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Octave Mirbeau

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Critique littéraire

Les Paradoxes d'Octave Mirbeau

A l'occasion du centenaire de la mort de Mirbeau, ce collectif explore les nouveaux chemins de la critique consacrée à l'écrivain. La lecture de son oeuvre à la lumière s'efforce de dégager les tensions qui la traversent, qu'elles soient poétiques ou idéologiques.

01/2019

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Critique littéraire

Les Paradoxes d'Octave Mirbeau

A l'occasion du centenaire de la mort de Mirbeau, ce collectif explore les nouveaux chemins de la critique consacrée à l'écrivain. La lecture de son oeuvre à la lumière s'efforce de dégager les tensions qui la traversent, qu'elles soient poétiques ou idéologiques.

01/2019

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Revues

Cahiers Octave Mirbeau N° 28, 2021

Contributeurs : Michel Brethenoux, Bruno Courcelle, Tristan Jordan, Samuel Lair, Alain Georges Leduc, Yannick Lemarié, Frédéric Levéziel, Dominique Millet-Gérard, Thérèse Mourlevat, Jean-Auguste Poulon, Gérard Poulouin, Rémi de Raphélis, Jacques-Philippe Saint-Gérand, Jean-Marie Seillan, Sylvie Thorel et Arnaud Vareille.

07/2021

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Littérature française

Sebastien roch. Un roman de octave mirbeau

En 1862, Sébastien est envoyé par son père, quincaillier, au collège de jésuites de Vannes. S'il est désespéré d'abandonner son monde familier et son amie Marguerite, il est aussi soulagé d'en quitter la médiocrité. Mais tout de suite il se sent rejeté par ses camarades, tous riches et nobles. Il finit cependant par s'habituer aux brimades et, après l'échec d'une amitié avec un jeune aristocrate, se lie avec Bolorec, élève renfermé et révolté. Deux années se sont écoulées. Le jeune père de Kern s'intéresse à l'éducation de Sébastien. Mais son dévouement cache de noirs desseins : une nuit, il le viole... Dans ce roman d'inspiration autobiographique, Mirbeau s'attaque aux jésuites, à l'armée et, audelà, à tout ce qui provoque une soumission de l'esprit au dogme et à l'arbitraire. Cette dénonciation n'est pas vraiment soustendue par une analyse idéologique, mais plutôt par l'affectivité. Elle se situe plus au niveau "des tripes" , c'est une révolte primaire devant le viol, viol de l'esprit qui se terminera par un viol physique.

02/2023

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Littérature française

Le Calvaire. Un roman de Octave Mirbeau

L'enfance de JeanFrançois Marie Mintié fut morose, auprès d'un père falot et d'une mère névrosée qui meurt prématurément. Plus tard, Paris le déçoit, ville malsaine où les femmes le dégoûtent. Il s'engage alors dans l'armée. Là, il découvre un monde de cruauté et de misère, et tue pour la première fois. De retour chez lui, il apprend la mort de son père. A Paris, Mintié, devenu écrivain, rencontre Juliette Roux dans l'atelier de son ami, le peintre Lirat, esprit fort et original. Pour celuici, Juliette est une femme entretenue, vicieuse et méprisable comme toutes les femmes. Mais le souvenir de Juliette hante Mintié : estelle réellement dépravée ? Et lui, que connaîtil de l'amour ? Que fut sa vie, si ce n'est un échec ? ... La voix de Mirbeau est ici tout à fait particulière : réaliste, mais avec une ironie et un lyrisme douloureux, d'autant plus sincère qu'elle se rattache à l'autobiographie de l'auteur.

