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Theodor W. Adorno, Max Horkheimer

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Philosophie

Le laboratoire de la Dialectique de la raison. Discussions, notes et fragments inédits

La Dialektik der Aufklärung (Dialectique de la raison), ébauchée par Theodor W Adorno et Max Horkheimer, les deux fondateurs de l'Ecole de Francfort, pendant leur exil américain a été publiée sous forme fragmentaire en 1944, puis rééditée avec des variantes importantes en 1947. Depuis sa redécouverte dans les années 1960, elle est devenue un texte aussi mythique que controversé. Le présent ouvrage rassemble des notes, des fragments et les protocoles des discussions entre les deux auteurs. Ces textes permettent non seulement d'observer la naissance des thèmes centraux de la Dialectique de la raison, niais aussi de prendre la mesure du chemin parcouru par les deux auteurs et de leurs doutes concernant la possibilité d'une nouvelle critique de la raison. Ils offrent un aperçu unique sur le mode de gestation d'un texte philosophique majeur en même temps qu'un témoignage de la façon dont les deux auteurs affrontent la pression du contexte historique.

12/2013

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Philosophie

La dialectique de la raison. Fragments philosophiques

Les auteurs partent d'une constatation : au XXe siècle le progrès scientifique et technique était suffisamment avancé pour qu'un monde sans famine, sans guerre et sans oppression cessât d'appartenir au domaine de l'utopie. S'il n'en fut rien, c'est, selon les auteurs, parce que les grandes innovations de l'ère moderne ont été payées " d'un déclin croissant de la conscience théorique ". Le progrès a porté à un degré jamais atteint la domination de la société sur la nature, mais s'est accompagné d'autre part d'une évolution qui n'attache de prix qu'à ce qui est immédiatement utilisable, techniquement exploitable. Cela revient à dire que les principes de vérité, de liberté, de justice, d'humanité ont perdu leur réalité pour devenir de simples mots. Du même coup, l'ambition de réaliser ces principes dans le monde social s'est vidée de sa substance : celui qui ne sait pas ce qu'est la liberté n'est pas non plus en mesure de lutter pour elle sur le plan politique. Les idéaux du progrès ont été l'élément essentiel de la philosophie bourgeoise des Lumières qui s'avance sous la bannière de la Raison. Horkheimer et Adorno analysent comment ce mouvement tend à éliminer ses propres valeurs avant même qu'elles aient donné lieu à une pratique sociale, selon un processus qui constitue ce qu'ils appellent la " dialectique de la Raison ". Ils montrent que cette autodestruction de la Raison ne peut que se poursuivre à l'avenir et engendrer de nouvelles formes de totalitarisme, si l'ambiguïté qui réside au cœur de la notion de progrès n'est pas clairement reconnue sans cesse surmontée.

09/2008

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Philosophie

Theodor W. Adorno, un des derniers génies

Disciple d'Adorno dont il a suivi l'enseignement à Francfort dans les années 1960, Detlev Claussen trace le portrait de son maître sous les traits inattendus d' "un des derniers génies" . Il n'ignore pas le paradoxe selon lequel pour être génial il faut croire à son absolue singularité, quand il faut en douter pour être philosophe. Il n'ignore pas non plus qu'Adorno est le philosophe chez lequel le doute augmente la singularité. Aussi s'emploie-t-il à faire apparaître toute l'exigence d'après laquelle Adorno a déployé sa réflexion et composé son oeuvre, non pas en suivant le mouvement d'une visée idéale, mais en s'efforçant avec tout son être de se frayer une voie étonnamment vivante à travers les doutes et les objections. Cette vie philosophique comprise comme frayage ouvert aux contingences des rencontres et des lectures conjure d'emblée l'entreprise pieuse ou antiquaire. Il ne s'agit pas de suivre la trajectoire solitaire d'une vie illustre, ni de lire une oeuvre insulaire. Nul théâtre d'un seul cerveau. Aucun ecce homo. Detlev Claussen compose la biographie intellectuelle d'Adorno (1903-1969) en veillant à rendre indissociables les thèmes de sa pensée, les variations des problèmes posés et l'ensemble des chocs historiques, des bouleversements sociaux et politiques, propres au XXe siècle. La force incomparablement instructive de cette biographie est de nous introduire à une cohérence qui n'est pas systématique, ni close sur elle-même, mais qui, sans s'atomiser ni se perdre, montre Adorno exposé à tout ce qui s'apparentait à sa pensée, à tout ce qui y ressemblait en différant. L'extraordinaire richesse de ses échanges épistolaires avec Max Horkheimer, Siegfried Kracauer, Hanns Eisler, Walter Benjamin, Bertolt Brecht, Ernst Bloch, Thomas Mann, Herbert Marcuse et Fritz Lang en a gardé la trace. Celui qui pense est traversé autant qu'il traverse. Aussi cette biographie est-elle irréductiblement une histoire de la singularité philosophique d'Adorno et une introduction inédite au "cercle" ou au "mouvement" de Francfort.

