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Tzvetan Todorov, Germaine Tillion

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Sciences historiques

Germaine Tillion, la pensée en action. Avec 1 CD audio

On trouvera ici une archive sonore exceptionnelle, constituée du montage d'un choix d'entretiens radiophoniques de Germaine Tillion, où sa voix lumineuse, pleine d'humanité, de compassion et de malice, évoque son parcours à travers le siècle. Ethnologue installée pendant plusieurs années dans les montagnes de l'Aurès en Algérie, résistante de première heure, déportée à Ravensbrück, historienne scrupuleuse de son temps, luttant pendant la guerre d'Algérie contre la torture, les exécutions capitales et les attentats terroristes, Germaine Tillion n'a jamais séparé son engagement dans l'action et son goût de l'étude et de la réflexion. Elle a su transformer sa propre mémoire en histoire et a mis sans relâche son savoir au service d'un combat pour la dignité des hommes. Plus encore que ses livres, pourtant remarquables, son oeuvre la plus imposante reste sa vie même. Son témoignage, émouvant, passionnant, est une invitation à la méditation et une source d'inspiration pour les hommes et femmes d'aujourd'hui. Tzvetan Todorov, historien et essayiste, est président de l'Association Germaine Tillion.

03/2011

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Théâtre

La robe d'amitié. D'après la vie et l'oeuvre de Germaine Tillion suivi d'une Lettre à Germaine Tillion

Une pièce inspirée de la vie de Germaine Tillion préfacée par Tzvetan Todorov, dans laquelle deux personnages (1 et 2) incarnent les diverses facettes de la femme ethnologue et résistante qui agit avec une détermination et un courage exceptionnels lors des événements historiques du XXe siècle et luttant sans relâche pour la dignité et la liberté des hommes.

03/2015

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Ethnologie

Le siècle de Germaine Tillion

Le XXe siècle, qui aura vu la réalisation d'exploits technologiques insoupçonnables et d'actes de barbarie effroyables, nous laisse en héritage l'image de quelques figures exemplaires. Parmi elles, en France, celle de Germaine Tillion, qui fête ses cent ans en 2007. Ce qui distingue d'abord cette grande dame, c'est un engagement égal dans l'action publique et dans le travail de connaissance. Du côté de l'action: Résistance, déportation, lutte contre la misère en Algérie, contre le terrorisme et la torture au moment de la guerre d'indépendance. Du côté de la connaissance, un regard d'historien parmi les plus lucides sur la déportation et sur la Résistance, et une approche ethnologique des plus novatrices. Tout au long de sa vie, Tillion a cherché à se rapprocher du Vrai et du Juste. Si l'on ajoute à cela qu'elle n'a jamais voulu se donner en exemple aux autres ni leur faire la morale, qu'elle a su ne jamais prendre trop au sérieux les conventions de la vie publique, qu'elle a trouvé le moyen de faire face à l'adversité en plaisantant, même en chantant, on comprendra qu'elle est bien l'une des figures les plus lumineuses du sombre siècle qui s'est achevé. Le Siècle de Germaine Tillion contient trois types de contributions : une série d'études et d'hommages écrits par de nombreux auteurs français et étrangers; des textes de Tillion elle-même, qui n'avaient encore jamais été repris en volume et enfin, une documentation complète sur sa vie et son œuvre.

10/2007

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Ethnologie

Germaine Tillion, une ethnologue engagée

Grande figure de la Résistance, Germaine Tillion est entrée au Panthéon en mai 2015 en même temps que Geneviève de Gaulle-Anthonioz (avec laquelle elle se lia à Ravensbrück), Pierre Brossolette et Jean Zay. Décédée en avril 2008 à l'âge de cent un ans, Germaine Tillion a connu un destin exceptionnel. Ethnologue et historienne, elle a commencé ses recherches en Algérie auprès des populations Chaouias des Aurès. Revenue en France à la veille de la guerre, elle fut l'une des premières résistantes en liaison avec le réseau du Musée de l'Homme, avant d'être arrêtée, emprisonnée à Fresnes puis déportée à Ravensbrück. Après avoir travaillé sur la déportation au lendemain de sa libération, elle retourna en Algérie pendant la guerre d'Indépendance pour diverses missions, officielles ou officieuses, d'information et de conciliation, cherchant à empêcher l'horreur qui s'installait dans les deux pays. Les études et les documents réunis dans ce volume s'attachent aux multiples actions de Germaine Tillion, particulièrement en Algérie. Ils soulignent son apport à l'ethnologie du monde méditerranéen et, en même temps, mettent en évidence l'unité d'une démarche qui subordonne toujours les prises de position à une connaissance précise des situations. Ainsi la vie et l'oeuvre de Germaine Tillion, une femme engagée dans un combat pour la justice et pour un humanisme universel, invitent-elles à repenser le râle du chercheur face aux conflits et aux violences sociales.

