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Une commune bretonne dans la Grande Guerre. Poilus, marins et aviateurs de Guipavas racontent

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Histoire de France

Une commune bretonne dans la Grande Guerre. Poilus, marins et aviateurs de Guipavas racontent

Il y a cent ans, c'était "La der des ders ! " Mais le film n'est pas celui que l'on raconte trop souvent : les hommes de Gui pavas, aux portes de Brest, ne partaient pas à la guerre la fleur au fusil. Comme ailleurs, ces futurs poilus, marins, aviateurs-ainsi que leurs mères et leurs épouses-,se doutaient des horreurs qui les attendaient. A Guipavas, on a la chance d'avoir retrouvé un trésor de lettres, comploté par des témoignages recueillis voici plusieurs décennies, qui recouvrent à peu près tous les aspects de la Grande Guerre vécue et subie sur terre, sur mer et dans les airs. Cela confirme que le local peut atteindre à l'universel : une belle leçon d'Histoire et un message d'humanité pour les lecteurs d'aujourd'hui, si inquiets de leur avenir et du maintien de la paix chez eux et dans le monde.

09/2018

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Sciences historiques

Un marin aviateur dans la grande guerre

De l'Extrême-Orient à l'escadrille côtière de La Baule-Le Croizic, nous suivons, grâce aux archives de sa famille, les aventures d'un jeune menuisier originaire du val de Loire incorporé comme matelot charpentier en 1912. Le déclenchement de la guerre, en août 1914, le surprend à Hokkaïdo où il est embarqué sur le croiseur cuirassé Dupleix. De retour en France, il prend part, au début de 1915, aux croisières de surveillance en Méditerranée occidentale (Baléares, Corse, Sardaigne) puis rallie la base navale de Lemnos en Grèce aux ordres du vice-amiral commandant l'escadre des Dardanelles. En avril 1917, affecté à l'escadrille côtière comme observateur marin bombardier, il assure la défense du littoral atlantique contre l'action des sous-marins allemands et la protection des premiers convois américains à destination de Saint-Nazaire. Robert Palliot, c'était son nom, volera jusqu'en décembre 1918.

09/2011

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Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre. Les poilus

Un don précieux de documents concernant la première Guerre mondiale, auquel vinrent s'ajouter de nombreux prêts, informations publiques et recherches personnelles, ont permis à l'auteur de pouvoir, à quelques mois du centenaire du début de ce terrible conflit, en faire le point à son niveau. Ce livre comporte un très grand nombre d'illustrations d'artistes peintres de cette époque, des photos inédites de grands sportifs comme Georges Carpentier, champion du Monde de boxe et pilote d'aviation, ainsi que de héros plus connus comme les aviateurs Georges Guynemer et Roland Garros, décédés tous les deux au combat. Plusieurs pages sont également consacrées au patrimoine militaire français, illustrées par plusieurs peintres de la Marine nationale dont le plus connu, Charles Fouqueray qui décora de nombreux bâtiments publics et participa activement en 1933, à la décoration du Cercle Naval Vauban à Toulon comme le rappelle l'auteur dans cet ouvrage. N'oublions pas de mentionner le nom d'un grand marin toulonnais, l'amiral Victor Sénès qui disparut sur son navire, le Léon Gambetta en avril 1917, en Mer Adriatique laissant dans sa ville natale de multiples souvenirs. Comme sans doute, de très nombreux auteurs le feront à leur tour, Alexandre Briano a voulu affirmer ce travail de mémoire envers toutes les victimes civiles et militaires du premier conflit mondial.

09/2012

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Histoire de France

Itinéraires de Poilus. Soldats normands dans la Grande Guerre

Nombreux sont les jeunes Normands qui n'étaient pas destinés à voyager en ce début du XXe siècle. Ces soldats sont plongés malgré eux au coeur d'un conflit mondial qui les amène de la guerre des tranchées aux camps de prisonniers, des hôpitaux militaires à des contrées inconnues, et parfois à la mort, loin de chez eux. Outre les blessures physiques, ils expérimentent les blessures morales du combat, de l'enfermement ou de la peur, loin de leurs repères. En 2014, avec l'exposition D'une guerre à l'autre, les Archives départementales de la Seine-Maritime avaient souhaité mettre l'accent sur le rôle stratégique de ce département, comme base arrière au coeur de la Première Guerre mondiale. Pour Itinéraires de poilus : soldats normands dans la Grande Guerre, exposition présentée au Pôle Grammont du 14 septembre au 15 décembre 2018, les archives présentées épousent cette fois le point de vue du soldat.

