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Silvina Ocampo

Extraits

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Poches Littérature internation

Mémoires secrètes d'une poupée

Dans ce recueil de nouvelles, la plume de Silvina Ocampo, telle une baguette magique, fait surgir du réel, du quotidien le plus banal, un monde d’artifices, un univers de rêves, de cauchemars, de visions insolites qui reflètent avec un humour subtil les angoisses, les pulsions les plus secrètes – souvent douloureuses, parfois inavouables – de cet écrivain dont Borges, son ami, disait : « De tous les termes qui pourraient la définir, le plus précis, je crois, serait le mot : génial ».

09/2012

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Poches Littérature internation

Faits divers de la terre et du ciel

Ce volume qui réunit vingt-cinq nouvelles tirées de trois recueils différents offre un panorama complet de l'oeuvre en prose de Silvina Ocampo. Les nouvelles aux intrigues mathématiquement construites y alternent avec celles où les très subtiles nuances d'un langage qui emprunte l'essentiel de ses tournures au vocabulaire de la conversation courante aboutissent à créer une atmosphère unique en son genre. Comme le dit Jorge Luis Borges dans sa préface, Silvina Ocampo est un poète : «L'un des plus grands de langue espagnole de ce côté-ci de l'océan comme de l'autre : cette condition de poète exalte sa prose...»

05/1991

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Littérature étrangère

Poèmes d'amour désespéré

Lorsqu'on lit la poésie de Silvina, on se promène dans un jardin circulaire qui fut celui de son enfance ; c'est le soir, avec ses flammes qui survolent et ses parfums mêlés qui montent de la terre ; c'est l'amour et la mélancolie ; c'est la rivière et ses timbres ; ce sont les couleurs qui s'y reflètent, s'y répètent à peine altérées ; c'est le silence de la sieste et ses murmures ; c'est une transparence palpable, tiède, sensuelle, matière des rumeurs, de l'air, des ombres. Et en réalité on ne lit pas ; le lecteur déambule près de ses songes, comme si le texte, dont il entreprit la lecture, l'avait invité à laisser le livre de côté et à se perdre dans les sentiers d'une lumière intime, où les fleurs, le lierre, les plantes, les arbres, poussent et s'entrelacent à leur guise. Nul n'organise cette nature enchantée, où les mystères s'exhalent des miroirs, guidés à peine par un regard passionné. Ce regard est aussi visionnaire. Borges nous le rappelle dans son introduction : Il y a chez Silvina une vertu qu'on attribue communément aux Anciens ou aux peuples d'Orient, et non à nos contemporains. C'est la clairvoyance ; plus d'une fois et non sans un début d'appréhension, je l'ai sentie en elle. Elle nous voit comme si nous étions en cristal, elle nous voit et nous pardonne. Essayer de la tromper est inutile. Elle et son époux, Adolfo Bioy Casares, furent des amis très proches de Borges, chacun de différente manière et, à ce trio qui s'échangeait des textes, récitait à tour de rôle des poèmes et écrivait de concert des livres, on pourrait ajouter, non seulement Wilcock, le poète de toutes les langues, mais encore Macedonio Fernandez qui, outre l'humour, partage avec Silvina cette façon incroyable d'investir soi-même leur délirante création.

01/1997

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Poches Littérature internation

La musique de la pluie et autres nouvelles

Un musicien prodige qui ne joue qu'avec le gros orteil, sur un piano soigneusement désaccordé, les oeuvres de grands compositeurs inspirées par le thème de l'eau ; une femme qui se transforme en chien ; une statue équestre vengeresse ; une jeune voyante en lutte avec ses rêves prémonitoires... Naviguant à la frontière devenue incertaine entre le rêve et la réalité, les personnages de Silvina Ocampo font surgir un monde de visions insolites et cocasses.