02/2023

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Littérature française

La 628-E8. Un récit d'Octave Mirbeau

Dédiée au constructeur de l'automobile de Mirbeau, l'Angevin Fernand Charron, cette oeuvre inclassable n'est ni un véritable roman, ni un reportage, ni même un récit de voyage digne de ce nom, dans la mesure où le romanciernarrateur n'a aucune prétention à la vérité documentaire, ne se soucie aucunement de vraisemblance, et mélange allègrement les registres du vécu, du rêve et de la fantaisie. Hymne à la paix en Europe Dans sa voiture immatriculée 628E8, il parcourt le nord de la France, ce qui nous vaut une page superbement démystificatrice sur le règne de Louis XIV, la Belgique, dont les moeurs sont drôlement caricaturées et dont le roi Léopold II, affairiste sans scrupules, est vilipendé à cause du scandale du "caoutchouc rouge" au Congo, les PaysBas, où il retrouve le souvenir de Rembrandt, de Monet et de Van Gogh, et enfin l'Allemagne de Guillaume II, propre et prospère, qui constituerait un partenaire économique idéal pour une France trop souvent sale et tardigrade, pour le plus grand intérêt des peuples et pour garantir la paix en Europe. Hymne à l'automobile En même temps qu'un hymne à la paix et à l'amitié francoallemande, La 628E8 est un hymne à l'automobile, qui est le personnage principal du récit : elle contribue à l'essor économique, elle rapproche les peuples et elle bouleverse aussi notre perception du monde. Mais Mirbeau n'est pas pour autant dupe des illusions scientistes et il se méfie des ingénieurs qui, au nom du Progrès mythifié, se comportent souvent d'une façon irresponsable et menacent l'avenir de la planète. La Mort de Balzac Au beau milieu de son récit de voyage, le romancier a inséré, sans trop se soucier des coutures, les trois chapitres sur La Mort de Balzac, qui ont fait scandale et qu'il a dû retirer au dernier moment, alors que le volume était déjà imprimé, à la demande de la fille de Ewelina Ha ? ska, la veuve du grand romancier. Mirbeau y raconte en effet que celleci batifolait avec son amant, le peintre Jean Gigoux, pendant que Balzac agonisait dans une chambre voisine. Peu importe au romancier que l'anecdote soit controuvée, du moment qu'elle lui sert à exprimer sa conception de la guerre des sexes et à se venger, du même coup, de sa femme, l'exactrice Alice Regnault.

01/2023

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Correspondance

Correspondance générale - Tome quatrième

Journaliste fort recherché, éminent critique d'art, romancier novateur, dramaturge à succès et intellectuel engagé dans tous les grands combats pour la Justice et la Vérité, Octave Mirbeau était en relations avec les plus grands artistes et écrivains de la Belle Epoque, avec les éditeurs, les journalistes, les patrons de presse et les gens de théâtre, ainsi qu'avec nombre d'hommes politiques et de militants libertaires, et sa correspondance constitue un outil précieux pour les chercheurs comme pour les curieux d'histoire et les amateurs de Belles Lettres.

05/2022

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Littérature française

Le Journal d'une femme de chambre. Un roman de Octave Mirbeau

Célestine entre dans sa nouvelle place de femme de chambre, en province, au service de M. et Mme Lanlaire et aux côtés de la cuisinière Marianne et du palefrenier Joseph. Elle se souvient de ses anciens maîtres, comme ce vieillard fasciné par les bottines, ou cette vieille femme qui va s'encanailler, ou encore cette épouse qui attend chaque nuit d'être honorée par son mari. Célestine est mise au courant de tous les ragots de la ville par les autres servantes : Madame est une femme acariâtre et Monsieur, coureur de jupons, se laisse dominer par elle. Leurs voisins un vieux capitaine et sa servante, Rose, qui lui sert de maîtresse les détestent. A la nouvelle de la mort de sa mère, Célestine se remémore son enfance et sa première expérience amoureuse. Monsieur entreprend Célestine, qui le repousse...