01/2019

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Penser l'écologie

Theodor W. Adorno. La domination de la nature

Theodor W. Adorno (1963-1969) est l'un des principaux représentants de la première génération de l'Ecole de Francfort. Il est reconnu comme l'un des plus grands philosophes du xxe siècle. En France, en particulier, son oeuvre fait actuellement l'objet d'un regain d'intérêt indéniable. L'ouvrage Theodor W. Adorno, La domination de la nature propose à la fois une introduction à sa pensée et une actualisation de celle-ci au prisme des débats contemporains en écologie politique. Le thème de la domination de la nature permet de tracer une transversale dans l'ensemble de la philosophie adornienne, des textes de jeunesse aux écrits de la maturité, tout en l'ouvrant aux enjeux de la crise écologique. La thèse principale du livre est que le motif de la domination de la nature permet de penser dans un cadre commun l'exploitation du travail, le patriarcat, le racisme, le spécisme et les diverses formes de destruction environnementale. La philosophie d'Adorno peut alors être lue comme une critique systématique des sociétés capitalistes. Elle nous aide à réinventer pour notre époque un sujet politique qui articule ensemble luttes sociales et luttes écologiques. Là où les modèles théoriques des deuxième et troisième générations de l'Ecole de Francfort (la théorie de l'agir communicationnelle de Habermas et la théorie de la reconnaissance de Honneth) restent anthropocentrés et peu ouverts à la question écologique, le modèle adornien de critique sociale manifeste ainsi toute son actualité.

10/2021

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Sciences politiques

Le nouvel extrémisme de droite. Une conférence

En 1967, Theodor Adorno tient une conférence à l'université de Vienne, à l'invitation de l'Union des étudiants socialistes d'Autriche, sur la remontée de l'extrême-droite en Allemagne, et notamment l'ascension inquiétante d'un parti, le NPD, qui a toutes les apparences du néonazisme et manquera de peu son entrée au Bundestag allemand deux ans plus tard. Transcrit d'après un enregistrement, cet essai inédit a les avantages d'un texte pour partie improvisé : un style direct et très accessible. Adorno y recense les " trucs " auxquels recourt le discours d'extrême-droite, et qui ressemblent à ceux qui reviennent actuellement en vogue sur les réseaux sociaux : la volonté de mêler tous les problèmes dans une accumulation de faits invérifiables ; la " méthode du salami ", ou le fait de découper, dans un complexe de réalités, une réalité particulière sur laquelle on concentre le débat ; l'utilisation d'arguments absurdes, etc. En somme, Adorno décrivait en 1967, à peu de choses près, une réalité proche de celle de nombreux pays européens aujourd'hui. Sa conclusion est un appel à l'intelligence et au combat : refusant de pronostiquer l'avenir de ces mouvements, Adorno rappelle que " la manière dont ces choses évolueront, et la responsabilité de cette évolution, tiennent en dernière instance à nous-mêmes" .

10/2019

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Musique, danse

Beethoven. Une philosophie de la musique

Pendant plus de trente ans, Adorno a nourri le projet d'une monographie consacrée à Beethoven, que sa disparition brutale en 1969 ne lui a pas permis d'achever. Collectés dans ses carnets et complétés par des extraits d'oeuvres publiées, les fragments réunis dans ce volume permettent de cerner l'armature de cette "philosophie de la musique" inédite. Passant avec virtuosité des analyses musicales les plus fines à l'interprétation philosophique la plus audacieuse, Adorno déchiffre dans la musique de Beethoven le destin contrasté des Lumières au moment où le capitalisme prend son essor. Il donne également à la contemporanéité de Beethoven et de Hegel (tous deux nés en 1770) un sens philosophique décisif, qui éclaire l'affinité élective qui dans toute son oeuvre unit musique et philosophie. Quant aux analyses consacrées au "style tardif" de Beethoven, elles sont devenues, en un temps où le sentiment de l'après n'a peut-être jamais été aussi vif, une référence incontournable. Si Adorno a souvent été présenté comme le porte-parole de Schoenberg, ces textes et fragments montrent à quel point toute sa philosophie de la musique, si ce n'est l'ensemble de sa pensée, gravite autour de ce foyer qui porte le nom de Beethoven.

