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Souvenirs imaginaires. Suivi de La nuit

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Littérature française

Souvenirs imaginaires. Suivi de La nuit

Guillaume - il a sept, huit ans - aime son père qui, après maints scandales dans la petite ville, a tout quitté pour se livrer à sa passion : marcher, marcher sur les routes de France. Guillaume sait, comme savent les enfants, que son vrai père est un autre. N'importe, c'est le faux qu'il aime et que seul de sa famille il pleurera beaucoup plus tard, en apprenant sa mort. La deuxième partie de ses " Souvenirs imaginaires " amène Guillaume à évoquer son adolescence et un voyage en Afrique noire au cours duquel il fut " initié " par des sorciers. " La Nuit ", qui termine ce livre, une longue nuit qui dure une semaine, est tout entier consacré aux déambulations à travers Paris de Don Jésus, un jeune Espagnol en exil. Peut-être soupçonnera-t-on que ses aventures appartiennent aux souvenirs imaginaires de Guillaume - et que Don Jésus lui-même n'est qu'un avatar de l'auteur.

04/1998

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Littérature française

La nuit imaginaire

"L'automne. J'y décelais une invitation inédite à remettre à l'heure les aiguilles de mon présent. Après l'hiver, plus rien ne serait jamais figé". Un étudiant sans véritables attaches, plus enclin à rêver sa vie qu'à la vivre, se prend la réalité de plein fouet quand sa tante lui révèle les circonstances précises du suicide de sa mère un matin de septembre gare de Lyon. Il avait six ans alors. Cette annonce l'expulse de son quotidien immobile et l'ébranle : mais que faire d'une vérité pareille ? Chercher à la comprendre en rencontrant quelques vieilles amies qui ont connu sa mère à l'époque ? Chercher à s'en éloigner en franchissant une frontière, celle de la boîte du Hangar, où les fantasmes de garçons s'assouvissent enfin loin et tard dans la nuit ? Tout est soudain possible ou nécessaire dans ce Paris qu'il traverse comme on traverse le passé. Il est peut-être temps de quitter les nuits imaginaires et d'avoir le courage de se jeter "pour la beauté du geste, la tête la première dans le grand bain".

08/2023

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Policiers

La nuit du souvenir

Rescapé des camps de la mort à vingt ans, Lucien Perrain a reconstruit sa vie. Il possède une entreprise florissante et adore son petit-fils qui symbolise, pour lui, sa victoire sur la mort. Jusqu'au jour où le garçon est enlevé. Pas question pour Lucien Perrain de payer la rançon exigée par les ravisseurs. Il s'est juré, en sortant des camps, que plus personne n'aurait de pouvoir sur lui. L'attaque étant la meilleure des défenses, Lucien va montrer les dents. Il prend l'offensive, quitte à entreprendre un voyage au fond de la mémoire qui pourrait bien le mener, de nouveau, en enfer.

12/2010

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Littérature française

La Nuit des Nuits

Frédéric, le narrateur, rencontre Flore à la Nuit des Nuits, une boîte qu'il fréquente à Bordeaux depuis qu'il vit séparé de celle, jamais nommée, avec qui il a partagé sa vie des années durant. Mais Flore n'est pas seule : derrière elle se tient Esther, une jeune femme omniprésente, énigmatique, que Frédéric a croisée autrefois aux fêtes que lui et sa compagne donnaient dans leur appartement. Tous les trois se retrouvent autour d'un dernier verre dans ce même appartement où notre narrateur vit seul désormais, et tandis que celui-ci succombe aux charmes de Flore, Esther s'engage dans le couloir sombre menant aux chambres désertes de l'ancienne amie de Frédéric. L'éclipse d'Esther est le prélude à une série de glissements inquiétants jusqu'au cœur de la nuit, où chacun n'est plus celui qu'il croyait, mais le jouet, peut-être, d'un cauchemar, à moins qu'il ne s'agisse d'une tout autre histoire racontée par un homme seul - sans histoire - habitant lui aussi l'appartement, à l'insu des autres.