01/2023

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Critique littéraire

Octave Mirbeau N° 1/2020 : Cent ans après sa mort, toujours d’actualité

Plus d'un siècle après sa disparition, qui a été commémorée un peu partout dans le monde et a donné lieu à quantité de colloques, de publications, de traductions, de représentations théâtrales, de conférences et d'expositions, Octave Mirbeau, l'auteur de L'Abbé Jules, du Journal d'une femme de chambre et de Les affaires sont les affaires, n'a rien perdu de son actualité. Incarnation de l'intellectuel engagé, libertaire, dreyfusard, combattant de la laïcité, écologiste avant la lettre, chantre attitré de Monet, de Rodin et de Van Gogh, il n'a cessé de se battre pour des valeurs éthiques et esthétiques, la Vérité, la Justice et la Beauté, et de combattre, avec la seule arme de sa plume, toutes les formes d'oppression, d'exploitation et d'aliénation. Il est, par excellence, le grand démystificateur, qui arrache les masques de respectabilité et nous oblige à "regarder Méduse en face", au lieu de pratiquer la politique de l'autruche. Ce premier numéro de la revue annuelle des Amis d'Octave Mirbeau entend poursuivre le travail entamé il y a un quart de siècle : d'une part, enrichir encore les études portant sur l'oeuvre de Mirbeau ; et, d'autre part, contribuer à la popularisation, auprès d'un plus large public, des oeuvres, des valeurs et des combats de l'imprécateur au coeur fidèle. Il comporte donc des articles universitaires et des synthèses relatives à la littérature, à l'art et à l'histoire, mais aussi nombre de documents inédits, d'informations nouvelles sur Mirbeau et sur l'actualité mirbellienne, de témoignages divers et de notes bibliographiques. Pour les illustrations, nous bénéficions de la générosité de la dessinatrice tunisienne Nadia Khiari, qui poursuit, avec son seul crayon, et dans des conditions historiques et sociales évidemment fort différentes, les mêmes combats qu'Octave Mirbeau.

03/2020

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Revues

Octave Mirbeau N° 3/2022 : Découvreur de son temps - Inspirateur de notre époque

Ce deuxième numéro de la revue annuelle des Amis d'Octave Mirbeau (AOM) entend poursuivre le travail commencé il y a plus d'un quart de siècle : d'une part, enrichir encore les études portant sur l'oeuvre de Mirbeau ; et, d'autre part, contribuer à la popularisation, auprès d'un plus large public, des oeuvres, des valeurs et des combats de " l'imprécateur au coeur fidèle ". Il comporte donc des articles universi- taires et des synthèses relatives à la littérature, à l'art et à l'histoire, mais aussi un grand nombre de documents inédits, d'informations nouvelles sur Mirbeau, sur ses amis et sur l'actualité mirbellienne, de témoignages divers et de notes bibliographiques sur l'écrivain et son époque. Comme l'aurait sans doute voulu Mirbeau, les mots et les recherches sont superbement illustrés, grâce à des oeuvres originales de l'artiste russe Daria Matskevitch, ainsi que de la dessinatrice tunisienne Nadia Khiari, de l'artiste belge Antoine Juliens et des Français Corinne E Taunay, Jacques Cauda, Philippe Charpentier, loi Valat et Jean Estaque.

04/2022

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Sciences politiques

La grève des électeurs

O bon électeur, inexprimable imbécile, pauvre hère, si, au lieu de se laisser prendre aux rengaines absurdes que te débitent, chaque matin, pour un sou, les journaux grands ou petits, bleus ou noirs, blancs ou rouges, et qui sont payés pour avoir ta peau ; si, au lieu de croire aux chimériques flatteries dont on caresse ta vanité, dont on entoure ta lamentable souveraineté en guenilles, si, au lieu de t'arrêter, éternel badaud, devant les lourdes duperies des programmes ; si tu lisais parfois, au coin de ton feu, Schopenhauer et Max Nordau, deux philosophes qui en savent long sur tes maîtres et sur toi, peut-être apprendrais-tu des choses étonnantes et utiles. Peut-être aussi, après les avoir lus, serais-tu moins empressé à revêtir ton air grave et ta belle redingote, à courir ensuite vers les urnes homicides où, quelque nom que tu mettes, tu mets d'avance le nom de ton plus mortel ennemi.

