et le pouvoir royal qui veut étouffer l'affaire avant que l'opinion publique ne s'en empare. Inspiré par un fait divers qui, à l'époque, avait défrayé la chronique, Patrick Fort, dans Le voyage à Wannsee, signe un émouvant hommage au romantisme allemand à travers l'un de ses représentants les plus complexes et insaisissables - le dramaturge, romancier et poète Heinrich von Kleist (1777-1811). Mêlant fiction et documents authentiques, Le voyage à Wannsee invite également le lecteur à aller au-delà des simples apparences, à travers une réflexion sur l'amour et l'écriture. Avec, en filigrane, la liberté.

04/2018

ActuaLitté

Romans historiques

La Baigneuse du Wannsee

Et si un tableau, le chef-d'oeuvre de Max Pechstein, pouvait être le fil conducteur de l'odyssée inimaginable de trois jeunes Allemands qui se rencontrent aux Beaux-Arts de Berlin, et traversent un quart de siècle de conflits meurtriers ? La Baigneuse du Wannsee raconte l'histoire d'une amitié indestructible, d'amours impossibles, de passions dévorantes et de destins tragiques, intimement liés à cette peinture. Du Berlin des années trente, en pleine effervescence culturelle et artistique mais déjà menacée par la montée du nazisme, au Paris de l'avant-guerre à l'Occupation, en passant de l'enfer de Stalingrad aux rizières du Viêt Nam jusqu'à l'apparente douceur provençale, se déroulent ici les pages sombres et lumineuses de vies en prise avec l'Histoire. C'est aussi une réflexion poignante sur la destinée, l'identité et les horreurs de l'Histoire d'un vingtième siècle qui n'en finit pas de jeter sur notre présent les ombres d'une folie toujours prête à ressurgir.

11/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

La conférence de Wannsee. Le chemin vers la "Solution finale"

"Le protocole de la conférence de Wannsee est aujourd'hui considéré comme le symbole même de l'organisation calculée, froide et bureaucratique du génocide des Juifs d'Europe." Le 20 janvier 1942, la conférence de Wannsee réunit quinze dignitaires du IIIe Reich autour de la "question juive". Si toute la lumière n'a pu être faite autour de la tenue de cette rencontre, elle est considérée comme le point de bascule du régime nazi vers sa politique génocidaire. Selon Peter Longerich, deux visions s'y sont confrontées quant au sort des Juifs, celles de Himmler et de Heydrich. Révélant les tensions au sein de la direction de la SS et clarifiant les approximations qui entourent la rédaction du protocole de la conférence, l'historien s'attelle à en démonter le mythe et construit une lecture étayée des coulisses de ce moment charnière de la Seconde Guerre mondiale.

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Les Oreilles de la Villa Marlier

En janvier 1942, un jeune officier de la Wehrmacht, assiste malgré lui, à la conférence de Wannsee, à Berlin, dans la villa Marlier où les hauts dignitaires nazis se réunissent pour parachever leur macabre projet de "solution final" . Devenu témoin gênant, il tombe dans un piège machiavélique tendu par Adolf Eichmann, en personne.

03/2013

ActuaLitté

Théâtre

Du cristal à la fumée

Le samedi 12 novembre 1938 au matin, à Berlin, deux jours après la sanglante Nuit de cristal, les principaux dirigeants nazis se réunissent secrètement, sous la direction de Goering. Himmler, Heydrich, Goering, Funk, Daluege sont là, entres autres. Hitler, resté à Munich, suit la réunion minute par minute. C'est de ce conseil des ministres surréaliste, grotesque, monstrueux, où se mêlent les détails les plus sordides et les envolées les plus barbares, où se révèlent les haines opposant les nazis les uns aux autres, qu'est sortie la décision d'en finir physiquement avec les Juifs. Bien avant la réunion dans une villa du lac de Wannsee, le 20 janvier 1942. Sans que rien ne soit jamais dit explicitement.Jacques Attali reconstitue ici minutieusement, avec l'aide d'archives récemment retrouvées en Allemagne, les dialogues hallucinants de cette réunion au sommet où fut conçue la pire décision jamais prise par un groupe d'hommes : l'extermination d'un peuple.

