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Un prêtre missionnaire dans la grande guerre

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Histoire de France

Un prêtre missionnaire dans la grande guerre

Depuis bientôt un siècle, dix-huit carnets, conservés dans une bibliothèque privée, gardaient précieusement les secrets d'un aumônier bénévole de la Grande Guerre. Mobilisé en août 1914, comme secrétaire dans une ambulance de campagne, Omer Denis ne tarde pas, dès la bataille de la Marne, à exercer auprès des blessés, " sans titre officiel ", les fonctions d'aumônier. En 1916, estimant ne plus être en mesure d'accomplir son ministère dans des conditions satisfaisantes, il demande et obtient un poste de brancardier dans un régiment d'artillerie de canons de 75. Ce personnage, qui a le sens de l'humour et de l'anecdote, se lance au fil des pages, dans de très intéressantes digressions qui sont autant de tableaux de la vie en cette période troublée. Ne négligeant jamais les bonnes relations, il n'hésite d'ailleurs pas à recourir à sa condition de prêtre pour améliorer le quotidien ! Bien au-delà de l'ecclésiastique en campagne, le lecteur découvre là un personnage aussi truculent qu'attachant. Partant de la masse considérable de notes des plus diverses, soigneusement consignées d'août 1914 à mars 1919, Denise et Allain Bernède, tous les deux rompus aux techniques du maniement des archives militaires, se sont livrés, après avoir transcrit les 1 356 feuillets du document, à un véritable travail de vérifications pour mettre en valeur ce "matériau pour l'Histoire", toujours difficile à traiter, que sont les témoignages.

11/2011

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Religion

Auguste Marceau. Le missionnaire des missionnaires

Né à Châteaudun en 1806, Francois-Auguste Marceau choisit la Marine à l'issue de ses études à Polytechnique. Brillant officier, il fut l'un des premiers spécialistes et défenseurs de la marine à vapeur. Connu pour son anticléricalisme virulent, sa vie de débauche et son caractère cassant, il connut une conversion à l'âge de 36 ans. Il décida alors de quitter la marine royale pour mettre son métier de marin au service de sa foi. Il participa à la création de la Société Française d'Océanie destinée au transport des missionnaires dans le Pacifique. Comme commandant du trois-mâts L'Arche d'Alliance, il sillonna l'Océanie pendant 44 mois au service des missionnaires qui trouvèrent en lui une aide précieuse et un exemple de vie chrétienne. Marceau rêvait de fonder une marine missionnaire liée aux Maristes mais sa mort prématurée en 1851 à Tours l'en empêcha.

10/2019

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Sciences historiques

Lussas, un village dans la Grande Guerre

Effectuer un travail de mémoire sur une communauté villageoise plongée dans la Grande Guerre est apparu nécessaire face aux interrogations nées lors de la commémoration du centenaire, en 2014. Devant la liste des 36 noms du monument aux morts de Lussas de nombreuses questions se posaient, sans réponse claire après un siècle. Qui étaient ces hommes partis au combat pour n'en pas revenir ? Quels effets a eu leur disparition sur la vie du village ? Comment ceux qui restaient ont fait face à la mobilisation des hommes de 18 à 47 ans, à l'absence des pères, des frères, des fils, des maris et des amis ? Quelles traces peut-on retrouver ? Un groupe s'est alors constitué sous l'égide de la bibliothèque municipale. Simultanément un appel a été lancé auprès des habitants afin de savoir s'ils avaient des archives familiales. Ce livre entend présenter les résultats de cette recherche et tirer le fil qui nous lie avec un monde devenu lointain, dont la mémoire vive s'estompe sous le sépia des cartes postales. Ainsi tente-t-il de porter témoignage et de lutter contre l'oubli.

06/2019

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Sciences historiques

Un marin aviateur dans la grande guerre

De l'Extrême-Orient à l'escadrille côtière de La Baule-Le Croizic, nous suivons, grâce aux archives de sa famille, les aventures d'un jeune menuisier originaire du val de Loire incorporé comme matelot charpentier en 1912. Le déclenchement de la guerre, en août 1914, le surprend à Hokkaïdo où il est embarqué sur le croiseur cuirassé Dupleix. De retour en France, il prend part, au début de 1915, aux croisières de surveillance en Méditerranée occidentale (Baléares, Corse, Sardaigne) puis rallie la base navale de Lemnos en Grèce aux ordres du vice-amiral commandant l'escadre des Dardanelles. En avril 1917, affecté à l'escadrille côtière comme observateur marin bombardier, il assure la défense du littoral atlantique contre l'action des sous-marins allemands et la protection des premiers convois américains à destination de Saint-Nazaire. Robert Palliot, c'était son nom, volera jusqu'en décembre 1918.

