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Roger Caillois

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 6 : Correspondance Jean Paulhan-Roger Caillois (1934-1967)

Qu'est-ce qu'une correspondance, si ce n'est un effort pour dissiper les malentendus, vérifier une entente, c'est-à-dire aussi la remettre constamment en jeu. Si Jean Paulhan et Roger Caillois ont correspondu si fidèlement, c'est sans doute dans la conviction que chacun appréhendait une face irréductible à l'autre de la même vérité. Et cette conviction n'a pas été sans raisons. Car, au-delà de ce qui oppose leurs intuitions, on ne peut qu'être sensible à ce qui les a réunies : à savoir, la contradiction elle-même. Car il y a beaucoup de profane dans le sacré de Paulhan, alors même que Caillois fait surgir une horreur et une fascination bien propres au sacré de la Nature profane. La symétrie de leurs positions est moins le signe d'une séparation radicale que celui d'une nécessaire ambiguïté de la vérité. C'est à l'élucidation de cette vérité que Paulhan et Caillois se sont assujettis. Et la rigueur qu'ils ont constamment exigée l'un de l'autre jusqu'à la fin marque assez qu'ils attendaient de leur dialogue une avancée commune dans l'entente de ce qui se dérobe à toute clarté.

05/1991

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Critique littéraire

Claude Lévi-Strauss, Roger Caillois, Jorge Luis Borges, Victoria Ocampo, Jules Supervielle, Georges Bernanos, Antoine de Saint-Exupéry et l'écriture en exil. Suivi de Trois lettres de Claude Lévi-Strauss à Roger Caillois

Quelles furent les relations de Georges Bernanos, Roger Caillois, Jules Supervielle avec la Résistance extérieure ? Quel rôle joua la grande éditrice Victoria Ocampo à cette époque ? Quels liens nouèrent Jorge Luis Borges, Victoria Ocampo, Roger Caillois et Claude Lévi-Strauss à cette occasion ? Quelle conséquence cela eut-il pour les transferts culturels intercontinentaux ? Quel dialogue s'instaura entre Antoine de Saint-Exupéry et Roger Caillois... ?

12/2014

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Ethnologie

Le mythe et l'homme

" C'est en effet dans le mythe que l'on saisit le mieux, à vif, la collusion des postulations les plus secrètes, les plus virulentes du psychisme individuel et des pressions les plus impératives et les plus troublantes de l'existence sociale. Il n'en faut pas plus pour lui accorder une situation éminente et pour inciter à ordonner par rapport à lui quelques-uns de ces problèmes essentiels qui touchent à la fois au monde de la connaissance et à celui de l'action ". R.C.

01/1987

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Ethnologie

L'homme et le sacré

L'homme et le sacré, paru à la veille de la guerre, est un des premiers ouvrages à inaugurer une nouvelle sociologie française. Roger Caillos ne rompt cependant pas avec la tradition : il part des conquêtes de l'école durkheimienne, et en particulier des recherches de Marcel Mauss, qu'il confronte avec celles des maîtres de la sociologie allemande, anglaise et américaine. L'homme et le sacré est à la fois un livre de sociologie et de philosophie, une étude originale et hautement personnelle sur le sacré " qui donne la vie et la ravit, est la source d'où elle coule, l'estuaire où elle se perd. "

02/1988

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Pléiades

Jeux et sports

Qu'est-ce que le jeu ? Ce mot, si simple en apparence, recouvre des significations diverses, parfois contradictoires : en effet, le jeu est à la fois sérieux et frivole, soumis à la convention et libéré par la fantaisie. Chacun peut y satisfaire ses tendances profondes  :  plaisir d'exercer son corps et son esprit, de triompher d'un adversaire, de s'abandonner au vertige, de risquer son argent, de tromper son monde. Seul ou en groupe, l'homme et l'animal jouent. Plutôt que d'énumérer les jeux et d'en exposer les règles, les collaborateurs de ce volume se sont attachés à analyser leurs diverses formes, les attitudes et les tempéraments qu'ils révèlent et qui s'y révèlent, d'illustrer, par des exemples, l'un des composants les plus stimulants de la vie. Nous retrouvons les mêmes éléments, la même variété dans les sports, longtemps tenus pour négligeables, et dont la nécessité s'affirme de jour en jour dans nos sociétés modernes.