01/2014

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Littérature Espagnole

Les répétitions et autres nouvelles inédites

Vingt-quatre nouvelles et deux brefs romans composent ce recueil, dont beaucoup de textes sont restés inédits jusqu'alors. Les nouvelles, écrites entre la fin des années 1930 et 1980 offrent un vaste échantillon des différentes tonalités narratives et thématiques de Silvina Ocampo. On y retrouve ses obsessions fécondes, toujours insondables, inquiétantes : le mystère des maisons et des jardins, les cruautés et les artifices de l'enfance, la prédestination d'un nom, les amours fantasmées... Défiant les frontières entre le quotidien et l'exceptionnel, éprise de la magie imperceptible de chaque jour, Silvina Ocampo instille dans le récit une dose de vraisemblance mais elle ne renonce jamais aux situations qui frôlent le fantastique, tout aussi cohérentes et plausibles que le monde dit réel. C'est avec une grande liberté narrative que Silvina Ocampo tisse une matrice poétique aux dialogues singuliers. Depuis 2017, les éditions des femmes-Antoinette Fouque ont entrepris de mieux faire connaître son oeuvre immense en France. Elles ont publié La Promesse (2017), Sentinelles de la nuit (2018) et Inventions du souvenir (2021), également traduits par Anne Picard. D'autres traductions sont prévues.

04/2023

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Littérature étrangère

Sentinelles de la nuit

"Depuis l'enfance, lorsque je suis sur le point de m'endormir, je vois soudain surgir dans l'obscurité absolue de ma chambre une sorte d'armée bleu et rouge qui avance dans ma direction, jusqu'à ce qu'elle se perde et que je la retrouve dans un autre angle de la pièce obscure où elle réapparaît, prête à suivre la même trajectoire. Vous me direz que cette armée pourrait être un champ semé de jacinthes, il y en a des rouges et des bleues. Ce pourrait être aussi un échiquier avec des pièces voyantes mais il ne m'est jamais venu à l'idée que cela puisse être autre chose qu'une armée de petits soldats, vêtus de bleu et de rouge et avançant comme un seul homme. Cette armée a toujours été pour moi l'armée de la nuit. Il y a de l'obscurité ailleurs que dans la nuit, je sais bien, mais l'endroit où je l'ai vue le plus souvent est la nuit, qui pour moi est un endroit, et le plus important au monde." S.O.

02/2018

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Littérature Espagnole

Inventions du souvenir

"Mais ses péchés à elle étaient très différents, aussi différents que les personnes sont différentes. Sa mère, pure et joyeuse, son père sombre et sévère, sa cousine dévergondée et audacieuse, sa nourrice saine et dévote. Comment aurait-elle pu, dans cette liste de péchés arbitraires, trouver le sien, personnel et subtil, si opposé aux manières de ses proches".

04/2021

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Critique

Victoria Ocampo et André Gide

Le présent ouvrage, qui recueille les écrits de Victoria Ocampo sur André Gide et les lettres qu'ils ont échangées, permet une connaissance approfondie de la créatrice de la revue argentine SUR et met en lumière des pièces majeures de la réception de l'oeuvre de Gide en Amérique latine.

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Critique

Victoria Ocampo et André Gide

Le présent ouvrage, qui recueille les écrits de Victoria Ocampo sur André Gide et les lettres qu'ils ont échangées, permet une connaissance approfondie de la créatrice de la revue argentine SUR et met en lumière des pièces majeures de la réception de l'oeuvre de Gide en Amérique latine.

07/2023

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Littérature française

Campo Grande

Vera est une jeune femme brésilienne partie chercher la réussite en Europe. Confiant sa petite fille Chana à sa mère, elle quitte la banlieue de Campo Grande, pensant revenir la chercher quelques mois plus tard. L'offre d'emploi est alléchante : un cadre enchanteur au soleil des îles Canaries et la perspective de belles rémunérations. Cependant, Vera se rend vite compte que l'eldorado imaginé ne tiendra pas ses promesses. Entre exploiteurs sans scrupules et emplois harassants, déconvenues et désillusions, l'auteur nous raconte une tranche de vie parsemée aussi de beaux moments de fraternité et nous invite à un voyage dans l'envers du décor touristique...

