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Raboliot

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Littérature française

Raboliot

> Une collection prestigieuse proposant de relire les plus grands auteurs français ayant reçu le Prix Goncourt depuis 1903 (date de sa création)> Raboliot de Maurice Genevoix comme 7è des 40 volumes sélectionnés par Le Figaro et l'Académie Goncourt, vendu 12, 90 ? . > Plan média radio, print, digital, massif

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CD K7 Littérature

Raboliot

> Une collection prestigieuse proposant de relire les plus grands auteurs français ayant reçu le Prix Goncourt depuis 1903 (date de sa création)> Raboliot de Maurice Genevoix comme 7è des 40 volumes sélectionnés par Le Figaro et l'Académie Goncourt, vendu 12, 90 ? . > Plan média radio, print, digital, massif

06/2022

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Développement durable-Ecologie

La nature se venge de ses pilleurs

Ayant en mémoire l’ouvrage «Raboliot» de l’académicien Maurice Genevoix publié en 1925, il m’est apparu utile de faire état, dans ce premier écrit, de l’évolution de la vie et des mentalités sociétales pratiquement un siècle plus tard, notamment, dans le domaine du braconnage. L’évolution est ahurissante et alarmante à la fois. En tant que policier dans le domaine de la lutte pour la protection de l’environnement, j’ai souhaité partager, par un essai réflexif, mon expérience et mon analyse de quelques affaires marquantes, vécues professionnellement, en partant du récit «Raboliot». En 1925, l’homme vivait en symbiose avec Mère Nature, dans le respect des fruits que celle-ci mettait à sa disposition, selon des règles qui en assuraient la pérennité. Déjà confronté aux nantis qui se réservaient le droit de jouissance à leur seul profit, la chasse, Raboliot, ce hors-la-loi, finalement sympathique, prélevait dans la faune sauvage, qui, à l’époque, était très abondante, afin de nourrir sa famille. Aujourd’hui, il y a une transformation du braconnier en un multi-délinquant pluridisciplinaire de haut vol, oeuvrant sans limite, pour le lucre ou/et pour son propre ego, allant même jusqu’à y perdre sa propre vie, ou l’ôter à ceux qui se mettent en travers de son chemin, comme relaté dans ce livre. La dure leçon à tirer de la conclusion des affaires décrites ici est bien que «la nature se venge de ses pilleurs».

12/2021

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Littérature française

La Maison du Mesnil

La Maison du Mesnil . Veuf et privé de son fils préféré par la guerre de 14, Cyrille Bonisseau confie l'usufruit de sa terre à sa bru et au second mari de celle-ci, à charge pour eux d'élever son petit-fils Clotaire. Le vieillard s'installe dans la maison du Mesnil, chez ses héritiers qui lui comptent avec parcimonie le gîte et le couvert. Très vite, une haine sourde s'appesantit sur la ferme. La terre encore possédée ou trop convoitée, l'enfant silencieux, sont les vrais enjeux de cette rivalité terrible entre un vieillard désormais à merci et Cabos, le "beau-fils" calcu lateur. Dans ce roman, Maurice Genevoix décrit, comme peu ont su le faire, la France paysanne d'avant -guerre. Apre et muette, traversée de passions sou terraines, obsédée par le "manque"... Il savait bien, l'auteur de Raboliot, que, tous, nous venons de ces campagnes sévères et qu'il n'y a pas si longtemps. La Maison du Mesnil c'est aussi notre mémoire...

03/1982

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Chasse

Braco

"Braconnier". Quel autre mot présente telle ambivalence ? Est-ce le héros populaire d'un monde rural où gibier et droit de chasse n'étaient réservés qu'aux possédants, ou bien le trafiquant ivre de trophées et d'argent des réserves africaines ? Un mot, deux contextes, suscitant l'admiration ou le mépris. Si Jean-Pierre Joubert est l'héritier des premiers, anonymes ou réputés, ce "Raboliot" de Brenne, comme il se définit lui-même, est un chasseur clandestin, souvent solitaire, revendiquant avant tout l'usage de sa liberté. "Celui-là n'a ni Dieu ni maître ! ", disait de lui son père. Il est devenu braconnier par goût, de la nature autant que de la transgression. Sous sa propre plume, il offre un témoignage hors du commun de ses années de billebaude tant il est rare que ces hommes de l'ombre se "livrent" ainsi. Ce roman naturel aux accents picaresques balance entre le plaisir de l'affût, du combat nocturne face au sanglier, redoutable et courageux et celui de l'interdit, du défi jeté à l'autorité, quelle qu'elle soit. Il n'est de "geste" sans légende et le plus hardi des braconniers ne saurait exister en étant piètre conteur. A cet égard, Jean-Pierre Joubert fait partie des meilleurs.

