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Une prison de rêve

Extraits

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Science-fiction

Une prison de rêve

Horace, tranquille et monotone personnage habitant une ville aussi absurde qu’insolite, ne rêve plus depuis longtemps... Si longtemps qu’il n’y songe plus. C’est au détour d’une balade nocturne qu’il retrouve le chemin de sa liberté, cadeau offert de la main d’un étrange personnage prénommé Ciel. Le monde d’Horace s’ouvre alors et notre héros plonge au clair de lune dans d’ubuesques discussions philosophiques, tandis qu’au jour levé il est harcelé par d’incompréhensibles lettres envoyées par «l'équipe», dont nul ne sait de qui il s’agit. Son quotidien est chamboulé par ces événements. Horace bascule dans une tourmente aux rencontres tant apaisantes qu’effrayantes, jusqu’à ce que...

12/2014

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Thrillers

Une prison de chair

Un jour de printemps, dans la forêt d'Hardelot, une joggeuse tombe sur le corps sans vie d'une jeune femme mutilée. Sans vie ? Non. La victime respire encore, mais les sévices qu'elle a subis sont pires que la mort. Elle n'entend plus, ne voit plus, ne sent plus, n'a plus de mains, peut à peine bouger... Elle est enfermée dans une prison de chair. Quel genre de monstre a pu commettre un acte d'une telle cruauté ? Jodie et Dayne, les enquêtrices chargées de cette affaire, sont perplexes. Premier problème : comment identifier la victime ? Son corps est dans un état tel que rien ne permet de l'identifier. Deuxième problème : pourquoi commettre de telles horreurs si c'est pour laisser la victime en vie ? Troisième problème : les deux jeunes femmes ne voient pas les choses du même oeil... De faux semblants en fausses pistes, suivez ce thriller passionnant au dénouement fracassant.

07/2023

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Littérature française

Le véritable horizon d'un rêve. Mémoires de prison en Iran

Cela fait plus d'un siècle que les femmes en Iran se battent pour leurs libertés. Même si elles ont obtenu le droit de vote en 1953, la dictature du chah ne leur a pas permis de mener comme elles l'auraient voulu des activités politiques et sociales. A la révolution de 1979, on va assister à une explosion du militantisme féminin qui va affronter l'instauration du fascisme religieux. Ce livre met en lumière un chapitre méconnu de ce combat brillant qui a fait des femmes l'ennemi numéro un de l'extrémisme islamiste. "Le véritable horizon d'un rêve" raconte la résilience des Iraniennes dans les prisons des mollahs. La jeune Maliheh Moghadam est une survivante, beaucoup de ses amis périront dans les vagues d'exécutions politiques, 120000, notamment lors du massacre des prisons de 1988 en Iran. Devant la dérive intégriste, la jeunesse iranienne avait décidé de résister. Les violences extrêmes, et les méthodes de déshumanisation, n'ont pu briser la force de conviction de milliers de jeunes restés fidèles à l'idéal de liberté, de fraternité et d'un islam démocratique et tolérant. Maliheh Moghadam est une Iranienne qui a choisi de résister. Trois de ses frères ont été tués par le régime obscurantiste mais elle a pu s'échapper avant le terrible "massacre des prisons" de 1988. Avec elle, nous allons à la rencontre de ces héros dont le sacrifice a permis aux Iraniens de découvrir le véritable visage de l'extrémisme islamiste et de le combattre. La tyrannie religieuse affronte aujourd'hui une vague grondante de protestation, femmes en tête, les héritiers de cette génération qui s'était levée pour la liberté.