05/2015

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Poches Littérature internation

Campo santo

Après la publication des Anneaux de Saturne, W.G. Sebald projeta d'écrire une histoire naturelle et culturelle de la Corse. Il choisit l'île française comme territoire emblématique de sa vision du monde, et comme point de départ d'une nouvelle pérégrination littéraire. Les quatre récits corses que voici ont été extraits par l'auteur lui-même du manuscrit inachevé pour être publiés de manière isolée. Réunis ici, chacun d'entre eux s'illustre par une force d'évocation et une musicalité magistrales. Quatorze essais complètent le présent recueil. Qu'elle évoque Piana, Ajaccio, les forêts sauvages du centre de la Corse, Nabokov, la musique, Peter Handke ou Jean Améry, la voix de Sebald est identifiable entre toutes.

02/2017

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Récits de voyage

Le goût de Buenos Aires

Buenos Aires rayonne bien au-delà de son centre historique et de son emblématique place de Mai - la Plaza de Mayo. Troisième ville la plus peuplée du continent américain, la capitale de l'Argentine est l'une des plus étendues du monde : ses avenues se prolongent vers les différents faubourgs, des Mataderos à Saavedra, de Parque Chas au Riachuelo, et se perdent jusque dans l'immense pampa. Les Portenos - les habitants de Buenos Aires - forment un peuple étonnant : quelles que soient les péripéties, il renaît, chante et danse la vie avec une ferveur renouvelée et une énergie insatiable. Dictature après dictature, stigmates après stigmates, de l'extermination des Indiens jusqu'aux années noires du Procès... Dans une milonga, au son d'un tango de Carlos Gardel, ou en sirotant le mythique maté, balade dans ce " Paris austral " en compagnie de Silvia Baron Supervielle, Marguerite Moreno, Paul Morand, Silvina Ocampo, Ernesto Sàbato, Albert Camus, Pablo Neruda, Julio Cortâzar, Witold Gombrowicz et bien d'autres...

01/2009

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Littérature française

Salvina venue de la mer

Epifanio, Turi, Gavino, Alfio, Damiano... Les personnages auxquels donne vie ce récit ont les prénoms, les corps et les voix de leurs terres. Qu'ils quittent les monts de Sicile, de Sardaigne ou bien les plaines de la Pouille, tous regardent le Nord, la frontière. Dans ce cortège d'hommes, émerge Salvina, " la putain magnifique ", belle et étrange femme... D'une voix à la fois tendre, ironique, grave, Mino Faïta écrit le chemin de ceux qui arrivent de la mer, peuples clandestins à la conquête du pain et des autres dignités, l'alliance jamais finie de l'histoire et de la brûlante actualité.

10/2009

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Littérature étrangère

Casa de campo

Une maison de campagne somptueuse et baroque, perdue au milieu d'une plaine inhospitalière rongée par la menace des anthropophages, et, dans ce cadre d'un esthétisme exquis où rôde l'angoisse, une trentaine d'enfants - pour un jour, pour un an, nul ne le sait - privés de leurs parents, les riches Ventura : tel est le monde, volontairement irréel, que crée José Donoso dans "Casa de Campo" et qu'il va faire s'effondrer dans les convulsions d'une société agonisante. Roman fabuleux où, des gouffres noirs qui se creusent sous l'or et la fortune, surgit un ordre monstrueux, précipité par le départ des adultes vers une incertaine et immatérielle partie de campagne. Sans aucun doute, cela évoque le Chili de la dernière décennie : ces maîtres qui fuient, au propre et au figuré, une réalité devenue insupportable, ces serviteurs chargés de réprimer les révoltes par un implacable majordome, frère jumeau de Pinochet, ce médecin fou et idéaliste, qui parle comme Salvador Allende, ces enfants aux discours savants qui offrent toute la gamme des intellectuels, et ces indigènes, férocement écrasés par les valets avec la bénédiction des maîtres. Mais, s'il est légitime de faire de "Casa de Campo" une telle interprétation historique, ce roman a une portée universelle qui met en cause les mécanismes aveugles de toute révolution. A travers lui, José Donoso nous invite à une réflexion sur la liberté humaine et ses limites.

