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Soukhodol

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Littérature étrangère

Soukhodol

Chronique nostalgique de l'âme russe, ténébreuse et lumineuse à la fois, Soukhodol est la saga des Khrouchtchev, petite noblesse de province derrière laquelle se dissimule la famille de l'auteur. Le regard de Bounine se pose avec un calme impitoyable sur un monde en déclin. Dans une langue précise et mélodieuse, hommes et nature composent un poème qui dégage une sobre magie empreinte de spiritualité, où se croisent Natalia, servante et " mémoire " de cette famille, Piotr Petrovich, son amour secret, ou Tante Tonia, qu'un amour déçu a enfermé dans la folie. Car " à Soukhodol, l'amour était singulier, la haine aussi ". Et leur temps nous semble, à nous comme à Bounine, " soit infiniment lointain, soit tout proche ". La Cerisaie de Tchekhov, dont Ivan Bounine fut disciple et admirateur, résonne dans ce récit avec des accents et des prolongements tragiques.

09/2005

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Poches Littérature internation

Le calice de la vie

Traduit du russe avec l'autorisation de l'auteur par Maurice Sans doute y a-t-il peu de points communs entre Sania Diespérova, qui, après trente années de désillusions, décide de boire la goutte de miel qui reste dans le calice de la vie, et la belle Véra qui rompt paisiblement avec son compagnon de quinze ans. Et peu de relations entre ces femmes et le berger Ignace, assassin amoureux, ou Paracha, trouvée folle sur le bord de la route. Du moins ont-ils tous dû, un jour, confronter les rêves qu'ils avaient fomentés avec la sèche réalité des choses. Hommes et femmes d'une Russie ancienne, prérévolutionnaire, ils sont tous, pour nous, comme les gens du domaine aujourd'hui désert de Soukhodol : ils sont morts, ceux qui figurent en cette relation, et leur passé, de plus en plus, prend figure de légende, et a cette tonalité, douce-amère, d'un murmure grave et mélodieux.

10/1991