06/2019

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Petits classiques parascolaire

Mémoire pour un avocat et autres récits

A peine marié, un homme découvre la véritable nature de la femme qu'il a épousée : pingre, étouffante, acariâtre, elle n'est qu'un monstre de froideur. Sous la forme d'un mémoire adressé à l'avocat qui devra défendre sa demande de divorce, il confesse son enfer conjugal. Un texte surprenant dans lequel Mirbeau s'attaque aux conventions bourgeoises et dresse un portrait de femme aussi habile que misogyne. Les adolescents apprécieront la parole intime qui se délie et triomphe dans la critique sociale. Le volume est destiné aux élèves de 1re. On recommandera sa lecture après celle, en classe, d'Un fil à la patte. Paru la même année que le célèbre vaudeville (1894), Mémoire pour un avocat en constitue un séduisant contrepoint : Octave Mirbeau y sape le mythe du mariage comme fondement de l'ordre social.

06/2012

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 4, Farces et moralités, Edition revue et augmentée

Sous le titre de Farces et moralités, Mirbeau a recueilli en 1904 six courtes pièces en un acte, représentées dans de petits théâtres. Ce sont des moralités, qui ont un objectif didactique avoué et invitent les spectateurs à tirer une leçon. Mais, en même temps, ce sont des farces, qui visent à distancier le spectateur, pour lui permettre d'exercer son jugement critique. Mirbeau y tourne en dérision tout ce qu'un vain peuple craint et révère (la loi, la propriété, la police, le pouvoir politique, la presse). Et il se livre à une démystification en règle des mythes de l'amour, de la démocratie, de la morale et du mariage. Il met également à nu la fonction mystificatrice du langage, portant ainsi la contestation au coeur même du système de domination de la bourgeoisie. Par ses Farces et moralités, Mirbeau se situe dans la continuité des farces de Molière et anticipe tout à la fois le théâtre didactique de Brecht, le théâtre rosse d'Anouilh et de Marcel Aymé, et le théâtre de l'absurde d'Ionesco.

06/2003

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Littérature française (poches)

Le Journal d'une femme de chambre

Le 14 septembre 1898, Célestine R. prend sa nouvelle place au Mesnil-Roy, en Normandie, et décide de tenir son journal. « Mon intention, écrit-elle, est de n'employer aucune réticence, pas plus visà- vis de moi-même que vis-à-vis des autres » : les turpitudes de ses maîtres seront donc férocement montrées. D'abord conçu comme une étude de la condition domestique et une satire des moeurs bourgeoises, Le Journal d'une femme de chambre que Mirbeau fait paraître en 1900 s'est élargi en une dénonciation de l'intolérance qui a conduit à la condamnation de Dreyfus, et la satire bascule du côté de la diatribe. Au moment de sa parution, l'emportement impudique qui traverse le roman scandalise la critique, qui en dénonce les ignominies et n'en rend compte qu'à regret. Mais aujourd'hui, nous pouvons regarder sans moralisme la fureur dévastatrice du livre et son esthétique du monstrueux, et y voir la preuve, bien plutôt, de l'éclatante puissance littéraire de Mirbeau.Collection Classiques dirigée par Michel Zink et Michel Jarrety.

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Littérature française

Dingo

" Ces animaux, continuait-il, sont extraordinaires et magnifiques. Fétus d'or et de feu, avec des dessous de bistre clair, hardis, tiers, très souples, les muscles puissants, la mâchoire terrible, la tête allongée que surmontent deux oreilles pointues toujours dressées, la queue touffue, traînant à terre majestueusement, comme un gros boa de zibeline, ou bien, tout à coup, sous l'empire de la passion, se relevant en panache éclatant, ils sont la gloire du jardin zoologique de Melbourne. Ils sont aussi la terreur de l'élevage dans les prairies australiennes. Par les nuits sans lune, par les froides nuits sans lune de ce curieux continent, il n'est pas rare que les dingos se réunissent en bande, dix, quinze, souvent moins, jamais plus. En quelques heures, ils abattent trois cents, cinq cents moutons et autant de boeufs, cela pour le plaisir, par gaîté naturelle, en artistes du massacre, comme des hommes. Mais plus artistes que les hommes, conséquemment plus généreux, plus désintéressés, ils ne mangent pas leurs victimes. "