09/2018

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Histoire internationale

Poilus de la Côte d'Or dans la Grande Guerre (Les)

L'histoire des Poilus côte-d'oriens dans la Grande Guerre prend dans cet ouvrage une dimension nationale. En effet, dans chaque département français, il y eut des hommes partant à la guerre, des blessés, des morts, des héros anonymes et des familles trop souvent endeuillées. A l'arrière, les anciens, les femmes et les enfants travaillaient dur tout en vivant dans l'angoissante et insupportable attente du retour d'un fils, d'un mari ou d'un père. Le retour au pays, au foyer, ce retour tant espéré n'eut jamais lieu pour 11 000 soldats côte-d'oriens ! Ces Poilus, dépendant de la 1re armée, vécurent les combats dans les Vosges et en Alsace à la mi-août 1914. Dès lors, ils furent sur tous les champs de bataille : en septembre 1914 sur la Meuse et la Marne, en 1915 à Notre-Dame-de-Lorette puis dans l'offensive de Champagne, en 1916 à Verdun et sur la Somme, en 1917, pour certains d'entre eux, au Chemin des Dames. D'autres combattirent avec l'armée d'Orient contre l'armée turco-bulgare sur les terres arides de Salonique et d'Albanie ; pendant que d'autres encore allaient soutenir les alliés italiens. L'année 1918 vit les dernières offensives allemandes, puis la reconquête aux côtés des alliés américains et anglais jusqu'à l'Armistice. Gilles Vauclair et Didier Callabre résument l'épopée de ces soldats, rendant hommage à tous ces hommes qui se sont battus pour la France. Les faits historiques prennent corps à travers les témoignages des Poilus et une iconographie inédite. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale et des recherches archivistiques, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles ayant pour centre d'intérêt la Grande Guerre, et présentent aussi des communications sur ce thème.

10/2010

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Histoire de France

Les poilus de Harlem. L'épopée des Hellfighters dans la Grande Guerre

Ils sont porteurs de valises, manutentionnaires, boxeurs ou musiciens de jazz. Tous Noirs américains. Le 15e régiment d'infanterie de la garde nationale de New York, créé en 1916 à Harlem, est une équipée de choc composée de 2000 soldats et de quelques officiers noirs. Par leur engagement dans la guerre, ils entendent briser la logique de ségrégation et prouver leur valeur au combat, au même titre que les Blancs. Mais l'US Army, ségrégationniste, s'y oppose : elle ne veut pas de soldats noirs dans ses rangs. Alors, ils se battront sous commandement français, aux côtés des poilus. Surnommés les "Hellfighters" par les Allemands, ils multiplieront les faits d'armes. Si l'Amérique blanche a oublié ses héros, Thomas Saintourens leur redonne toute la place qu'ils méritent dans l'Histoire.