01/2021

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Critique littéraire

Notes sur la littérature

Traduites pour la première fois en français en 1984, les Notes sur la littérature regroupent une série d'essais consacrés à des écrivains (Balzac, Proust, Valéry, Beckett...) et à des thèmes littéraires (le statut du narrateur, la poésie lyrique...). Le genre de l'essai, auquel est d'ailleurs consacrée la première de ces " notes ", est l'une des formes de prédilection du philosophe : à rebours de la " perception claire et distincte " léguée par Descartes, il incarne un mode de connaissance spécifique - qui ne se soucie de résoudre ni l'équivoque ni la contradiction -, et adéquate aux théories esthétiques d'Adorno.
Celles-ci reposent sur l'idée que chaque oeuvre d'art renferme un " contenu de vérité " propre, que le critique a pour tâche de déchiffrer. Il accède ainsi à une forme de connaissance unique des conditions de production de l'oeuvre, de l'époque et de la société qui l'ont vue naître : pour Adorno, le domaine littéraire n'est pas prétexte à une application de théories philosophiques ou sociologiques, il est lui-même philosophie et instrument de connaissance.

02/2009

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Musique, danse

Essai sur Wagner

Né en 1903 à Frankfort, Theodor W. Adorno a fait des études de philosophie, de sociologie et de sciences politiques aux universités de Francfort et de Vienne. En composition musicale, il a été l'élève d'Alban Berg. Obligé de quitter l'Allemagne en 1933, il a vécu successivement à Paris, à Oxford, à New York et à Los Angeles. Il a dirigé le service de recherches radiophoniques de l'Université de Princeton. Il revient en 1950 à Francfort, où il occupe deux chaires de philosophie et de sociologie. Il est également l'un des directeurs de l'Institut de recherches sociales de Francfort. Auteur de nombreux ouvrages, on peut dire qu'il a exercé une grande influence sur les jeunes compositeurs de l'après-guerre, aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe. Dépassant les points de vue de Nietzsche, qui a consacré de nombreuses pages à l'étude comparée des drames wagnériens et des chefs-d'oeuvre classiques, à l'analyse de la composition dans Carmen et Tristan, Theodor W. Adorno entreprend une révision radicale du "cas" Wagner, en utilisant les disciplines les plus variées : la théorie et l'analyse musicales, l'esthétique générale, la philosophie, la sociologie et la psychologie. Ce livre s'adresse donc aussi bien au musicien professionnel qu'au sociologue, au philosophe et à tous les amateurs d'art.

03/2014

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Philosophie

Mes rêves

Ce texte inédit est le récit des rêves de l'un des grands philosophes du XXe siècle. Dès 1942, Theodor W. Adorno a tenu le compte rendu de ses rêves, avec l'idée de le publier un jour - mais c'est la première fois que nous pouvons en prendre connaissance. Son projet consistait à rapporter ses rêves avec la plus grande sincérité possible et sans psychanalyste pour y faire écho. Le rêve n'est pas un sujet, il est la subjectivité. Adorno veut nous faire entendre un langage " en dessous du langage désemparé des hommes " car " ne sont vraies que les pensées qui ne se comprennent pas elles-mêmes ". Il traite le rêve comme une forme littéraire à part entière. Certains de ces rêves furent écrits en temps de guerre, et c'est presque trente ans de vie que couvre ce volume. D'une modernité étonnante, il nous ouvre les coulisses de ce qu'est un penseur " quand il dort, à savoir encore et pour longtemps un enfant, un rêveur.

05/2007

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Musique, danse

Philosophie de la nouvelle musique

"Livre fascinant, prophétique hier, et aujourd'hui assimilé, plein de finesse et de parti pris, de rigueur et d'injustesses. Les intuitions sont fulgurantes, sur Mahler, sur Berg, sur Wagner. L'étendue de la culture y égale la force de la sensibilité. D'un mot, tel phénomène est défini "en situation" : ainsi des épices dont Adorno crédite la musique de Stravinsky. Livre à lire lentement, à poser, à reprendre, à relire, à ruminer, sans lequel la musique de notre siècle demeure maquis indéchiffrable : bref, une permanente provocation à l'intelligence du lecteur mélomane".

04/1979

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Notions

Terminologie philosophique

La question de savoir comment un mot se rapporte à d'autres mots pour composer un énoncé est, selon Adorno, inaugurale de la philosophie. Durant le semestre d'été 1962 et le semestre d'hiver 1962/1963, Adorno a consacré 46 cours à la "terminologie philosophique" . Porter attention à la formation de chaque pensée dans ses mots conduit à dépasser les nomenclatures ou les lexiques fixés hors du temps pour pénétrer la constitution dynamique des concepts à travers l'histoire. La terminologie philosophique se formant à partir de "noeuds problématiques" (Knotenpunkte), qui cristallisent les conflits interprétatifs et se gonflent d'harmoniques lointaines, permet de saisir le réseau des significations à l'intérieur duquel chaque pensée détermine dialectiquement sa place. Centrer la réflexion sur l'usage philosophique de la langue permet non seulement d'inscrire les concepts dans l'histoire, mais plus radicalement encore d'inscrire l'histoire dans les concepts pour plonger les antinomies figées de la philosophie, idéalisme/réalisme, rationalisme/empirisme, spiritualisme/matérialisme, dans un vaste mouvement dialectique innervant toute l'histoire philosophique. Quand cette approche dynamique et historique des concepts est suspendue ou dissoute, la terminologie ne désigne plus qu'un jargon, c'est-à-dire un ensemble de "mots-vedettes" (Stichworte), qui prétendent à l'immédiateté du sens et déstructurent la langue par son atomisation. Ce cours engage ainsi une monumentale traversée de l'histoire de la philosophie depuis l'Antiquité grecque - avec la figure éminente d'Aristote - jusqu'au XIXe siècle - avec Hegel libérant sa philosophie de toute terminologie - et enfin jusqu'au XXe siècle - avec Heidegger, créateur, selon Adorno, du "jargon de l'authenticité" .

