Recherche

Siri Hustvedt

Extraits

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Tout ce que j'aimais

Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque. De l'art et de la création, ils ont fait le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups dont le destin va les frapper et qui vont infléchir radicalement le cours de leurs vies... Sin Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.

08/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Vivre, penser, regarder

Dans “Vivre”, la partie la plus directement personnelle du livre, Siri Hustvedt s’interroge sur son enfance, sur les formes que le désir ou l’imaginaire peuvent revêtir pendant cette période de formation. Célébrant la relation de complicité entretenue avec une mère qui lui a enseigné l’importance de l’autonomie et de la liberté, elle retrace sa quête, encore juvénile, et déjà problématique d’une tentative de définition d’elle-même en dépit de son “étrange tête” sujette à des migraines chroniques qui l’accompagneront tout au long de sa vie. S’attardant sur la notion de contexte familial en ce qu’il a pu donner naissance à tel ou tel personnages de fiction, évoquant son rapport au sommeil et/ou à l’insomnie, ou l’impact, sur son existence, de son ascendance norvégienne, elle aborde la question des fonctionnements et dysfonctionnements de la mémoire affective et le rôle joué par la figure paternelle, dont tout lecteur de La Femme qui tremble (Actes Sud, 2010) sait le rôle qu’il a notamment joué dans l’écriture du roman Elégie pour un Américain (Actes Sud, 2008, Babel n°1006). La deuxième partie de l’ouvrage, “Penser”, moins “anecdotique”, moins “narrative”, propose quant à elle une ambitieuse réflexion sur les liens qui existent entre fiction et mensonge, autobiographie et oeuvre d’imagination. Siri Hustvedt s’y interroge sur la “machinerie” de l’écriture comme sur celle de la lecture, sur la notion de vérité et sur l’amnésie en ses tours et détours. S’attachant à rendre compte de son expérience d’acquisition des instruments d’analyse permettant de mieux saisir les fonctionnements cérébraux, mentaux qui président aussi bien à la maladie (dans le pire des cas) qu’à la création artistique (dans le meilleur), l’essayiste, loin de prôner les vertus du seul jargon ésotérique (dont, tout en le maîtrisant, elle récuse l’utilisation abusive et parfois stérile), s’en affranchit pour rendre compte, avec autant de clarté et de “pédagogie ”que possible (et sans toutefois sombrer dans l’écueil d’une hâtive vulgarisation) de ses propres avancées dans le domaine de la psychanalyse ou des neurosciences, tout en mettant à contribution sa longue pratique d’écrivain et de lectrice des grands textes littéraires qu’elle a intimement fréquentés, aussi bien que des ouvrages les plus exigeants dans le domaine de la philosophie (Kant, Kierkegaard, Ricoeur, Merleau-Ponty, Sartre), de la psychiatrie (Freud, Winnicott, William James, Lacan) ou de la neurobiologie (Jaak Panksepp, Antonio Damasio). Cette partie dont un des chapitres a pour titre “L’Analyste et la fiction”, se clôt sur “L’Aire de jeu de Freud”, conférence prononcée par Siri Hustvedt à Vienne lors des rencontres annuelles Sigmund Freud, en juin 2011. La troisième partie, “Regarder” est consacrée à l’univers des arts plastiques (peinture et photographie en particulier) que Siri Hustvedt n’a jamais cessé de fréquenter à titre personnel aussi bien qu’en tant que critique d’art. On y retrouvera quelques-unes des figures tutélaires qui habitent le panthéon visuel de l’écrivain (de Goya à Morandi, en passant par Louise Bourgeois, Gerhard Richter, Annette Messager, Duccio di Buoninsegna, Richard Allen Morris, entre autres). De même que dans Les Mystères du rectangle (Actes Sud , 2006), l’écrivain propose ici une informelle leçon de regard, lequel, s’il peut naturellement convoquer des savoirs (historiques, sémiotiques), doit aussi être capable de s’en émanciper au profit du libre exercice du jugement reposant sur la réappropriation par tout individu confronté à l’oeuvre d’art, de la fonction et de l’activité purement “humaines” sur laquelle repose une expérience qui requiert, de la part de celui qui regarde, la participation du corps et d’une sensibilité subjective au moins aussi cruciales, sinon plus, que le fait de détenir une culture académique. Au terme de la lecture de cette somme architecturée de réflexions, de lectures, d’expérience que Siri Hustvedt cherche à transmettre en toute rigueur mais avec le souci d’apprivoiser, pour elle-même comme pour autrui, la complexité des tenants et aboutissants de l’expérience humaine en tant qu’entité problématique et toujours en devenir, le lecteur aura fait la connaissance d’un écrivain qui a consacré une considérable partie de son existence à explorer sans désemparer les arcanes de l’être au monde qui nous est donné en partage sous ses formes multiples et chez qui la “vocation” d’écrire est inséparable d’une aspiration à la connaissance de soi et de l’autre rendue possible par une fréquentation assidue de la recherche à l’oeuvre, de tous temps, dans les divers domaines de la pensée.