09/2004

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Manga

Le Pays de la Nuit et autres instants imaginaires

Comment les enfants parviennent-ils à rendre extraordinaire une journée tout à fait banale ? Simplement en laissant libre cours à leur imagination débordante ! Grâce à elle, rien de plus facile pour faire la connaissance du postier du Pays de la nuit, adopter un caniche nain plutôt impressionnant, se perdre dans une mystérieuse forêt, effrayer le Grand Méchant Loup des contes, accueillir une nouvelle camarade de classe très « chouette »... et vivre bien d'autres situations aussi tendres qu'étonnantes. Sous la plume subtile et poétique de Kenya Ohba, découvrez dans ce recueil d'histoires courtes un monde rafraîchissant et plein de vitalité, où le moindre petit évènement peut se transformer en une aventure mémorable !

11/2015

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Poésie

Casus Belli suivi de La nuit, ça va

Les textes qui composent "Casus Belli" et "La nuit, ça va" sont sans pitié. Toute la force d'une imagerie surréaliste qui parle directement aux sens est mise au service d'une évocation déchirante de la perte de l'amour et du désespoir qui s'en suit. Pourtant on ne ressent aucune tristesse à cette lecture. Seulement une rage face à ce mur que nous frappons tous un jour et un émerveillement devant une écriture qui décrit parfaitement cette défaite.

03/2023

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Poésie

La nuit des terrasses & Caverne suivi de Cadavres

Préface de Gisèle Sapiro "J'ai commence ? a` fre ? quenter les bars, donc boire, tre`s tard dans ma vie. Pour une raison tre`s simple, il faut payer apre`s avoir consomme ? ... Aujourd'hui, de`s que j'arrive dans une ville, la premie`re chose qui me vient a` l'esprit, c'est d'aller faire la tourne ? e des bars. Tous les poe`mes du recueil La nuit des terrasses forment ensemble une seule plonge ? e a` travers ces espaces re ? els ou imaginaires, pour combiner non seulement ces instantane ? s, ces souvenirs disparates, mais aussi inviter l'autre a` sortir sa te^te de son verre, a` la convivialite ? . Le verbe "boire" ne se conjugue-t-il pas mieux ensemble ? La nuit des terrasses ce ? le`bre l'instant, la rencontre des corps et l'amitie ? ". Makenzy Orcel " Caverne est une chanson personnelle. Un chant intime. Caverne est une descente dans mes cavernes, mes zones existentielles les plus reculées, une exploration de l'intime. J'ai vu tant de cadavres dans ma vie, autant que des vivants je crois. Et ceci, dès ma plus petite enfance dans ce quartier violent, à Martissant, où j'ai grandi avec ma mère. Des cadavres d'amis, d'inconnus, de femmes, d'hommes et d'enfants. Des gens que je n'ai pas eu le temps d'aimer, de connaître, avec qui je n'ai pas eu le temps de discuter. Ce poème est une manière de dire que je pense à eux, que je regrette qu'ils soient partis si tôt, avant d'avoir vécu, aimé. S'il faut coucher avec les morts avant de trouver un vers, la poésie sert à ça aussi : à donner vie aux morts. Comme Caverne, Cadavres est un poème intime, un retour sur les lieux de l'enfance, de l'intérieur. " Makenzy Orcel

11/2023

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Littérature française (poches)

Donnez-moi le temps suivi de La promenade imaginaire

En 1973 et 1974, Hardellet publie successivement deux essais Donnez-moi le temps, dans la collection «Idée fixe», et La promenade imaginaire. Deux livres qui pourraient être présentés comme le mode d'emploi d'Hardellet par lui-même. Il y aborde un genre nouveau dans son ouvre : l'essai autobiographique. Il revient sur des épisodes de sa vie, des lieux de son enfance, s'interroge sur les mécanismes de la mémoire, ainsi que sur la perception du temps.