09/2008

ActuaLitté

Philosophie

L'expérience narrative et ses transformations

L'expérience narrative est ce qui enveloppe chaque moment, ce qui devient événement. Expérience et récit sont conjugués dans la même fonction histoire. La question a été posée : est-ce que Ernst Junger, pendant la Guerre mondiale, a entendu le récit lui apprenant la Conférence de Wannsee qui programmait la Solution finale ? Est-ce que cela aurait modifié son " expérience du combat " ? A-t-il eu connaissance du Cours d'hiver 1933-34 où son ami Heidegger exigeait " l'extermination totale " de " l'Asiatique " ? Peut-on approcher cette énigme qui introduit dans l'Histoire une furie des langages, où se raconte d'avance ce qui va survenir comme réel par l'effet de ce transformat ? Dans cet essai, l'auteur analyse les transformations de l'expérience narrative qui s'explorent par fragments signés Nietzsche. Ou dans la forfaiture " totale " de Carl Schmitt. Ou dans le couplage indirect Bataille/Lacan. Ou encore dans la mutation renversée, sous le regard de Sade, qui remonte de la perdition rieuse de Juliette au " sourire perdu " d'Anne Prosper. Ainsi, au " transformat univers " s'ajoute le transformat langage.

10/2010

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'heure de gloire

A moins de trente ans, avec son drame Le Connétable, Bertrand Noval est devenu une gloire officielle dans la France cocardière et revancharde de la Belle Epoque. De quel prix il va payer la célébrité, l'adulation, les honneurs, quels désastres intimes se cachent derrière l'étincellement de la vie mondaine, des grandes premières et des réceptions académiques, c'est ce qu'il nous révèle, longtemps après, dans ses Mémoires. Une confession amère et nostalgique, quelquefois férocement drôle, souvent aussi déchirante. C'est en s'inspirant de la vie d'Edmond Rostand que le romancier de La Gare de Wannsee (Grand Prix du roman de l'Académie française) a imaginé Bertrand Noval, et déployé autour de lui, avec autant d'érudition que de splendeur, le prodigieux tableau d'une époque. Salons parisiens et châteaux en province, demi-mondaines, écrivains et journalistes, comédiens mégalomanes : toute une société brillante, frivole et tragique, dont le mensonge éclatera en 1914, se reflète dans le destin truqué de Noval. " Avec L'Heure de gloire, François-Olivier Rousseau vient de donner le grand roman que laissaient promettre ses flamboyants débuts. Jean-Louis Ezine, Le Nouvel Observateur.

02/1997

ActuaLitté

Histoire de France

La solution finale de la question juive. La technique, le temps et les catégories de la décision

L'histoire - la discipline historique - ne peut rien changer à ce qui est advenu : presque six millions de juifs d'Europe ont été exterminés par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Du moins a-t-elle parfois la vertu de changer la perception que nous avons de notre passé, d'en modifier notre compréhension. C'est à une relecture de ce type que se livre magistralement Florent Brayard dans le présent ouvrage. De 1939 à 1942, la politique antijuive nazie avait connu de profondes mutations, et la " solution finale de la question juive " avait pu recouvrir des projets aussi différents que la transplantation totale des juifs hors d'Europe ou leur meurtre systématique. C'est cette évolution, parfois hésitante et dont Wannsee fut une étape, que l'auteur décrit en l'inscrivant dans le cours de la guerre et mettant au jour les soubassements idéologiques qui justifiaient ces politiques. Mais, une fois passée la phase d'élaboration, le moment de la réalisation venu, il n'y eut plus aucune hésitation. Et le moins stupéfiant n'est pas que, au bout du compte, en juin 1942, Hitler avait décidé que la " solution finale " - devenue à présent synonyme de meurtre - devait être achevée en une année : pour cette grande partie de l'Europe occupée par l'Allemagne, elle le fût.