09/2011

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Histoire de France

Prêtres soldats dans la Grande Guerre. Les clercs bourbonnais sous les drapeaux

Lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, les relations, en France, entre l'Eglise catholique et l'Etat sont encore très tendues. Certes, "l'Union sacrée", proclamée par le gouvernement dès le début du conflit, met ces tensions en veilleuse, mais, à plusieurs reprises, elles vont resurgir au cours des quatre années de guerre. Loin des polémiques de l'époque, les lettres adressées par plus de 130 prêtres et séminaristes du Bourbonnais à l'abbé Giraud, supérieur du séminaire de Moulins, font revivre les réalités de terrain, dans la variété des affectations, même si elles ressortent très majoritairement du service de santé. Comment les clercs sont-ils insérés dans le conflit, comment partagent-ils son déroulement, comment vivent-ils la fréquentation quotidienne de leurs compatriotes dont leur éducation cléricale les séparait ? Quel regard de foi vont-ils poser sur cette violence qui heurte profondément leur sensibilité religieuse ? Comment vont-ils se donner des moyens pour la vie spirituelle, la leur et celle des soldats avec lesquels ils vivent ? Enfin, comment leur spiritualité est-elle influencée par ces années de souffrance qui les marqueront à jamais ? Telles sont les questions auxquelles ces lettres permettent d'apporter des réponses. Dans le contexte du centenaire de la guerre, l'analyse de cette correspondance reflète le regard religieux que le clergé catholique a porté sur cet événement, qui, comme on le sait, a marqué le point de départ d'un vrai ralliement de l'Eglise catholique à la République.

04/2014

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Sciences historiques

Reims dans la Grande Guerre

Reims est l'une des trois villes martyres de la première guerre mondiale avec Arras et Verdun. Déclarée « Ville ouverte » dès le 3 septembre 1914, elle est occupée par les forces allemandes jusqu'au 12 du même mois. Le 19 septembre, la cathédrale, bombardée par les Allemands, est incendiée et devient le symbole de la barbarie. On lit dans les colonnes de La Croix : « Ils ont bombardé la cathédrale de Reims?! Ils l'ont incendiée?! Ils ont fait cela, les barbares?! Ils se sont acharnés, sans raisons militaires?! » S'ensuivent quatre années de bombardements qui conduisent à la destruction d'une grande partie de la ville. Michel Thibault retrace ces épisodes douloureux et nous montre, grâce à une sélection d'images étonnantes, les désastres liés aux bombardements subis. Mais il raconte également comment les Rémois ont continué à vivre. De nombreuses cartes postales et photographies témoignent de la persévérance et du courage des habitants. Un bel hommage leur est ici rendu, ainsi qu'à tous les militaires qui se sont battus pour les défendre. Michel Thibault, né à Reims de parents et grands-parents rémois, dispose d'une importante collection de cartes postales et documents iconographiques rassemblés depuis de nombreuses années. Ce passionné d'histoire locale participe régulièrement à des expositions et a déjà, à son actif, treize ouvrages. Son but est de conserver la mémoire des monuments, des événements, des lieux, des industries et commerces, en un mot du prestigieux passé de la ville qu'il aime.

01/2014

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Histoire de France

Permissionnaires dans la Grande Guerre

Quand la guerre commence, en août 1914, personne n’imagine laisser les combattants rentrer chez eux avant la victoire. Avec le prolongement du conflit, moral et certitudes vacillent : la question de l’endurance des populations se pose avec force dans une guerre qui devient totale. À partir de 1915, quelques jours de permission à l’arrière permettent aux combattants d’échapper aux tranchées et aux horreurs de la guerre. Moment d’émotion familiale et de retrouvailles amoureuses, la permission est aussi un temps de distractions dans un Paris où le contraste avec le front est saisissant. Commis voyageur du front à l’arrière, le permissionnaire vient rappeler aux civils le sacrifice combattant et devient une figure-clé des représentations du temps de guerre. Dans une approche globale et neuve des sociétés durant la Grande Guerre, Emmanuelle Cronier embrasse d’un même regard les aspects militaires et logistiques, la culture politique républicaine, l’intimité des familles et des couples, le quotidien des permissionnaires et les multiples transgressions indissociables de la figure du « poilu » à l’arrière.