04/2013

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Littérature française

Alectone. Suivi de : Nuit de juin

Samuel est interné dans un asile psychiatrique. Tapi dans l'ombre et le silence, suspendu entre folie et clairvoyance, les ténèbres le hantent et l'attirent. De la chambre qui jouxte la sienne lui parviennent des hurlements. Ce sont ceux d'Alectone, patiente énigmatique, charismatique et violente, à laquelle Samuel déclare appartenir. Mais qui est Alectone ? Gardienne ambiguë, salvatrice et destructrice, elle est le guide qui l'empêche de sombrer et le démon qu'il combat. Cette figure ténébreuse qui se confond avec sa compagne d'infortune, c'est l'ennemi en vous et à côté de vous, la voix de votre propre folie. Peu de textes auront témoigné avec tant de force de l'expérience de l'internement et du poids de l'angoisse. Alectone nous met aux prises avec la folie, sa beauté et sa tragédie.

02/2024

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Cuisine

La nuit de la pistache. Alep, souvenirs et gourmandises

La nostalgie heureuse est un levain joyeux chargé de douceurs. Doublée de souvenirs gourmands, elle en devient thérapeutique. Ce livre est une ode à l'art de vivre que j'ai connue enfant à Alep au milieu des années soixante. Il me tenait à coeur de témoigner de cette époque où l'une des plus vieilles villes du monde n'était pas que ruines. Alep a chanté, dansé, dressé des tables somptueuses et écrit les plus belles pages de la culture gastronomique moyen-orientale. Creuset régional d'influences multiples, la table aleppine garde un cachet unique qui fait son identité, mélange de finesse et de raffinement auquel tout gastronome éclairé ne peut que rendre hommage. Je suis persuadée que tout cela, qui a été transporté partout dans le monde grâce à la transmission des goûts, reviendra un jour ; et que la mémoire est capable de tenir tête à toutes les destructions et toutes les guerres. Je dédie ce livre à tous les enfants que la politique des grands a contraints un jour à l'exil. En particulier aux enfants de Syrie.

02/2018

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Fantastique

De la nuit naît l'aurore

A seulement 3 ans, Abygaël a terrassé le cancer qui grignotait vicieusement son cerveau. Désormais infirmière, elle s'apprête à faire ses débuts en EHPAD en compagnie de la mascotte de la résidence : l'inimitable chat Tatos. Mais son premier jour est loin de se dérouler comme prévu ! Harcelée par des phénomènes étranges, elle en vient à douter de sa santé mentale et craint de replonger dans un cauchemar passé. D'où viendra l'espoir ? De la réalité... ou du surnaturel ?

06/2023

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Chanson française

Vivre la nuit, rêver le jour. Souvenirs

"Personne ne peut expliquer vraiment qui il est ni ce qu'il aime. Il y a trop de paramètres cachés et mystérieux. Pour créer, je me sers de ces choses qui sont terriblement secrètes et ancrées en moi, de souvenirs très importants. Plus j'avance, plus je reviens en arrière, plus j'aime l'intouchable que j'étais". Les souvenirs bruts et incandescents de la plus singulière étoile de la chanson française. Enfant d'une famille italienne aimante mais chaotique, jeune dragueur de Saint-Germain-des-Prés, fan d'Elvis et de John Lee Hooker, version frenchy de James Dean, dandy moustachu en smoking crème, fou de bagnoles, chasseur de sons aux verres fumés, Christophe a traversé avec élégance les époques sans jamais se démoder. Du Golf-Drouot à la salle Pleyel, du hit-parade au frisson underground, ses souvenirs dessinent une autre histoire de la chanson française. Esthète, obsessionnel, anticonformiste, Christophe s'apprêtait à publier le récit sans filtre de son existence quand la mort s'est interposée.