03/2019

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Sciences historiques

Fragments de vie

Ethnologue et historienne, Germaine Tillion a été l'une des premières résistantes et fut déportée à Ravensbrück. Dix ans après, elle s'est engagée contre l'horreur qui s'installait dans les deux pays qui lui étaient chers : l'Algérie, son terrain de recherche, et la France, sa patrie bien-aimée. Germaine Tillion avait compris que les résultats des sciences humaines dépendent étroitement de la personnalité de celui qui les pratique. Elle avait donc conçu le projet de raconter son apprentissage scientifique en évoquant les grands événements de sa vie. Tzvetan Todorov, président de l'Association Germaine Tillion, a voulu reconstituer ce travail inachevé. Pour deux tiers composé de textes inédits, l'ensemble révèle un penseur original et un écrivain de tout premier plan.

04/2015

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Critique littéraire

Théorie de la littérature. Textes des formalistes russes réunis, présentés et traduits par Tzvetan Todorov

Le recueil Théorie de la littérature, paru originellement en 1965, a révélé aux lecteurs français l'existence d'une remarquable école d'analyse littéraire, qui avait prospéré à Saint-Pétersbourg (ensuite Léningrad) et Moscou, entre 1915 et 1930. Depuis, ceux que leurs adversaires nommaient les Formalistes sont devenus célèbres dans le monde entier. Le recueil a été traduit en italien, espagnol, portugais, japonais, coréen, turc et grec ; d'autres écrits des Formalistes ont été publiés et traduits dans de nombreuses langues, et des ouvrages leur ont été consacrés. La présente édition a été révisée et mise à jour, pour permettre de lire ou de relire cette réflexion toujours stimulante sur l'art littéraire, issue d'un groupe de brillants jeunes critiques et linguistes russes : Viktor Chklovski, Roman Jakobson, Iouri Tynianov, Boris Eichenbaum et quelques autres. " L'objet de la science littéraire n'est pas la littérature mais la littérarité, c'est-à-dire ce qui fait d'une œuvre donnée une œuvre littéraire. " Roman Jakobson, 1919

05/2001

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Documentaires jeunesse

Germaine Tillion. La vie comme un combat

Germaine Tillion fut l'une des premières ethnologues françaises. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle fut aussi une figure de la Résistance, ce qui lui valut d'être déportée au camp de concentration de Ravensbrück. Entrée au Panthéon en 2015, son courage et son humanité ne cessent d'illuminer le monde.

05/2019

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Ethnologie

Combats de guerre et de paix

Devenue centenaire en 2007, Germaine Tillion a eu un destin exemplaire et a produit une œuvre remarquable. Son désir de comprendre les hommes et leurs sociétés lui a permis de devenir une ethnologue et une historienne exigeante. Son sens irréductible de la justice en a fait l'une des premières résistantes en France, en 1940 - un combat interrompu par son arrestation et sa déportation à Ravensbrück. Au moment de la guerre d'Algérie, l'ethnologue spécialiste de ce pays ne peut rester indifférente : elle emploie toute son énergie pour empêcher l'horreur et agir. Sans jamais se prendre pour une incarnation du Bien, Germaine Tillion a écrit l'une des pages les plus lumineuses de l'histoire de France au Xxe siècle. Combats de guerre et de paix contient trois de ses grands ouvrages : A la recherche du vrai et du juste, qui réunit l'ensemble de ses interventions dans la vie publique (1941-2000) ; L'Afrique bascule vers l'avenir, une analyse de la situation algérienne publiée en 1957, complétée en 1999 ; enfin Les Ennemis complémentaires, son livre sur la guerre d'Algérie paru en 1960, qu'elle continuera de réécrire jusqu'en 1998. La réédition de ces textes a été coordonnée par Tzvetan Todorov, le président de l'Association Germaine-Tillion.