01/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Un été sans les hommes

Lorsque, après trente ans de mariage, Boris prononce le tant redouté mot pause, Mia, poétesse en mal de reconnaissance, bascule dans la folie, le temps d’une fulgurante “bouffée délirante” qui lui vaut un torpide séjour en hôpital psychiatrique. Car cette pause recouvre une réalité douloureuse : elle s’incarne en la personne d’une jeune et fraîche neuroscientifique à la poitrine éloquente, collègue de Boris devenue sa maîtresse. Privée de la maîtrise des événements puisqu’elle subit l’infidélité de son mari et sa volonté de “faire une pause”, le coeur à vif, d’autant plus accablée que l’harmonie et l’amour avaient toujours régné dans leur couple, et incapable de rester un instant de plus dans un appartement imprégné de leur vie à deux, Mia quitte New York pour aller passer l’été dans son village natal du Minnesota profond, à deux pas de la maison de retraite où vit sa mère depuis la mort du père. Mia rejoint donc Bonden comme on part en convalescence. Cette coupure est l’occasion pour elle, au-delà du simple fait de s’éloigner de l’épicentre du tremblement de terre qui a ravagé sa vie, de se retrouver avec elle-même, de prendre le temps de la réflexion et, chose inattendue, d’aller de découverte en découverte. Ainsi fait-elle la connaissance de sa voisine, Lola, jeune mère de deux enfants fréquemment délaissée par un mari colérique et pour le moins instable, et lie avec elle une amitié sincère, née d’une solidarité féminine tacite et qui représente pour toutes deux autant d’occasions de dépasser leur peine, de rire et de se libérer. Un deuxième cercle féminin se dessine autour de Mia et des sept adolescentes inscrites à l’atelier de poésie qu’elle a accepté d’animer pendant l’été. Au fil des séances, ces jeunes filles, peu coutumières de l’exercice poétique et davantage préoccupées par les garçons, à l’heure des premiers émois amoureux, se mettent à jouer le jeu des mots et se livrent peu à peu, laissant entrevoir les classiques questionnements, conflits et rivalités de l’adolescence. Emue par ce qui ressemble fort à une persécution de l’une des filles du groupe par les six autres, Mia va tenter une forme de médiation par l’écrit, autour d’un jeu de rôles et d’écriture qui mènera chacune à repenser son attitude, sa place, et à s’interroger sur l’identité et l’altérité. A l’autre bout du fil de l’existence, Mia gravite dans la sphère du pétillant quintette d’octogénaires qui a pris ses quartiers à la maison de retraite de Bonden et dont fait bien entendu partie sa mère. Bien que menacées, comme toute personne âgée qui se respecte, par les chutes et l’Alzheimer, ces joyeuses veuves ont en commun une force de caractère qui les démarque des autres. Elles ont un regard différent sur la vie, elles sont libres, rayonnantes, savourent chaque instant et ont appris à vivre heureuses sans leur mari. Mia se régale de leurs histoires, resserre les liens avec sa mère et devient la confidente de la plus espiègle des cinq, Abigail, qui ira jusqu’à lui confier ses plus grands secrets. A un tournant de son existence, à la croisée des chemins, en observatrice attentive de tous les âges de la vie, Mia, nourrie de poésie et de philosophie, interroge son parcours de femme, pose un regard tantôt amusé tantôt amer sur son passé et se livre à une véritable introspection. Grâce à cette parenthèse féminine et féministe, Mia s’ouvre à une nouvelle vision des choses et se découvre. Un moment d’intimité avec ces femmes, articulé autour d’une réflexion dont l’érudition nourrit le plaisir que prendront toutes les générations à la lecture de ce roman solaire.