06/2018

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Poésie

Rêve ou Crève

Ah, la poésie, sale affaire ! Un piège où paradoxalement, tirer toutes les cordes pour s'en sortir vif. Tous les coups sont permis, du grotesque au tragique, toujours, comme dans tout ce que nous fabriquons, pour jouer entre les tonalités, faire vibrer la cloche et la lyre, le tambour et l'élytre du hanneton, la rime et le vers libre. Un monde qui ne joue pas, casse, explose ou se dessèche. Il faut bien rire aux larmes pour passer de l'ire à l'arme. Ce triptyque opératique et psychopompe rêve du théâtre de mort dans lequel nous jouons une pièce effrayante où les espèces vivantes se fanent dès que l'humain les touche. Le poème devrait être une terre vierge où s'inventât par la colère et l'émoi le chant d'ineffables créatures. Tout sauf un miroir, ce qui supposerait que le réel existe. Pfff ! Chimère égocentrique !

06/2022

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Littérature étrangère

Sur l'île, une prison

Du tréfonds d'une cellule s'élève une voix. Celle d'un homme placé à l'isolement. Toro a été emprisonné après avoir enlevé la fille d'un patron local, surnommée "la Princesse du café". Le jour où il tue un gardien, il est alors condamné à perpétuité. Toro raconte tout les relations entre gardiens et détenus, les rivalités et la solidarité entre les prisonniers eux-mêmes. Il décrit la nourriture, le sexe, le monde extérieur, l'attachement désespéré aux objets, les jours et les nuits qui se confondent - tous les détails, même les plus infimes, sont rapportés avec une minutie sans pitié. Sur l'île, une prison est un roman puissant et hypnotique qui plonge le lecteur dans un univers où l'espace et le temps, le bien et le mal, la lâcheté et le courage tels qu'on les connaît n'ont plus cours. Dans la lignée d'Un prophète, de Jacques Audiard, Maurizio Torchio nous livre un récit fascinant et inoubliable, dépourvu de tout jugement ou complaisance, sur la vie carcérale.

08/2016

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Sociologie

Une institution dégradante, la prison

Dégrader, c'est condamner la personne à perdre sa dignité. L'enquête exceptionnelle de Corinne Rostaing, fruit de trente années de recherche, notamment dans les prisons de femmes, révèle combien, aujourd'hui en France, la détention, malgré les continuelles améliorations, dégrade. Et cet effet ne se limite pas à la durée de l'incarcération ni aux seules personnes détenues. Assurément, les conditions diffèrent, selon que la personne est incarcérée en maison d'arrêt pour le prévenu (en attente de jugement ou de jugement définitif) ou le condamné à une courte peine, en centre de détention pour les condamnés à des peines plus longues (moins de dix ans généralement) ou en maison centrale pour les condamnés à de longues peines ou nécessitant une surveillance particulière. Mais l'effet de l'enfermement, expérience totale et spécifique, est le même : l'espace limité, l'organisation bureaucratique, la vie artificielle, l'isolement et la promiscuité, l'ennui. L'incarcération provoque une remise en cause de l'identité et constitue une épreuve morale sans équivalent. Face à la mission de retrancher l'individu de la société, que pèse la mission de réinsertion sociale, du point de vue de l'institution et des personnes incarcérées ? Comment les sortants peuvent-ils s'en sortir ? La prison, réduite à un rôle de gardiennage des individus, ressemble davantage, pour les 200 détenus qui en sortent chaque jour, à une voie sans issue qu'à un nouveau point de départ. Cet ouvrage formule la question essentielle : quel sens peut-on donner aujourd'hui à la peine et à la prison dans la société démocratique ?

04/2021

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Littérature française

Le paradis d'une prison

Depuis la mort de sa mère survenue précocement, Sandrine mène une existence paisible avec son père qui met tout en oeuvre pour combler ce vide. Cependant, une fois celui-ci remarié, le bonheur des premiers temps d'une famille recomposée vire très vite au cauchemar. Complètement perdue et sexuellement abusée par le fils de sa belle-mère, sa vie bascule dans les méandres de l'enfer où se mêlent mensonges, vengeance et violence. Elle s'invente alors un bel avenir, mais pourra-t-elle sortir de cet univers démoniaque et retrouver une vie normale et sereine ?