10/2007

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Sciences historiques

Insoumis

Etty Hillesum, Germaine Tillion, Boris Pasternak, Alexandre Soljenitsyne, Nelson Mandela, Malcolm X, David Shulman, Edward Snowden... Ces insoumis ont réussi à concilier au plus haut degré exigence morale et action publique. Face à des ennemis qui n'étaient pas de même nature, leurs réponses furent diverses. Tous, pourtant, risquant leur liberté, parfois leur vie, ont refusé de se soumettre, tant aux adversaires qui les menaçaient qu'à leurs propres démons : ils ont eu le courage de résister en évitant de céder à la haine. Par le récit de ces huit destins emblématiques, Tzvetan Todorov nous offre une passionnante réflexion sur les enjeux politiques de notre monde, et une source d'inspiration pour répondre à ceux, plus ordinaires, de nos vies anonymes.

02/2017

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Sciences politiques

La Peur des barbares. Au-delà du choc des civilisations

Dans une réflexion qui nous fait traverser des siècles d'histoire européenne, Tzvetan Todorov éclaire les notions de barbarie et de civilisation, de culture et d'identité collective, pour interpréter les conflits qui opposent aujourd'hui les pays occidentaux et le reste du monde. Une magistrale leçon d'histoire et de politique, et une véritable " boîte à outils " pour décrypter les enjeux de notre temps.

11/2009

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Histoire internationale

Mémoire du mal, tentation du bien. Enquête sur le siècle

Que nous a apporté le XXe siècle ? Le pire : un régime politique inédit, le totalitarisme, dont les deux variantes, communisme et nazisme, ont provoqué la mort de millions d'êtres humains, la torture, la déportation, l'humiliation de millions d'autres, pourtant, ses protagonistes aspiraient au bien, non au mal. Heureusement pour nous, la démocratie l'a vaincu ; mais elle-même n'est pas immunisée contre la tentation du bien, qui peut la conduire à cultiver chez soi le " moralement correct ", et, à l'étranger, à larguer ses bombes, atomiques ou " humanitaires ". Le meilleur : quelques individus au destin dramatique, à la lucidité impitoyable, sillons lumineux dans un siècle de ténèbres, qui ont continué malgré tout de croire que l'homme mérite de rester le but de l'homme ; ils nous aident aujourd'hui à ne pas désespérer. Vassili Grossman et Margarete Buber-Neumann, David Rousset et Primo Levi, Romain Gary et Germaine Tillion nous montrent qu'on peut résister au mal sans se prendre pour une incarnation du bien. Ce livre décrit l'un et l'autre. Le bon usage de la mémoire est celui qui sert une juste cause, non celui qui se contente de reproduire le passé.

12/2000

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Philosophie

Lire et vivre

"Tzvetan Todorov, à la différence de tant d'autres, n'était ni un faiseur ni un bateleur. Il était un doux intransigeant, un intellectuel lucide (l'expression, hélas, est le contraire d'un pléonasme), un savant modeste, un chercheur encyclopédiste et pédagogue (un "passeur", disait-il), un humaniste sans illusions, un citoyen du monde, modéré et exigeant. C'est pourquoi il importe tant de le lire : cela rend plus intelligent, plus modeste, plus nuancé, plus juste - plus conscient de la complexité du monde et du tragique de notre condition." André Comte-Sponville

02/2018

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Ethnologie

La vie commune. Essai d'anthropologie générale

On dit que l'homme est un être social, mais que signifie cette phrase ? Quelles sont les conséquences de ce constat banal, qu'il n'existe pas de je sans tu ? En quoi consiste, pour l'individu, la contrainte de ne jamais connaître qu'une vie commune ? Dans cet essai où la philosophie côtoie la psychanalyse, où les œuvres littéraires secondent l'introspection, Tzvetan Todorov montre que l'être humain est condamné à l'incomplétude, il aspire à la reconnaissance, et son soi, même dans la solitude, est fait de rencontres avec les autres. On est heureux parce qu'on aime, on aime parce que, sans l'amour, on n'existe pas. Notre bonheur dépend exclusivement des autres, qui détiennent aussi les instruments de sa destruction. La vie commune ne garantit jamais, et dans le meilleur des cas, qu'un frêle bonheur.

