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NRF Gallimard

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Documentaires jeunesse

L'Atlas Gallimard Jeunesse

Un allié dans les études, du collège à l'universitéSpécialement conçu pour les étudiants, l'Atlas Gallimard Jeunesse est un ouvrage clair et complet sur la géographie du monde et de la France. Une catographie limpide, une approche thématiqueAlliant une cartographie très lisible à des informations précises, l'Atlas Gallimard Jeunesse offre une approche à la fois régionale et thématique de la géographie. Autour des cartes de localisation, des cartes thématiques apportent de manière visuelle toutes les connaissances nécessaires sur une région : qualité de son environnement, agriculture, industries, population, climat et paysage. Une cartographie originale en 3D révèle le relief. De nombreuses photographies complètent les cartes. Créer des liens, faire des comparaisons et des recherchesLes principales questions de géographie sont traitées d'une manière globale, ce qui permet de faire des comparaisons entre les différentes zones et d'étudier en profondeur les caractéristiques de chacune.

08/2020

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Critique littéraire

L'esprit NRF

1908-1940 : un des "âges d'or" de notre littérature. La Nouvelle Revue Française en offre le meilleur miroir. Mais elle fut bien plus que cela. Aucune revue, jamais et nulle part, n'a rempli dans la vie des lettres un rôle comparable. Fondée par cinq amis de trente-cinq à quarante ans groupés autour d'André Gide, elle sut, après la première guerre mondiale, trouver un second souffle avec Jacques Rivière et achever d'établir sa suprématie avec Gaston Gallimard et Jean Paulhan. Elle attira, encouragea, révéla, suscita la presque totalité des talents de son époque. Tous ces auteurs, dont notre mémoire conserve les noms, se retrouvent dans ses sommaires. Les gens de La N.R.F. , ceux qui la firent, ont été des agents de recrutement en continuel service actif. La liste de leurs échecs tiendrait sur une seule ligne. La N.R.F. eut toujours le souci d'apparaître comme un espace de liberté et un lieu de rencontre. Dans l'ensemble, elle y parvint. Mais elle fut par là-même un lieu d'affrontement. Les fêtes qu'elle donna en l'honneur de l'intelligence et, avant tout, d'une intelligence française n'exclurent pas les rixes entre les invités. Dans ses choix, elle eut souvent raison. Deux erreurs magistrales évitent néanmoins de croire à son infaillibilité. Sa surprenante diversité aurait dû compromettre son unité. Et pourtant, aux dires de ses amis comme de ses ennemis, l'esprit N.R.F. a existé. Un demi-siècle après, le lecteur devrait le retrouver aussi vivant et présent qu'à sa naissance. Notre actualité, il est vrai, rend proches les débats qui, de sa création à la guerre, l'animeront et l'agiteront. Existe-t-il une théorie du roman ? Quel doit être le rapport entre intellectuel et politique ? Pour quel public doit-on écrire ? A l'époque de la primauté de l'écrit, cette revue proposera le plus passionnant des appareils critiques, qui permet de vivre au présent un grand moment d'histoire.

06/1990

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Critique littéraire

La NRF de Paulhan

La NRF a sa légende : son "rayonnement" , son "esprit" nous sont familiers, comme les noms d'André Gide, de Jacques Rivière ou de Gaston Gallimard... Seul Jean Paulhan, qui l'a pourtant dirigée de 1925 à 1940 puis de 1953 à sa mort en 1968, nous demeure étranger. Ce livre se propose d'éclairer la figure singulière de cet homme qui a réinventé la plus grande revue littéraire du XX ? siècle. En accord et en contraste avec la maison d'édition dont elle était à la fois le laboratoire, la vitrine et la critique, les écrivains les plus divers devaient s'y affronter, les textes agir les uns sur les autres, le tout créer des étincelles : La NRF accueillit à la fois les surréalistes et François Mauriac, Henri Michaux et Paul Léautaud, Francis Ponge et Marcel Jouhandeau, les poètes de l'heure et les poètes du dimanche... Plus qu'une revue littéraire, La NRF de Paulhan se voulait la revue de toutes les littératures, de tous les mondes et de tout le monde. Elle était aussi la revue de toutes les revues car Paulhan en a dirigé d'autres, plus confidentielles, que ce livre s'est également proposé d'évoquer. Derrière les paradoxes, les pirouettes et les jeux de rôle, nous découvrons un homme et un écrivain d'une belle exigence et d'une étonnante modestie.