05/2011

ActuaLitté

Littérature étrangère

Souvenirs de l'avenir

En 1978, une jeune femme en quête d'aventure, S. H., s'installe à New York dans l'intention d'écrire son premier roman. Mais elle se voit bientôt distraite de ses projets par sa mystérieuse voisine, Lucy Brite, dont les propos aussi confus qu'inquiétants lui parviennent à travers la mince cloison de leur immeuble décrépi. S. H. se met à transcrire les étranges monologues de Lucy, où il est question de la mort brutale de sa fille et du besoin qui la taraude de châtier son assassin. Jusqu'à cette nuit de violence où Lucy fait irruption dans l'appartement de S. H. Quarante ans plus tard, S. H. retrouve le journal qu'elle a tenu cette année-là et entame un récit autobiographique — Souvenirs de l'avenir—dans lequel elle juxtapose savamment les textes contenus dans le journal, les ébauches du roman qu'elle tentait d'écrire alors, et les commentaires que ces brouillons de jeunesse inspirent à la romancière chevronnée qu'elle est devenue, afin de créer un dialogue entre ses différents "moi" à travers les décennies. Virtuose, incisif et poignant, le septième roman de Siri Hustvedt rassemble et magnifie les thèmes qui ont fait d'elle l'un des écrivains les plus reconnus de sa génération : le caractère faillible de la mémoire, la brutalité du patriarcat, les traumatismes qui livrent leurs secrets bien des années plus tard, l'oeuvre du temps et la capacité de l'imaginaire à receler le présent, voire à le guérir. Ce "portrait de l'artiste en jeune femme", voluptueuse superposition de récits, est un subtil alliage de réminiscences, de drôlerie et de magie narrative.

09/2019

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Elégie pour un américain

De retour à New York après l'enterrement de leur père, dans le Minnesota, Erik Davidsen, psychiatre divorcé, et sa sœur, Inga, veuve dévastée et récente d'un écrivain célèbre, découvrent la lettre qu'une femme a jadis adressée au disparu et par laquelle ils apprennent que leur père aurait naguère été impliqué dans une mort mystérieuse. Dès lors, dans une Amérique toujours traumatisée par les événements du 11 Septembre survenus quatre ans plus tôt, tous les personnages qui gravitent autour de la famille Davidsen vont, de proche en proche, être amenés à se confronter à la part la plus opaque de leur être. Conjuguant la mémoire de l'immigration et le thème du secret de famille, pointant les ambiguïtés de la transmission et la difficulté pour tout individu de réinventer sa vie, Siri Hustvedt écrit ici le roman compassionnel de l'inconscient d'une Amérique déchirée entre l'apparente infaillibilité de ses mythologies fondatrices et la profondeur des désarrois qui l'habitent aujourd'hui.

04/2010

ActuaLitté

Notions

Que sommes-nous ? Essais sur la condition humaine

Très jeune, Siri Hustvedt réalise que sa vision et son toucher diffèrent de ceux des autres : lorsqu'elle voit quelqu'un être touché à un endroit du corps, elle ressent en miroir une sensation au même endroit. Si la synesthésie visuo-tactile fascine, c'est parce qu'elle se situe à la frontière entre soi et l'autre. Et l'auteure de La Femme qui tremble lui doit sa vive conscience du fait qu'il n'y a pas de soi sans l'autre. S'élevant contre la suprématie de l'esprit sur le corps, de la raison sur l'émotion et du masculin sur le féminin, Siri Hustvedt prône une approche non dissociative : la signification naît dans la réalité d'un corps vivant dans le monde et interagissant avec d'autres. En explorant avec précision et élégance les mystères de l'hystérie, de l'imagination et de la mémoire, en proposant une analyse aussi sensible que pénétrante des ressorts du suicide, ainsi qu'une lecture très personnelle de Kierkegaard, Siri Hustvedt nous invite à arpenter avec elle autant de zones frontières - une géographie du potentiel, de la rêverie, des désirs, des attentes et des peurs, où un soi avide de reconnaissance s'entrelace sans cesse à l'autre.

11/2021

ActuaLitté

Notions

Les Mirages de la certitude. Essai sur la problématique corps/esprit

Romancière et intellectuelle de renom dont on connaît les positions féministes, Siri Hustvedt aborde ici la très ancienne mais très pertinente question de la relation corps/esprit. Celle-ci, façonnée par les avancées en neurosciences, en psychiatrie, en génétique, et remise en question par le développement de l'intelligence artificielle, se retrouve souvent déformée, parfois même illisible, dans la pensée contemporaine. A la fois oeuvre de réflexion et geste politique, ce livre, conçu comme une série de questions à dessein "naïves" (Qu'est-ce que l'esprit ? Comment suis-je devenue ce que je suis ? ), révèle que toute discipline est faussée par ce qui dépasse le débat : le désir, la croyance, et l'imagination. Mettant au jour les myriades d'incertitudes qui subsistent, Siri Hustvedt nous invite à ne pas accepter benoîtement un avenir conditionné par des industries qui minimisent l'importance de ce qui fait toute notre humanité. Et à reprendre possession de notre destin.

02/2021

ActuaLitté

Notions

Que sommes-nous ?. Essais sur la condition humaine

Un ouvrage aussi exigeant qu'ambitieux qui rassemble diverses conférences prononcées par Siri Hustvedt sur la condition humaine. On y trouvera notamment une puissante lecture de Kierkegaard, une analyse tranchante du suicide, et des réflexions pénétrantes sur l'hystérie, la synesthésie, la mémoire, l'espace, et les dilemmes philosophiques posés par la fiction.