01/2023

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

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Réalistes, contemporains

Prison

Comment la France traite-t-elle ses prisonniers ? Face à cette question, il y a ce qui est dit, et ce qui se passe ; il y a la lumière, mais beaucoup de zones d'ombre. Ces zones d'ombre, Fabrice Rinaudo a voulu les explorer. A travers quatre contes cruels, il a choisi de montrer ce qui ne se montre pas. Ses personnages, qu'ils soient braqueurs, dealers, cambrioleurs, ou simples gardiens de prison, doivent affronter une réalité brutale où la violence, la détresse et la corruption cohabitent malgré tout avec la débrouille et la solidarité. Accompagné par Sylvain Dorange et Anne Royant aux dessins, Fabrice Rinaudo nous ouvre les portes d'un milieu clos, sombre, presque secret. Sans concession, il nous dévoile un univers à part entière, ses différents acteurs, ses mécanismes mais aussi ses paradoxes, son absurdité, sa folie. Finalement, un constat : la privation de liberté ne réinsère pas. Elle sanctionne, brime, humilie, déshumanise. La prison, cette Ogresse, ne protège personne.

10/2022

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

02/2024

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Sociologie

La servitude électrique. Du rêve de liberté à la prison numérique

L'action de l'électricité se révèle dans trois domaines principaux : la lumière, la force, l'information. Une telle immatérialité la fait passer pour innocente. Pourtant, son efficacité repose essentiellement sur le pouvoir du feu, elle n'est qu'un vecteur énergétique. Dégâts et déchets sont cachés en amont ou en aval de son utilisation. A travers un parcours historique d'Ampère à Bill Gates, les auteurs démontent les coulisses et les travers du mythe électrique et de la numérisation de nos existences. Non, le tout-électrique-tout-numérique ne sauvera pas la planète ! Avant qu'ils ne nous emprisonnent totalement, arrachons-nous à leur pouvoir de séduction et sortons de la Matrix. Gérard Dubey est sociologue, professeur à l'Institut Mines-Telecom Business School. Il est l'auteur de Le Lien social à l'ère du virtuel (PUF, 2001), Dans la peau d'un pilote de chasse (PUF, 2016, avec C. Moricot) et Mauvais temps (Dehors, 2018, avec P. de Jouvancourt). Alain Gras est professeur émérite de socio-anthropologie des techniques à l'université Paris 1-Sorbonne. Il a publié Les Macro-systèmes techniques (PUF, 1997), Fragilité de la puissance (Fayard, 2003), Le Choix du feu (Fayard, 2007) et Oil (B2, 2015). Tous deux sont chercheurs au Centre d'études des techniques, des connaissances et des pratiques (UFR de Philosophie) fondé par Alain Gras.

01/2021

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Histoire internationale

Cahiers de prison

En 2011, l'arrestation du Président Gbagbo et l'emprisonnement de nos dirigeants me conduisirent à la plus grande audace, à la plus grande folie peut-être : c'est au plus haut qu'il me fallait hisser le Front Populaire Ivoirien. Ma témérité et ma combativité consistaient uniquement dans l'intransigeance en faveur de la libération du président Gbagbo. Il me fallait vite passer sur l'émotion pour me concentrer sur ce combat... Pendant la durée de mon mandat à la tête de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien comme après, j'ai employé toute la vigueur de mon caractère et j'ai apporté dans le Front Populaire Ivoirien tout le zèle et toute l'activité du citoyen embrassé de l'amour de son pays. Le but de mon engagement, au lendemain du 11 avril 2011, était davantage pour moi d'obtenir la libération du président Gbagbo et de protéger le Front Populaire Ivoirien des empiètements du régime du Rassemblement Des Républicains que de me couronner de fleurs. Dans cette période difficile de 2011, pour échapper aux armes des rebelles, je me suis condamné à une vie clandestine, relancé de temps à autre par des tournées, obligé de me cacher, errant dans les rues au milieu de la nuit, et ne sachant quelques fois où trouver un dortoir, plaidant au milieu des armes la cause du président Gbagbo, défendant les opprimés, la tête sur le billot, et n'en devenant que plus redoutable encore aux bourreaux et aux fripons publics. J'ai mené cette vie neuf ans durant, sans me plaindre un instant, sans regretter ni repos ni plaisirs, sans tenir compte de la perte de mon statut de fonctionnaire, de ma santé, et sans jamais pâlir à la vue du danger toujours dressé sur mon chemin. Que dis-je ? Je l'ai préféré et souhaité. Si j'avais simplement voulu garder le silence, si j'avais voulu déshonorer le combat de Gbagbo, que de propositions alléchantes ne m'ont-ils pas faites ?