02/2003

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Encyclopédies de poche

Gallimard. Un éditeur à l'oeuvre

Couverture ivoire à filets rouges et noirs, marquée du monogramme NRF, la collection Blanche inaugure en 1911 le comptoir d'édition d'André Gide et de ses amis. La modeste association se développe sous l'impulsion de Gaston Gallimard, dont l'engagement et les choix seront toujours guidés par le désir de servir au mieux la littérature. L'entreprise Gallimard est transmise d'une génération à l'autre, avec des valeurs inchangées, " comme un serment qu'on s'est fait ". Riche de 40 000 titres, son catalogue réunit la plupart des grands auteurs contemporains : Claudel, Proust, Malraux, Faulkner, Queneau, Sartre, Camus, Hemingway, Borges, Yourcenar, Duras... Dans une chronique au long cours, Alban Cerisier entraîne le lecteur dans les arcanes de la plus grande maison d'édition française indépendante.

02/2011

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Critique littéraire

Une histoire de la NRF

La Nouvelle Revue française a cent ans. C'est une longévité rare pour une revue de littérature et de critique. Aussi singuliers sont la notoriété et le rayonnement qui furent les siens dès les premiers temps de sa publication et durant tout le siècle. Quels étaient donc le projet et la situation d'André Gide et de ses amis cofondateurs pour que cette aventure se prolongeât si durablement ? S'agissait-il de faire école, d'élever une bannière ? Assurément non. Seulement, ici, la littérature a tous les droits. Rien ne lui est opposable. Ni la religion ni la politique, ni les moeurs ni la morale, ni la tradition ni la mode. Peu importe que l'on considère la parole de l'écrivain comme un don ou un effort, une aptitude ou une discipline. Seuls comptent l'intensité d'écriture et son pouvoir de révélation, cette singularité dans l'ordre de la connaissance et du discours qu'on lui accorde, au-delà de toute doctrine et "préoccupation" qui la limiteraient. "Sans prévention d'école ni de parti", telle fut La NRF : comme le disait Jacques Rivière, l'un de ses grands directeurs, "un lieu d'asile, imprenable, ménagé pour le seul talent, le seul génie, s'il veut bien se montrer". Et il s'est bien montré, avec Gide et Claudel, Proust et Martin du Gard, Larbaud et Supervielle, Saint-John Perse et Michaux, Malraux et Sartre, Alain et Blanchot... Et par la voix de tant d'autres, tous gravitant autour d'un même soleil. Cette chronique de La NRF, riche en amicales et laborieuses complicités mais aussi en querelles, questionnements et détours inattendus, montre à quel point cette singulière histoire éditoriale s'est entremêlée à un grand siècle de littérature.

02/2009

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Critique littéraire

Lettres à la NRF 1928-1970

Jean Giono et la NRF entament leur dialogue en 1928. Jean Paulhan vient de lire le manuscrit de "Colline" et a fait part de son enthousiasme à Gaston Gallimard. On cherche aussitôt à s'attacher ce jeune auteur de vingt-trois ans, sous-directeur d'une agence de crédit à Manosque ; hélas, il est déjà par contrat à Bernard Grasset, qui a pris une option sur ses trois premiers livres. Qu'importe ! Gaston Gallimard lui demande de s'engager avec la NRF pour les suivants : "Je tiens à vous réserver un peu à l'avance votre place dans notre maison." "Le Grand Troupeau" est ainsi le premier des romans de Giono à paraître chez Gallimard en 1931. L'écrivain se partage alors entre les deux éditeurs, avant que la relation avec la NRF ne devienne plus exclusive après 1936. Cette correspondance retrace l'histoire éditoriale de la révélation puis de la confirmation d'un rare génie littéraire. L'oeuvre de Giono y apparaît dans son projet et dans sa variété, de l'époque du "Chant du monde" à celle des "Chroniques" ("histoire familière d'un pays"), sans omettre le grand cycle romanesque de l'après-guerre autour de la figure d'Angelo, le hussard piémontais. Giono se révèle être un lecteur insatiable, dont l'intérêt s'étend de Machiavel à la "Série noire", de William Faulkner au roman japonais du Genji. Si quelques nuages en obscurcissent parfois le ton, ces lettres témoignent d'une grande proximité entre l'écrivain de Manosque et l'éditeur parisien. L'amitié y tient une place centrale, tant avec la famille Gallimard qu'avec Louis-Daniel Hirsch, le directeur commercial très éclairé de la NRF. "J'aime vous lire", écrit simplement Gaston Gallimard à Jean Giono le 3 mars 1952. C'est la première vérité de cette correspondance, baignée de dévouement naturel et d'admiration. ?? Editions établie, annotée et présentée par Jacques Mény.