04/2019

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Histoire de France

Chanter la Grande Guerre. Les "poilus" et les femmes

Août 1914. La France s’engage dans un conflit d’une durée et d’une intensité jamais atteintes. Chanter paraît alors dérisoire, voire déplacé. Pourtant, cette guerre a inspiré des milliers de couplets et de refrains qui disent tout ce que les documents officiels taisent : les souffrances d’hommes et de femmes confrontés au défi de la séparation. Tour à tour grivoises, comiques ou graves, ces chansons évoquent les espoirs des fiancés, les souffrances des blessés, le manque sexuel et affectif des couples, le chagrin infini des mères. Dans un raccourci saisissant de deux à trois minutes, miroirs fidèles ou photos retouchées de la réalité pour les besoins de la propagande, elles évoquent ce que vécurent, au quotidien, les hommes et les femmes face à la brutalité de la guerre et à ses exigences qui creusent l’écart entre les valeurs masculines et les valeurs féminines. Alors qu’au front les combattants doivent composer avec leurs corps meurtris et redoutent l’abandon et l’infidélité, à l’arrière, gardiennes du foyer et de la famille, celles qui les attendent ne restent pas inactives : aux détours des couplets apparaissent la tourneuse d’obus, la mère courage, l’infirmière, la marraine, la chanteuse, qui, toutes, impressionnent par leur bravoure et leur détermination. Les chansons montrent aussi de quelle façon la ségrégation imposée aux hommes et aux femmes a contribué à redéfinir les images traditionnellement admises du masculin et du féminin au sein de la société. Hésitant entre la dérision et la surprise, leurs auteurs se font l’écho de changements qui ont ouvert aux femmes des portes qui ne se refermeront plus... Miroirs de l’intime et vecteurs de choix pour diffuser des injonctions de la propagande par tout un jeu de représentations, les chansons de la Grande Guerre s’inscrivent avec brio dans l’historiographie actuelle.

01/2014

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Histoire de France

Les Poilus,. Lettres et témoignages des Français dans la Grande Guerre (1914-1918)

Elle a mobilisé huit millions de soldats sur le front, mais la Grande Guerre a bouleversé l'existence de tous les Français. Et les plus belles lettres de Paroles de poilus (Librio numéro 245) ne peuvent se lire sans les mots, en regard, de leurs familles, leurs compagnes, leurs enfants, leurs mères. C'est l'objet de ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre Guéno. Marraines de guerre, soldats des colonies, fusillés, grévistes, planqués, "Père Pinard" : leurs lettres dessinent le quotidien interminable de l'ennui, de la boue, de l'incertitude au front. Simples soldats ou grands écrivains, des anonymes à Guillaume Apollinaire ou Alain-Fournier, ces témoignages racontent la guerre à dimension humaine. Publié simultanément dans une version illustrée aux éditions des Arènes, ce recueil s'inscrit dans les manifestations de commémoration de la guerre de 1914-1918.

10/2013

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Sciences historiques

La Lozère dans la Grande Guerre. Les monuments aux morts racontent

Durant la première guerre mondiale, la Lozère est le département français qui compte le plus grand nombre de morts par habitant, près du double de la moyenne nationale. La Lozère compte 185 communes : 183 monuments aux morts et plaques ont été érigés. Ces monuments de pierre et de métal rappellent les batailles, racontent les vies fauchées - les visages de ces noms et prénoms révèlent mieux qu'un long discours la réalité de la Grande Guerre et la disparition d'une génération. Un quart des mobilisés lozériens ne reviennent pas et la moitié sont blessés. Ces hommes, pour la plupart paysans, sont envoyés au front dès les premières batailles d'août 1914. Ils seront de tous les combats : le dernier mort officiel de la guerre est un berger lozérien, Augustin Trébuchon. En restituant l'histoire des monuments aux morts de Lozère, l'historien et géographe Jacques Mauduy et le photographe Pierre Donaint proposent un récit charnel et cru du souvenir des disparus de 1914-1918. Les images hantent, les sculptures crient, protègent ou vengent : derrière les chiffres, les noms reprennent vie. C'est aussi l'histoire de la France, de l'âpre lutte entre la République et l'Eglise et entre républicains et légitimistes pour s'approprier cette mémoire.