02/2020

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Critique littéraire

Lettres de prison

Arrêté en 1962 par le gouvernement de l'apartheid d'Afrique du Sud, Nelson Mandela a passé vingt-sept ans en prison. Au cours de ces 10 052 jours de détention, il fut un épistolier prolifique, écrivant à ses compagnons de lutte, aux gouvernements officiels, mais aussi à sa femme Winnie, à ses cinq enfants et, plus tard, à ses petits-enfants. Les lettres choisies dans ce livre offrent le portrait le plus intime qu'on ait lu de Nelson Mandela, et un aperçu exceptionnel sur la façon dont il a vécu son isolement. Elles révèlent l'héroïsme d'un homme qui a refusé tout compromis sur ses valeurs, l'humanité de l'une des plus grandes figures du XXe siècle.

09/2019

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Faits de société

LETTRES DE PRISON

Il est délicat de publier les lettres d'une morte. Si je le fais ici, conscient des légitimes hésitations de la famille de Gabrielle Russier et ses amis les plus proches, mais avec leur accord, c'est pour deux raisons. La première : après tout ce qu'on s'est permis d'écrire ici et là sur Gabrielle, sans la connaître ou en l'ayant connue (et je ne réserve pas un traitement de faveur à mon propre texte), il m'a semblé indispensable de la laisser s'exprimer elle-même, de lui donner " la parole ". La deuxième : il m'a paru difficile de ne pas faire sortir de l'ombre des lettres qui constituent, à mon sens, un document humain d'une qualité exceptionnelle. Elles sont de nature à permettre, aux yeux de n'importe qui, ce qu'on pourrait appeler la "réhabilitation" de Gabrielle. Ses épreuves s'y reflètent avec une vérité bouleversante. On y suit pas à pas le progrès de son désespoir, et quelquefois de son espoir. Elles expriment ce qu'elle a vécu mieux que tous les commentaires et rendent un son qui ne trompe pas. Comme je l'ai dit, elles sont authentiquement "le journal d'une angoisse". A l'heure où l'on privilégie volontiers la "littérature de témoignage", elles apparaissent en outre, souvent, comme l'oeuvre d'un véritable écrivain. La plupart d'entre elles ont été écrites de prison - lors du deuxième séjour aux Baumettes, en avril, mai et juin 1969. Un certain nombre, pourtant, sont antérieures et sont données à titre de repères. D'autres enfin, plus rares mais particulièrement importantes, ont été envoyées de "La Recouvrance", la maison de repos des Pyrénées, quelques semaines et parfois quelques jours avant le suicide de Gabrielle. Raymond Jean