02/2022

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Musicologie

La fonction de la couleur dans la musique. Timbre, musique et peinture, Wagner, Strauss et autres essais

Le thème unificateur de ce volume d'écrits de T. W. Adorno - la plupart tardifs - est celui de la couleur dans la musique, le mot Farbe en allemand ayant donné celui de Klangfarbe, qui désigne le timbre. Il faut l'entendre de deux façons : d'une part, Adorno explore, dans plusieurs des textes réunis dans ce volume, les relations qu'entretiennent musique et peinture, réfléchissant aussi bien sur la singularité propre aux deux arts que sur leurs échanges. C'est le cas notamment des cours sur la couleur dans la musique donnés à Darmstadt et inédits en français. D'autre part, dans les essais consacrés à Wagner et Richard Strauss, il s'attache à des musiques dans lesquelles la question du timbre, le caractère évocateur, voire illustratif, de la couleur sonore, est une dimension importante. Elle est liée, chez ces deux compositeurs, aux genres de l'opéra et du poème symphonique. En revenant sur Wagner, auquel il avait consacré un livre extrêmement critique, et en développant une réflexion très approfondie sur la musique de Strauss, qui s'articule à celle, centrale chez lui, sur Schönberg, Berg et Webern, Adorno dévoile de nouveaux aspects de sa pensée. Dans les notes consignées de 1940 à 1969, année de sa mort, il tente de pénétrer l'Idée du phénomène musical dans la fulgurance de fragments apparentés à des aphorismes, ces notes se présentant tel un laboratoire des essais et monographies consacrés à la musique. Ainsi, dans l'Allemagne de l'ouest des années 1960, Adorno fait entendre une voix discordante, refusant de dissocier la destinée de la culture allemande des événements politiques qui se sont succédé, notamment de l'expérience du national-socialisme. Si certains des textes de ce volume ont fait l'objet d'une traduction aujourd'hui introuvable, la plupart sont inédits en français. Une grande partie d'entre eux se trouvent dans le volume 16 des oeuvres complètes publiée en Allemagne. Cet ouvrage fait suite à la publication par Contrechamps de trois autres livres d'Adorno : Introduction à la sociologie de la musique, Figures sonores (Ecrits musicaux I) et Moments musicaux.

10/2021

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Philosophie

Théorie esthétique

Au siècle dernier, Theodor Adorno (1903-1969) s'impose comme l'un des rares penseurs à oser prendre parti en faveur de l'art moderne et des avant-gardes. Sans attendre prudemment la consécration que le temps finit parfois par accorder à des oeuvres résolument nouvelles, le philosophe s'engage, dès 1923, dans les controverses artistiques, notamment musicales et littéraires, de l'entre-deux-guerres. C'est ainsi qu'il défend âprement contre ses détracteurs la nouvelle musique classique et les compositeurs Alban Berg, Arnold Schönberg et Anton von Webern. Il se fait l'avocat de James Joyce, de Paul Celan, de Samuel Beckett à qui il dédie la Théorie esthétique. Peu avant sa mort, en 1969, Adorno comprend, toutefois, que sa théorie de la modernité est confrontée au déclin de l'art moderne, à l'apparition de la postmodernité, au triomphe du kitsch et à la suprématie de l'industrie culturelle. Il craint que l'art lui-même ne survive dans la société actuelle que sous la forme d'une culture docile, entièrement soumise aux impératifs de la rentabilisation marchande. Tel est bien, quarante ans après la mort du philosophe, le défi majeur que doit relever une création artistique préoccupée par la sauvegarde de son autonomie et soucieuse de se définir encore comme espace de liberté.

06/2011

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Philosophie

Sur Walter Benjamin

Walter Benjamin, écrit Theodor W Adorno, " n'était pas le talent qui se construit calmement mais le génie qui se trouve en nageant à contre-courant avec l'énergie du désespoir. " Cet ouvrage, rassemblant des études sur des thèmes benjaminiens, des préfaces à des ouvrages de Benjamin, des souvenirs ou des correspondances, est l'indispensable complément à la lecture des trois tomes des Œuvres de Walter Benjamin (dans la même collection, n° 372, 373 et 374).