04/2021

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Littérature française

Le premier jour. Suivi de La première nuit

Le premier jour : Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce que l'ont croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre. La première nuit : " Il est une légende qui raconte que l'enfant dans le ventre de sa mère connaît tout du mystère de la Création, de l'origine du monde jusqu'à la fin des temps. A sa naissance, un messager passe au-dessus de son berceau et pose un doigt sur ses lèvres pour que jamais il ne dévoile le secret qui lui fut confié, le secret de la vie. Ce doigt posé qui efface à jamais la mémoire de l'enfant laisse une marque. Cette marque, nous l'avons tous au-dessus de la lèvre supérieure, sauf moi. Le jour où je suis né, le messager a oublié de me rendre visite, et je me souviens de tout... "

11/2012

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Policiers

Salut et liberté. Suivi de La nuit des brutes

Etranges, ces lettres anonymes que reçoit Adamsberg. Et tout aussi singulière, l'assiduité dont fait preuve le vieux Vasco à siéger sur ce banc juste en face du commissariat ! L'importun vieillard aux poches remplies d'objets insolites et au portemanteau incongru attise l'exaspération du lieutenant Danglard. Mais, pour le commissaire Adamsberg, dont le flair nonchalant confine au génie, l'affaire n'est pas si anodine. Fred Vargas signe ici deux nouvelles policières où l'on retrouve avec plaisir les personnages décalés, les rencontres déroutantes et le ton si subtilement décontracté qui ont fait son succès.

05/2013

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Romans policiers

Salut et liberté. Suivi de La Nuit des brutes

Monsieur le Commissaire, Vous avez peut-être une belle gueule mais, dans le fond, vous êtes un vrai con. Etranges, ces lettres anonymes que reçoit le commissaire Adamsberg. Et tout aussi singulière, l'assiduité dont fait preuve le vieux Vasco à siéger sur ce banc juste en face du commissariat ! L'importun vieillard aux poches remplies d'objets insolites et au portemanteau incongru attise l'exaspération du lieutenant Danglard. Mais, pour Adamsberg, dont le flair nonchalant confine au génie, l'affaire n'est pas si anodine. Fred Vargas signe deux nouvelles policières où l'on retrouve avec plaisir les personnages décalés, les rencontres déroutantes et le ton si subtilement décontracté qui ont fait son succès.

03/2022

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Poésie

Souvenir d'une Perle de Nuit

Les flots cinglés d'une fraîche écume dégringolent en jaillissant sur les bancs vidés aux pentes parme des roches volcaniques. Se torsadent les minéraux argileux à l'âcre humidité au bord des champs solitaires et des intenses feuillages de conifères, qui pris dans le méli-mélo des végétaux épais de la jungle, se haussent vers l'azur, enchantant le paysage, et étirent leurs branchages en ample coupole. Intact et authentique décor où le caractère du soleil accorde une splendeur qui culmine au-dessus de la mer. (Nicaragua, 2015) Le Nicaragua, vivant et serein à la fois, expressif et préservé, je rejoins les contrastes qui m'inspirent. Ce pays a recréé à l'air libre des jeux de miroir radicalement différents, dont j'ai fait l'expérience sous la chaleur placide et embrumée, qui m'ont confronté au miracle de l'ailleurs. AXELLE BRUYNE