10/2015

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Critique littéraire

Gallimard un siècle d'édition. 1911-2011

Avec sa couverture ivoire à filets rouges et noir marquée du monogramme NRF, la collection "Blanche" inaugure le catalogue des Editions de la Nouvelle Revue française, créées le 31 mai 1911 par André Gide, Jean Schlumberger et Gaston Gallimard. Sous l'impulsion de ce dernier, rejoint par son frère Raymond et son ami Marcel Couvreux, la modeste association, rebaptisée Librairie Gallimard en 1919, se développe durant l'entre-deux-guerres ; elle se transmettra d'une génération à l'autre, avec une ambition inchangée : mettre l'esprit d'entreprise au service de la littérature et de la vie des idées. De "Métamorphoses" au "Chemin", de la "Bibliothèque de la Pléiade" à la "Série noire", de "Folio" à "L'Imaginaire", des sciences humaines et des essais aux livres pour enfants, dans la diversité des productions culturelles, un enjeu demeure : se donner les moyens de mener en toute indépendance une politique d'auteurs et de collections. Du manuscrit au livre, dans la durée de la création, de la lecture et du dialogue entre l'écrivain et son éditeur, se joue de l'histoire de la vie littéraire et intellectuelle du XXe siècle. Ainsi le parcours singulier de cette maison centenaire éclaire-t-il l'histoire du métier d'éditeurs et de ses savoir-faire.

03/2011

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Critique littéraire

Dieu et la NRF, 1909-1949

"Il y eut un Port-Royal du VIIe arrondissement. Rue Monsieur, les Bénédictines du Saint-Sacrement perpétuaient la vie recluse et le plain-chant grégorien, remis en honneur dans ce qui subsistait du Temple, après la Révolution, par Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé. Déjà Huysmans avait admiré les voix de ces moniales, quoique estimant qu'elles "roucoulaient un peu". On vit bien des écrivains et des artistes rue Monsieur, durant la première moitié de ce siècle.
François Mauriac fut du nombre, et depuis la NRF qui était proche, vinrent aussi Jacques Copeau, Du Bos, Ghéon, Rivière. C'est que ce Port-Royal avait son Saint-Cyran, également austère mais d'une orthodoxie à toute épreuve, l'abbé Altermann, converti devenu convertisseur, qui officiait le dimanche. Il confessait, conseillait, dirigeait, on ne résistait guère à son zèle et à son autorité. En voisin, rue Vaneau, Gide put observer cette contagion dont il se protégea sans peine, qui souvent l'irritait.
L'abbé Altermann et Gide se rencontrèrent, sans se convaincre bien entendu, mais paraissant s'estimer, petit dialogue entre le Diable et Dieu, courtois pour une fois". José Cabanis.

03/1994

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Edition

Lettres à la NRF. 1931-1961

De l'envoi du manuscrit de Voyage au bout de la nuit en 1931 à cette dernière missive adressée la veille de sa mort, ce volume regroupe plus de deux cents lettres de l'auteur aux Éditions Gallimard et réponses de ses interlocuteurs. Autant d'échanges amicaux parfois, virulents souvent, truculents toujours de l'écrivain avec Gaston Gallimard, Jean Paulhan " L'Anémone Languide " et Roger Nimier, entre autres personnages de cette " grande partouze des vanités " qu'est la littérature selon Céline.