04/2003

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Critique littéraire

La Littérature en péril

"Une conception étriquée de la littérature, qui la coupe du monde dans lequel on vit, s'est imposée dans l'enseignement, dans la critique et même chez nombre d'écrivains. Le lecteur, lui, cherche dans les oeuvres de quoi donner sens à son existence. Et c'est lui qui a raison." Tzvetan Todorov, qui, aux côtés de Roland Barthes et Gérard Genette, fut l'un des piliers du courant structuraliste en études littéraires, proclame dans ce texte qui fit polémique son rejet d'une littérature devenue "objet langagier clos, autosuffisant, absolu". Il plaide contre une séparation entre le monde dans lequel nous vivons et le monde créé par la littérature. Passant en revue les grandes conceptions de la littérature, depuis l'Antiquité jusqu'aux avant-gardes contemporaines, Todorov cherche à définir "ce que peut la littérature" et comment elle nous aide à vivre.

03/2014

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Psychologie, psychanalyse

Qu'est-ce que le structuralisme ? Tome 2, La poétique

" Ce n'est pas l'œuvre littéraire elle-même qui est l'objet de la poétique : ce que celle-ci interroge, ce sont les propriétés de ce discours particulier qu'est le discours littéraire. Toute œuvre n'est alors considérée que comme la manifestation d'une structure abstraite et générale dont elle est une des réalisations possibles. L'œuvre se trouve alors projetée sur autre chose qu'elle-même : la structure du discours littéraire - démarche qui sera désignée sous le nom de poétique. "

10/1973

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Beaux arts

L'art ou la vie ! Le cas Rembrandt suivi d'Art et morale

La relation entre le message transmis par une oeuvre et la manière de vivre de son créateur n'est jamais simple, même si l'on n'est pas toujours conduit à un choix aussi cruel que celui entre «la bourse ou la vie» ! Le premier des essais de ce volume, consacré à Rembrandt, décrit la leçon d'humanité qui se dégage des tableaux et des gravures du peintre et rappelle ce que nous savons de ses rapports avec ses femmes et compagnes, enfants et autres proches. Le second, inédit, résume le conflit séculaire entre l'art et la morale pour montrer que l'amour du monde est à la base tant de l'art que de la morale.

01/2015

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Philosophie

L'Esprit des Lumières

Après la fin des utopies, sur quel socle intellectuel et moral pouvons-nous bâtir notre vie commune ? Pour Tzvetan Todorov, il n'y en a qu'un : le versant humaniste des Lumières. Ce petit essai majeur ne se contente pas de dégager dans une synthèse limpide les grandes lignes de ce courant de pensée : il le confronte aux événements tragiques du XIXe et du XXe siècle avant d'interroger sa pertinence face aux défis de notre temps.

12/2007

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Critique littéraire

La littérature en péril

Une conception étriquée de la littérature, qui la coupe du monde dans lequel on vit, s'est imposée dans l'enseignement, dans la critique et même chez nombre d'écrivains. Le lecteur, lui, cherche dans les oeuvres de quoi donner sens à son existence. Et c'est lui qui a raison.

01/2007

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Histoire et Philosophiesophie

Les morales de l'histoire

Comment différencier les sciences humaines des sciences de la nature ? Comment les intellectuels peuvent-ils renouer avec ce qu'on appelait jadis les " sciences morales et politiques " ? Cette exigence invite à repenser la fonction critique de l'intellectuel : fini le temps des prophètes ou des pourfendeurs de la démocratie ; le rôle de l'intellectuel est d'agir sur la société en essayant de la rendre plus proche de l'idéal dont elle se réclame déjà. Ainsi Socrate aimait à se décrire comme un taon attaché au flanc de la cité, l'aiguillonnant sans lui laisser de répit : il ne se voyait ni habitanat d'une tour d'ivoire, ni serviteur de l'Etat ou de la Révolution. Tzvetan Todorov met en pratique cette " science morale et politique ", en se posant deux questions principales : comment vivre la liberté à l'intérieur d'une société ? Comment pratiquer l'égalité entre sociétés différentes ? Occasion pour lui de ranimer des débats d'époques très variées, entre Socrate et les Sophistes, Montaigne et Montesquieu, Spinoza et Locke, le vicomte de Bonald et Benjamin Constant, Léo Strauss et Raymond Aron.