11/2015

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Littérature française

Idées de la nuit. Suivi de L'Homme-Balai

Idées de la nuit poursuit, dans sa forme quasi nietzschéenne, faite de courts chapitres qui sont autant de poèmes en prose, le chemin ouvert par Traité des sirènes, paru il y a deux ans au Bruit du temps. Mais, si la musique n'est pas absente du présent livre, avec des chapitres comme "Le chant dehors" , ou "La cigale" , la réflexion porte ici, de manière plus générale, sur la poésie, le fait poétique de la lumière : comment cette "autre clarté" qui, chez Hölderlin est donnée au poète mais qui, pour Philippe Beck semble dans le tunnel de l'époque sans cesse rejetée, et devant donc être tout aussi inlassablement cherchée, gagnée sur l'obscurité. Tout le livre peut apparaître comme une suite de variations sur ce thème des relations du clair et de l'obscur, de la poésie et de la nuit ; en même temps qu'il propose une sorte de panorama de ce thème poético-philosophique, de Platon ("La fin de la caverne") aux romantiques ("Le goût pour la nuit, une bizarrerie") et jusqu'à Mandelstam ("Projet de suppression de la lune"). Mais il y a surtout, dans ces pages, une tentative de créer une sorte de nouvelle cosmogonie, une "phénoménologie spéculative frottée de réel" , pour reprendre les mots que lui-même utilise pour définir l'oeuvre de Merleau-Ponty. Et cela afin de décrire de manière absolument inédite le monde, l'homme, l'origine de la pensée, en n'hésitant pas à convoquer les "tournoiements intuitifs" de l'étonnant Jean-Pierre Brisset (dont on doit la redécouverte à l'Anthologie de l'humour noir d'André Breton). Philippe Beck affirme ici une fois de plus son refus de la nuit pure de l'idéalisme platonicien, sa volonté de décrire notre condition d'hommes reliés par les paroles et les pensées, et plaide pour le poète chercheur qui fait danser les idées ou joue le rôle de l'éclaireur, sachant que ce monde-ci détient tous les secrets qu'il exprime. L'homme-balai, le deuxième livre de ce recueil est comme une mise en application pratique de cette ambition proclamée. Dans ce Journal de "non confinement" (parce qu'il ne s'agit en rien d'un journal intime mais de paroles non-cloisonnées, toujours adressées à un autre que soi) tenu quotidiennement en 2020, Philippe Beck tente de comprendre le sens de l'expérience que fut ce "moment de césure évidente" et de contrainte sédentaire. Il analyse en philosophe et en poète les éléments qui ont été le propre de ces journées - les applaudissements aux soignants ("La parole des mains"), le masque ("La rareté masquée"), etc. Un tel regard, sans cesse nourri de citations merveilleusement appropriées, se révèle particulièrement réjouissant et éclairant lorsque, au coeur du livre, Beck pousse à son terme l'idée de Swift voyant dans ses contemporains affublés de perruque des hommes-balais et montre que l'homme pollueur d'aujourd'hui, soulevant lui-même une poussière qu'il peine à effacer, est en réalité à l'inverse du sympathique balai "rendant propre en étant sale lui-même et aidant à nourrir le feu" . Ou lorsque, moderne La Fontaine, il convoque pour décrire le monde dans lequel nous vivons "des animaux respectés et réels (non idéalisés), exactement comme aux fables" . Philippe Beck, tout au long de ces pages, ne cesse de mobiliser une armée de métaphores, seules armes selon lui capables de former "une santé, une force de découpe dans les douleurs, pour aider à montrer les yeux différents qui regardent des choses prochaines" . En réponse aux "extrêmophiles" , il ose opposer la bonté profonde du poète qui "crée de nouvelles images actives" .

03/2023

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Littérature française

La Morte amoureuse. Suivi de Une nuit de Cléopâtre

Prêtre le jour, le jeune Romuald se retrouve, la nuit, riche seigneur de Venise. Amoureux fou de la belle Clarimonde, courtisane sur qui circulent les plus étranges histoires, il découvre qu'elle est morte depuis longtemps... Mais comment résister à une beauté aussi angélique que démoniaque ? Dans Arria Marcella, trois amis visitent les ruines de Pompéi. L'un d'eux, Octavien, est fasciné par une silhouette féminine aperçue dans la cendre. Une curiosité qui deviendra le prétexte à un mystérieux voyage dans le temps. Fantômes, vampires, histoires d'amour : tous les ingrédients sont réunis dans ces deux nouvelles fantastiques pour emmener le lecteur à la frontière du réel. - Objets d'étude : La fiction pour interroger le réel [4e] / Le roman et le récit du XVIII ? siècle au XXI ? siècle [Lycée]- Dossier pédagogique : Cinq fiches pour saisir les enjeux de l'oeuvre- Prolongement : "Un soir, t'en souvient-il ? " (corpus de textes).