02/1968

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Sciences historiques

Bellone ou la pente de la guerre

Cet ouvrage, méconnu, de Roger Caillois, servi par une incroyable érudition, présente un propos original sur la guerre, et fait tomber quelques idées reçues, notamment sur l'humanisme pacifiant, l'égalité et les droits de l'homme. La guerre, d'abord limitée, réglée par l'honneur, et le fait d'une caste guerrière, devient, avec l'apparition de l'Etat moderne et de la démocratie, le fondement et la préoccupation principale de la vie politique. Pour Caillois, la guerre remplit aussi dans la société mécanisée la même fonction que la fête dans la société primitive : elle exerce la même fascination et "constitue la seule manifestation du sacré que le monde contemporain ait su produire, à la mesure des moyens et des ressources gigantesques dont il dispose". Bellone, écrit au début des années 1950, n'est pas seulement une dénonciation de la "guerre totale" et du nazisme, mais montre la pente qui conduit de la démocratie au totalitarisme.

09/2012

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Littérature française (poches)

Noé et autres textes

Tout le monde connaît l'histoire de Noé et Déluge qui dura quarante jours, ravagea le monde et extermina hommes et animaux, à l'exception de ceux qui purent monter dans l'arche. Mais qui sait comment et pourquoi Noé est devenu un alcoolique exhibitionniste ?

09/2009

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Littérature française

La lumière des songes

Les deux nouvelles de ce volume : Le mannequin sur le trottoir et Le rêve de Solange, sont unies par l'importance qu'y prend le rêve, la lumière onirique qui les baignent. C'est, avec Trois leçons des ténèbres, un des rares livres de fiction où Roger Caillois laisse libre cours à son imagination et où ses phantasmes se libèrent.

02/2010

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Critique littéraire

Obliques précédé de Images, images...

Ce recueil d' essais s'inscrit à la suite d'Approches de l'imaginaire et de Cases d'un échiquier. Le titre même d'Obliques renvoie à l'idée, chère à Roger Caillois, de "sciences diagonales". Il s'agit de compenser le découpage parfois dangereusement parcellaire des divers domaines de la recherche par des coupes transversales dans le savoir acquis. Dans ces essais fort excitants pour l'esprit, Caillois parle aussi bien de l'erreur de Lamarck qui crut un moment au transformisme des minéraux que des conceptions diverses du temps : circulaire ou rectiligne. De Phèdre et de l'Enfer. Du fantastique et du merveilleux. Et l'on suit avec curiosité sa démonstration : si c'étaient bien les chrétiens, comme les en accusait Néron, qui avaient brûlé Rome ? Obliques est précédé d'Images, images... Qui comporte trois études : "De la féerie à la science-fiction", "Prestiges et problèmes du rêve", "L'agate de Pyrrhus".

10/1987

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Littérature française (poches)

Le fleuve Alphée

Selon la fable grecque, le fleuve Alphée, à la fin de son cours, se jette dans la mer, traverse la Méditerranée et redevient fleuve dans l'îlot d'Ortygie, en face de Syracuse. L'auteur apprit à lire très tard. Mais, dès qu'il est livré à la lecture, il se précipite " à sensibilité perdue " dans l'océan des livres, dans la houle mouvante de la culture. C'est, dans sa vie, une très longue parenthèse. Toutefois, il conserve ou entretient comme autant d'antidotes des talismans disparates : objets insolites, images déroutantes, la condition végétale, les contrées écartées, les minéraux. Ce sont, issues de l'enfance, adhérences et fibrilles d'une tumeur salutaire. Un beau jour, elles lui permettent de sortir, autant que faire se peut, de la bulle isolante, à la fois étanche et transparente, où l'espèce humaine, la plus tardive et la plus ingénieuse, se calfeutre et règne avec toujours plus de succès. Comme le fleuve Alphée, il regagne alors une terre ferme. Là il connaît, sinon la sérénité, du moins ce qu'il nomme les " embellies de l'âme ", qui lui procurent la contemplation des pierres : " Pierres, archives suprêmes, qui ne portez aucun texte et qui ne donnez rien à lire... " Le fleuve rescapé du naufrage n'aspire plus qu'à atteindre la source symétrique, celle qui éponge.