01/1980

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Critique littéraire

Silvia Baron Supervielle. Une écriture en exil

Textes réunis par Jacqueline Michel avec la collaboration de Ruth Amar, Jeannine Horowitz et Annette Shahar. Cet essai a été composé à la suite de deux Journées de Rencontre avec l'écrivain Silvia Baron Supervielle et son oeuvre, organisées en mai 2011, par le Groupe d'Etudes Francophones de la Faculté des Lettres de l'Université de Haïfa. Le livre regroupe des inédits de Silvia Baron Supervieille, des textes critiques sur son oeuvre et un florilège d'extraits de l'oeuvre en version bilingue (français-hébreu).

06/2012

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Critique

Silvia Baron Supervielle ou le voyage d’écrire

Née a? Buenos Aires, de me?re uruguayenne d'ascendance espagnole, disparue alors qu'elle avait deux ans, et de pe?re argentin d'origine be?arnaise, Silvia Baron Supervielle a publié en français une trentaine d'ouvrages (poe?mes, romans, re?cits, essais) dont le titre emble?matique pourrait e?tre Le Pays de l'e?criture (2002). Parmi les derniers : La Douceur du miel (2015), Chant d'amour et de se?paration (2017), Un autre loin (2018), En marge (2020), Le Regard inconnu (2020). Elle a aussi traduit en franc?ais plusieurs e?crivains argentins dont Borges et en espagnol le théâtre de Marguerite Yourcenar. Ce livre, né d'un colloque international qui a eu lieu en présence de l'auteure, à l'université de Toulon, les 19 et 20 octobre 2020, propose l'exploration d'une oeuvre mystérieuse aux horizons illimités.

11/2022

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Critique

Le Vert Paradis. Et autres écrits

Féministe engagée, fondatrice de la revue littéraire la plus importante d'Amérique latine, traductrice de Virginia Woolf, amie de Jorge Luis Borges, Albert Camus et Rabindranath Tagore, qu'elle publia au sein de sa maison d'édition, Victoria Ocampo est une figure incontournable de la vie intellectuelle argentine du XXe siècle. Née dans une famille aristocratique, cette femme vivant pour et par les livres n'a cessé de se raconter à travers la littérature. Admiratrice de Proust, elle témoigne avec une rare finesse dans Le Vert Paradis de la façon dont les lectures de son enfance - Emily Brontë, Dickens, Verne, Racine, la comtesse de Ségur, Poe... - ont marqué sa sensibilité. Dans 338171 T. E. (Lawrence d'Arabie), elle partage sa lecture enflammée de T. E. Lawrence, auteur atypique éperdu d'absolu qui, comme elle, ne put jamais se résoudre à distinguer l'écriture de l'action. Introduits par Silvia Baron Supervielle, elle-même Argentine francophone, vivant à Paris, romancière, poète et traductrice, notamment de Borges et de Cortázar, la plupart des écrits de Victoria Ocampo rédigés directement en français, langue qu'elle maîtrisait à la perfection, sont ici pour la première fois réunis. Victoria Ocampo, écrivaine argentine, a fondé la revue Sur (Sud) en 1931 à Buenos Aires, puis une maison d'édition du même nom, publiant les plus grands auteurs du XXe siècle.

03/2023

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Littérature française

La promenade du Grand Canal

Le titre du recueil donne déjà le ton de l'ensemble des nouvelles. C'est une invitation déroutante au voyage. On songe à Venise ou Versailles, à des peintres du XVIIIe ou XIXe siècle et l'on se trouve à Tervuren, aux environs de Bruxelles, en compagnie d'ombres inquiétantes, celles de deux artistes célèbres qui scandalisèrent leur temps, l'Angleterre puritaine. Si le décor des autres récits est également bruxellois, tous les personnages sont actuels. Autre point commun entre les personnages principaux du livre : ils sont tous féminins et cultivent l'art de vivre autrement. Ce fantastique allusif plutôt que spectaculaire se situe dans une certaine tradition anglo-saxonne ou latino-américaine : ainsi s'explique, chez l'auteur, une prédilection marquée pour henry James, Silvina Ocampo et Gabriel Garcia Marquez.