01/2015

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Histoire de France

Marie Sautet, la "marraine des Poilus". De Metz à Paris, une femme dans la Grande Guerre

Une modeste plaque de rue au coeur du vieux Metz rappelle le souvenir de Marie Sautet (1859-1937), marraine des Poilus. Pourtant, aucune étude, aucun travail historique ne lui a été consacré jusqu'ici. C'est cette lacune que l'auteur a voulu combler. Ses recherches englobent la Grande Guerre et les vingt années qui suivent. Car cette marraine est une véritable héroïne de roman qu'une vie tranquille ne semblait pourtant guère prédestiner à la notoriété, à la gloire... Mais dès les premiers mois du conflit, la seconde partie de la vie de cette femme toute simple se confond avec la grande histoire, celle qu'écrivent les généraux et les hommes politiques, à coup de batailles, de traités internationaux et de chiffres... Dès lors, elle décide que sa guerre à elle ne se fera pas les armes à la main, mais avec du papier d'emballage, un tampon encreur et de la ficelle... Celle qui se dévoua auprès des blessés du siège de Metz en 1870 se révèle une véritable providence pour des milliers d'hommes qui ont besoin d'être soutenus, sur les fronts de France et d'ailleurs. Cet inlassable dévouement lui valut, en retour, des milliers de lettres de ses protégés, qu'elle appelait familièrement ses enfants. Si elle fut aidée par son mari, à qui il convient aussi de rendre hommage, la détermination, l'action, c'est elle. Réconfort et espoir pour les combattants, toutes armes confondues : ce sont eux qui lui donnèrent spontanément ce beau nom de marraine.

11/2019

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Histoire de France

Les mariés de la Grande Guerre

La correspondance échangée par Jeanne et Pierre pendant que ce dernier était au front. Ils venaient à peine de se rencontrer en 1914, mais, malgré la dureté des combats et les rares permissions, ils se sont finalement mariés trois ans après.

05/2015

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Histoire de France

Les Poilus du Sud-Ouest. Le 18e corps dans la Grande Guerre

L'histoire des poilus du Sud-Ouest, depuis le 18e corps d'armée de Bordeaux jusqu'à l'amère victoire de 1918. CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE 100 ans de la bataille de Verdun. Au cours du brûlant été de 1914, les jeunes Girondins, Landais, Charentais, Basques ou Pyrénéens, quittent leur « petite patrie » pour se rendre à la guerre, trop souvent pour ne plus revenir. Pour beaucoup, simples fantassins venus des champs de leurs aïeux, ce départ se déroule conjointement sous leur propre bannière régionale avant la lettre, celle du 18e corps d'armée de Bordeaux, qui dès 1914 est aux premières loges en Belgique, dans l'Aisne ou sur la Marne. Peu à peu, les nécessités de la guerre vont brasser ces identités locales dans le creuset aveugle des tranchées assassines, jusqu'à la victoire si amère de cet automne 1918 préludant, parfois pendant de nombreux mois, le difficile retour au pays des survivants. C'était il y a un siècle et depuis longtemps déjà, nul parmi eux n'est plus là pour s'en souvenir. Ce petit ouvrage tente de suivre leur trace et de témoigner de leur histoire, celle des fils d'une région qui était alors principalement rurale. Voici l'histoire des « Poilus du Sud-Ouest ».

01/2014

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Première guerre mondiale

Ma Grande Guerre. Journal d'un Poilu

Au hasard d'une rencontre avec un visiteur sur un salon littéraire, l'auteur se voit remettre les carnets de guerre d'un Poilu : un vrai trésor ! Comment laisser en l'état ces notes griffonnées sur les champs de bataille et les vouer à l'oubli ? Non, il faut garder la mémoire du témoignage authentique que nous livre au quotidien le Maréchal des Logis Pierre Gard âgé de 40 ans quand éclate la Grande Guerre. Suivons-le au long des 4 années de son périple !

10/2021

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12 ans et +

Poilus. 10 récits d'animaux pendant la Grande Guerre

Dix nouvelles qui révèlent les rôles, essentiels ou insolites, que nos amis à poils et à plumes ont joués pendant la Première Guerre mondiale. Du rat dévoreur de nez au chien planqué bien au chaud à l'arrière, en passant par une chèvre égarée entre deux tranchées ou un pigeon décoré pour acte de bravoure, chacun de ces textes met en scène des animaux impliqués malgré eux dans un conflit qui les dépasse.