01/1992

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Poésie

Pierres suivi d'autres textes

"Je parle de pierres qui ont toujours couché dehors ou qui dorment dans leur gîte et la nuit des filons. Elles n'intéressent ni l'archéologue ni l'artiste ni le diamantaire. Personne n'en fit des palais, des statues, des bijoux ; ou des digues, des remparts, des tombeaux. Elles ne sont ni utiles ni renommées. Leurs facettes ne brillent sur aucun anneau, sur aucun diadème. Elles ne publient pas, gravés en caractères ineffaçables, des listes de victoires, des lois d'Empire. Ni bornes ni stèles, pourtant exposées aux intempéries, mais sans honneur ni révérence, elles n'attestent qu'elles". Roger Caillois.

01/2000

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Romans historiques (poches)

Ponce Pilate

Imaginons que Ponce Pilate ait décidé de faire libérer Jésus. Ainsi le Sauveur est sauvé par le courage inattendu d'un fonctionnaire romain, connu pourtant pour sa prudence, sinon pour sa faiblesse. De sorte que Jésus vit jusqu'à un âge avancé, qu'il n'y a pas de christianisme et que presque aucun des événements des deux derniers millénaires ne se produit. Pilate n'a d'estime que pour la sagesse. Il se méfie des religions. Mais est-il sage de compter sur la sagesse pour transformer le monde ?

11/2015

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Philosophie

Approches de l'imaginaire

Approches de l'imaginaire rassemble certaines études écrites par Roger Caillois entre 1935 et 1950 et non réunies jusqu'à présent en volume. L'ouvrage reprend également trois essais épuisés et devenus introuvables : Procès intellectuel de l'art, Puissances du roman et Description du marxisme. Il est divisé en quatre parties : "L'équivoque surréaliste", "Paradoxe d'une sociologie active", "Sciences infaillibles : sciences suspectes", "Puissances du roman", qui apportent souvent d'autres témoignages sur les mouvements auxquels l'auteur a participé, notamment le groupe surréaliste dont il fut membre de 1932 à 1935 et le Collège de Sociologie qu'il fonda en 1937 avec Georges Bataille.
Ces études reliées par des arguments qui en précisent situation et signification s'efforcent, chacune à sa manière, de définir la logique de l'imaginaire. Elles racontent une sorte d'éducation intellectuelle toujours orientée vers un même but : défricher l'univers sensible afin "d'y déceler des corrélations, des réseaux, des carrefours, des régularités, en un mot quelques-unes des réverbérations mystérieuses dont se trouve marqué ou illuminé l'épiderme du monde, depuis les dessins des pierres dans la matière inerte jusqu'aux images des poètes dans le jeu apparemment libre de l'imagination".
Cases d'un échiquier (1970) constituait par anticipation le second tome de ces Approches de l'imaginaire. Il correspond à la période 1950-1965. Obliques (1975) a rassemblé les dernières analyses de Roger Caillois, décédé en 1978.

09/1974

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Ethnologie

Les jeux et les hommes

Il y a longtemps déjà que les philosphes ont été frappés par l'interdépendance des jeux et de la culture. Roger Caillos fait, pour la première fois, un recensement des sortes de jeux auxquels s'adonnent les hommes. A partir de ce recensement, il élabore une théorie de la civilisation et propose une nouvelle interprétatioon des différentes cultures, des sociétés primitives aux sociétés contemporaines.