ActuaLitté

Poches Littérature internation

La femme qui tremble. Une histoire de mes nerfs

Soudain victime, en 2005, à l'occasion d'une évocation en public de son père récemment disparu, d'une irrépressible crise de tremblements qui n'affecte cependant ni son raisonnement ni sa faculté de s'exprimer, Siri Hustvedt, constatant la récurrence du phénomène, se met en demeure d'affronter cette expérience de dissociation en allant à la rencontre de cette "femme qui tremble" en forme de Döppelganger qui semble avoir élu domicile en elle. Convoquant les avancées de la neurobiologie et de la recherche en matière de psychiatrie aussi bien que les oeuvres littéraires et sa propre expérience d'écrivain, la romancière se livre alors à un examen systématique de certains états-limites afin de prendre la mesure la plus exacte possible de la nature des "gouffres" invisibles qui hantent, fragilisent ou configurent nos existences. Aussi ambitieuse que rigoureuse, cette approche inédite et personnelle de l'histoire des pathologies mentales s'élabore au fil d'une réflexion qui transcende la cartographie académique de la souffrance et de l'angoisse pour aborder sans détour les rapports de la maladie avec le geste créateur.

01/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Plaidoyer pour Eros

Du pouvoir des émotions à l'engagement intellectuel, de la littérature comme référence nourricière à l'écriture comme pratique aussi exigeante que vitale, des paysages d'une lointaine Norvège familiale et du Minnesota natal aux rues de New York, la ville élue et passionnément aimée, de lieux de mémoire en territoires de l'imaginaire, voici une série d'essais où Siri Hustvedt dresse avec autant de simplicité que d'humanité la cartographie d'une vocation impérieuse, indissociable d'un parcours très personnel. Loin de tout narcissisme, les textes rassemblés dans " Plaidoyer pour Eros " livrent le portrait attachant d'un écrivain qui questionne sans détour son rapport à la littérature aussi bien que les chemins qu'a empruntés toute sa vie de femme, à l'aune des présences, réelles ou fictives, vivantes ou disparues, anonymes ou glorieuses, qui ont nourri et accompagné son geste créateur.

05/2009

ActuaLitté

Beaux arts

Une femme regarde les hommes regarder les femmes

Siri Hustvedt, fidèle à son engagement envers la cause des femmes, analyse ici la nature et les implications du regard, bien souvent manipulateur, voire prédateur, que les artistes de sexe masculin tendent à poser sur les femmes (qu'elles soient "simples" modèles ou elles-mêmes artistes). Mais elle s'attache surtout à identifier les partis pris, conscients et inconscients, qui affectent notre manière de juger l'art, la littérature et le monde en général. Convoquant entre autres les oeuvres de Picasso, De Kooning, Max Beckmann, Jeff Koons, Robert Mapplethorpe, en passant par Pedro Almodóvar, Wim Wenders, Louise Bourgeois ou Emily Dickinson, l'auteur d'Un monde flamboyant développe une réflexion sur l'art dans ses rapports avec la perception ; elle interroge la façon dont nous évaluons la notion de créativité et montre que les critères d'appréciation se modifient constamment dès lors que nous nous déplaçons d'une culture à une autre ou d'une période de l'histoire à la suivante - alors même que d'aucuns prétendent que tout art digne de ce nom relève de critères tout à la fois universels, intemporels et quasi immuables. S'insurgeant contre un tel postulat, Siri Hustvedt, respectueuse de l'éthique intellectuelle dont elle a toujours fait preuve en tant qu'essayiste, privilégie les questions par rapport aux réponses et se montre avant tout soucieuse d'ouvrir des espaces de libre discussion, invitant le lecteur à adopter divers angles d'approche, comme pour mieux lui laisser le choix ultime de celui qu'il fera sien.

02/2019

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Mères, pères et autres

Ce nouveau recueil d'essais de Siri Hustvedt, qui mêle philosophie féministe et mémoire familial, explore les frontières mouvantes qui définissent l'expérience humaine, y compris celles que l'on pense immuables - entre nous et les autres, entre nature et culture, entre spectateur et oeuvre d'art - et qui se révèlent finalement bien plus poreuses qu'on ne l'imaginait. Ce livre plus personnel, émouvant et féroce, dit en substance ceci : être en vie signifie être dans un état constant et dynamique d'échanges avec ce qui nous entoure, et l'impulsion qui nous pousse à ériger des frontières conceptuelles strictes alors qu'il n'y en a aucune constitue un danger.