09/2018

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Histoire des idées politiques

Commun-Commune. Penser la Commune de Paris (1871)

Cet ouvrage renvoie tout d'abord les "légendes" de la Commune à leurs insuffisances et à leur rapport biaisé aux faits. Puis il examine, sans préférence affirmée, la pensée des actrices et des acteurs, en s'efforçant d'en restituer aussi fidèlement que possible la pluralité. Trois principales conceptions de la Commune se combinèrent souvent au sein du mouvement pour définir celle-ci : soit comme un simple conseil républicain garant des franchises municipales de Paris, soit comme un gouvernement révolutionnaire central de la France, soit comme le complément politique des organisations de travailleurs dans la restructuration socialiste de la société. Pour ne pas réduire la Commune à un appendice meurtrier du passage de l'Empire à la République d'ordre, il faut réhabiliter la révolution théorique inachevée et la quête d'une alternative à la République bourgeoise qui mirent une population en mouvement autour de ces trois axes politiques. Dans cet esprit, la modeste mais ferme ambition de cet ouvrage est de contribuer à l'exploration de la philosophie politique et des pratiques politiques qui circulèrent dans le Paris libre du printemps 1871 et qui, aujourd'hui encore, portent des enseignements pour les révolutions contemporaines du Commun.

02/2021

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Musique, danse

La musique au fusil. Avec les Poilus de la Grande Guerre

Pendant la Grande Guerre, à quelques centaines de mètres parfois de la ligne de front, les combattants inventent des chansons sur des airs populaires et jouent de la musique sur des instruments fabriqués avec des matériaux de récupération. La mobilisation a rassemblé dans les mêmes régiments musiciens des campagnes et concertistes, chefs d'harmonie et violoncellistes de salon, orchestres d'ici et d'ailleurs. Dans les tranchées, dans les bals avec travestis qu'on improvise après la bataille, on chante le désespoir et la révolte, la nostalgie aussi. La musique est la vie, l'antidote au malheur, au massacre, à l'interminable peine. Claude Ribouillault nous fait entrer dans ce monde parallèle, sur les scènes étranges du théâtre aux armées, des camps de prisonniers où la rage de rire n'est parfois que la rage de survivre. Ce sont des soldats de partout: Allemands, Italiens, Serbes, Anglais, Ecossais, Français de France et des colonies. Ils créent des spectacles et constituent un répertoire de chansons joyeuses, dures, toujours plus désespérées à mesure que la guerre s'enlise dans les tranchées. Illustré par une collection unique de documents photographiques et d'instruments, ce livre étonnant sauve de l'oubli des visages et des mots, leur fol espoir de rester en vie.

01/2014

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Histoire de France

Récits des tranchées. 1914-1918 - Des Poilus racontent

Reclus dans leurs tranchées, des soldats de la Grande Guerre prirent la plume à l'occasion d'un concours littéraire initié par l'Armée. Chacun à leur manière, ils racontèrent alors une histoire, leur histoire, marquée au fer de leur quotidien. Au fil de récits très personnels, mettant en scène des hommes ordinaires confrontés à une expérience " extraordinaire ", vivent et revivent ainsi des lieux, un temps, un univers rythmés par une succession incessante de grands drames et de petites joies.

11/2017

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Histoire de France

Paroles de poilus guyanais. Propos, lettres et carnets de la Grande Guerre, 1914-1918

Appelés à connaître le service militaire très tardivement, avec l'application de la loi du 7 août 1913, qui organise pour la première fois la conscription des citoyens français dans les "vieilles colonies" de la France, les jeunes Guyanais ne connaissent pas, dans leur pays d'origine, de tradition militaire "historique" avant la guerre de 1914-1918. La Grande Guerre est le premier conflit armé dans lequel des soldats guyanais sont mobilisés. Ils se retrouvent en Flandres, en Champagne, en Lorraine, aux Dardanelles, en Macédoine, également en Afrique. Le contingent guyanais, reflet de la faible population de la colonie, fut peu nombreux, moins de deux mille soldats tout au plus. Aucun ancien combattant guyanais n'a publié de souvenirs de guerre après le conflit. Peu de poilus guyanais ont tenu la plume, ou plutôt peu d'écrits de soldats, rédigés pendant la guerre, nous sont connus ou nous sont parvenus : des témoignages, quelques lettres, et surtout un "Carnet d'impressions..." journal manuscrit tenu par un soldat de Cayenne, marié, jeune père de trois enfants en bas-âge, fauché par la mitraille dans l'Aisne en 1918. Les Paroles de poilus guyanais, quoique peu nombreuses, n'en sont que plus précieuses pour mieux appréhender, même partiellement, ce que fut la réalité humaine - psychologique et matérielle - du premier conflit mondial pour ces jeunes hommes, dont la plupart foulaient pour la première fois le sol de France, la "mère patrie", ou allaient combattre dans des pays dont le nom-même leur était jusque-là inconnu.