12/1991

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Critique littéraire

Oeuvres

Mes livres, qui sont très disparates, qui parlent de la guerre, du rêve, de la poésie, des insectes, de la fête, etc. représentent des préoccupations qui peuvent sembler différentes et parfois même incompatibles. Aussi j'ai été frappé de cela et même un peu inquiet. Je n'ai pas voulu les aligner comme dans un échiquier ; mais en essayant de trouver ce qu'elles avaient de commun, ce que l'on pourrait nommer le tissu conjonctif ou tissu interstitiel, je me suis aperçu que mes livres créaient également des relations obliques entre eux, de sorte que leurs relations étaient plus complexes que ce que j'avais d'abord imaginé.

05/2008

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Beaux arts

Images du labyrinthe

Les textes de Roger Caillois sur l'art, réunis ici, permettent de suivre l'évolution de son goût et de sa pensée, depuis ses premières études, proches du surréalisme, jusqu'à sa controverse avec André Malraux sur le Musée imaginaire. De L'Escamoteur de Jérôme Bosch, aux ouvres fantastiques de Dalí, de la confrontation de Dürer et d'une agate, du rapport entre Hélion et les «vanités», de «l'orgueil cosmique» de Picasso, en passant par des études sur Carzou, Fenosa, Milshtein, Alechinsky, Ubac, Zao Wou-ki, Roger Caillois nous montre comment la signification et la fonction de l'art ont changé. C'est toujours la pensée, le jeu de l'esprit que Caillois cherche à pénétrer.

01/2008

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Littérature française

Aimer Roger

Il ne faut pas aimer Roger. Il faut fuir Roger, il faut regarder Roger de loin, il faut passer son chemin quand Roger s'approche. Sinon, vous êtes foutues, mesdemoiselles, comme Jane va vous le prouver. Elle sait de quoi elle parle : elle a bien cru qu'elle l'aimerait toujours.

03/2010

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Faïence, porcelaine, terre cui

Roger Capron

Réédition largement augmentée de l'édition de 2003, cette monographie richement illustrée revient sur le parcours de Roger Capron (1922-2006), seul céramiste français de son époque qui ait à la fois accompli une importante oeuvre artistique et fondé une entreprise individuelle de premier plan. Après avoir suivi l'enseignement du décorateur René Gabriel, Capron crée en 1946 avec Robert Picault l'atelier de céramique Callis à Vallauris participant à la renaissance de la céramique, faisant du beau à la portée de tous. Apparaissent à cette époque les formes et représentations emblématiques de son travail : branchages, personnages stylisés, soleils et motifs géométriques. En 1952, il rachète une poterie désaffectée et commence son aventure industrielle en fabriquant carreaux émaillés, mobilier d'appoint et panneaux décoratifs. A la fin des années 50, la commande d'une fresque de 300 m2 pour la gare maritime de Cannes lui fait découvrir la céramique architecturale qu'il mettra en oeuvre dans d'autres productions telles que la piste de danse en grès de l'hôtel Byblos de Saint Tropez. Enfin dans les années 80, Capron aborde un travail nouveau avec des pièces uniques proches de la sculpture. Basée sur le texte original de Pierre Staudenmeyer, cette version est enrichie par des des focus thématiques et un entretien exclusif entre Jacotte Capron, veuve de l'artiste, et Flavien Gaillard, spécialiste des arts décoratifs du XXe siècle, ainsi que par un répertoire de formes enrichi vient compléter la monographie.

06/2023

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Théâtre

Roger Planchon

Roger Planchon aimait dialoguer, avec les lycéens et les étudiants, avec les critiques, les militants politiques et syndicaux, les spectateurs convaincus ou sceptiques. II saluait, sortait de scène, confiait son costume et son linge pour la maintenance nocturne à Antoinette, son habilleuse, et il rejoignait dans la salle les spectateurs qui s'attardaient pour causer. De ces échanges, il attendait beaucoup. II n'espérait pas retourner les hostiles et les réticents, tout au plus les amener à approcher, à respecter une recherche, un travail, son travail d'auteur, par exemple, qui lui tenait à coeur plus encore que ses mises en scène. Il espérait surtout comprendre pourquoi un récit dramatique et scénique manquait d'évidence, ne s'imposait pas comme il l'avait rêvé. Les seize textes réunis ici sont les fragments de ces dialogues, extraits de cinquante années d'archives du fonds Planchon de la BnF/Arts du spectacle. A tous les spectateurs qui n'ont jamais fait et ne feront jamais l'expérience vivante de l'art de Roger Planchon acteur, metteur en scène, ces textes apportent un précieux témoignage sur l'évolution de sa pratique de la mise en scène, de la jeune compagnie de 1949 au petit théâtre d'essai de la Comédie à Lyon en 1952, puis au Théâtre de la Cité de Villeurbanne en 1957, enfin au TNP de 1972 à 2002.