10/2013

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Histoire de France

Paris dans la Grande Guerre

Mobilisés en pleurs devant la gare de l'Est, femmes dans les usines d'armement, scènes de saccage des magasins supposés allemands, zeppelins échoués aux Champs-Elysées... Les photographies rendent tangibles les réalités multiples de la Grande Guerre à Paris. La ville est confrontée à la pénurie, au deuil de ses enfants tombés au front ; elle est touchée dans sa chair par les bombardements et se voit exhortée à garder la tête haute face à l'adversité. Les contingents en partance pour le front y croisent ceux qui en viennent, blessés ou permissionnaires. Pourtant, les théâtres, les cinémas et les grands cafés continuent d'accueillir une vie mondaine, oisive et frivole. Gardienne de l'honneur national et capitale des plaisirs, Paris oscille en permanence entre les deux images, morale et futile, que le front lui renvoie.

02/2014

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Histoire internationale

Mayenne dans la Grande Guerre (La)

Si le département de la Mayenne ne fut nullement un théâtre d'opérations de la Grande Guerre, les monuments aux morts qui jalonnent son territoire rappellent le poids du sacrifice qu'eurent à subir ses habitants. Plus de 13 000 Mayennais périrent sur les champs de bataille. La situation géographique du département imposa l'ouverture de nombreux hôpitaux et le passage de troupes étrangères. Ce livre fait acte de mémoire, comme la collection dans laquelle il s'inscrit. Il n'a d'autre but que de garder et partager la trace des hommes, ceux qui voulurent "laisser une cicatrice sur la carte" comme disait Malraux. Il recèle donc de véritables trésors d'humanité malgré la plus terrible des tragédies. A plus de quatre-vingt-dix ans de distance, ces silhouettes et ces visages nous semblent étrangement proches et contemporains. Pourtant, le souvenir de la Grande Guerre s'estompe. Plonger dans ces photographies, c'est lui laisser encore quelques jolis moments de présence.

09/2010

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Histoire de France

La Touraine dans la Grande Guerre

Loin du front, la Touraine est pourtant engagée pleinement dans la première guerre mondiale. Cent ans plus tard, James Derouet explore les archives d'Indre-et-Loire. Témoignages, récits, anecdotes, il nous fait revivre le quotidien de la Touraine, de 1914 à 1919. Sur le front, le 66e régiment d'infanterie - le Six-six -, basé à Tours, perd 1 287 hommes le 8 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne. Un choc terrible. Quand en décembre 14, il faut fournir 50 000 cache-nez pour les Poilus, des milliers de femmes tricotent sans relâche. Dans les plus petits villages, chacun fait des efforts, jusqu'à la réquisition, par exemple, du cheval du corbillard d'Orbigny. La Touraine devient la terre d'accueil de réfugiés de tous ho­rizons. Les carnets de sucre et les cartes d'approvisionnement se mettent en place, les femmes remplacent les hommes au travail, en même temps, l'Américan Red Cross adresse des dons aux familles les plus éprouvées. Les Poilus tourangeaux payent leur tribut : découvrez l'un d'eux décédé en août 1914 au Tonkin, un soldat de moins de 18 ans, un brave plus de 70 ans, un autre relâché par les Turcs en 1926... " La Touraine dans la Grande Guerre " nous rappelle ce que nos anciens ont vécu et enduré. En cinq ans de ce conflit meur­trier, la Touraine a perdu au front 12 300 de ses enfants.