02/2012

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Sciences historiques

En témoignage

Victoria Ocampo (1890-1979) est née dans une illustre famille argentine; écrivaine et intellectuelle, elle est une figure majeure de la vie des lettres du XXe siècle. Elle a "quarante ans quand elle fonde la revue Sur, en 1931 et, peu après, les éditions du même nom. Pendant un demi siècle, elle y publie les plus grands écrivains de la planète en les mettant à la portée de tous en Amérique du Sud, ouvrant ainsi son pays à la littérature mondiale de la plus haute qualité", (lit d'elle Silvia Baron Supervielle dans la préface du livre. De cette incessante activité, elle a porté "témoignage" durant cinquante ans sous la forme de chroniques, essais, études, comptes rendus, conférences et autres "exercices d'admiration" où sont évoqués quelques-uns des plus prestigieux acteurs du monde culturel: Anna de Noailles, José Ortega y Gasset, Aldous Huxley, Virginia Woolf, Pierre Drieu la Rochelle, Gandhi, T. E. Lawrence, Albert Camus, George Bernard Shaw, Jorge Luis Borges, André Malraux, Roger Caillois... Mais En témoignage rapporte aussi des souvenirs plus personnels sur son enfance, sa famille, sa maison, ou encore la nature qu'elle aimait tant... Les articles de ce recueil ont été choisis par Eduardo Paz Leston, l'un des plus éminents spécialistes de l'auteure. Il rend compte d'une vie, celle d'un "écrivain citoyen de la planète", comme elle aimait à se définir, une femme libre à l'intelligence aussi généreuse que lucide et critique. Victoria Ocampo fut aussi une femme engagée pour les droits des femmes: elle a fondé en 1936 avec Susana Larguia et Maria Rosa Oliver la Union de mujeres argentinas. Elle fut la première femme à entrer à l'Académie argentine des Lettres, en 1977.

03/2012

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Littérature étrangère

Le rameau de Salzbourg

Les amants se rencontrent peu après le mariage malheureux de Victoria avec un homme autoritaire, exclusif, éloigné des préoccupations et des goûts profonds de celle qui allait devenir la directrice de la célèbre revue littéraire SUR. Plongeant dans la mémoire de son cœur, Victoria Ocampo livre un récit à son image : instinctif, déroutant, où elle raconte dans les détails la conquête du désir, de sa liberté et de son indépendance intellectuelle. Comme toujours chez elle dans l'expression du sentiment, surgissent ses grands auteurs : Dante, Shakespeare, Proust, les poètes Vigny, Mallarmé et T.S. Elliot, car la mémoire de son amour ne saurait s'exprimer sans la présence permanente, presque physique, des écrivains qui ont peuplé sa vie rêvée ou réelle.

08/2008

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Critique

De Francesca à Béatrice. A travers la Divine Comédie

"Lorsqu'on s'approche de Dante, on se trouve, soudain, face à une garde nombreuse et terrible : les commentateurs. Hérissés d'érudition, ils se tiennent en d'agressives attitudes au seuil de chaque chant de la Divine Comédie et leurs interprétations, brandies telles des fourches, font reculer le lecteur timide "là où le soleil se tait"". Victoria Ocampo ouvre ainsi son essai sur Dante, qu'elle choisit de placer sous le signe du vers célèbre : Amor mi mosse, che mi fa parlare (Enfer, II, 72). Très tôt, le texte de la Comédie est devenu pour l'écrivaine argentine le lieu d'une méditation personnelle, dans la veine de celles de T. S Eliot ou d'O. Mandelstam, à peu près contemporaines. Mais là où Eliot formule, à travers Dante, sa conception personnelle de la poésie, où Mandelstam se penche avec le poète florentin sur la douleur de l'exil, elle revient passionnément, avec Francesca da Rimini, avec Beatrice Portinari, au miracle de "l'amour incorruptible, impérissable, qui émeut encore le monde". Ecrit directement en français il y a juste un siècle, en 1921, à l'occasion du sixième centenaire de la mort de Dante, ce livre est le premier essai original de Victoria Ocampo, que la présente édition restitue aux lecteurs. Préface de Victoria Liendo Edition de Roland Béhar.