10/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Un monde flamboyant

Méconnue de son vivant, une artiste new-yorkaise, Harriet Burden, fait, après sa disparition, l'objet d'une étude universitaire en forme d'enquête qui, menée auprès de ceux qui l'ont côtoyée, dessine le parcours d'une femme aussi puissante que complexe n'ayant cessé, sa vie durant, de souffrir du déni dont son oeuvre a été victime. Épouse irréprochable d'un célèbre galeriste régnant en maître sur la scène artistique de New York, mère aimante de deux enfants, "Harry" a traversé la vie de ses contemporains avec élégance et panache, déguisant en normalité triomphante son profond exil intérieur au sein d'une société qui s'est consciencieusement employée à la réduire au statut de "femme de" et d'artiste confidentielle. La mort brutale de son mari signe, pour Harriet, un retour aussi tardif qu'impérieux à une vocation trop longtemps muselée qu'elle choisit de libérer en recourant, à deux reprises, à une mystification destinée à prouver le bien-fondé de ses soupçons quant au sexisme du monde de l'art. Mais l'éclatant succès de l'entreprise l'incite alors à signer témérairement un pacte avec le diable en la personne d'un troisième "partenaire" masculin, artiste renommé, dont le jeu pervers va lui porter le coup de grâce. Gravitant de masques en masques et sur un mode choral autour de la formidable création romanesque que constitue le personnage de Harriet Burden, Un monde flamboyant s'impose comme une fiction vertigineuse où s'incarnent les enjeux de la représentation du monde en tant que réinvention permanente des infinis langages du désir.

09/2014

ActuaLitté

Comédie romantique et humorist

Siri, qui suis-je ?

" Quand Le Journal de Bridget Jones rencontre La Revanche d'une blonde. " Booklist " Il faut croire que je suis le genre de fille qui atterrit à l'hôpital en robe de cocktail un mardi soir, sans pièce d'identité, ni accompagnant. Le médecin dit que j'ai passé les deux derniers jours dans un léger coma, comme Peter Gallagher dans L'amour à tout prix, un film dont je me souviens chaque réplique. Pour ce qui est de mon nom à moi ? Pas la moindre idée. Tout ce que je sais, c'est que je déteste ma coiffure. " Lorsque Mia se réveille dans un hôpital de Long Beach, elle est incollable sur la famille Kardashian-Jenner mais ne sait plus ni son nom ni où elle habite. Heureusement que les réseaux sociaux existent ! Instagram lui indique alors qu'elle vit dans une immense villa dont la façade rose ferait pâlir de jalousie Kylie Jenner. C'est là qu'elle tombe sur Max, un séduisant house-sitter, qui lui explique que la maison appartient en réalité à son petit ami, JP, un milliardaire français. Waouh la vie de Mia semble parfaite ! Mais en remontant son fil Instagram, Max et elle lèvent le voile sur une vérité surprenante... A l'ère où tout va si vite, est-il encore temps pour elle de réécrire son histoire ? " Vous avez aimé The Flight Attendant ? Ce roman est fait pour vous. " E ! Online " Une satire mordante sur l'ère 2. 0. " POPSUGAR " Parfait pour les amateurs de comédies romantiques modernes. " Kirkus Reviews " Amusant et divertissant. " Publishers Weekly

05/2021

ActuaLitté

Littérature arabe

Sidi

Un voyage de la mémoire. Un retour aux origines où la réalité pactise avec l'extraordinaire. Nous pénétrons dans un monde inconnu, celui des "Seigneurs des Grandes Tentes" . Leur pays, le désert et ses mystères. Une colonisation française des plus cruelles viendra détruire ce monde magique, effaçant d'un trait, ce que l'esprit des poètes arabes, avait imagé pendant des millénaires. Sidi, chef temporel et religieux était le Cheikh-El-Arabe de la région des Zibans, région du sud algérien, le lieu où se situe l'essentiel de ce livre.

02/2022

ActuaLitté

Littérature Espagnole

Sidi

Il n'avait ni patrie ni roi, mais une poignée d'hommes fidèles. Ils ne cherchaient pas la gloire, seulement à apaiser leur faim. Ainsi naquit le mythe. Ainsi se raconte une légende. Après avoir été banni du royaume de Castille par le roi Alphonse VI, Ruy Díaz vend, au mieux offrant, les services de sa troupe de soldats dévoués. Dans cette lutte pour la survie en territoire hostile, sa force de caractère et ses faits d'armes lui vaudront rapidement le surnom de Sidi Qambitur, maître triomphateur. Avec son talent habituel, Arturo Pérez-Reverte nous plonge dans l'Espagne du XIe siècle, celle des rois rivaux, des batailles sanglantes et des jeux d'alliances entre chrétiens et Maures. Loin du mythe manichéen du Cid patriote, Sidi est le portrait d'un chef de guerre hors pair, d'un formidable meneur d'hommes et d'un stratège au sens de l'honneur inébranlable. Un roman haletant, épique et magistral, une immersion au coeur de l'Histoire. Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli "Un récit magnifique, du pur Pérez-Reverte". El Mundo Arturo Pérez-Reverte, né à Carthagène, Espagne, en 1951, a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs, il est l'auteur espagnol le plus lu au monde, et plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.