04/2022

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Poitou-Charentes

Les étangs de la Double. Suivi de Dans la nuit

La Double, située en région Sud-Charente, vaste région forestière où abondent les étangs, contribue à transporter le lecteur dans une ambiance empreinte de mystère où les événements et les êtres humains se perdent dans leur réalité. La jeune Edmée, est atteinte de surdité mais ne semble pas en souffrir, s'étant habituée à vivre dans une sorte de monde parallèle. Elle partage sa vie avec son frère médecin qui prend la succession de l'un de ses confrères dans une bourgade de la Double saintongeaise située aux confins du Sud-Charente. En remettant de l'ordre dans les affaires du vieil homme décédé depuis longtemps, elle tombe sur un manuscrit où celui-ci a consigné une drôle d'histoire dont il a été l'un des acteurs à son corps défendant. Tiraillé entre le secret médical et sa conscience, il semble que finalement le médecin se soit contenté de coucher cette sombre affaire sur le papier. A partir de ce moment, Edmée est obsédée par ce drame et, à travers des archives et des rencontres providentielles, elle parvient à retrouver certains des acteurs qui sont encore en vie.

12/2020

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Philosophie

Spinoza. suivi de Souvenirs concernant Jules Lagneau

Edition revue et augmentée, présentée par Robert Bourgne

10/1996

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Poésie

La dernière innocence. Suivi de "Souvenir d'Alejandra"

En 1956, Alejandra Pizarnik a vingt ans lorsqu'elle publie, à Buenos Aires, son deuxième livre de poèmes, La Dernière Innocence. Vite elle décidera de le considérer comme son premier et il figurera toujours en tête de sa bibliographie. C'est le livre avec lequel elle veut débuter et entrer en poésie - elle va au bal avec Rimbaud : "La dernière innocence et la dernière timidité ! C'est dit ! Ne pas porter au monde mes dégoûts et mes trahisons" (in "Mauvais sang", Une Saison En Enfer). Ce sera alors son programme sans être un manifeste, tout en ayant des couleurs surréalistes comme elle n'en aura guère plus tard.

03/2015

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Littérature française (poches)

Devancer la nuit. Suivi de Correspondance avec Roger Nimier

Devancer la nuit nous entraîne dans les rapports épistolaires et amoureux d'Anaïs Dobleï et d'Alexis Deblaise. Lui est un écrivain obsédé par la vanité de l'existence ; elle une jeune journaliste amoureuse. Au fil de leurs joutes verbales se dessine la figure d'un homme suicidaire pour qui seul l'amour des mots, infini territoire de jeux, donne encore un sens à la vie. Face à lui, Anaïs, amoureuse, prête à tout pour le distraire de ses pensées morbides, joue le jeu du marivaudage lexical et poétique pour le maintenir du côté de la vie. Ceci au risque de brader ses propres sentiments. Parviendra-t-elle à empêcher Alexis de se détruire ? Dans ce drôle de livre plein d'humour souvent noir, Béatrix Beck se délecte de la langue, qui est son matériau de prédilection, et nous régale de trouvailles et d'expérimentations entre le sens et l'usage des mots. Seule Madame Blanche, qui s'occupe d'Anaïs, garde les pieds sur terre, tout comme sa langue argotique et proverbiale, d'une extrême drôlerie. Après avoir tenu le prix du livre Inter en 1979 pour La décharge, renouant ainsi avec le succès , Béatrix Beck déstabilise une fois encore ses lecteurs l'année suivante en publiant Devancer la nuit, exercice de style épistolaire d'une incroyable virtuosité, dans lequel elle tente de raviver la mémoire du cher ami Roger Nimier, trop tôt disparu 1962, et qui sert de modèle à Alexis Deblaise. Cette édition de Devancer la nuit est suivie de la correspondance inédite entre Béatrix Beck et Roger Nimier. Quoique fragmentaire, elle fait directement écho au roman tant la personnalité désespérée de Roger Nimier y transparaît. Elle raconte également en creux les années cinquante de Béatrix Beck et, en particulier, sa lutte pour devenir française : ce que le Goncourt n'a pas réussi à faire, Roger Nimier y parviendra.