03/2021

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Littérature étrangère

Le labyrinthe magique Tome 2 : Campo abierto

Dans ce deuxième volet du Labyrinthe magique, Max Aub poursuit son idée de roman à caractère fragmentaire et choral, avec accumulation de récits brefs et inclusion de nombreux personnages. Inlassable inventeur de biographies, l'auteur nous dresse le portrait intellectuel et politique de l'Espagne de la Guerre civile. La guerre y est moins un événement central qu'une toile de fond qui permet d'expliquer les comportements humains ; plus qu'une épopée sur le conflit, c'est une réflexion sur la condition humaine. L'action se déroule ici de juillet à novembre 1936 (défense de Madrid et le célèbre i No pasaran !) et se clôt par l'arrivée des Brigades internationales.

05/2009

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Histoire de l'art

Les fresques du Campo santo de Pise

Les Fresques du Campo santo de Pise / par Abel Letalle Date de l'édition originale : 1914 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature étrangère

Le labyrinthe magique Tome 4 : Campo francés

Ce quatrième volet du Labyrinthe magique est une parenthèse au sein du cycle puisqu'il relate l'exode puis l'internement en France, en 1939 et 1940, des populations civiles et militaires restées fidèles à la République. " En vingt-trois jours de traversée, de Casablanca à Veracruz, en septembre 1942, j'ai écrit Campo francés. Les événements et les scènes sont authentiques et ce sont, je crois, les premiers mémoires écrits selon cette technique ", relève Max Aub dans l'introduction à la première édition de Campo francés en 1965. Technique qui mobilise toutes les ressources des médias (cinéma, journaux, radio) et son art des dialogues pour témoigner à chaud de la catastrophe vécue par le camp des vaincus à l'issue de la guerre civile espagnole.

08/2010

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Littérature étrangère

Le labyrinthe magique Tome 1 : Campo Cerrado

Le roman débute sur l'image symbolique d'un taureau de feu. Dans cette fête populaire, l'animal court toute la nuit dans les rues préalablement closes ; pris dans un labyrinthe, il n'en sortira pas vivant : à l'aube, au bord de l'agonie, il sera achevé par la foule. Le taureau est l'image de l'Espagne et le labyrinthe est celui inexorable du drame de la Guerre civile, symbole de l'enfermement infernal dans lequel se déroule cette tragédie. Le personnage central de cette première partie est Rafael López Serrador, un homme du peuple que l'on suit au cours des années vingt, de la chute de la monarchie à l'avènement de la IIe République jusqu'au déclenchement de la Guerre civile, le 18 juillet 1936.

05/2009

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BTS parascolaire

Musique, maestro ! 11 nouvelles, Edition 2021-2022

Nina Berberova - Dino Buzzati - Jonathan Coe - Alphonse Daudet - Régine Detambel - Richard Matheson - Silvina Ocampo - Pascal Quignard - Michel Tournier - Marc Villard. Prodige du piano, virtuose de la trompette, guitariste du dimanche... Tous sont animés par la passion de la musique. Pour certains, elle est un passe-temps agréable, pour d'autres, elle est une vocation et une raison de vivre. Mais la pratique musicale a un prix : longues heures de répétition, quête inlassable de reconnaissance, sans compter les inévitables couacs, canards et autres fausses notes ; de quoi en décourager plus d'un. Les musiciens rassemblés dans ces nouvelles nous rappellent pourtant qu'un solo inspiré ou un air joué à la perfection sont autant d'instants de grâce qui donnent sens au chemin parcouru. Alors... Musique, maestro ! En lien avec le thème "De la musique avant toute chose ? ", au programme des BTS en 2021-2022, ce recueil permettra à chacun d'enrichir l'épreuve d'écriture personnelle à l'examen.