07/1998

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Beaux arts

La peinture des Lumières. De Watteau à Goya

La peinture ne naît jamais dans un monde isolé, elle entre en résonance avec les mouvements sociaux et intellectuels de son époque, et participe elle-même de la pensée. Il s'agit là d'un échange à double sens : les artistes sont imprégnés de l'esprit de leur temps, que pourtant ils transforment et enrichissent. Au XVIIIe siècle, le mouvement des Lumières bouleversera l'ordre de la société ; notre modernité en est issue. La peinture des Lumières place l'être humain comme objet central de la représentation. Elle renonce à figurer les surhommes (dieux, personnages mythologiques, héros légendaires), pour se tourner vers des personnes ordinaires, engagées dans leurs activités quotidiennes. Elle met en scène leur variété, montrant hommes et femmes, enfants et vieillards, riches et pauvres, de toutes professions, y compris ceux qui se trouvent en marge de la société, fous, criminels et prostituées. Elle exprime les facettes multiples de la nature humaine : l'amour sous toutes ses formes, mais aussi la violence, les réjouissances et les désespoirs, les activités religieuses et politiques. Parallèlement, les règles de la représentation se transforment. En rupture avec les écoles du passé, cette peinture abandonne les sens symboliques traditionnellement attachés aux objets et aux actions, et les montre pour ce qu'ils sont. La peinture des Lumières propose une interprétation du monde, favorisant l'invention, la fantaisie, le " caprice ". Cet ouvrage, illustré par une centaine de tableaux, dessins et gravures en couleurs, analyse la peinture des Lumières dans deux séries de chapitres. Les uns sont consacrés à la figure de quatre grands peintres européens : Antoine Watteau, Alessandro Magnasco, William Hogarth, Francisco Goya. Les autres chapitres examinent quelques sujets révélateurs : les personnages situés aux marges de la vie sociale (enfants, gueux, étrangers), les activités illustrant les marges de l'esprit (fantasmes, érotisme, travestissements), ou encore certains sous-genres picturaux, comme les portraits, les paysages, ou les natures mortes.

10/2014

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Histoire internationale

LA CONQUETE DE L'AMERIQUE. La question de l'autre

" Le capitaine Alonso Lopez de Avila s'était emparé pendant la guerre d'une jeune Indienne, une femme belle et gracieuse. Elle avait promis à son mari craignant qu'on ne le tuât à la guerre de n'appartenir à aucun autre que lui, et ainsi nulle persuasion ne put l'empêcher de quitter la vie plutôt que de se laisser flétrir par un autre homme ; c'est pourquoi on la livra aux chiens. " Diego de Landa, Relation des choses de Yacatan, 32. " J'écris ce livre pour essayer de faire en sorte qu'on n'oublie pas ce récit, et mille autres pareils. A la question : comment se comporter à l'égard d'autrui ? je ne trouve pas moyen de répondre autrement qu'en racontant une histoire exemplaire, celle de la découverte et de la conquête de l'Amérique. En même temps, cette recherche éthique est une réflexion sur les signes, l'interprétation et la communication : car le sémiotique ne peut être pensé hors du rapport à l'autre. "