11/2001

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Philosophie

Esthétique 1958/59

L'art n'est pas, pour Adorno, un objet régional parmi d'autres mais, à l'égal de la philosophie, une pensée capable de se rapporter au vrai. Entre les années 1930 et 1968, le philosophe de Francfort a consacré six cours à l'esthétique, qui ont nourri son livre Théorie esthétique, paru à titre posthume. Chacun de ces cours avait sa cohérence propre, celui de 1958/59 a pour spécificité de porter l'accent sur la conception matérialiste de l'art, notamment à travers une analyse très singulière de l'oeuvre de John Cage. Reprenant des considérations qu'il avait déjà développées dans le champ de la musique, Adorno les réinscrit, grâce à ce cours, dans une élaboration théorique plus large. Certains concepts cruciaux de son esthétique - construction, expression, mimèsis, rapport de sens, beauté - sont explicités de la manière la plus rigoureuse et intégrés à une interrogation proprement philosophique de l'art, nommée "expérience". Ce cours, inédit en français, est une introduction critique à l'esthétique. Esthétique que le philosophe confronte inlassablement aux limitations caractéristiques des esthétiques de la réception. Introduction critique qui lui permet de déplacer ses propres réflexions pour faire apparaître la contradiction extrême d'un art en passe de devenir indifférent à la qualité sensible de l'esthétique.

01/2021

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Autres philosophes

Problèmes de la philosophie morale

Pendant le semestre d'été 1963, Adorno a dispensé un cours intitulé Problèmes de la philosophie morale. Il ne s'agissait nullement pour le philosophe de Francfort de prendre, selon ses propres mots, "la posture d'un gourou" en donnant des conseils à ceux qui auraient voulu mener une "vie juste" , mais plutôt, comme les "femmes des ruines" de l'après-guerre, de considérer ce qui pouvait être "sauvé" des décombres de la philosophie morale pour que celle-ci ne fût pas abandonnée à sa dilution dans la culture. Adorno engageait là une critique approfondie de la conception kantienne de la liberté en même temps qu'il répondait implicitement au négativisme, c'est-à-dire au pessimisme aporétique dont on lui avait souvent fait le reproche, par une élaboration du concept de résistance (Widerstand). Indissociable de l'effectivité de la liberté, la résistance "contre ce que le monde a fait de nous et veut faire de nous" découvre la force propre de la pensée critique : "la raison qui se donne à elle-même une figure dans le monde et la raison critique qui lui fait face ne sont pas une seule et même raison, comme Hegel voudrait nous le faire croire". lit-on dans Problèmes de la philosophie morale. La dialectique de la résistance contre la "vie fausse" , qui innerve tout ce cours, permet de comprendre pourquoi Adorno est resté attaché à la philosophie morale au point d'avoir projeté d'en écrire une après la Théorie esthétique, et elle offre une entrée décisive dans le livre princeps de 1966, la Dialectique négative.

05/2023

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Philosophie

L'Ecole de Francfort

Nul doute que l'Ecole de Francfort, qui a regroupé des figures aussi importantes que Max Horkheimer, Walter Benjamin, Theodor Adorno, Herbert Marcuse, Jürgen Habermas ou Axel Honneth, est une matrice majeure de la philosophie contemporaine. Nul doute cependant que repérer les traits constitutifs de ce qui, de manière d'ailleurs assez tardive, s'est appelé "Ecole de Francfort" , présente une certaine difficulté. Quoi de commun, en effet, entre les fulgurances énigmatiques de Benjamin évoquant la figure baudelairienne du flâneur et la rude élaboration théorique par Habermas d'une théorie de l'agir communicationnel ? Entre l'exigeante théorie de l'art d'avant-garde d'Adorno et celle du besoin de reconnaissance de Honneth, tournée vers la vulnérabilité ? Entre les aphorismes pessimistes du jeune et du vieux Horkheimer et la philosophie explosive du désir de Marcuse ? Où placer alors d'autres figures importantes comme Neumann, Fromm ou Wellmer ? A cette variété s'ajoute la discontinuité des générations, des expériences historiques, donc des références intellectuelles. Il y a d'un côté le pessimisme radical d'Adorno et de Horkheimer, tous deux ancrés dans une culture philosophique et intellectuelle allemande, mais liés par l'expérience du nazisme, du stalinisme et de l'exil ; Habermas et Honneth de l'autre, davantage réconciliés avec des institutions démocratiques consolidées par l'après-guerre, et se référant notamment à la psychanalyse anglo-saxonne, au pragmatisme, aux théories américaines de la justice ou au structuralisme français. Jean-Marc Durand-Gasselin reconduit la diversité de ces penseurs à l'identité du projet d'origine : conjuguer les données empiriques, les enquêtes et les approches plurielles des sciences humaines pour décrire au plus près la réalité sociale.