04/2020

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Cuisine

Imaginaires de la gastronomie

Ressource utilisée aujourd'hui de manière inflationniste presque partout dans le monde, la gastronomie se déploie entre discours et pratiques sociales. Chargée des valeurs positives du bien, du bon et du beau, elle associe l'acte de manger et de boire au plaisir, à l'épanouissement de soi et au lien social. Investie par des savoirs, des savoir-faire, des traditions vivantes et des créations, elle renvoie à des représentations et des imaginaires, ce qui en fait l'expression d'une construction culturelle, sociale, historique et géographique autant que psychique. Les contributions originales réunies dans cet ouvrage explorent donc les possibilités théoriques et pratiques des imaginaires de la gastronomie au prisme de plusieurs disciplines, époques, lieux et cultures. Du Mexique à l'Afrique, en passant par la Rome antique et l'Europe médiévale ; de la Chine au Brésil, du Portugal au Québec et à la France ; des oeuvres de Chardin, aux livres de cuisine, du plaisir de manger à celui de la sexualité ; de Slow Food à la gastro-diplomatie et de l'aide alimentaire au tourisme, ce collectif montre combien la gastronomie est porteuse d'images, de symboles et de sens qui contribuent aux pratiques sociales. A l'heure où les mentalités évoluent pour exiger des aliments "bons à penser" ; où il est enfin admis que l'acte d'incorporation ne se réduit pas à sa seule dimension fonctionnelle ; où la gastronomie est devenue un instrument diplomatique, un outil d'influence et un facteur de rayonnement et d'attractivité, il est plus que jamais nécessaire d'éclairer, par le prisme des imaginaires, la part d'ombre et d'invisibilité sur laquelle bute toute réflexion sur la gastronomie.

03/2020

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Littérature française

La Course de taureaux. Suivi de calendrier et de Souvenirs taurins

Destiné, comme on dit d'une musique, à accompagner La Course de taureaux - film à caractère documentaire de Pierre Braunberger -, le commentaire de Michel Leiris date de 1951. Ce film est, pour les amateurs des premiers cercles, les aficionados, un film de référence : non seulement parce qu'il donne à voir les toreros et les épisodes les plus célèbres du siècle, mais parce qu'il les donne à voir avec une intelligence (ce qui ne saurait suffire, on le sait, en matière de tauromachie), avec une sensibilité (ce qui pourrait être désastreux) et une justesse de ton - historique, esthétique - sans précédent et sans suite. Dans un bel effort de rigueur et d'intransigeance, dans un mouvement d'humilité lavé de tout lyrisme, de tout effet poétique, le sens même et la portée de la tauromachie sont ici clairement rendus. F. M.

06/2006

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Histoire de France

Nuit et brouillard . Suivi de De la mort à la vie

" Cette réalité des camps, méprisée par ceux qui la fabriquent, insaisissable pour ceux qui la subissent, c'est bien en vain qu'à notre tour nous essayons d'en découvrir les restes. Qui de nous veille de cet étrange observatoire pour nous avertir de la venue des nouveaux bourreaux ? Ont-ils vraiment un autre visage que le nôtre ? " Le poète Jean Cayrol (1911-2005) a écrit le puissant commentaire qui accompagne les images du film Nuit et Brouillard réalisé en 1955 par Alain Resnais. Véritable " coup de poing dans nos consciences ", il rappelle ce que fut la réalité concentrationnaire au quotidien.