05/2014

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Religion

Des missionnaires plongés dans la Grande Guerre 1914-1918. Lettres des Missions étrangères de Paris

La Société des Missions étrangères de Paris vient de célébrer en 2008 le 350e anniversaire de sa fondation. La proximité du centenaire du déclenchement de la Grande Guerre semble une invitation à connaître le sort des missionnaires qui furent mobilisés en 1914. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, ils partaient en Asie sans esprit de retour. Pour beaucoup de parents, le départ de leur fils représentait un véritable déchirement. Il ressemblait à un adieu. Quitter la mission dont il est chargé pose donc bien des questions à la conscience de chacun des Pères concernés par la mobilisation. Que vont devenir les néophytes qu'il est en train d'évangéliser ? Contaient leur expliquer les raisons de son départ ? Est-ce la peine de rejoindre un port et d'embarquer pour un long voyage, puisque l'on parle d'une guerre courte ? Pour connaître les réactions de ces hommes engagés dans un conflit qui va devenir interminable, la correspondance qu'ils ont échangée avec le supérieur ou l'un des directeurs du Séminaire de Paris se révèle précieuse. A travers leurs lettres, le lecteur va découvrir la réalité de la vie de ces missionnaires et aspirants (séminaristes) affrontés à l'expérience du feu ou aux misères de la guerre, exposés à l'exaltation d'un moment ou à l'ennui de longs jours monotones, éprouvant l'attrait d'une nouvelle aventure ou la nostalgie de la mission. Cet ouvrage se présente comme une " histoire des missionnaires en guerre ", avec toute leur épaisseur d'humanité, une sorte de Journal à cent voix.

06/2012

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Histoire de France

Fontaine-le-Bourg dans la Grande Guerre. Fontaine-le-Bourg dans la Grande Guerre

Dans " Fontaine-le-Bourg dans la Grande Guerre ", Alain Dugard ne se contente pas de mettre en lumière le parcours des soldats dont le nom est gravé sur le monument aux morts communal. En premier lieu, il nous transporte dans l'univers de ce paisible village, à l'aube de la Première Guerre mondiale, à travers une analyse technique et synthétique de ses caractéristiques. L'auteur nous emmène ensuite sur le chemin initiatique des jeunes hommes : de la conscription au service militaire. Du temps des illusions à la victoire tant attendue, d'août 1914 à novembre 1918, l'historien nous livre alors, grâce à l'appui de fiches individuelles minutieusement rédigées, l'itinéraire de chacun des braves soldats morts pour la Patrie. Une abondante et riche iconographie permet une mise en situation saisissante de tous ces évènements. Arrive le temps des célébrations, l'érection d'un cénotaphe sur la place de la mairie et la création de l'association des mutilés et anciens combattants de la Grande Guerre. Alain Dugard révèle également les noms des malheureux oubliés du monument aux morts et le sort des prisonniers de guerre. Il n'oublie pas enfin la Grande Guerre des civils marquée par l'absence des hommes et les restrictions alimentaires et matérielles.

11/2018

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Religion

Les prêtres africains en Europe "missionnaires" ou "missionnés" ?

Cet essai, est une suite de réflexions d'un universitaire et prêtre africain en mission en Europe depuis vingt-cinq ans. Il parle donc depuis son expérience et sa trajectoire d'homme d'étude, d'écoute et de dialogue animé par la lumière de l'intelligence de la foi. Il parle avec franchise, nuance et beaucoup de tact, en cette période de la mondialisation, de ces hommes de Dieu venus de loin et qui apportent un supplément d'âme à cette Europe jadis généreuse en missionnaires, mais devenue aujourd'hui incrédule, matérialiste et égoïste face au trésor précieux qu'est le message de l'Evangile. Aussi les appels prophétiques des années passées continuent-ils à résonner en écho : Europe, qu'as-tu fait de ton baptême ? Europe, terre chrétienne, prends garde de perdre ton âme ! Cet ouvrage est une interpellation fraternelle qui s'adresse aussi bien à l'Eglise qui est en Europe qu'à celle qui est en Afrique, en Asie, en Amérique : l'Eglise dans le monde de ce temps. L'accueil des prêtres africains, des prêtres venus de loin par des communautés ecclésiales d'Europe est-il une grâce, une menace ou une tâche ?

10/2011

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Sciences historiques

Le Beulay dans la Grande Guerre

Le 25 août 1914, la petite commune vosgienne de Beulay est envahie par les troupes allemandes du 11ème régiment d'infanterie bavaroise. C'est le début d'un long calvaire, aggravé encore par une position de première ligne qui va profondément marquer le territoire.