04/2012

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Autres

Prismes T04. Théorie critique

Ce numéro propose un texte de Theordor W. Adorno de 1960 : "Sur la personnalité autoritaire" et est articulé autour de l'autoritarisme. Cette revue a pour ambition de faire vivre la manière de penser les concepts, les intuitions de la Théorie critique pour analyser notre présent. En 1944, dans la Dialectique de la raison, Adorno et Horkheimer repensent la modernité à l'aune de la catastrophe en cours : ils mettent au jour les démons modernes au coeur du mouvement d'émancipation des Lumières et du déploiement de la raison. Notre époque actuelle est loin d'être étrangère à ces problèmes. Nous essaierons d'être le "guetteur" et, autant que possible, le capteur de dominations enfouies ou banalisées ? mais aussi d'ouvertures utopiques oubliées ou ignorées.

02/2022

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Critique littéraire

Correspondance Adorno/Benjamin. 1928-1940

Cette correspondance éclaire les rapports entre deux des plus importantes figures de la vie intellectuelle du XXe siècle. Elle comprend plus de cent lettres, qui vont de quelques lignes sur des questions matérielles à de grands échanges théoriques, auxquels la forme épistolaire donne une liberté et une immédiateté uniques. Avec en toile de fond la montée du nazisme et les difficultés de l'exil, on voit passer dans ces lettres quantité de figures marquantes de l'époque, de Brecht à Scholem, de Bloch à Kracauer. Les travaux d'Adorno sur la musique et sur Kierkegaard, les notions centrales chez Benjamin - l'aura, le messianisme, la relation entre l'ancien et le nouveau -, la lente élaboration de son grand ouvrage sur les Passages, toute cette activité intellectuelle se trouve ici exposée avec le charme qu'apportent les notations sur la vie quotidienne et l'amitié entre les êtres.

10/2006

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Sociologie

Correspondance 1923-1966

La lecture de leurs échanges offre une immersion dans cette partie de l'histoire du XXe siècle et de l'intelligentsia allemande et internationale qu'il nous est ainsi permis d'explorer à travers le prisme d'une relation hors du commun et en prise perpétuelle avec l'histoire qui mena de l'entre-deux-guerres à la catastrophe et contraignit de nombreux intellectuels à l'exil et à une vie précaire, souvent jusqu'au désastre.

11/2018

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Philosophie

Reflets des Lumières dans la pensée allemande

"Aie le courage de te servir de ton propre entendement !" écrit Immanuel Kant comme réponse à la question de savoir "Qu'est-ce que les Lumières ? (Aufklärung)". Ce volume présente quelques exemples de la mise en pratique de son appel du XVIIIe au XXe siècle à travers des thématiques variées : "Les Lumières et leurs ombres", "L'éternel féminin dans l'espace de l'Eros", "La mort de Dieu", "Weimar à l'épreuve", "Antidotes contre la barbarie", "Humour et humanisme". Les auteurs étudiés ont en commun l'expérience de l'exil ou de l'errance, et dans leurs vies la France a joué un rôle non négligeable. Il s'agit de Friedrich Schlegel, Friedrich Nietzsche, Raoul Hausmann, Ernst Cassirer, Lion Feuchtwanger, Max Horkheimer et Theodor W Adorno. Parmi leurs sources d'inspiration figure la philosophie des Lumières mais aussi l'héritage du judaïsme. Le choix des auteurs et des thématiques est certes sélectif et subjectif, mais il fait apparaître quelques reflets des Lumières dans la pensée allemande.

04/2016

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Philosophie

Adorno. Une biographie

Une biographie d'Adorno s'expose à l'objection qu'il n'appréciait guère lui-même ce genre et émettait au contraire les plus expresses réserves sur le fait d'exploiter des œuvres littéraires ou philosophiques pour parler de leurs auteurs. Assurément, Adorno a lu et utilisé des biographies, à commencer par celle de Richard Wagner, mais, s'agissant de sa propre personne, il exprimait l'espoir qu'on ferait passer ses écrits avant les accidents de son existence. Il n'eut de cesse de refuser, face à des compositions musicales ou à des textes littéraires, qu'on y cherche du vécu, des intentions subjectives, ou des affects de l'auteur. Or, ses propres textes contiennent, à de nombreux endroits, des propos autobiographiques, invitation à penser l'interdépendance entre la teneur objective de l'œuvre et son lieu historique-ce qu'il appelait le champ de forces entre la situation historique du sujet-auteur, sa vie et son œuvre. Cette maxime a guidé l'enquête présente : reconstruire le contexte de vie d'Adorno dans son interaction avec d'autres - notamment Kracauer, Benjamin, Mann, Horkheimer, Habermas...-, voilà ce qu'entreprend Stefan Müller-Doohm. Grâce à un corpus de sources comprenant les écrits d'Adorno, ses lettres publiées ou conservées en archives, diverses notes et transcriptions de ses cours et conférences, ainsi que ses entretiens avec des témoins contemporains.