10/2015

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Romans historiques

Les Mariés de l'an 9. Deux destins dans la Grande Guerre

Le 22 juin 1909, Hippolyte Carbonneau épouse Rose Eyguesier à Aix-en-Provence. Le ciel n'a jamais été plus bleu mais personne ne peut alors imaginer " l'inimaginable tragédie " à venir. Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Hippolyte, pour sa conduite au feu et ses quatre blessures, sera promu sous-lieutenant, lieutenant et plus tard capitaine. Cette carrière assez rare est le premier fait notable chez lui. Par ailleurs, il accepte son sort avec stoïcisme, même aux moments les plus durs. Et pourtant sa sensibilité perce souvent dans son carnet de marche qui sert de trame à tout le récit. C'est ce destin hors norme que nous présente ce roman. Hippolyte est un héros authentique de la Grande Guerre et son épouse, Rose, l'accompagne chaque jour dans sa redoutable ascension vers les plus hautes valeurs humaines.

05/2014

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Histoire de France

14-18 en mots et en images. Ecrivains et illustrateurs racontent la Grande Guerre

C est à un étonnant voyage dans les territoires du désastre et du chaos que nous convie ce passionnant ouvrage. Il propose au lecteur d'emprunter deux chemins détournés, celui de la création picturale et celui de la création littéraire, pour accéder à ce que fut, dans sa tragique démesure, la Grande Guerre. Les auteurs ont délibérément choisi la puissance évocatrice de l'extrait, de l'éclat, du fragment, du contraste, accordée à la réalité en miettes de la guerre. Elles ont mobilisé les textes d'une quinzaine d'auteurs (presque tous écrivains) souvent très célèbres, les peintures et les dessins d'une cinquantaine d'artistes, certains fameux, d'autres inconnus, méconnus ou oubliés, du très riche fonds du musée de l'Armée. Tous sont français, tous ont en commun d'avoir été contemporains des événements. Presque tous ont été au contact de la guerre ; une majorité, notamment parmi les écrivains, en a fait l'expérience. Maintenant, à travers eux et grâce à leur art, fût-il dépouillé d'artifices, il est temps de laisser le lecteur, cent ans après, sentir le souffle de cette terrible catastrophe originaire du XXe siècle : la Grande Guerre. François Lagrange

10/2015

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Droit constitutionnel

De la marine à voiles au sous-marin. Cinquante ans de services dans la marine anglaise

De la marine à voiles au sous-marin : cinquante ans de services dans la marine anglaise / Amiral Sir Percy Scott,... Date de l'édition originale : 1921 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Histoire de la médecine

Les malades de la Grande Guerre. Les poilus et leurs médecins face à la maladie

Les maladies observées durant la Grande Guerre furent source de nombreuses difficultés pour les médecins français mobilisés. Il faut dire que les pathologies qu'ils eurent à soigner étaient parfois graves, voire mortelles. En outre, elles étaient très diverses : infections respiratoires ou digestives, troubles mentaux, intoxications aux gaz, maladies sexuellement transmissibles, ou encore rhumatismes. La médecine était alors bien différente de celle d'aujourd'hui, et les protocoles de soins étaient souvent étranges, avec des traitements tantôt efficaces, tantôt dérisoires. Le sujet des maladies de la Première Guerre mondiale est relativement méconnu ; pourtant, il paraît incontournable, car l'armée française faillit à plusieurs reprises être décimée par ces affections. Heureusement, les médecins français firent preuve de beaucoup de courage pour venir en aide à leurs camarades souffrants. Leur travail permit également de nombreux progrès scientifiques, dont certains sont toujours perceptibles à notre époque.