11/2016

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Critique littéraire

Roger (Nimier)

Le 28 septembre 1962, l’écrivain et éditeur Roger Nimier se tue dans un accident de voiture. La littérature porte le deuil. Le panache, l’intelligence et le style également. En cinq romans, plusieurs essais, de nombreux articles de presse et des scénarios de films, Roger Nimier a donné le rythme à la vie littéraire des années 1950 et bousculé les habitudes d’une époque sous l’emprise de Sartre et de l’Existentialisme. Présenté comme le chef de file de l’éphémère mouvement des Hussards, Roger Nimier dépassait largement ce cadre trop étroit pour son talent. Il s’inscrivait dans le sillage désenchanté et ironique de Stendhal. Une lignée désinvolte et talentueuse qui n’a pas connu de descendants depuis. Massin fut le directeur artistique de Gallimard pendant plus de vingt ans. Son bureau jouxtait celui de Nimier. Partageant une même insolence, les deux hommes sont devenus complices. Aujourd’hui, pour célébrer le cinquantenaire du décès de Nimier, Massin a composé un recueil rassemblant les dessins, les notes, les télégrammes rédigés par son ami durant leurs nombreuses réunions chez Gallimard. On y découvre l’esprit frondeur et acerbe de Nimier, caricaturant les écrivains de l’époque, inventant des fausses couvertures ou des bandeaux de promotion grinçants pour les nouveautés. Le livre se clôture sur une session photos inédite, réalisée peu de temps avant l’accident. Émouvant, drôle, talentueux… Un hommage qui ressemble à Nimier.

09/2012

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Littérature érotique et sentim

Moi, Roger S...

Automne 1915. Les soldats français doivent enlever à la baïonnette le Bois des Corbeaux. La moitié du bataillon est anéantie. Le lendemain, Roger S. franchit les lignes ennemies pour ramener le corps de son camarade. Il est fait prisonnier par les Allemands. Printemps 1936. Après la victoire du Front Populaire, Blum présente le gouvernement à l'Elysée. Roger S. est ministre de l'Intérieur. Il doit intervenir sur tous les fronts, frapper les groupes extrémistes, négocier avec le patronat et les ouvriers. On dit qu'il est le vrai chef de l'exécutif. Automne 1936. Depuis l'été, la presse d'extrême droite (les communistes sont curieusement silencieux) accuse Roger S. de trahison. La calomnie le conduit à l'irréversible. Dieu pardonne-t-il à ceux qui quittent volontairement la vie ?

04/2007

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Littérature française (poches)

Paulette et Roger

En novembre 1943, le narrateur est parachuté sur la France occupée, du côté de Vauzelles, dans le Morvan. Circonstances singulières : il a l'air d'avoir douze ou treize ans, mais, en réalité, il ne naîtra que cinq ans plus tard ! Qui n'a rêvé de savoir ce qui s'est passé avant lui, et de quelle histoire d'amour il est issu ? Ce rêve, la magie du roman permet ici à l'auteur de L'Enfant léopard (prix Renaudot 1999) de le réaliser. Il va assister au mariage de Paulette, veuve, neuf enfants, et de Roger, Martiniquais de Tarbes, de sept ans son cadet. Il va trembler pour ce " P'pa " lancé dans l'aventure de la Résistance. Et ce garçon en culottes courtes va nous montrer l'Occupation et la guerre comme nous ne les avons jamais vues... En lisant Daniel Picouly, on se dit que cet homme-là a le soleil sous la plume parce qu'il l'a dans l'âme. Paulette et Roger est un roman de grand air et de grande tendresse, ébouriffé et bienheureux.