05/2011

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Livres 3 ans et +

Le grand livre de contes de Gallimard Jeunesse

Cette anthologie vous offre la clé des contes : le trésor de nos contes de fées. Retrouvez les versions authentiques des contes des frères Grimm, de Charles Perrault, Hans Christian Andersen et madame Leprince de Beaumont. "Le chat botté", "La belle et la bête", "Hänsel et Gretel", "Cendrillon", "Poucette", etc. Seize contes magnifiques illustrés par les plus grands (Miles Hyman, Georg Hallensleben, Zaü, Henri Galeron, Emma Chichester Clark, Aurélia Fronty, Georges Lemoine...).

10/2014

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Disques et K7 Littérature

Dialogues avec Gaston Gallimard. 1 CD audio MP3

Gaston Gallimard (1881-1975), fondateur des Éditions de la Nouvelle Revue française avec André Gide et Jean Schlumberger, confia un jour à Jean Cau qu'il n'écrirait jamais ses mémoires d'éditeur, craignant de ruiner sa maison en disant tout ce qu'il y avait vu et tout ce qu'il savait des moeurs et pratiques de la vie littéraire. Il ne les écrivit pas et, pour finir, se confia peu. Louable pudeur. Mais les grandes correspondances éditoriales publiées depuis lors sont là qui comblent ce manque. Gaston Gallimard et son conseiller Jean Paulhan y déploient des trésors d'adresse pour répondre aux jalousies, susceptibilités, reproches ou insultes des auteurs phares de la maison : Gide, Claudel, Proust, ou Céline... et les retenir tous auprès de lui malgré des divergences de vues souvent radicales. Des échanges riches d'enseignements sur la vie littéraire et éditoriale du XXe siècle.

04/2011

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Critique littéraire

Gaston Gallimard. Un demi-siècle d'édition française

" Pourquoi Gallimard ? Parce qu'il fut unique et exceptionnel. Certes, de grands éditeurs, il y en eut d'autres et non des moindres. Mais de tous ceux qui s'étaient lancés dans cette aventure au cours de la première décennie du siècle, il fut certainement le seul, au soir de sa vie, à pouvoir éventuellement se permettre de feuilleter l'épais catalogue de sa maison d'édition en se disant : la littérature française, c'est moi. "

04/2006

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Critique littéraire

Correspondance 1919-1968

Les lettres échangées entre le fondateur des Éditions Gallimard et son principal conseiller littéraire, rédacteur en chef puis directeur de La Nouvelle Revue française, placent le lecteur au coeur d’un demi-siècle d’édition et de littérature. Jean Paulhan estimait que sa « vie véritable » avait commencé ce jour de 1919 où Gaston Gallimard était venu, avec Jacques Rivière, lui proposer d’entrer à la NRF ; et Gaston Gallimard sut lui dire sa profonde gratitude, doublée d’un sincère et amical sentiment de proximité : « Depuis la mort de Jacques Rivière, la NRF, la maison, c’est vous et moi. » ; ou encore : « Si je ne savais que vous détestez les grands mots, c’est bien mieux et bien plus souvent que je vous ferais sentir que vous êtes l’homme que j’admire et que j’aime le plus, le seul en qui j’ai une aveugle confiance ». Il reste qu’entre les deux éditeurs, dont l’échange épistolaire prolonge la quotidienne conversation, le dialogue ne fut pas toujours aisé ; ils s’opposèrent sur la question de la vocation, de l’indépendance et du renouvellement de la revue, puis, au soir de leur vie, finirent par s’éloigner. Mais de Malraux à Gracq, de Sartre à Sollers, de Caillois à Blanchot, comme de Supervielle à Audiberti, c’est toutefois la littérature et son dévoilement critique qui forment le seul horizon de cet exceptionnel dialogue, les deux hommes s’attachant, derrière une même enceinte, à leur oeuvre éditoriale commune.