04/2021

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Sciences historiques

Reims dans la Grande Guerre

Reims est l'une des trois villes martyres de la première guerre mondiale avec Arras et Verdun. Déclarée « Ville ouverte » dès le 3 septembre 1914, elle est occupée par les forces allemandes jusqu'au 12 du même mois. Le 19 septembre, la cathédrale, bombardée par les Allemands, est incendiée et devient le symbole de la barbarie. On lit dans les colonnes de La Croix : « Ils ont bombardé la cathédrale de Reims?! Ils l'ont incendiée?! Ils ont fait cela, les barbares?! Ils se sont acharnés, sans raisons militaires?! » S'ensuivent quatre années de bombardements qui conduisent à la destruction d'une grande partie de la ville. Michel Thibault retrace ces épisodes douloureux et nous montre, grâce à une sélection d'images étonnantes, les désastres liés aux bombardements subis. Mais il raconte également comment les Rémois ont continué à vivre. De nombreuses cartes postales et photographies témoignent de la persévérance et du courage des habitants. Un bel hommage leur est ici rendu, ainsi qu'à tous les militaires qui se sont battus pour les défendre. Michel Thibault, né à Reims de parents et grands-parents rémois, dispose d'une importante collection de cartes postales et documents iconographiques rassemblés depuis de nombreuses années. Ce passionné d'histoire locale participe régulièrement à des expositions et a déjà, à son actif, treize ouvrages. Son but est de conserver la mémoire des monuments, des événements, des lieux, des industries et commerces, en un mot du prestigieux passé de la ville qu'il aime.

01/2014

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Histoire de France

Permissionnaires dans la Grande Guerre

Quand la guerre commence, en août 1914, personne n’imagine laisser les combattants rentrer chez eux avant la victoire. Avec le prolongement du conflit, moral et certitudes vacillent : la question de l’endurance des populations se pose avec force dans une guerre qui devient totale. À partir de 1915, quelques jours de permission à l’arrière permettent aux combattants d’échapper aux tranchées et aux horreurs de la guerre. Moment d’émotion familiale et de retrouvailles amoureuses, la permission est aussi un temps de distractions dans un Paris où le contraste avec le front est saisissant. Commis voyageur du front à l’arrière, le permissionnaire vient rappeler aux civils le sacrifice combattant et devient une figure-clé des représentations du temps de guerre. Dans une approche globale et neuve des sociétés durant la Grande Guerre, Emmanuelle Cronier embrasse d’un même regard les aspects militaires et logistiques, la culture politique républicaine, l’intimité des familles et des couples, le quotidien des permissionnaires et les multiples transgressions indissociables de la figure du « poilu » à l’arrière.

10/2013

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Histoire de France

Paris dans la Grande Guerre

Mobilisés en pleurs devant la gare de l'Est, femmes dans les usines d'armement, scènes de saccage des magasins supposés allemands, zeppelins échoués aux Champs-Elysées... Les photographies rendent tangibles les réalités multiples de la Grande Guerre à Paris. La ville est confrontée à la pénurie, au deuil de ses enfants tombés au front ; elle est touchée dans sa chair par les bombardements et se voit exhortée à garder la tête haute face à l'adversité. Les contingents en partance pour le front y croisent ceux qui en viennent, blessés ou permissionnaires. Pourtant, les théâtres, les cinémas et les grands cafés continuent d'accueillir une vie mondaine, oisive et frivole. Gardienne de l'honneur national et capitale des plaisirs, Paris oscille en permanence entre les deux images, morale et futile, que le front lui renvoie.