04/2004

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Autres philosophes

Max Horkheimer entre Marx, Freud et Schopenhauer. Essai sur la philosophie sociale du fondateur de l'Ecole de Francfort

La différence entre la Théorie critique de la société et la théorie traditionnelle, tient à préciser Horkheimer, est que l'objectif de la théorie traditionnelle est d'édifier un système universel de la science englobant tous les objets possibles, tandis que la Théorie critique, définie comme dialectique matérialiste ouverte, est a priori opposée à tout système universel achevé et clôturé, ce qui signifie qu'elle entre sur ce point précis en conflit avec l'idéalisme objectif de Hegel et de tous les systèmes philosophiques clos, rationalistes, tout en opérant une rupture épistémologique avec la structure de la science traditionnelle. Arno Münster.

07/2021

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Art contemporain

Theodor Ushev

Depuis son immigration au Québec en 1999, l'artiste d'origine bulgare Theodore Ushev s'est affirmé à travers le monde par ses films d'animation puissants et poétiques, au style éminemment personnel. Au carrefour de divers médias, la peinture, le collage, la photographie, le cinéma en prises de vues réelles, le cinéma d'animation et l'art contemporain, l'œuvre de Theodore Ushev est polymorphe et se nourrit d'influences multiples. L'artiste se les approprie et les transforme pour réaliser une oeuvre personnelle, atypique dans le paysage de l'animation. Qu'elles soient plastiques, musicales ou littéraires, les influences multiples de l'artiste nourrissent toujours une œuvre complexe au service d'un discours radicalement politique et humain. Ce volume présente de façon exhaustive une démarche et une œuvre à la puissance émotionnelle rare.

07/2023

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Philosophie

Adorno contre son temps

Une pensée nouvelle n'est pas là pour réjouir, elle est là pour déranger. Cela, Adorno le savait, lui qui, à l'été 1966, écrivait : "L'auteur s'attend aux résistances auxquelles la Dialectique négatives'expose" . Par un paradoxe assumé, Adorno affirme que la philosophie fait preuve de sa plus grande actualité au moment même où elle est la plus intempestive, c'est-à-dire lorsqu'elle n'esquive pas le difficile combat promis à qui veut critiquer les positions établies. Issu d'un colloque tenu à Nanterre en mars 2017, l'ouvrage collectif Adorno contre son tempspropose de revisiter l'oeuvre d'Adorno à la lumière de ce pas de côté qu'elle a toujours su faire pour échapper à la pensée dominante de son temps. Il s'agit par là de tracer une transversale à même de parcourir ses différents aspects, de la philosophie à l'esthétique, et de la sociologie à la politique. Un parcours qui revient aussi à interroger l'actualité de la pensée adornienne, car en tant que penseurcontreson temps, il se pourrait qu'Adorno soit aussi un penseur pournotre temps, et que les combats d'hier fassent encore sens aujourd'hui.

11/2019

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Ouvrages généraux

Adorno en 60 minutes

Adorno est l'un des penseurs les plus charismatiques de l'histoire de la philosophie. Le professeur chauve aux lunettes en écaille dresse un diagnostic implacable de notre civilisation moderne - peut-être le diagnostic le plus implacable qui soit : nous nous sommes certes érigés en maîtres de la nature, et nous l'avons subjuguée toute entière par le biais de la science, du capitalisme et de l'administration publique, mais ce faisant, nous nous sommes asservis nous-mêmes. Au bout du compte, nous sommes devenus les victimes manipulées de la société de masse et de consommation que nous avons créée. Notre vie entière se consomme en mirages, sans que nous puissions en déchirer le voile. " Il n'y a pas de vraie vie dans un monde qui ne l'est pas ". Souvent citée, cette phrase célèbre d'Adorno capte le sentiment d'incertitude et d'incohérence qui habite l'homme moderne jusqu'à ce jour. Dans la civilisation occidentale, nous jouissons d'une part comme jamais auparavant des bienfaits médicaux et techniques que nous offre le capitalisme, mais nous pressentons d'autre part que, devenus ses esclaves, nous nous enlisons dans ce monde. Nombreux sont ceux qui, pendant la journée, vendent leur force de travail comme une marchandise et passent la soirée devant leur téléviseur qui leur fait miroiter un monde frelaté, joyeux et aventureux, qu'ils ont perdu depuis longtemps. Sommes-nous tous totalement manipulés ? Le projet des Lumières de libérer l'humanité des superstitions par la raison et la science s'est-il vraiment inversé en son contraire, comme l'affirme Adorno ? A-t-il raison - et, en dernière analyse, la science risque-t-elle de nous mener à une nouvelle barbarie ? Adorno nous apporte des réponses extrêmement passionnantes et singulières. Le livre " Adorno en 60 minutes " explique ses ouvres principales étape par étape en s'appuyant sur plus de 50 citations. Le dernier chapitre, " A quoi nous sert la découverte d'Adorno aujourd'hui ? ", montre l'actualité frappante que revêt sa Théorie critique pour notre vie personnelle. Le livre est paru dans la collection à succès " Grands penseurs en 60 minutes ".