03/1970

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Littérature étrangère

De ma prison

C'est en effet d'une prison que Taslima Nasreen lance ces émouvants textes-messages à ses amis. D'une prison rebaptisée safe house, où le gouvernement indien l'a tenue enfermée depuis novembre 2007 sous prétexte d'assurer sa protection. D'abord assignée à résidence début septembre dans sa maison de Calcutta, l'écrivain découvre l'inquiétude du gouvernement local, soumis à la pression des partis politiques soucieux de s'assurer le vote islamiste. À partir du 23 novembre, ce sera l' " éloignement " dans un endroit inconnu près de Delhi. Mesure qui se transforme vite en un internement pur et simple, destiné à obliger la prisonnière à quitter l'Inde de son propre gré. Ce qu'elle refuse absolument. Cloîtrée dans sa cellule, avec pour seuls compagnons un ordinateur et un téléphone capricieux, elle résiste jusqu'au moment où, privée des soins appropriés, sa santé chancelle. Fin mars 2008, Taslima Nasreen a repris le chemin de l'exil. Ces pages, tissées d'angoisse et de solitude, sont aussi un long cri d'étonnement : pourquoi cette grande démocratie laïque qu'est l'Inde, où elle avait cru trouver enfin refuge et justice, lui a-t-elle infligé cette ultime punition ? De quel péché Taslima s'est-elle rendue coupable ? Celui d'avoir dit la vérité ?

05/2008

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Littérature étrangère

Mémoires de prison

En 1936, Graciliano Ramos est directeur de l'Instruction publique de l'Etat d'Alagoas, dans le Nordeste brésilien. C'est aussi un écrivain connu. Il vient de publier São Bernardo, il achève Angústia (Angoisse). Ce qu'il écrit, ce qu'il pense composent de lui la figure d'un homme libre. Il n'en faut pas davantage alors pour devenir suspect : le climat politique est tendu, Getúlio Vargas prépare le coup d'Etat qui installera la dictature de l'Estado Novo. Les prisons se remplissent. Les communistes sont visés, mais aussi tout ce qui peut faire obstacle aux desseins de l'homme fort du Brésil : la gauche, les libéraux, les intellectuels, les étrangers. Un jour de mars de cette année agitée, Graciliano Ramos est arrêté, sans motif, sans explication. Pendant onze mois ce seront la même opacité, la même angoissante absurdité. Le fond de l'horreur est atteint au bagne d'Ilha Grande, colonie pénitentiaire sous les tropiques. Là sont parqués "politiques" et prisonniers de droit commun. Lorsqu'il quitte la colonie, Graciliano Ramos, à quarante-quatre ans, est un vieillard épuisé. Dix ans plus tard, il entreprend la rédaction de ses Mémoires de prison. Un projet longuement médité, longtemps ajourné. Il y consacrera les dernières années de sa vie. Livre de la mémoire, cet ouvrage ne sera pas un pamphlet politique. Graciliano Ramos se garde aussi de tout exhibitionnisme. Ce qu'il veut, c'est communiquer le plus aigu des sensations, des situations, des sentiments. Cette recherche au fond de soi et des autres était indissociable d'une réflexion sur la véracité du récit : une entreprise de rigueur. "Les prisons sont notre miroir", écrivait à Cannes, il y a quelques années, J. M. G. Le Clézio à propos du beau film de Nelson Pereira dos Santos adapté de ces Mémoires. Ces mots valent pour ce chef-d'oeuvre de la littérature brésilienne.

10/1988

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Littérature française

Carnet de prison

L'auteur, ayant retrouvé par hasard un carnet sur lequel il avait pris des notes pendant un séjour en prison, revoit l'intérieur de la maison d'arrêt avec son rythme, son atmosphère et surtout ses habitants : détenus, surveillants, directeur. Les quatre années de détention dans cet établissement lui reviennent en mémoire. Il fait suivre ces souvenirs des notes prises sur le carnet pendant quelques mois, au temps de sa condamnation en cour d'assises pour une supposée tentative d'assassinat.