ActuaLitté

SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

La "solution finale de la question juive". La technique, le temps et les catégories de la décision

L'histoire, la discipline historique, ne peut rien changer à ce qui est advenu : presque six millions de juifs d'Europe ont été exterminés par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Du moins a-t-elle parfois la vertu de changer la perception que nous avons de notre passé, d'en modifier notre compréhension. C'est à une relecture de ce type que se livre magistralement Florent Brayard dans le présent ouvrage. De 1939 à 1942, la politique antijuive nazie avait connu de profondes mutations, et la "solution finale de la question juive" avait pu recouvrir des projets aussi différents que la transplantation totale des juifs hors d'Europe ou leur meurtre systématique. C'est cette évolution, parfois hésitante et dont Wannsee fut une étape, que l'auteur décrit en l'inscrivant dans le cours de la guerre et mettant au jour les soubassements idéologiques qui justifiaient ces politiques. Mais, une fois passée la phase d'élaboration, le moment de la réalisation venu, il n'y eut plus aucune hésitation. Et le moins stupéfiant n'est pas que, au bout du compte, en juin 1942, Hitler avait décidé que la "solution finale" , devenue à présent synonyme de meurtre, devait être achevée en une année, c'est que pour cette grande partie de l'Europe occupée par l'Allemagne, elle le fût.

05/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Auschwitz, enquête sur un complot nazi

On le sait depuis les procès de Nuremberg : la " solution finale de la question juive " était un secret d'Etat partagé par les plus hautes élites nazies. Eux connaissaient le sort des juifs européens déportés " à l'Est " : la mise à mort systématique, à Auschwitz ou ailleurs. A suivre son Journal, pourtant, Goebbels apparaît comme un cas à part. Il avait certes connaissance du massacre des juifs soviétiques puis polonais. Mais il crut durablement que les juifs déportés depuis Berlin étaient concentrés " à l'Est " dans des ghettos, dans l'attente d'une transplantation future, alors même qu'ils étaient systématiquement exterminés. Intime de Hitler et figure centrale du régime, Goebbels aurait-il été une exception ? S'appuyant sur une très large documentation, Florent Brayard fait ici le pari inverse : la singularité du cas Goebbels invite en réalité à repenser le secret qui entoura Auschwitz. Car les archives révèlent de nombreuses anomalies, passées souvent inaperçues, qui montrent indubitablement que la " solution finale " fut pendant longtemps présentée au sein de l'appareil d'Etat comme une simple transplantation. De fait, même dans le Reich nazi, le meurtre de tous les juifs européens constituait un acte hautement transgressif, que Hitler et Himmler avaient préféré cacher. Autrement dit, un complot. La conférence de Wannsee en janvier 1942 ne fut donc pas le moment où ce meurtre fut révélé : il fallut attendre octobre 1943 et les fameux discours de Himmler à Posen. Et tout, ou presque, était alors achevé. La " solution finale de la question juive " ainsi avait été plus qu'un secret, un complot.

ActuaLitté

Historique

Sir Arthur Benton. L'intégrale - Cycle 1

Qui est "re ellement" Sir Arthur Benton ? Cette question ne cesse de hanter son pire ennemi, le colonel de la Taille, membre du 2e bureau franc ais charge de l'interroger. A Nuremberg, apre s la chute d'Hitler, dans la salle d'interrogatoire des allie s, la confrontation entre ces deux hommes rode s a la guerre de l'ombre s'annonce complexe. Istanbul 1929, Wannsee 1942, Berlin 1945... Qui a commandite les missions secre tes de ce citoyen britannique rallie a l'ide ologie nazie ? Attention, vues a travers le prisme des services spe ciaux, toutes les ve rite s ne sont pas bonnes a de voiler sur les enjeux politico-militaires de la Seconde Guerre mondiale. Diplo me en histoire me die vale et en histoire de l'art a Paris 1-Sorbonne, Tarek s'est fait connai tre par un livre d'art sur les graffitis paru en 1991 (Paris Tonkar, e ditions Florent Massot, 1991), devenu une re fe rence pour les spe cialistes d'art urbain. Peintre lui-me me, photographe et sce nariste de 70 albums, il a remporte de nombreux prix dont le Saint-Michel du meilleur sce nario pour cette se rie, Sir Arthur Benton. Ne en 1975, Ste phane Perger passe par l'E cole supe rieure des arts de coratifs de Strasbourg. En 1999, il remporte l'Alph Art Jeune Talent au festival d'Angoule me. Il publie dans la revue Jade et travaille avec l'e diteur 6 pieds sous terre avec lequel il re alise une adaptation d'un Poulpe en roman graphique. Sir Arthur Benton est son premier album en couleur directe.