07/2010

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Histoire de France

Les étrangers dans la Grande Guerre

Quand la Première Guerre mondiale éclate, la France est déjà un pays d’immigration. Les étrangers, dont les situations sont très contrastées, sont immédiatement et durablement affectés. Mais la guerre provoque aussi l’arrivée de centaines de milliers de soldats et de travailleurs, recrutés dans les pays limitrophes ou dans les colonies pour combler les besoins humains devenus considérables. Cet ouvrage analyse l’histoire peu connue de ces étrangers aux statuts et aux origines très divers, mais aussi leurs relations avec les armées et la société française. L’après-guerre hérite de la mise en place d’une politique racialiste qui se déploie notamment dans le monde du travail.

11/2014

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Histoire de France

Les Normands dans la Grande Guerre

A partir d'une riche iconographie souvent inédite tirée des archives départementales mais aussi communales et beaucoup des archives de familles, Les Normands dans la Grande Guerre est une chronique singulière d'une région lors de la Première Guerre mondiale. Des histoires emblématiques d'hommes et de femmes, combattants normands, civils mobilisés à l'arrière, réfugiés ou prisonniers, éclairent de façon originale le conflit. Les anecdotes et l'intime enrichissent la connaissance d'une guerre à la mémoire très vive, même cent ans après.

07/2018

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Régionalisme

Le Voironnais dans la Grande Guerre

La première guerre mondiale, parce qu'elle a été meurtrière, parce qu'ellea impliqué de nombreux pays, et surtout parce qu'elle a touché très durement toutes les familles, reste encore, cent ans après, un événement considérable dans l'inconscient collectif. Si tout le monde ou presque connaît les grandes batailles, les tranchées, la vie des soldats, on sait moins ce qu'étaient les difficultés dans les villes et les villages situés à l'arrière, loin du front. Voiron en 1914 est une petite ville active, avec des usines importantes et donc une population largement ouvrière. Les villages alentour, quant à eux, sont peuplés presque exclusivement de paysans. Durant le conflit, les hommes sont au combat et il faut compenser leur absence dans les familles, dans les usines, dans les fermes. Les habitants doivent également faire face aux réquisitions, au manque de denrées, aux nouvelles du front parfois mauvaises… A partir de documents des archives municipales, de photographies et de cartes postales, Christiane Le Diouron montre comment les Voironnais vivaient durant la Grande Guerre, nous livrant un témoignage précieux et inédit.

09/2013

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Critique littéraire

Les écrivains dans la Grande Guerre

En juin 1919, à l'initiative de Henry Malherbe, Maurice Genevoix et Roland Dorgelès notamment, quatre-vingts écrivains rescapés de la Grande Guerre se rassemblent pour fonder l'Association des écrivains combattants (AEC). Leur objectif ? Rendre hommage et préserver la mémoire des hommes de lettres morts au champ d'honneur ; créer et renforcer les liens entre les survivants. Parmi eux, des personnalités déjà connues : Guillaume Apollinaire, Charles Péguy, Alain-Fournier, Louis Pergaud, mais, pour la plupart, des jeunes talents inconnus. Au total : 560 disparus. L'AEC leur consacrera en 1926 une Anthologie en cinq volumes et 4000 pages. Elle obtiendra, en 1927, que leurs noms soient gravés sur les murs du Panthéon. Après cent ans d'existence, l'AEC reste bien vivante. Elle honore les disparus, encourage la création littéraire en attribuant des prix et suscite l'intérêt des jeunes en les associant à ses manifestations. A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, cet ouvrage collectif montre la diversité des écrivains qui firent pour la France le sacrifice de leur vie : universitaires, autodidactes, prêtres, ultra-marins, étrangers, jeunes et vétérans. Ce livre de ferveur se veut un rempart contre l'oubli.