02/2003

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Critique littéraire

Pour Roger Laporte

Pour Roger Laporte ne constitue pas à proprement parler un hommage, l'hommage étant un genre que Roger Laporte n'aimait guère. Il ne rassemble pas davantage des études savantes ou universitaires. Plus simplement, des amis qui furent les siens, des lecteurs que son œuvre s'est acquis, témoignent ensemble ici d'elle et de lui. De lui, c'est-à-dire de ce que la personne de Roger Laporte eut d'énigmatique et d'austère, tout entière consacrée à l'œuvre - possible-impossible - à écrire. Et de cette œuvre justement, qui n'a peut-être pas été lue aussitôt et autant qu'elle le méritait, mais qui ne cesse pas depuis de représenter la possibilité d'une littérature " biographique " comme se confondant avec l'existence même. En tant que telle, l'une des œuvres " modernes " par excellence de notre époque. François Dominique a rassemblé dans ce volume les textes de Marcel Cohen, Alain Coulange, Michel Deguy, Jacques Derrida, Yves Frémon, Liliane Giraudon, Frédéric-Yves Jeannet, Pierre Madaule, Bernard Noël, Michel Surya, Alain Veinstein, Jean-Jacques Viton.

04/2006

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Autres éditeurs (P à T)

Roger sans coquille

Roger est différent, complètement différent des autres escargots. Il aime la vitesse, ne bave pas, mais surtout, il déteste sa coquille déformée qui lui vaut les moqueries de ses camarades. Dans son village, à Escargot Land, on ne l'accepte pas comme il est. Un jour, lassé des jugements incessants, il quitte son village avec Jean-Pierre, son grand-père adoré. Roger va-t-il enfin réussir à trouver qui il est vraiment ?

01/2023

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Littérature étrangère

Ce que pensait roger

Dans le décor anonyme d'une petite ville universitaire de la Nouvelle-Angleterre, Roger Lambert, ex-ministre du culte et professeur de théologie, vit tiraillé entre le scepticisme et le démon de midi. Autour de ce pêcheur d'âmes devenu, comme le révérend Marshfield d'Un mois de dimanches, simple pêcheur, gravitent Edna, sa seconde épouse, Verna, son équivoque demi-nièce, et Dale Kohler, un jeune chercheur féru d'informatique et de religion. Quatre personnages en quête d'une identité qu'en marge des sentiers battus ils cherchent dans l'assouvissement de leurs fantasmes et les plaisirs de la chair. En filigrane le tableau très impressionniste de l'Amérique nonchalante et blasée au crépuscule de l'ère Reagan, dont l'auteur observe et souligne avec réalisme et sans concession, mais aussi avec détachement, les conflits et les paradoxes, l'envers du rêve américain. Ce douzième roman illustre avec éclat la mission que John Updike assigne à l'écrivain contemporain : "penser grand", dépoussiérer le roman en renouvelant ses sources d'inspiration. Sur la trame de la tragi-comédie bourgeoise se greffe une interrogation d'ordre essentiel et existentiel sur la naissance de l'univers, les origines de la vie et le devenir de l'homme. Aux antipodes du roman académique ou expérimental des années 60 et 70, en marge des niches et chapelles littéraires, ni livre-miroir ni livre-masque, Ce que pensait Roger est un roman à tiroirs et à facettes multiples dont la double optique à la fois macro- et microcosmique offre, selon l'ambition de son auteur, "une fenêtre ouverte sur l'univers et la vie". John Updike réussit brillamment la synthèse entre le profane et le sacré, le sexe et la religion, "les deux formes suprêmes de résistance à la peur de la mort".