02/2014

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Sciences historiques

Saône-et-Loire dans la Grande Guerre

Dès la mobilisation du 2 août 1914, les soldats de Saône-et-Loire se préparent à partir pour le front. Avec 21?237 morts et des milliers de blessés, le département paie un lourd tribut tout au long du conflit. A l'arrière, la population est régulièrement sollicitée pour contribuer à la victoire. Terre d'asile pour les réfugiés, la Saône-et-Loire consacre son économie à l'effort de guerre, à l'image des usines Schneider qui participent à la Défense nationale. Or, la pénurie de travailleurs civils nécessite l'emploi d'étrangers, de prisonniers de guerre, de mobilisés et de femmes. Tous sont placés sous contrôle car aucun défaitisme ne doit saper l'Union sacrée. Mais à l'adhésion du début succèdent les premiers mouvements sociaux suivis d'une grande lassitude. Les pertes humaines au front, la durée du conflit, la cherté de la vie et les restrictions sont autant de motifs d'exaspération. Un remarquable travail d'archives et une sélection de documents anciens permettent à Franck Métrot et Pierre Prost de revenir sur ce qu'a traversé la population de Saône-et-Loire pendant la Grande Guerre. Ils évoquent aussi comment, une fois la paix revenue, chaque commune a voulu honorer le sacrifice de ses enfants au travers des monuments aux morts qui témoignent encore aujourd'hui du traumatisme que fut la première guerre mondiale.

10/2014

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Sciences historiques

La marine de guerre

Dans ce magnifique ouvrage, illustré de 280 gravures, A. Sauvaire Jourdan dresse le panorama complet de la Marine de Guerre de son époque : les ports, les débuts des navires de guerre, l'artillerie navale, les marins, la vie à bord, la stratégie maritime et même les premiers sous-marins. Le quotidien de ces marins et de leurs officiers ainsi que leurs habitudes sont décrits ici par l'auteur, véritable témoignage historique et humain sur ce métier particulièrement difficile et risqué. Même si les techniques ont considérablement évolué, on ne peut rester qu'admiratif devant le génie de l'homme, poussé sans cesse à se surpasser et inventer de nouveaux procédés et technologies qui nous permettent de vivre un peu mieux chaque jour. Bien sur, l'armement est un moteur important dans les découvertes et l'Histoire des Hommes est indissociable de leur désir de conquêtes. Cependant, l'auteur nous laisse, au fil des pages, un vibrant hommage à tous ces hommes et femmes qui ont fait et font toujours l'Histoire de cette Marine, mettant en avant les valeurs humaines telles que le courage, l'honnêteté, le travail... Une grande et belle Histoire.

01/2015

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Sciences historiques

La marine de guerre

Ce petit ouvrage de 120 pages ne prétend pas rivaliser avec celui de Sauvaire-Jourdan (400 pages) bien qu'ils aient le même titre. Ce texte de Lucien Huard, extrait du "Monde Industriel" fait la part belle aux illustrations et gravures. La première partie de ce livre traite de la marine, de son armement, de ses moyens de propulsion et des conflits nombreux en Europe et aux Etats-Unis qui ont amené les différents pays concernés à développer des moyens de destruction de plus en plus élaborés. La deuxième partie s'intéresse aux débuts de la guerre sous-marine mettant en oeuvre les premiers sous-marins et surtout les torpilles, engins de mort privilégiés par tous les gouvernements et qui restent, encore à notre époque moderne, largement utilises dans les conflits maritimes.

11/2012

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Histoire de la danse

Danse bretonne

Héritées d'une longue tradition, pérennisées par une pratique continue et un patient travail de collectage, les multiples danses bretonnes connaissent depuis des décennies un fort regain chez tous les âges de la société. Au-delà même des frontières de la Basse et Haute-Bretagne. Cet ouvrage raconte une culture traditionnelle vivace, riche de son passé mais évolutive, depuis son rôle social à l'origine jusqu'aux grands rassemblements d'aujourd'hui, sans oublier les cercles celtiques et les concours, tout à la fois instruments de conservation, de transmission et dévolution. Le public non-initié apprendra l'histoire et les enjeux actuels de cet art qu'ils découvrent généralement lors de différents événements festifs. Le lecteur initié y trouvera une synthèse complète, agrémentée de profondes et nouvelles réflexions des auteurs sur l'état et le rôle de la transmission aujourd'hui.

04/2021