10/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

OEUVRES COMPLETES. Tome 5, Correspondance 1793-1811

La correspondance de Kleist se fit comme un roman : le roman d'une vie. Rédigées dans une écriture serrée et penchée, ce sont presque toujours de très longues lettres où Kleist se livre dans un mélange de virulence et de naïveté. Génie polymorphe, il se révèle autant attaché à la philosophie qu'à la politique, aux sciences qu'au journalisme, au drame qu'au récit, à la gloire qu'à la solitude. Toute la correspondance de Kleist n'est pas parvenue jusqu'à nous ; bien des lettres ont disparu. Wilhelmine von Zenge, son éphémère fiancée, en a brûlé une grande partie (geste qu'elle regretta énormément plus tard). Il nous reste quand même plus de deux cents lettres échelonnées sur quatorze ans, puisque nous n'en disposons d'aucune pour les années 1794, 1796, 1797 et 1798. Mais à partir de 1799, date à laquelle Kleist prend la décision de quitter l'armée et de se consacrer à l'étude et à l'écriture, le flot est ininterrompu jusqu'à son suicide en 1811 sur les bords du Wannsee, à Berlin. " Aussi longtemps que la vie durera, j'écrirai des tragédies et des comédies ", confie-t-il à son ami Rühle von Lilienstern. Cette correspondance offre l'exemple parfait de cette résolution, à la fois violente et drôle, grinçante et touchante, poétique. Et toujours traversée par un souci acharné de transparence. Il est symptomatique de voir que, durant les premières et les dernières années, ses lettres sont presque exclusivement adressées à des femmes ; Kleist a manqué d'amour et ce manque lui fut fatal. La correspondance s'ouvre sur une recherche effrénée du bonheur et se clôt sur une sérénité pathétique. " La vérité, c'est qu'on ne pouvait pas m'aider sur terre ", écrit-il à sa sœur Ulrike, la veille de sa mort. Cette correspondance, éditée pour la première fois en français en 1976, est ici complétée des lettres retrouvées ou déchiffrées depuis, de sorte que le lecteur dispose désormais d'une édition intégrale qui prend naturellement sa place dans les œuvres complètes.

01/2000

ActuaLitté

Histoire de France

Survivre et mourir en musique dans les camps nazis

Des premiers camps punitifs du IIIe Reich jusqu’aux usines de mort de Treblinka ou Birkenau en passant par les camps de prisonniers de guerre, ce livre tente un état des lieux des activités musicales dans l’univers concentrationnaire. Dès le début, les principales utilisations et détournements de la musique sont présents : elle rythme la répression, la propagande et accompagne les travaux forcés. Dans les camps d’extermination, ceux de l’Aktion Reinhard (Belsec, Sobibór et Treblinka) et celui d’Auschwitz-Birkenau, les notes de musique s’élevaient dans les airs en même temps que la fumée des fours crématoires, quand elles n’étaient là pour cacher le bruit des exécutions sommaires. C’est dans cette partie que l’auteur a choisi de parler de Theresienstadt, le « camp des musiciens », camp de transit et antichambre de Birkenau dont la création figure en bonne place dans le protocole de la conférence de Wansee qui organisa l’extermination des populations juives d’Europe. En parallèle aux camps de concentration pour civils, l'auteur se penche également sur les musiques composées dans les camps de prisonniers de guerre. Si Olivier Messiaen est sans nul doute le musicien le plus célèbre de tous les camps de prisonniers (il a composé son Quatuor pour la fin du temps au Stalag de Görlitz), nombre de compositeurs, chefs d’orchestres ou instrumentistes furent également captifs dans les Stalag et Oflag allemands. Pour mener à bien ce travail et le confronter à la mémoire encore alerte des survivants, l’auteur a rencontré d’anciens déportés, notamment Robert Fertil, (Neuengamme), Anise Postel-Vinay (Ravensbrück) ainsi que deux musiciens, tous deux violonistes : Haïm Lipsky (Auschwitz I) et Violette Jacquet-Silberstein (orchestre des femmes de Birkenau). Parfois clandestine mais le plus souvent « officielle », la musique fit partie intégrante du système concentrationnaire.

05/2011