12/2022

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Ouvrages généraux

La Théorie critique

Le terme " Théorie critique " recouvre les productions intellectuelles d'auteurs aussi variés que Max Horkheimer, Theodor W. Adorno, Herbert Marcuse, Jürgen Habermas, Axel Honneth ou Hartmut Rosa. Ils se sont réclamés d'un même marxisme interdisciplinaire cherchant à diagnostiquer les contradictions de la société capitaliste, au prisme d'une dialectique de la raison. Avec la révolution industrielle et la révolution démocratique, dans le contexte de la grande industrie, de l'Etat social, des médias de masse et aujourd'hui du néolibéralisme et de la révolution numérique, les idéaux des Lumières se sont heurtés à des formes pathologiques de la raison telles que la domination technocratique, la généralisation des conduites instrumentales et calculatrices ou la diffusion d'images factices du bonheur. Les concepts de réification, de mimèsis, d'agir communicationnel, de besoin de reconnaissance ou encore de résonance permettent de comprendre pourquoi la raison moderne, originellement orientée vers l'émancipation, se trouve en grande partie mise en échec par ses propres formes dégradées. Ce livre offre une synthèse sans équivalent des grands auteurs d'un courant toujours fécond, qui nous aide à interpréter les contradictions du monde contemporain.

01/2023

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Philosophie

Adorno et l'Antiquité. D'Ulysse à Médée

La question posée dans ce livre est : peut-on sauver Médée ? Et peut-on le faire grâce à la lecture du livre de Horkheimer et Adorno, La dialectique de la Raison ? Dans la tragédie grecque, Médée, que son mari Jason venait de répudier pour épouser la fille du roi, a tué ses enfants, et détruit le palais de Corinthe. Dans l'histoire de la philosophie, Adorno consacre à L'Odyssée un chapitre de La dialectique de la Raison, et présente Ulysse comme un farouche militant des progrès de la raison, "sacrifié pour l'abolition du sacrifice". Dialectique des Lumières... En suivant son exemple critique, on peut imaginer Médée comme la face noire d'Ulysse. Elle, la savante, l'étrangère, l'amoureuse devenue folle de désespoir, elle, l'exilée dont les Grecs craignent et méprisent les pouvoirs, sera l'aboutissement tragique de ces idéaux d'émancipation que L'Odyssée inaugure. A quel prix, demandent Adorno et Horkheimer, se mesurent la maîtrise de la nature, sa conquête dans des buts de puissance, la volonté de destruction des mythes et de l'enfance ? Et peut-on se passer de payer ce prix ? Adorno, les Lumières, Ulysse, Médée... Constellation de quelques poètes de la raison tragique. Un carré magique qui pourrait éclairer nos propres ténèbres.

02/2015

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Philosophie

Walter Benjamin. Histoire d'une amitié

Le livre de souvenirs que le grand historien du judaïsme, Gershom Scholem, a consacré à son ami Walter Benjamin est un document de première importance pour l'histoire intellectuelle de ce siècle. De 1915, date de leur première rencontre à Berlin, à 1940, année du suicide de Benjamin à la frontière pyrénéenne, ils ont entretenu un étroit commerce intellectuel, fondé sur une amitié profonde. Pourtant, leurs choix de vie devaient très vite diverger : influencé par le sionisme, dès 1923, Scholem quitte Berlin pour Jérusalem, où il deviendra l'un des plus célèbres érudits hébraïsants et étudiera les grands courants de la mystique juive. Benjamin, lui, voyage sans cesse, avant d'être contraint, après 1933, à l'exil en France. Il tente de concilier l'espérance marxiste et l'influence plus souterraine du messianisme juif, et disperse ses écrits en multiples fragments. Ce livre nous restitue la vivacité des débats et conversations qui animent les deux hommes, et évoque plus d'une fois tel ou tel autre de leurs relations communes : Judah Magnes, Bertold Brecht, Martin Buber, Ernst Bloch, Hannah Arendt, Theodor Adorno, Max Horkheimer. Au moment où les œuvres de Benjamin et de Scholem suscitent un intérêt croissant, cet ouvrage est une contribution essentielle à leur compréhension.

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Philosophie

Constellations. Mozart, Rossini, Benjamin, Adorno

De l'interprétation audacieuse de 'opera buffa à la mise en scène du monde par le langage, Alessandro Baricco offre à travers trois courts textes et un entretien ses réflexions de musicologue et de philosophe sur la création artistique et la naissance d'un chef-d'œuvre. Un livre subtil, provocant et moderne.

03/2002