11/2011

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Critique littéraire

5, rue Sébastien Bottin

"J'avais le désir de faire de la NRF un centre, un lieu, plutôt qu'une maison de commerce, et ce commerce, je n'en faisais que pour arriver à créer ce lieu", écrivait Gaston Gallimard. Deux familiers du lieu nous convient à une singulière visite guidée du siège historique des Editions Gallimard, situé au 5, rue Sébastien-Bottin depuis 1930. De la cave des archives au salon du comité de lecture, à l'entour comme en ses jardins et terrasses, tout bruit à cette adresse des souvenirs, murmures et rencontres d'un siècle d'édition - passé et présent s'entremêlant avec subtilité dans les dessins de Georges Lemoine et le texte de Roger Grenier.

06/2011

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Poésie

Banalité

A l'occasion de l'exposition consacrée au photographe Roger Parry par le Jeu de Paume à l'Hôtel de Sully (Paris), du 18 septembre au 18 novembre 2007, les Editions Gallimard ont réimprimé en fac-similé, dans un format réduit, l'un des chefs-d'oeuvre de l'édition de luxe illustrée de l'entre-deux-guerres, paru en originale à leur enseigne en 1930, à l'initiative et sous la vigilance d'André Malraux. Ouvrage avant-gardiste par son recours à une illustration photographique expérimentale, associant solarisations, photogrammes, tirages négatifs et prises de vue directes, chef d'oeuvre moderniste du livre de bibliophilie, c'est une des réalisations les plus marquantes parmi les éditions de luxe publiées par la NRF de Gaston Gallimard.

09/2007

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Critique littéraire

La NRF Juillet 1977 : Hommage à André Malraux

La vie : Marc Chagall, Comme un feu Jean Lacouture, Un écrivain et le journalisme Frédéric J Grover, Entretien sur Maurice Barrès Julien Segnaire, L'antimilitarisme du «coronel»Pierre Bockel, Malraux et la foi Pierre Moinot, A M au jour le jour Bernard Frank (1927-1996), A la source de la cascade Philippe Médoux, Le Bengale Louis Bertagna, Il a vécu jusqu'à sa mort Francis Ponge, Sans titre L'oeuvre : Georges Anex, La terre insolite Jacques Chessex, L'inattendu Alain Clerval, Un autre Flaubert ? Lorand Gaspar, Pour accompagner Malraux Roger Judrin, Malraux vu par six lucarnes André Marissel, Entretien du 26 novembre 1975Jean-Michel Maulpoix, De la métamorphose et de la précarité...Antoine Terrasse, La nostalgie de Dieu Robert Mallet, Des images assez puissantes pour nier notre néant.

04/1991

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Critique littéraire

En toutes lettres... Cent ans de littérature à la Nouvelle Revue Française

Après un " faux-départ " en novembre 1908, le premier " vrai " numéro de La Nouvelle Revue française paraît en février 1909, sous la seule autorité d'André Gide et de ses amis. C'est le début d'une grande aventure collective vouée à la littérature de création et à son dévoilement critique, " sans prévention d'école ni de parti ", sans esprit de sérieux ni relâchement. Histoire littéraire et histoire éditoriale se mêlent ici pour appréhender, à travers de nombreuses archives inédites, un siècle extraordinairement riche en œuvres majeures. La NRF, " rose des vents " de la littérature (Mauriac), fut certes la revue de Gide et de ses grands directeurs, mais aussi celle, entre autres, de Claudel et de Valéry, de Proust et de Martin du Gard, d'Alain-Fournier et de Jouhandeau, de Supervielle et de Ponge, de Saint-John Perse et de Michaux, de Malraux et de Sartre, d'Alain et de Blanchot... Et l'aventure se prolonge aujourd'hui, tant à La NRF qu'au sein des Editions Gallimard qui en sont nées en 1911. Cent ans de NRF : une invitation à un voyage au plus près de la littérature en train de s'écrire.

02/2009

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Littérature étrangère

La Nef

On l'appelle La Folie Jocelin : c'est une tour, une flèche immense que, au temps des bâtisseurs des cathédrales, un faux mystique, un halluciné, le doyen Jocelin, fait construire. Bien que dépourvue de fondations, elle atteindra le point vertigineux où un clou sacré, soi-disant rapporté de Rome, la fixera au firmament... Mais de combien de drames sera payée l'incroyable gageure ?