11/2018

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Histoire de France

Petites patries dans la Grande Guerre

"Nous sommes relevés par le 65e, des Bretons qui, avec vingt-cinq kilomètres dans les jambes et douze heures sac au dos sans arrêt, ne se plaignent pas et s'entassent sans un mot dans les abris. C'est une race plus sympathique que nos Méridionaux du 16e corps, à qui la division était rattachée". Par ces quelques mots griffonnés dans ses carnets en décembre 1915, le Bourguignon Pierre Perrin, mobilisé dans un régiment dijonnais, dit bien la force des stéréotypes régionaux dans la France de la Grande Guerre, les tensions qui en résultent parfois aussi malgré l'Union sacrée affichée. Pourtant, en dépit des profonds renouvellements de l'historiographie du conflit depuis une trentaine d'années, cette dimension régionale et périphérique des différents phénomènes, loin de Berlin, Londres ou Paris, reste très inégalement prise en compte par la recherche universitaire. En questionnant les liens essentiels entre "petites" et "grande" patries, ce livre souhaite interroger, pour lui-même, le fait régional en guerre. Conditions du recrutement et de la mobilisation, force des solidarités nées d'origines géographiques communes, cultures gustatives spécifiques, traditions musicales valorisées, langues locales ou régionales contribuant à forger une "langue des tranchées", constitution et évolution de stéréotypes régionaux combattants sont quelques-unes des pistes ici empruntées : elles permettent, entre autres, de mieux comprendre comment la "petite patrie" interagit avec la grande et contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. En certains cas, la défense du pays conduit d'ailleurs à une redéfinition des identités régionales, à leur renforcement notamment. On l'aura compris : la région est ainsi moins le cadre de l'étude que l'objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l'Alsace alors allemande ou encore l'Empire britannique, plus particulièrement le Québec et la Nouvelle-Zélande.

09/2013

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Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

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Histoire de France

Nos familles dans la grande Guerre

Si l'on a souvent évoqué la vie des poilus, qui a parlé des autres ? Des femmes, des fiancées, des veuves travaillant aux champs ou en usine dans l'attente ? Des enfants jouant aux soldats de plomb et aux poupées habillées en infirmières ? Des gendarmes et des maires qui, chaque matin, recevaient les funestes télégrammes ? A l'aide de 200 témoignages inédits, ce livre reconstitue la vie quotidienne du premier conflit mondial : familles séparées, transplantées, brouillées ; ruinées (ou enrichies) ; couples unis, désunis, réunis ; familles victimes de la grippe espagnole ou divisées entre deux camps ; familles de l'après-guerre aussi, confrontées au deuil et à leurs blessures. Un ouvrage qui mesure l'impact de la Grande Guerre sur le destin de nos ancêtres et, par ricochet, sur le nôtre.

10/2014

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Histoire de France

Les enfants dans la Grande Guerre

Enfant. Guerre. Deux mots parmi les plus antinomiques. Pourtant, de 1914 à 1918, la guerre est au cour de la vie de l'enfant et, inversement, l'enfant est au coeur de la guerre. Qu'il en soit témoin, victime, ou acteur, il ne peut échapper au conflit qui bouleverse son univers et son quotidien. Confronté à la violence psychologique, physique, symbolique du conflit et à la brutalisation de la société, l'enfant s'affirme comme un précieux révélateur de la culture de guerre de l'époque.

03/2019

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Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les femmes qu'elle ne l'est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse dès les premiers jours à l'invitation de René Viviani, président du Conseil, et participent activement à l'effort de guerre durant quatre longues années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs reprises de "remplaçantes" dans ses colonnes – La Baïonnette sort également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières, marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de main-d'oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l'activité économique du pays (agriculture, industrie de guerre). En plus de tenir le foyer et de s'occuper des enfants, les femmes ont ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu'elles étaient capables de suppléer les hommes dans des secteurs d'activité dont elles étaient jusqu'alors exclues, elles s'affirment davantage dans la société et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine n'hésite pas à conclure amèrement que les femmes n'ont été que les "domestiques de la guerre". Pourtant, rien ne sera plus comme avant, et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre permit à l'humanité de "prendre conscience de sa moitié".

06/2018

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Histoire de France

Les civils dans la Grande Guerre

Oubliez ce que vous avez appris de la guerre 14-18, oubliez que vous vivez au xxie siècle et revenez plus d'un siècle en arrière, habitant d'une ville, d'un petit village ou d'un bourg. Civil, quel est votre quotidien en ce temps de conflit ? Potigny, commune du pays de Falaise, pourtant éloignée du front, a été, comme beaucoup d'autres, le siège d'une caserne française et la patrie de nombreux soldats blessés. Affiches, journaux, courriers, photographies, trophées de guerre et propos tenus par des permissionnaires, ont constitué une porte d'entrée effrayante sur un monde rythmé, au fil des années, par des événements tels la déclaration de guerre, l'armistice et le retour des poilus. 14-18 fut une guerre du citoyen en arme pour laquelle chacun fut mobilisé, enfants, femmes, vieillards, en vue de la victoire. La violence qui fut principalement celle du champ de bataille, au coeur d'une guerre inhumaine, s'est ainsi retrouvée plus ou moins forte au sein même des foyers. L'énormité des sacrifices et la volonté de vaincre l'ennemi sans chercher une paix salvatrice, font que cette blessure collective n'a jamais entièrement cicatrisé.