05/2021

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Littérature française

Les Mains vides

" Ce dont je rêve, c'est d'un récit extrêmement simple, encore plus simple, qui se déroulera comme la vie même, avec ses piétinements, ses retours, ses agitations, ses sommeils, ses fugitives magnificences. Je voudrais me livrer si franchement à la vie, ne me mettre à écrire qu'après un abandon si total, un acte de foi si fervent, que chaque phrase, chaque mot même, si humble, si pauvre soit-il, garde le chaud reflet et la palpitation de cette ferveur. " Cette magnifique pensée d'écrivain, prêtée à son héros, c'est Maurice Genevoix qui l'a réalisée exactement dans Les Mains vides. Parue pour la première fois en 1928, cette histoire d'un artiste tourmenté jusqu'à la folie, proche de ceux qu'a peints Maupassant, échappe au temps par le charme d'une écriture limpide et charnelle et d'une maestria romanesque qui enchanteront les admirateurs de Maurice Genevoix. Maurice Genevoix est né en 1890 à Decize dans la Nièvre et mort en 1980 en Espagne. En 1925, il obtient le prix Goncourt avec Raboliot. Il est élu à l'Académie française en 1946, est conduit au fauteuil de Joseph de Pesquidoux en 1947. Il devient secrétaire perpétuel de la même académie en 1958. Il est entré au Panthéon le 11 novembre 2020.

06/1987

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Littérature française

Cailloute

Cailloute, "braconnier d'eau, coureur de filles, rôdeur de bouges et, quand il n'avait rien de mieux à faire, tireur de sable à l'Orbette" , rassemble en lui toute la rudesse, la dureté des bateliers de Loire. Mais aussi l'insouciance et l'humour, l'orgueil et la noblesse qu'un amour difficile pour une "pas grand-chose bourgeoise" lui fera renier. A travers la description de la vie quotidienne, à travers la vengeance et l'amour, à travers l'initiation d'un jeune bourgeois, à "une bille" qui doit ressembler comme un frére à Rémy Beaurieux jeune, l'auteur nous fait entrer au coeur de ce monde et nous permet, grâce à la qualité de son écriture, d'approcher ce que fut son langage Ce roman écrit par Rémy Beaurieux, un Orléanais passé par Normale Sup, agrégé de lettres classiques qui enseignait à Rabat, a connu une petite gloire sa parution en 1930. Ceux qui ont eu la chance de lire ce roman ont longtemps pensé que Rémy Beaurieux était le pseudonyme de Maurice Genevoix. C'est dire que Cailloute a la force d'un Raboliot qui aurait troqué les bois de Sologne pour les berges de la Loire. La lecture de Cailloute est une totale révélation qui vous transporte et déclenche l'enthousiasme. Surtout, c'est la découverte d'un chaînon manquant éclairant un pan de Loire resté dans l'ombre.

09/2021

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Littérature francophone

Pretextat

L'unanimisme se porte bien et voici son dernier-né, un roman du jeune et brillant Pierre Bost. On y voit aux prises le groupe de villageois normands que dirige l'hôtelier ivrogne Prétextat Hauchecorne et le groupe parisien des Lagny-Phonar, villégiatureurs innocents auxquels Prétextat ne pardonne pas d'avoir, cette année, délaissé sa gargote pour s'installer en deux villas jumelles. Or cul-terreux est maître chez lui et le fera bien voir. La caractéristique de Prétextat est le comique et une satire sans rancune. Rien non plus du roman naturaliste : une manière désinvolte et piquante, au contraire, de traiter le "sujet" . C'est une longue nouvelle pleine d'allant, d'entrain, de subtilité omique, d'une langue bien étoffée et très moderne. Paris-Soir (16 décembre 1925) Pierre Bost a supérieurement réussi l'âme de son Normand [... ] Tout est clair et lumineux dans ce livre comme le beau ciel des beaux étés normands. On débite en ce moment sous le nom de romans beaucoup de marchandises qui n'ont rien à voir avec la littérature. Entre elles et Prétextat il y a autant de différence qu'entre des bronzes dits de commerce et une belle oeuvre d'art. Le Radical (22 janvier 1926) Bost est un conteur. L'art de Bost consiste à ne point fatiguer le lecteur de ces mille détails qui révèlent le psychologue fastidieux. De plus, ce livre est un tableau vivant de toute la Normandie. Il sait en faire mouvoir les moindres arbustes. Ce livre est sur le même plan que " La Brière " de Châteaubriant, que " Raboliot " de Genevoix. Vous n'en douterez plus lorsque vous l'aurez lu. Le Rappel (17 juin 1926) Prétextat, dont le paysan normand eût ravi Flaubert, est un roman léger, malicieux [... ] Il y a du Marivaux et du Proust (sans la langue pâteuse) chez Pierre Bost. La Femme de France (10 juillet 1927)

04/2021