05/2023

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Sire

Une nuit de février 1999, Philippe Pharamond de Bourbon, descendant des Capétiens, est sacré roi de France dans la cathédrale de Reims. Mais la France endormie n'a rien su de l'équipée qui, depuis l'Atlantique, l'a mené à cheval à Saint-Benoît-sur-Loire, puis Saint-Denis, échappant au limier des Renseignements généraux que le ministre de l'Intérieur a mis à ses trousses. Roman monarchiste ? Non, roman tout court. Mêlant l'histoire à la légende et le merveilleux au réel, nous entraînant de l'énigme de la sainte ampoule à la France des autoroutes et des multinationales, Jean Raspail nous conte ici, bondissante comme un thriller, une histoire de chevalerie au plus haut sens du mot, celui de la Table ronde et de la quête du Graal.

01/2002

ActuaLitté

Littérature française

Battling Siki

A 8 ans, cet enfant du Sénégal est kidnappé par une danseuse hollandaise, qui l'emmène à Marseille. Vite abandonné, il commence une carrière précoce de boxeur, interrompue par la Première Guerre mondiale. Rescapé des tranchées, il retourne sur les rings, où il affronte le héros du sport français, Georges Carpentier, qu'il bat en 1922 à la surprise générale. Mais ce match, qui le sacre champion du monde, causera aussi son malheur : pour défendre l'idole nationale, on accuse bientôt Siki de tricherie, et les journaux se déchaînent contre ce " championzé ", symbole de la " dangereuse " race noire. À l'inverse, de rares intellectuels prennent sa défense et en font le champion des opprimés. Il n'a d'autre choix que de partir boxer aux États-Unis, où la presse l'attaque encore plus violemment. Siki rend coup pour coup. " Vous avez une statue de la Liberté ici, déclare-t-il, mais c'est un mensonge. " Provoquant les autorités, il se promène en cape rouge sur Broadway, un singe sur l'épaule, et se marie avec une Américaine blanche, sans avoir divorcé de sa première épouse. Trop de vagues, trop de défis : il est assassiné de trois coups de revolver, le 16 décembre 1925, à Harlem. II n'a pas trente ans. Battling Siki... Une vie brève et magnifique, faite de légendes et de combats. La vie d'un homme décidé à garder la tête haute. À n'importe quel prix.

02/2008

ActuaLitté

Littérature française

Triste sire

« Triste sire, écrit il y a trente ans, constitue donc mon premier vrai texte publié. En dépit de ses maladresses, de ses brusqueries, je suis heureux qu’il soit repris. Si je n’ai rien voulu retoucher, c’est qu’il me paraît trop fragile. Et puis je ne renie pas ce galop d’essai qui se voulait émerveillé et cruel. Avec autant de tendresse que d’agacement, j’y trouve en germe mes thèmes de prédilection : l’île, fût-elle urbaine, l’isolement, voire le huis clos, mais aussi l’appétit des ailleurs, le goût des noms et des chromos, l’enchantement des courants et des voyages, l’alambic des souvenirs, cette lumière irréelle et parabolique. Robinson Stéphane est le parent primitif d’Albert Paulmier de Franville et de François Lejodic, personnages du Gouverneur d’Antipodia, roman que le Dilettante publie ces jours-ci. Comme si, en définitive, un écrivain gravitait toujours autour de quelques énigmes, les siennes, les plus fondamentales, qui le hantent au même titre qu’elles le constituent. Pour reprendre l’expression de Milan Kundera, elles seraient les raisons mêmes de son écriture, « son cercle magique ». A la manière d’un naufragé qui, une fois posé le pied sur le sable dur d’un récif, reprend souffle. Exaucé peut-être, mais encore pris au piège. L’île la plus profonde et la plus opaque est en lui ».