09/1991

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Beaux arts

Goya à l'ombre des Lumières

Au lendemain de la Révolution française, les idées des Lumières se répandent en Europe. Niais, en Espagne, elles sont revendiquées par l'armée de Napoléon, qui occupe le pays entre 1808 et 1813, ce qui ne va pas sans poser des questions graves aux défenseurs du progrès. Faut-il imposer le bien par la force? Peut-on contrôler la violence par la raison ? Quelle voie reste ouverte lorsque toutes les promesses ont été trahies? Un homme est le témoin privilégié de ces bouleversements: le peintre Goya, qui fréquente les milieux éclairés de Madrid. Dès 1793, il entreprend une exploration de tout ce que les Lumières ont laissé dans l'ombre. Sa quête se poursuit jusqu'à sa mort en 1828. Elle lui fait découvrir les puissances nocturnes qui, non moins que la volonté et la raison, dirigent la vie des hommes, et peuvent conduire au meurtre et au viol, à la torture et à la folie. Les illuminations de Goya concernent aussi notre temps.Tzvetan Todorov, observateur lucide et inquiet des nouveaux désordres du monde, met en évidence la pensée puissante de cet artiste de génie. Quarante-deux images en noir et blanc et vingt-quatre images en couleur accompagnent ce récit passionnant.

03/2011

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Critique littéraire

Poétique de la prose. (suivi de) Nouvelles recherches sur le récit. Choix

Quelques grands moments de l'histoire de la narration forment l'objet de ce livre : l'Odyssée et les Mille et Une Nuits, le Graal et le Décaméron, mais aussi Henry James et Joseph Conrad, Dostoïevski et le roman policier. Parti d'une analyse minutieuse des formes et des fonctions du récit, Tzvetan Todorov se trouve engagé dans une réflexion où sera mise en question la préséance de l'intérieur sur l'extérieur, de l'originel sur le dérivé, de la présence sur l'absence, de l'être sur l'autre.

10/1980

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Sciences historiques

Devoirs et délices. Une vie de passeur

" Personnage plutôt discret, Tzvetan Todorov intervient rarement pour commenter l'actualité du moment mais, par son itinéraire et ses thèmes de prédilection, il se trouve au carrefour de bien de nos interrogations contemporaines. Plus français que nombre de nos intellectuels par l'héritage qu'il assume, il est aussi le plus européen et, ce que l'on sait peu, parmi les auteurs les plus traduits dans le monde. Il défend un humanisme critique, débarrassé de la bigoterie bien-pensante des charitables. " C.P. " Au fur et à mesure que nous avancions dans nos entretiens, je me suis aperçu que j'avais mené une vie de passeur de plus d'une façon : après avoir traversé moi-même les frontières, j'essayais d'en faciliter le passage à d'autres. Frontières d'abord entre pays, langues, cultures ; ensuite entre domaines d'étude dans le champ des sciences humaines. Mais frontières aussi entre le banal et l'essentiel, le quotidien et le sublime, la vie matérielle et la vie de l'esprit. Dans les débats, j'aspire au rôle de médiateur. Le manichéisme et les rideaux de fer sont ce que j'aime le moins. " T.T.

08/2002

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Sciences historiques

Devoirs et Délices. Une vie de passeur

On fait tout pour son ami comme pour soi, non par devoir mais par délice, écrivait Rousseau. A d'autres moments, le devoir s'impose, alors que le délice est absent. De l'un à l'autre oscille notre vie à tous. " Au fur et à mesure que nous avancions dans nos entretiens, je me suis aperçu que j'avais mené une vie de passeur de plus d'une façon : après avoir traversé moi-même les frontières, j'essayais d'en faciliter le passage à d'autres. Frontières d'abord entre pays, langues, cultures ; ensuite entre domaines d'étude et disciplines scientifiques dans le champ des sciences humaines. Mais frontières aussi entre le banal et l'essentiel, le quotidien et le sublime, la vie matérielle et la vie de l'esprit. Dans les débats, j'aspire au rôle de médiateur. Le manichéisme et les rideaux de fer sont ce que j'aime le moins. " T. T.

01/2006

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Histoire internationale

Le Triomphe de l'artiste. La révolution et les artistes, Russie : 1917-1941

"Le discours soviétique officiel décrit progressivement la réalité du pays en termes qui ne correspondent pas à l'expérience commune, comme si les mots pouvaient créer les choses. L'importance de cette doctrine dépasse de loin le domaine esthétique, elle représente à l'état pur l'un des traits dominants de la société soviétique sous Staline car elle consacre le règne universel du mensonge". A la fois connaisseur de l'Union soviétique et grand penseur des oeuvres d'art, Tzvetan Todorov a souhaité éclairer les rapports idéologiques entre ceux qu'il nomme les "artistes créateurs" et le pouvoir politique à partir de la révolution d'Octobre. Comment les artistes ont-ils annoncé la révolution ? Comment ont-ils ensuite obéi ou échappé au réalisme socialiste désireux d'annihiler toute création ? Todorov explore le destin d'artistes phares, Maïakovski, Pasternak, Boulgakov ou Mandelstam, et s'attarde sur le parcours singulier du peintre Kasimir Malevitch, dont la pluralité des voies artistiques fait écho à l'intensité de son engagement. Le Triomphe de l'artiste, c'est finalement le pouvoir de l'art sur celui qui veut sa mort.