05/2009

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Littérature française

Le jardin des supplices et autres romans

Connu pour ses sympathies anarchistes, Octave Mirbeau est un écrivain engagé. Il a combattu l'antisémitisme, le nationalisme, le colonialisme, toutes les formes de domination qui asservissent l'individu. Sujets d'indignation qui intéressent notre temps et nous incitent à redécouvrir cette oeuvre. Avec Le Jardin des supplices, il invente une forme romanesque qui rompt avec les conventions de la cohérence narrative et de la vraisemblance. Ce texte offre un assemblage de morceaux disparates dans lequel la stylisation du réel en dévoile, par-delà les apparences, les aspects grotesques ou monstrueux. Mirbeau y adopte, après l'avoir longtemps cherché, le mode satirique qui va désormais faire de ses romans l'expression de son engagement passionné dans les luttes de son époque. Le Jardin des supplices et Le Journal d'une femme de chambre sont autant d'allégories qui, en pleine affaire Dreyfus, renvoient à la France antidreyfusarde sa propre image hallucinée sous un jour crépusculaire. Quelques années plus tard, La 628-E8, parodie d'un récit de voyage en automobile à travers l'Europe du Nord, est l'occasion de violentes charges contre le colonialisme belge, le militarisme, le nationalisme barrésien, la germanophobie. En 1913 enfin, Dingo, pseudo-récit de formation où un chien refait paradoxalement l'éducation de son maître, offre un tableau féroce de la France radicale. Ces quatre romans montrent combien Octave Mirbeau mérite d'être considéré comme le rénovateur du roman satirique dans la tradition de Ménippe, le philosophe cynique. Sans oublier, comme nous le rappelle son contemporain Emile Zola, qu'il fut aussi ce "justicier" compatissant, qui avait "donné son coeur aux misérables".

10/2020

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Théâtre

Farces et moralités

Recueil de six pièces en un acte jouées pour la première fois entre 1898 et 1904 : L'Epidémie, Vieux Ménage, Le Portefeuille, Les Amants, Scrupules, Interview.

09/2017

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Critique littéraire

Correspondance avec Camille Pissarro

"Le plus grand peintre de tous les temps." C'est en ces termes qu'en 1891 Octave Mirbeau célèbre Camille Pissarro, dont il chante "l'oeuvre de joie, d'amour, de vérité et de beauté". Mais autant que l'artiste exceptionnel, "chercheur éternel de mieux", il admire, aime et vénère l'homme dont l'âme, "si douce et si ardente", rayonne "sur un des plus absolument beaux visages qui aient illustré l'humanité". Pour ce père idéal, il déborde d'une affection toute filiale. Un malentendu stupide, la veulerie de Mirbeau, l'entêtement de Pissarro, vont malheureusement mettre leur amitié entre parenthèses pendant des années. Jusqu'à ce que le grand polémiste se mette passionnément au service de la gloire de son aîné. Pendant les trois années qu'a duré l'essentiel de leur correspondance, à travers leurs effusions et leurs échanges intellectuels, c'est toute la vie de la France de l'époque qui transparaît : vie artistique et littéraire (impressionnisme et post-impressionnisme, symbolisme en littérature et en art), aussi bien que vie politique et sociale (revendications ouvrières, attentats anarchistes). Le vieux monde est en train de craquer, et les deux amis, idéalistes impénitents, communient dans le même rêve d'une société pacifiée, sans classes et sans Etat.