01/2012

ActuaLitté

Littérature française

Quitter Sidi

Automne 1962, Guy et sa famille vivent depuis plusieurs générations déjà dans une Algérie nouvellement meurtrie par la guerre et les attentats. Ils ne se doutent pas encore que la spirale des évènements violents les conduira à l'exil en France. Après une fuite douloureuse et une intégration difficile, ils trouveront une nouvelle terre d'adoption : les Landes de Gascogne. Dispersés aux quatre coins de l'Hexagone mais réunis à chaque occasion, ensemble ils feront revivre leurs traditions oubliées. Le bonheur est à portée de main, ils sauront construire une nouvelle vie dans cette région rurale, celle des grandes forêts et des étangs sauvages. Le chagrin de leur pays perdu s'effacera peu à peu, grâce aux enfants de la tribu, rebelles et espiègles. Ils marqueront cette histoire par leurs aventures et leur désobéissance.

05/2014

ActuaLitté

Livres 0-3 ans

Qui Siri la souris cherche-t-elle ?

De superbes languettes en textiles tissé de qualité supérieure ajoutent un véritable plus à ces livres d'histoires. Côté face figure le personnage qui apparaît dans l'histoire à cette page. Alors que côté pile, les tout-petits pourront observer un objet à découvrir dans l'illustration de la page. Si bien que, parallélement au jeu de l'espion de Charlie le Chien avec les autres animaux de la maison, les languettes ajoutent un élément amusant à cette charmante expérience de lecture. Les enfants peuvent également se servir des languettes pour se raconter l'histoire avec leurs propres mots, simplement en les suivant. Une adorable collection à conserver !

07/2020

ActuaLitté

Historique

Sigi. Tome 1

Prenez la route avec Sigi, première femme à faire un tour du Monde au volant ! L'Allemagne de la fin des années 20. Sigrid Hässler, dite Sigi, jeune pilote de course évoluant dans un monde sectaire et masculin se retrouve bannie des circuits à la suite un accident mortel au Nürburgring dont on lui a injustement attribué la cause, en grande partie parce qu'elle est une femme. Elle nourrit alors le rêve fou d'accomplir un tour du Monde en voiture pour démontrer que conduire une automobile n'est en aucun cas l'apanage exclusif des hommes. Elle compte bien mener son ambitieux projet à terme mais pour ça, il lui faut de l'argent ! Or, devant ce choix inconvenant, sa riche famille conservatrice décide illico de lui couper les vivres. C'est par l'intermédiaire d'une ancienne amie d'école que Sigi va alors rencontrer l'homme providentiel, un certain Gottfried Geyer qui va se poser en mécène... Emballé par le projet, celui qui se présente comme un riche homme d'affaire lui apporte de quoi financer cette expédition un peu folle, à une époque où l'usage de l'automobile demeure un luxe réservé aux hommes. Uniquement accompagnée d'un photographe chargé d'immortaliser le voyage et d'un mécanicien au volant d'un petit camion d'assistance, la jeune femme quitte cette Allemagne à l'aube du nazisme pour se lancer dans une extraordinaire aventure dont les premiers imprévus ne tardent pas, avant même son arrivée dans le New York de la Grande Dépression ! Parcourant alors l'immensité du territoire des Etats-Unis, première étape de ce voyage fou, que ce soit au milieu des troupeaux de bisons, au coeur des intempéries mais surtout face aux mauvaises rencontres, Sigi devra faire preuve d'un courage et d'une détermination à toute épreuve au cours d'un périple aussi rocambolesque que dangereux. Réussira-t-elle à poursuivre sa route malgré les risques encourus. Quant à son richissime mécène, sait-elle vraiment qui il est ? Très librement inspiré par le périple de Clärenore Stinnes (1901-1990), une passionnée d'automobile qui réalisa un tour du Monde en voiture en 1927, cette série en quatre tomes nous conte l'histoire d'une jeune globe-trotteuse allemande balayant les conventions de ce début de XXe siècle. Erik Arnoux dépeint avec panache le reflet d'une époque et les prémices de l'émancipation féminine au milieu des grands décors naturels que sait si bien illustrer David Morancho. Une nouvelle série par les auteurs de Sara Lone qui va nous dépayser !

08/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le sari vert

Dans une maison de Curepipe, sur l'île Maurice, un vieux médecin à l'agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille. Entre elles et lui se tisse un dialogue d'une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l'épouse du " Dokter-Dieu", qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.

09/2009

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Le sari défendu

Pondichéry,1905. Adèle, la Française, et Amrita, l’Indienne, ont toutes deux dix-sept ans. Elles ont grandi ensemble ; quoique l’une soit la maîtresse et l’autre la servante, elles se sentent presque soeurs. Rien ni personne ne pourra jamais les séparer, elles en sont sûres... Jusqu’au jour où apparaît le mystérieux Joseph. Tout change, alors, entre les jeunes filles. Quand l’amour est en jeu, il n’y a plus de fraternité qui compte et tous les coups sont permis...