02/2017

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Sciences politiques

Les ennemis intimes de la démocratie

Aujourd'hui, les grands dangers pour la démocratie ne proviennent pas de ses rivaux de l'extérieur - fascisme, communisme ou terrorisme - mais de ses ennemis intimes, ceux qu'elle sécrète en elle-même et qui menacent jusqu'à son existence. Comment la protéger contre ses dérives ? Fidèle à sa méthode, Tzvetan Todorov éclaire l'actualité brûlante (guerre de Libye, tyrannie des marchés, montée des populismes) par des mises en perspective historiques qui vont du Moyen Age au XXe siècle. Un essai limpide qui permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure.

03/2014

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Philosophie

Nous et les autres. La réflexion française sur la diversité humaine

Nous et les autres Le sujet de ce livre est la relation entre " nous " (le groupe culturel et social auquel on appartient) et " les autres " (ceux qui n'en font pas partie) ; le rapport entre la diversité des peuples et l'unité de l'espèce humaine. Cependant, plutôt que d'exposer mes idées sur la question, j'ai voulu interroger les penseurs français qui y avaient déjà réfléchi, de Montaigne à Lévi-Strauss. Ce faisant, j'ai dû renoncer à la réserve de l'historien : tout au long de ce travail, mon but a été d'apprendre, non seulement comment les choses ont été, mais aussi comment elles doivent être. Car il ne s'agit pas d'une question académique : toujours et partout, nous vivons avec les autres. T. T. Tzvetan Todorov Directeur de recherche honoraire au CNRS, né en Bulgarie en 1939, il vit en France depuis 1963. Auteur de nombreux ouvrages traitant de littérature, d'histoire, de politique et de morale.

09/1992

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Histoire de France

Face à l'extrême

Le XXe siècle touche à sa fin, et nous sommes tous tentés de nous demander : quelle sera sa place dans l'histoire ? Comment s'en souviendra-t-on un jour ? Pas plus qu'un autre, je ne connais la réponse complète à ces questions ; mais je suis sûr que l'une des inventions du siècle sera durablement attachée à son souvenir : les camps totalitaires. Nous avons fait la découverte du régime politique extrême, le totalitarisme, et de son extrême à lui, les camps. Cette institution macabre se prête à toutes sortes de commentaires, historiques, politiques, psychologiques. Celui que je propose ici, à travers une enquête narrative et personnelle, est différent : il a trait à la morale. Non seulement, contrairement à un préjugé répandu, la vie morale ne s'est pas éteinte aux camps, mais de plus il se pourrait que nous y trouvions de quoi fonder une morale quotidienne à la mesure de notre temps. T.T.

02/1991

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Histoire de France

Face à l'extrême

" Le XXe siècle touche à sa fin, et nous sommes tous tentés de nous demander : quelle sera sa place dans l'histoire ? Comment s'en souviendra-t-on un jour ? Pas plus qu'un autre, je ne connais la réponse complète à ces questions ; mais je suis sûr que l'une des inventions du siècle sera durablement attachée à son souvenir : les camps totalitaires. Nous avons fait la découverte du régime politique extrême, le totalitarisme, et de son extrême à lui, les camps. Cette institution macabre se prête à toutes sortes de commentaires, historiques, politiques, psychologiques. Celui que je propose ici, à travers une enquête narrative et personnelle, est différent : il a trait à la morale. Non seulement, contrairement à un préjugé répandu, la vie morale ne s'est pas éteinte aux camps, mais de plus, il se pourrait que nous y trouvions de quoi fonder une morale quotidienne à la mesure de notre temps. "

10/1994