04/2017

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Histoire internationale

Carnets de prison

Ces notes furent rédigées en 1992 par Erich Honecker, principal dirigeant de la RDA de 1971 à 1989, dans la prison de Moabit, à Berlin - celle-là même où les nazis l'avaient enfermé dans sa jeunesse - après que les autorités revanchistes de l'Allemagne fédérale eurent lancé toute une série de procès politiques afin de délégitimer par la calomnie le premier Etat socialiste édifié dans la patrie de Marx et Engels. Malgré le caractère sordide de cet emprisonnement et le poids de la maladie qui allait l'emporter, ces notes sont tout sauf pessimistes. Honecker voyait bien que le capitalisme s'était "empêtré dans un noeud de contradictions qui exigent une solution". Se moquant de la croyance selon laquelle "le marché va tout régler", Honecker partait du principe que de nouvelles forces sociales apparaitront inévitablement et construiront de nouveaux rapports sociaux. Et il parvenait à la conclusion dont les marxistes sont convaincus depuis toujours "Soit l'humanité sera précipitée dans l'abime par le capitalisme, soit elle vaincra le capitalisme. Cette dernière solution est la plus vraisemblable et la plus réaliste, car les peuples veulent vivre. Malgré toutes les difficultés et les dangers, malgré la sinistre situation actuelle, je suis et demeure confiant. L'avenir appartient au socialisme".

03/2019

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Poésie

Poèmes de prison

C'est sur du papier hygiénique, des serviettes en papier qu'elle écrit ses poèmes, incarcérée dans les plus dures prisons d'Iran. Son seul crime est d'avoir une foi qui prône l'égalité des droits des femmes et des hommes, le droit à l'éducation, à l'accord entre la science et la religion, à la recherche indépendante de la vérité. Mahvash Sabet fut arrêtée en 2008, et finalement accusée et condamnée en 2010, avec six compagnons, à vingt ans d'emprisonnement pour seul motif d'être baha'ie. Ces poèmes témoignent du courage et du désespoir, de la misère et des espoirs de milliers d'Iraniens luttant pour survivre aux conditions d'extrême oppression.

10/2016

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Allemagne

Lettres de prison

Pour ses positions radicalement pacifistes, Rosa Luxemburg fut arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises entre 1915 et 1919, pour être bientôt assassinée, à coups de crosse de fusils et d'une balle dans la tête, avant que son corps soit jeté dans un canal. Le même jour, Karl Liebknecht, avec lequel elle a fondé la Ligue spartakiste, connaîtra le même sort. C'est à la femme de ce dernier, Sonia, que sont adressées ces Lettres de prison. A son plus grand étonnement, certainement, le lecteur y découvrira un véritable hymne, sans nul autre pareil, à la vie comme à la nature. D'un stoïcisme incomparable, en effet, Rosa Luxemburg s'attache, au fil des jours, aux mouvements du ciel et de ses couleurs, aux animaux, aux plantes qui peuvent l'entourer et qu'elle observe avec tendresse et félicité. Rien ne lui est indifférent, un moindre bourdonnement, la forme d'une pierre, les signes infimes du passage des saisons... Ce sont là des pages violemment émouvantes, d'une douceur sans équivalence. On pourrait presque dire : d'un grand bonheur. En ce sens, Marcel Conche a-t-il sans doute pleinement raison de noter que la sympathie de Rosa pour toutes les formes de la vie est si forte qu'elle trouve un réconfort dans la pensée que, quoi qu'il en soit de l'avenir de l'homme, des échecs humains, y compris de l'échec possible de la révolution, il y aura toujours la vie.