08/2020

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Littérature étrangère

Le labyrinthe magique Tome 3 : Campo de sangre

Campo de sangre est le troisième volet du cycle romanesque Le Labyrinthe magique. Le roman s'ouvre et se referme sur les bombardements nationalistes qui vont secouer Barcelone des mois durant. Le conflit dure depuis un an et demi déjà et, dans le camp républicain, on reste confiant, on garde l'espoir d'une victoire sur les nationalistes, malgré la violence quotidienne et la misère qui sévit dans la population, malgré les trahisons, les luttes internes et les échecs. Le sang et la mort sont partout : le sang des combattants et le sang des innocents, la mort héroïque et la mort bête et banale, la mort au coin de la rue.

08/2010

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Littérature étrangère

Le labyrinthe magique Tome 5 : Campo del Moro

L'action se déroule à Madrid entre le 5 et le 13 mars 1939. Après la chute de la Catalogne en février 1939 et la fuite du gouvernement Negrin en France, la guerre est pratiquement perdue. Madrid continue de résister avec héroïsme. Plus encore que dans les autres romans du cycle, Campo del Moro foisonne de personnages : parmi les quelque 500 personnages recensés, environ le tiers sont réels, les autres sont fictifs. Il n'y a toujours pas de héros, pas d'homme exemplaire ou remarquable. Les personnages sont complexes, versatiles et ambigus. Pris dans la tourmente, ils font l'expérience de la vie à travers la trahison et l'intrigue, l'amour et l'infidélité, la rancoeur et la jalousie, la solitude, l'amitié...

05/2011

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Histoire littéraire

Les incandescentes. Cristina Campo, Simone Weil, Maria Zambrano

Elles ont brûlé, dans les ténèbres du XXe siècle cette longue nuit de guerres, de totalitarismes, de barbarie où nous errons encore, de leur désir de vérité et de cette volonté qui consiste à aimer inconditionnellement. Trois femmes, trois voix qui s'entrelacent sans le savoir en une seule flamme dans la nuit ou le Verbe se fait silence, dans trois langues vivantes et soeurs, le français, l'italien, l'espagnol. Si différentes dans leur absolue singularité, elles se ressemblent, toutes trois de la lignée d'Antigone, éminente figure du sacrifice, de l'offrande sans concession, de l'amour sans conditions, du moi consumé pour accéder à l'être, sans lesquels il n'est pas de révolte authentique. Dans le temps de vie qui leur fut imparti, brève et fulgurante trajectoire de Simone Weil (1909-1943), morte à trente-quatre ans, longue vie de María Zambrano (1904-1991) du début à la fin du siècle, parcours orienté dès la naissance par la maladie pour Cristina Campo (1923-1977) qui ne connut pas la vieillesse, elles ont eu cette capacité si rare de transformer leur vie en destin. Chacune de ces femmes laisse entendre une voix singulière, libérée de la pesanteur, d'une extraordinaire pureté, voix monacale, dépouillée comme le chant grégorien de Simone Weil, voix transparente aux mythes et aux rites de Cristina Campo, voix où bruissent les fleuves de l'exil, charriant les douleurs et les pleurs secrets de María Zambrano.

05/2023

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Littérature sud-américaine

Ceux qui aiment, haïssent

Réédition de cette parodie de roman policier écrite à quatre mains par deux auteurs majeurs de la littérature argentine. En quasi huis-clos, dans un hôtel au bord de la mer, quelques personnages isolés qui s'épient, s'aiment et se haïssent. Un délicieux mélange de vaudeville, d'enquête policière et de mise en abîme littéraire.

10/2022