09/2010

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Littérature française

Le goût de la terre. Rêverie au jour le jour et souvenirs imaginaires

La parabole du rêve du papillon de Tchouang-Tseu laisse planer un doute sur les positions respectives de l'observateur et de l'observé et, par conséquent, sur la conscience que chacun peut avoir de son existence ; une existence où les occasions de concevoir des choix dans un univers codifié et parfois hostile doivent être saisies avec la détermination d'un homme libre. Ce sont les points de départ de cette promenade poétique inspirée, au gré des voyages et des rencontres, d'une vision impressionniste des événements et de la nature, témoin et reflet des pensées sur la fragilité de la vie et des sentiments. Le fil conducteur de ce recueil est le temps qui s'efface et l'absence qui se mue parfois en une présence fidèle, comme dans les peintures chinoises s'établit une harmonie subtile entre les traits esquissés et l'espace infini dont ils suggèrent les contours. Chaque poème s'attache à évoquer une histoire, très souvent imaginaire, où l'homme et son environnement se font face suivant les saisons, comme Li Bai assis devant le Mont Jingting. L'auteur puise son inspiration dans une contemplation de la beauté renouvelée de la nature teintée d'un animisme involontaire. Le recueil se referme sur lui-même et laisse le lecteur s'échapper après une incursion dans son univers.

04/2021

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Critique littéraire

Théophile Gautier. Suivi de Théophile Gautier, Souvenirs intimes

ENTRE BIOGRAPHIE, HAGIOGRAPHIE ET DISCOURS ESTHETIQUE Tout en s'employant à dresser un piédestal à leur ami Théophile Gautier, les écrivains mineurs Maxime Du Camp et Ernest Feydeau, élaborent une écriture mémorielle, celle des évolutions littéraires entre 1830 et 1872, le Romantisme, le Parnasse... ils s'efforcent de raviver les grands débats esthétiques auxquels Théophile Gautier a contribué largement, de rappeler les influences et enjeux de pouvoir autour des cercles littéraires et des chefs d'école, des écrivains majeurs. Et ce faisant, interrogent leur propre rôle sur la scène littéraire. Théophile Gautier devient un miroir pour ces écrivains minores, un miroir où ils se demandent en quoi consiste le génie littéraire ? en quoi un auteur mérite de passer à la postérité ? et au fond, comment écrire sur soi quand on écrit sur l'autre ?

10/2020

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Littérature française

Souvenirs viennois. Suivi de Une cure à Baden

Alfred Eibel nous entraîne dans les années 1950 au coeur de la capitale autrichienne : exsangue, déchirée, sous l'emprise de ses quatre occupants, Vienne n'aspire plus qu'à renouer avec son passé féerique. Le théâtre, le cinéma et l'opéra deviennent les planches de salut des Viennois, habités par la volonté d'oublier le nazisme. Les vedettes flamboyantes de l'avant-guerre font leur réapparition, qu'elles aient été compromises par le IIIe Reich ou contraintes à l'exil. C'est tout à la fois l'atmosphère du Troisième Homme, le roman de Graham Greene adapté au cinéma par Carol Reed, des cafés feutrés et des salons de thé, où l'on dégustait des Sachertorten en écoutant les opérettes de Franz Lehár et Le Chevalier à la rose de Richard Strauss, que nous restituent ces souvenirs. Hâtifs et vifs, magnifiés par le temps ou embaumés dans un rêve qui vire parfois au cauchemar, ils témoignent de la lente résurgence du merveilleux dans un monde peuplé de ruines : la Vienne magique et étincelante a-t-elle survécu au désastre ? Telle est la question que se pose Alfred Eibel avec pertinence et nostalgie.

01/2022

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Thrillers

Même la nuit fuit les étoiles

J'imagine ma dépression comme un grand gars en col roulé qui me suivrait partout. Je lui ai même donné un nom, Nox. Il me suit depuis des mois, des années, depuis si longtemps que j'ai perdu la notion du temps à ses côtés. C'est quand Aliciane, la secrétaire de ma psy, a accepté de partir loin avec moi pour me débarrasser de Nox, que j'ai vu ma vie reprendre enfin des couleurs. Me voilà maintenant perdue. Perdue entre Nox et Aliciane. Perdue entre ma sombre dépression et mon impétueuse sauveuse. Vous vous dites que quelque chose ne va pas ? J'aurais dû le voir, moi aussi...

06/2022

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Sociologie

Les cahiers européens de l'imaginaire N° 10, juillet 2021 : La nuit

Les nuits sont enceintes. Nul ne sait quel jour va se lever. Proverbe turc

07/2021