10/2022

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Asie du sud-est

Journal de prison

Il mérite d'être appelé le "Nelson Mandela bengali". Sheikh Mujibur Rahman fut emprisonné pendant dix ans de sa vie pour avoir rêvé d'un Bengale libre où l'identité culturelle bengalie serait plus importante que l'identité religieuse musulmane majoritaire. Il était entré en politique dans les dernières années de la lutte des Indiens pour s'affranchir du joug britannique. Issu d'une famille musulmane de la classe moyenne rurale du Bengale, il fut d'abord enthousiasmé par la création du Pakistan, un Etat séparé qui serait le refuge des musulmans de l'Inde libérée des Anglais. Mais il devait déchanter dés le lendemain de la création du nouvel Etat, le 14 aoùt 1947. L'imposition de l'ourdou comme langue officielle unique du Pakistan, alors que le Pakistan-Oriental d'expression bengalie représentait les deux tiers de la population totale du pays, constitua le premier acte d'une longue série d'agressions contre le peuple bengali. Dès lors, Sheikh Mujibur Rahman, avec son parti, la Ligue Awami, allait vouer sa vie k la cause d'un nationalisme bengali, d'abord linguistique et culturel, puis politique, administratif et économique. Ce long combat fut aussi un combat pour la démocratie, contre la dictature du général Ayub Khan, qui abattit sa répression sur le pays k partir de 1958. Son rôle de dirigeant de ce mouvement légaliste et non-violent devait valoir k Sheikh Mujibur Rahman le titre populaire de "Bangabandhu", l'"Ami du Bengale". Mais l'intransigeance des militaires et de la classe politique de la partie occidentale du pays, face à la victoire des partisans de Sheikh Mujibur Rahman dans les urnes, devait conduire à la sécession de la partie orientale du pays, en 1971, suivie d'une guerre pour la libération du Bengale. La victoire, favorisée par l'intervention militaire indienne en décembre 1971, aboutit à la naissance d'un nouveau pays sur la carte du monde : le Bangladesh. Sheikh Mujibur Rahman en fut le premier dirigeant, avant d'être assassiné lors d'un coup d'Etat, le 15 août 1975.

06/2021

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Poésie

Poèmes de prison

Iouli Daniel, né à Moscou en 1925, est le fils d'un auteur connu de pièces de théâtre et de nouvelles en yiddish. Envoyé au front en 1943, grièvement blessé, il devient professeur de littérature en province en 1951. En 1954, il rentre à Moscou et se consacre entièrement à la poésie. Ses nouvelles publiées en Occident sous le pseudonyme de Nicolas Arjak lui valent d'être arrêté, avec Siniavsky, en 1965. Les Poèmes de prison, son premier recueil de vers publiés, sont ceux qu'il écrivit entre le moment de son arrestation jusqu'à son départ dans un camp de travaux forcés. Iouli Daniel y parle de sa condition et de son malheur. Libéré en 1970, interdit de séjour à Moscou, Iouli Daniel est mort en 1988.

03/1973

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Littérature française

Sortie de Prison

Je suis née dans une prison particulière. La prison que mon père avait bâtie pour l'ensemble de notre famille. Dans cet vous partage, je vous partage les écrits de ma vie. Ce livre est une idée du courage, de la liberté et un soutien à chaque femme qui subi, qui encaisse, qui a peur, se tait et qui ne sait pas comment s'en sortir. La liberté ne porte pas le même sens pour chacun d'entre nous. Nous naissons tous libres et égaux, ce sont les circonstances de la vie qui nous différencient.

03/2021

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Divers

Carnet de prison

Chronique de deux années et demie d'intervention en maison d'arrêt On m' avait prévenu, " soit tu ne tiens pas plus de deux heures, soit tu es fasciné. " Entré en prison pour donner des cours de dessin à des détenus, j' y suis resté deux ans ! " Mais qu' est-ce que tu fous ici ? " me demandent d' abord mes élèves. Etablir ma place puis la préserver va me demander une énergie considérable et une vigilance de chaque instant jusqu' au moment où, enfin, la confiance s' installe. Et là, les langues se délient... parfois même jusqu' à parler d' évasion ! Je m' étais préparé à découvrir un univers brutal et désolé, j' étais loin du compte. Cette expérience et ces rencontres sont au coeur de mon Carnet de prison .

03/2023

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Littérature française

Une fille de rêve

Qui se souvient de Nicky Soxy ? De cette éphémère starlette des années 1980, peut-être certains conservent-ils encore quelques lointaines images, principalement déshabillées. Pour beaucoup en revanche, son nom même n'évoquera hen. ll était temps de la tirer de l'oubli. Une fille de rêve raconte les splendeurs et les misères de la très belle Nicole Sauxilange : bien que dépourvue de talent particulier, elle va connaître la célébrité grâce à ses apparitions dans des publicités ou sur des plateaux de divertissement télévisés, préfigurant ainsi le destin de ces gloires médiatiques autant que passagères qui prospèrent aujourd'hui. Eric Laurrent met en scène Nicky en digne héritière de Nana et magnifie, par son style délicieusement raffiné, cette histoire de starlette ordinaire en conte de fées tragique.