02/2013

ActuaLitté

Guides étrangers

Sri Lanka

Un guide de voyage complet avec des textes documentés, agrémentés de nombreuses illustrations. La collection Destinations 7-99 ans s'adresse à tout type de public.

10/2018

ActuaLitté

Tourisme étranger

Sri Lanka

Géographiquement liée au monde indien, Sri Lanka s'en est affranchie au cours de l'Histoire. Les Cinghalais, venus du Nord de l'Inde et les Tamouls, venus du Sud ont fait de cette île de l'océan Indien le creuset d'une civilisation brillante et originale. Une grande maîtrise d'un réseau hydrographique sophistiqué leur a permis de bâtir des royaumes prospères. Bouddhisme, hindouisme, islam, christianisme ; les religions ont eu et occupent encore aujourd'hui une place primordiale. Si le bouddhisme a quasiment disparu de l'Inde, Sri Lanka est par contre le coeur du bouddhisme hinayana et la tolérance religieuse est un trait majeur de la population sri lankaise. D'ailleurs, la longue guerre civile qui a vu s'affronter Cinghalais et Tamouls jusqu'en 2009 n'était pas un conflit religieux mais un conflit socio-économique et politique. Aujourd'hui, de plus en plus de voyageurs occidentaux découvrent un pays pacifié qui a retrouvé la sérénité propre à une île qui aurait été, selon la légende, visitée à trois reprises par le Bouddha. Les cités anciennes, les plages de sable blanc, la faune sauvage, les plantations de thé, la végétation luxuriante, l'accueil chaleureux des Sri Lankais font de "l'île resplendissante", traduction littérale de "Sri Lanka", l'une des plus belles destinations dont on puisse rêver.

11/2018

ActuaLitté

Guides étrangers

Sri Lanka

Des idées de circuits pour tous les types de voyages. Tous les incontournables. Des cartes et plans précis. Des balades secrètes. Des visites coup de coeur. Des adresses de marchés, d'hôtels, de boutiques... testées par nos auteurs. Nos activités préférées. Toutes les infos pratiques indispensables pour préparer et réussir votre voyage.

10/2018

ActuaLitté

Asie

Sri lanka

En raison du climat de type équatorial chaud et humide, la faune et la flore sont particulièrement variées.

11/2022

ActuaLitté

Philosophie

Martin Buber. Une introduction

Né en 1873 à Vienne, Martin Buber fut élevé à Lemberg, capitale de la Galicie autrichienne, par ses grands-parents paternels. Son grand-père, l'illustre érudit Salomon, lui inculqua une excellente connaissance de l'hébreu et une étroite proximité avec les communautés hassidiques locales, tandis que sa grand-mère veilla sur ses lectures des grands classiques allemands. Philosophe, bibliste, auteur d'un célèbre ouvrage de psychologie Je et Tu (1923) dont l'actualité brûlante est attestée dans le récent ouvrage de Siri Hustvedt (La femme qui tremble : Une histoire de mes nerfs, 2010), Buber a accompagné tous les grands événements du XXe siècle : Grande Guerre, sionisme, naissance de l'Etat d'Israël, traduction de la Bible en allemand, Shoah et conflit avec les Palestiniens, car ce sioniste fervent fut aussi un champion de la cause arabe. Ses réflexions sur l'essence et l'avenir du judaïsme, mais aussi sur les amitiés judéo-chrétienne et judéo-arabe n'ont rien perdu de leur fraîcheur et de leur pertinence.

11/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

L'Amérique des écrivains. Road trip

Quand Richard Ford ouvrit la porte, le vent du nord faisait tinter les grelots de glace dans les arbres du Maine et la mer rugissait dans la tempête. Sur les murs de son studio de Santa Monica, Dennis Lehane avait punaisé les plans des trois scénarios et des deux romans sur lesquels il travaillait. Les yearlings de l'année galopaient devant le ranch de Tom McGuane. Et dans la cabane de Russell Banks, perchée sur une colline des Adirondacks, un air très doux passait tandis qu'il se replongeait dans ses souvenirs. Pauline Guéna, romancière, et Guillaume Binet, photographe, sont partis un an en camping-car avec leurs quatre enfants, à la rencontre de vingt-six grands écrivains américains. À la recherche de l'esprit des lieux. Gilles Archambault Margaret Atwood Russell Banks John Biguenet Joseph Boyden T.C. Boyle James Lee Burke Craig Davidson Patrick deWitt Jennifer Egan Richard Ford James Frey Ernest J. Gaines Siri Hustvedt Laura Kasischke William Kennedy Dennis Lehane Thomas McGuane Dinaw Mengestu George Pelecanos Ron Rash Joanna Scott Jane Smiley David Vann John Edgar Wideman Martin Winckler

11/2014