03/1990

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Sciences historiques

L'amour de la femme vénale

Voici un texte de Mirbeau jusqu'ici inconnu, qui présente de surcroît la particularité de nous arriver de Bulgarie et d'être traduit du bulgare. Mirbeau étudie la prostitution. A la lumière de sa propre expérience, et sous l'influence conjuguée des grands romanciers russes et des théoriciens libertaires, l'auteur s'interroge sur les causes économiques et sociales du phénomène prostitutionnel. Dans le cadre de la guerre des sexes, il analyse le corps de la prostituée, ses relations avec ses clients, ses amours, et son avenir.

03/2014

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 3, Le foyer

Grande comédie "rosse" de moeurs et de caractères, Le Foyer n'a été représenté à la Comédie-Française qu'au terme d'une longue bataille qui a suscité un énorme scandale et a divisé la France en deux camps. Mirbeau y instruit le procès de la charité-business et de l'exploitation économique et sexuelle des enfants et y stigmatise la collusion entre politiciens et affairistes. Comme dans Les Affaires sont les affaires, il est parvenu à un équilibre rare entre la distanciation et l'émotion, la caricature et la vérité humaine, la critique sociale et le refus du manichéisme, le classicisme et la modernité. Il y bafoue allègrement les hypocrites "bienséances" et met sur pied des types fortement individualisés, à la fois humains et théâtraux, que l'on peut détester en tant qu'incarnations des turpitudes sociales, mais que l'on peut également plaindre en tant qu'individus accessibles à la souffrance.

06/2003

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Littérature française

Le comédien, suivi d'une lettre à M. Magnard. 7e édition. L'entrefilet de M. Vitu. L'ordre du jour du théâtre du Château-d'eau

Le comédien ; suivi de La lettre de M. Mirbeau à M. Magnard ; L'entrefilet de M. Vitu ; L'ordre du jour du théâtre du Château-d'eau (7e éd.) / Octave Mirbeau Date de l'édition originale : 1883 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Littérature française

L'Abbé Jules

L'Abbé Jules est le second roman d'Octave Mirbeau (1848-1917) paru sous son nom, dix-huit mois après Le Calvaire. Bien qu'il soit beaucoup moins mondialement célèbre que Le Journal d'une femme de chambre (1900) et que Le Jardin des supplices (1899), aux yeux de nombreux mirbeauphiles qui lui vouent une tendresse toute particulière, c'est l'œuvre romanesque, sinon la plus accomplie, du moins la plus originale, la plus fascinante et la plus puissante qu'il ait écrite. Cette œuvre radicalement subversive apparaît comme bien dérangeante aux yeux de nombre de lecteurs et de critiques. Car elle ne nous aide pas du tout, bien au contraire, à distinguer le bien et le mal, le juste et l'injuste, la sagesse et la folie, le beau et le laid, le respectable et le dégoûtant, le normal et le monstrueux. Et, du même coup, elle brouille et met à mal toutes nos catégories éthiques et esthétiques et contribue à miner les valeurs sociales qui fondent les communautés humaines.

03/2010

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Littérature française

Contes cruels

Pendant vingt ans, Octave Mirbeau, le journaliste le plus lu de son temps, a fourni d'innombrables contes et nouvelles aux plus grands journaux de la Belle Époque, répondant ainsi aux exigences des rédacteurs en chef et à la demande d'un public friand, qui y cherche avant tout un divertissement qui l'amuse, l'émeut ou l'émoustille, et surtout le rassure. Mais s'il a dû se soumettre aux règles d'un genre trop souvent aseptisé et mensonger, c'est pour en subvertir la forme. Au lieu d'endormir un lectorat petit-bourgeois, il fait naître l'étincelle de la conscience et de la révolte, en lui révélant les hommes et la société dans toute leur cruauté. Cruauté de la condition humaine, condamnée à l'angoisse et à la souffrance. Cruauté de la nature humaine, dont le fond est la férocité. Cruauté de la femme qui " domine et torture l'homme ". Cruauté de la société qui opprime, mutile, écrase l'individu, et le condamne à une existence larvaire. Par les thèmes traités, comme par le regard démystificateur qu'il jette sur toutes choses, Mirbeau préfigure les grands courants de la littérature du XXe siècle, en même temps qu'il opère la même révolution du regard que ses amis impressionnistes.