02/1988

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Critique littéraire

Lettres à Roger Blin

Dans cet ouvrage sont rassemblées les lettres que Jean Genet a adressées à Roger Blin, le metteur en scène des Paravents, créés le 21 avril l 1966 au Théâtre de France par la troupe de Jean-Louis Barrault et de Madeleine Renaud. Elles se rapportent toutes à la pièce de Genet et sont complétées par des notes que l'auteur a prises au jour le jour.

08/1966

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Critique littéraire

Roger Peyrefitte, le sulfureux

Plus de 60 ans après ses débuts fracassants sur la scène littéraire, Roger Peyrefitte reste considéré comme un auteur sulfureux. Il est grand temps, dix ans après sa disparition, de porter un jugement plus serein sur un homme et une oeuvre qui ont profondément marqué leur époque. Intime de Montherlant, il a fréquenté Cocteau, Morand, Jouhandeau, Mauriac, et a été un acteur de premier plan d'un demi-siècle de vie littéraire. Styliste étincelant doublé d'un observateur privilégié des milieux les plus divers, il a dépeint la société de son temps dans une fresque inoubliable. Ecrivain engagé, il a été de tous les combats pour la libération des moeurs, contribuant à faire souffler sur la France d'après-guerre un grand vent de liberté. Figure du Tout-Paris, enviée pour ses succès mondains et ses amitiés dans le show-business, de Thierry le Luron et Yves Mourousi à Amanda Lear et Sylvie Vartan, il a longtemps incarné, aux yeux du grand public, l'image bien française du grand écrivain. Nul doute que Roger Peyrefitte, qui fut tout cela et bien d'autres choses encore, intéressera les esprits libres et les amoureux de la langue française.

06/2011

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Littérature française

Mr Roger et moi

Elle se nomme Hélène, mais se fait appeler Joe parce qu'elle veut vivre en garçon comme lady Oscar, son héroïne de dessins animés préférée, capitaine de la garde rapprochée de Marie-Antoinette. Comme elle, elle aimerait vivre à une autre époque et réaliser de grands exploits, car elle a l'âme romantique et un imaginaire avide de grands drames. Hélène a trois soeurs, un père très occupé à être malheureux et une mère compréhensive mais un tantinet rigide. Tous les jours, elle distribue vaillamment les journaux et travaille le soir dans la salle de bingo du quartier. Elle vit dans un quartier populaire peuplé de gens hauts en couleur, dont le plus attachant est sans nul doute son nouveau voisin, Mr Roger, un vieil homme qui rêve de mourir. Il passe ses journées à boire de la bière et à jurer comme un charretier, et tout le quartier se moque de ce vieux grincheux. Hélène ne veut pas faire comme tout le monde et entreprend de l'apprivoiser... Ils développent petit à petit une amitié indéfectible.

03/2014

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BD tout public

Le carnet de Roger

Automne 1939, près de Nantes. Roger, maraîcher de 27 ans, reçoit son ordre de mobilisation. Il laisse derrière lui sa fiancée, Suzanne. Huit mois plus tard, il est arrêté par les Allemands dans les Ardennes. Hiver 2002, à Nantes, Florent découvre au grenier le carnet de prisonnier de son grand-père Roger, qui vient juste de mourir... Il décide de partir sur les traces du passé, le carnet à la main. Un témoignage rare, émouvant, sur un épisode méconnu de l'Histoire : la déportation des prisonniers de guerre français dans des camps de travail.

10/2011

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Littérature française (poches)

Lettres à Roger Nimier

Jacques Chardonne, parrain des "hussards", et Roger Nimier,son plus flamboyant représentant, sont ici comme les deux rois tête-bêche d'une carte à jouer. Ces Lettres, caustiques, lyriques, attendries, toujours brillantes, Roger Nimier ne put les lire qu'après leur publication en volume. Jacques Chardonne n'y épargne pas ses contemporains ; Gide, Montherlant et Max Jacob font les frais de son humour dévastateur. Il ne fait pas seulement œuvre de pamphlétaire ou de chroniqueur : ce styliste cherche aussi comment vivre, ce rieur cruel saisit aussi des instants de grâce. A déguster comme un verre de Cognac.

09/2011