08/2020

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Policiers

Une femme de rêve

"Pas d'erreur, cette fille était de la race des vaincus. Elle ne tenterait rien. En bonne intello, elle se contenterait d'analyser. Et tu en arriveras à la conclusion que mon père n'a aucune raison de te vouloir du mal. Une déduction erronée. Le souci avec lui, c'est qu'il n'a jamais été maître des émotions étranges qui chevauchent dans les méandres de son esprit. Il est comme un demi-dieu, capable du pire comme du meilleur. Un être absurde et merveilleux, dépourvu d'empathie, sans peur, susceptible de se lancer dans des actions inutiles et sacrément périlleuses pour lui et son entourage. ? " Après avoir fréquenté Les Infidèles et fait une escale au Japon avec Kabukicho, Dominique Sylvain nous emporte une fois encore dans son univers dangereusement onirique et sensuel. Nouvelles technologies et Bitcoins lui offrent mille et une manières de tordre le cou aux codes du roman policier. Une femme de rêve brouille les pistes : au lieu de traquer le coupable, n'est-il pas plus séduisant de rechercher qui est la victime ? "? Quelque part c'est insensé, mais ça me plaît ainsi. " Dominique Sylvain

01/2020

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Littérature française

Une enfance de rêve

Catherine Millet a entrepris ce récit où elle raconte son enfance, son père et sa mère, pour essayer de comprendre comment on peut grandir sans se fabriquer une morale, et comment peut naître le désir d'écrire.

04/2014

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12 ans et +

Une journée de rêve

Lundi... une journée comme tes autres au collège du Fenouillet. Les élèves se tiennent mieux que tes professeurs, ce qui n'est pas si compliqué... Moi, je ne pouvais pas ne rien écrire avant de partir.

06/2018

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Autres collections (9 à 12 ans

Une montagne de rêve

Zoé vit avec son frère et sa mère au rez-de-chaussée d'un petit immeuble de trois étages. Un jour, sous le tapis de sa chambre, elle remarque une petite bosse inhabituelle. Mais le plus étrange est que cette bosse, de jour en jour, grandit, à une vitesse incroyable. Et voilà qu'en quelques semaines, Bobosse a atteint le plafond de Zoé, qui est aussi le plancher de monsieur Léon, qui habite jusqu'au dessus. Une histoire de solidarité tendre et drôle, habitée par la fantaisie de Jo Hoestlandt.

10/2023

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Littérature française

Une vie de rêve

Raphaëlle a dix-neuf ans lorsqu'elle rencontre Laurent, un avocat à la carrière prometteuse chez qui elle fait un stage. Fille solitaire et brumeuse, elle tombe sous le charme de cet homme de vingt ans son aîné qui lui apporte la légèreté à laquelle elle aspire. Leur amour, d'abord caché à la famille de Raphaëlle, sera plus tard vécu au grand jour dans une complicité lumineuse, rythmé par les voyages et les rencontres. Pourtant, cette relation faite d'enchantement finit par s'étioler : Raphaëlle a bientôt trente ans et son désir d'enfant précipite la fin de son histoire. Le choc de la rupture la plonge dans une période de dépression, sur laquelle l'ombre de Laurent continue de planer. Dans sa chute, elle se raccroche à son ami Sydney, avec qui elle flirte depuis l'adolescence. A l'opposé de Laurent, il est lunaire, oisif, artiste. Auprès de lui, Raphaëlle donne naissance à une petite fille. Construit sur les décombres du couple formé avec Laurent, sous l'emprise duquel elle demeure, son bonheur familial reste fragile.

01/2022