03/2009

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Histoire internationale

Aristide Maillol

Aristide Maillol / Octave Mirbeau Date de l'édition originale : 1921 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Littérature française (poches)

Un campagnonnage jaurésien. Ecrits de l'Humanité 1904-1910

Ce volume regroupe pour la première fois tous les articles publiés par Octave Mirbeau dans L'Humanité de Jaurés et plusieurs de ses prises de position civiques. L'écrivain y révèle toutes les formes de son talent ironique, réfléchi et combatif contre les monstruosités et injustices d'hier comme d'aujourd'hui. De petits chefs d'oeuvre de politique, de littérature et d'humanité. "Un jour, à Rouen, chez un de mes amis - il y a plusieurs années de cela - je fis connaissance d'un explorateur. Jusque-là, j'ignorais totalement cette variété d'humanité. J'avais vu des voleurs, des assassins, quantité d'escarpes et de fous, des nationalistes de tout poil et de tout grade. Jamais encore, je n'avais rencontré, nulle part, d'explorateurs. Aussi, je fus enchanté de l'aubaine que m'offrait mon ami, et vous pensez si j'acceptai son invitation avec empressement..."

10/2017

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Littérature française

Beauté des fleurs, pourriture et loi du meurtre

Octave Mirbeau (1848-1917) a gardé, sa vie durant, à la fois une forte relation à la nature, une haine des pouvoirs oppressants et un rapport complexe à la sexualité. C'est d'ailleurs pour s'éloigner d'une femme qu'il se réfugie en Bretagne, à Audierne, en 1884 et fait l'expérience d'une retraite salutaire sur une côte sauvage et frustre. Il voulait y écrire un roman dédié à la terre, à cette nature qui sauve, qu'il aurait titré Rédemption. Il n'aboutira pas, mais remplira ses textes de sève et de fleurs vénéneuses, d'arbres solidement enracinés et de paysans à leur image, d'animaux dont il dira la vulnérabilité et la force des instincts. Mirbeau se prend aussi de passion pour l'horticulture. Il s'installe en 1889 près de Giverny, où Monet a créé un jardin saturé de fleurs. Les deux hommes échangent graines, plants et bulbes... Inquiet pour la faune sauvage, à une époque qui a vu l'avènement des théories de Darwin, Mirbeau renvoie l'homme à ses origines. Comme s'il avait voulu redire, d'une plume trempée dans l'humour noir, son impuissance d'artiste quand la nature sait, de la pourriture, faire jaillir les plus belles fleurs. "Je vous dirai que j'aime les fleurs d'une passion presque monomaniaque. [...] Mais je n'aime pas les fleurs bêtes car, si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse." Le concombre fugitif

06/2017

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Littérature française (poches)

La mort du père Dugué

La mort du père Dugué publié dans Lettres de ma chaumière, A. Laurent, Paris, 1886, a été repris dans Contes de la chaumière, Paris, Flammarion, 1894. Ces contes rapportent des histoires situées en Normandie dans les années 1880. Les protagonistes en sont des paysans. Octave Mirbeau, qui manie avec autant de brio le patois normand que la langue française y présente le quotidien vécu au jour le jour d'un monde placé sous le signe de la misère, avec l'obsession de l'argent et de la mort. à force d'avoir été pingre et odieux avec sa famille, le Père Dugué meurt dans le dénuement.

09/2015

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Littérature française

Le concombre fugitif suivi de Explosif et baladeur et autres textes

Recueil de textes humoristiques de l'écrivain.

04/2015

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Littérature française

Contes. Tome 2

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023

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Littérature française

Contes. Tome 1

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023