10/2018

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Histoire internationale

Les Américains dans la Grande Guerre

Le 6 avril 1917, les Etats-Unis, restés neutres depuis le début du conflit, s'engagent militairement aux côtés des Alliés. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d'entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l'ensemble de l'expérience de guerre des Etats-Unis. La Grande Guerre ouvre l'époque des conflits globaux. C'est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d'archives photographiques françaises et américaines largement inédites.

03/2017

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Histoire de France

Les animaux dans la Grande Guerre

« Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des trous d'obus, des cadavres, du sang, de l'eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la boue, des balles, des tirs de mortier, du feu, de l'acier, c'est ça, la guerre ! L'œuvre du diable ! » Otto Dix, peintre et soldat de la Grande Guerre. Dans cette funeste énumération, on trouve quelques animaux, des nuisibles surtout, mais il y en avait bien d'autres sur le front. Ainsi, chevaux, chiens et pigeons avaient un rôle militaire. Présents aux côtés des soldats, ils assumaient des tâches logistiques ou de transmission. Dans cet ouvrage très illustré et très documenté, Jean-François Saint-Bastien déniche les bêtes et bestioles de tout poil qui furent les amies ou les ennemies du soldat. Vous y apprendrez que l'équivalent de la Croix-Rouge existait pour les chevaux et que les chiens aussi étaient réquisitionnés pour l'effort de guerre. Vous découvrirez des héros à quatre pattes et des sauveteurs ailés, ou encore des recettes miracles utilisées pour se débarrasser de la vermine… L'auteur décortique également la symbolique animale utilisée dans la propagande et nous montre comment les soldats rendaient hommage à leurs compagnons d'infortune. Il livre ici une approche originale et inédite de la première guerre mondiale.

03/2014

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Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

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Généralités

Le bienheureux Jean-Gabriel Perboyre, prêtre, missionnaire et martyr

Le bienheureux Jean-Gabriel Perboyre, prêtre, missionnaire et martyr / par M. Demimuid,... Date de l'édition originale : 1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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BD tout public

La Grande Guerre dans la BD. Un siècle d'histoires

Depuis 1914, des milliers de pages de bande dessinée ont paru qui prennent pour sujet la guerre de 14-18. Luc Révillon, historien spécialisé dans la bande dessinée, a lu et décrypté des centaines d'albums, de journaux et d'ouvrages de référence. Depuis les illustrés d'époque jusqu'à l'engouement éditorial à l'approche du Centenaire, cette somme remarquable d'érudition donne à voir une autre histoire de la Grande Guerre.

11/2014

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Religion

La femme, le prêtre et Dieu. Textes missionnaires Volume 3

La femme, le prêtre et Dieu : en reprenant ce titre d'un article que Madeleine Delbrêl avait elle-même publié en 1950, nous introduisons le lecteur dans une part inattendue de son oeuvre. Elle parlait, durant la seconde guerre mondiale, dans Veillée d'armes, d'"offensive féminine et non féministe". Elle décrit maintenant la vocation des femmes en développant une pensée de l'altérité et de l'enfantement. Ce tome IX est tout entier consacré au mystère de l'Eglise, qui se précise en elle à la suite de ses voyages à Rome : "Le fond du mystère de l'Eglise, c'est le mystère de l'amour du Christ pour nous", écrit-elle en 1952. Elle sonde ce mystère par approches successives, à travers des questions concrètes : vocation des femmes, sens de la solitude des prêtres, oecuménisme, engagement dans les luttes de son temps... Elle écrit l'Eglise au fil du temps. Elle l'écrit au féminin. L'éternité affleure sans cesse dans sa vie et son oeuvre, qu'elle contemple le don de la foi, "trésor extraordinaire et extraordinairement gratuit" ou qu'elle médite sur la bonté, "corps sensible de la charité".

09/2011