11/1966

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Littérature française

Mon nerf

" N'ayant ,jamais réussi à conclure mon péché de chair. je ne devrais pas avoir à craindre d'être léché par les flamme, de l'enfer. Dans les toilettes à l'abri des regards, isolé, enfermé à double tour. mon père assis sur la cuvette se mettra à pleurer. Si ses sanglots avaient eu les propriétés du Formol, j'aurais pu être conservé dans leur bain et me la couler douce... Je ferai le topo à ma langue de vipère dans l'espoir qu'elle ne dérape, ne fourche en ma défaveur. Si elle venait à se mettre en conduite automatique, elle m'enverrait pour un millénaire au purgatoire... Dans ma chambre froide, l'idée de servir de charbon ardent au 666 me ferait presque un remue-ménage dans mes entrailles. Maman aurait sans doute aimé me conserver dans un iceberg loin de l'appétit féroce des vers qui apprécieront ma tendre viande. "

01/2004

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Critique littéraire

UNE ADOLESCENCE DU SIECLE. Jacques Rivière et la NRF

C'est son adolescence que notre siècle nous aura donné, à nous Français, le meilleur de la récolte. Et le meilleur témoin en est cette Nouvelle Revue française où Gide et Valéry, Proust et Claudel, Martin du Gard et Malraux manifestaient une multiple fécondité culturelle. A cet extraordinaire orchestre de grands solistes, il fallait un chef. C'est le plus jeune qui fut choisi. A trente-trois ans, à peine revenu de la guerre, Jacques Rivière fut chargé non seulement de faire jouer à l'unisson Claudel et Gide, Debussy, Stravinski et Cézanne, mais d'ouvrir les voies nouvelles vers le surréalisme, le cubisme et la paix. Jean Lacouture rend cette fois justice à l'un des grands oubliés de la littérature contemporaine, à un pionnier qui fut l'ami, le confident, le conseiller de Proust et de Gide, de Claudel, de Mauriac et de Saint-John Perse, l'un des " accoucheurs " de notre culture vivante.

07/1998

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Théâtre

Anthologie inachevée à l'usage des jeunes générations

Au moment du centenaire des Editions Gallimard, il convient de ne pas oublier Jacques Copeau, qui en fut un des fondateurs, et un des animateurs, le premier directeur en titre de La NRF, jusqu'au jour où, en 1913, il fonda le Vieux- Colombier. Le volume que voici offre principalement une anthologie de ses célèbres Registres qui résument sa doctrine théâtrale. Une importante introduction, écrite par Christophe Allwright, l'arrière-petit-fils de Copeau, livre un portrait et une biographie qui aident à mieux comprendre cet homme passionné qui a tout sacrifié à l'exigence de l'art dramatique.

01/2012

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Critique

Céline. Les manuscrits retrouvés. Catalogue de l'exposition de la Galerie Gallimard

Le 17 juin 1944, se sentant menacé à l'approche de la Libération pour ses écrits antisémites et collaborationnistes, Céline fuit la France en compagnie de son épouse Lucette. L'écrivain laisse dans son appartement parisien plusieurs liasses de manuscrits, dont il déplorera après-guerre qu'elles lui ont été dérobées. Récemment retrouvés, ces manuscrits exceptionnels, pour la première fois exposés à la Galerie Gallimard (Paris VIIe), mettent en lumière le projet littéraire qui anima Céline après la parution de Voyage au bout de la nuit en 1932 : un grand triptyque, se rattachant à des périodes de sa vie pas ou peu développées dans son premier roman - l'enfance, la guerre et Londres. Des milliers de feuillets inédits témoignent de cette entreprise, dont seul le premier volet sera mené à terme avec Mort à crédit en 1936. Mais Céline, là est la grande révélation, avait avancé sur les autres romans, en particulier celui évoquant l'épisode central de sa vie : l'expérience du front et sa blessure de guerre en octobre 1914. Un traumatisme qui allait décider de la vie d'un homme comme de l'oeuvre littéraire à venir, celle-ci ayant seule le pouvoir de révéler ce qui se joue vraiment dans l'expérience vécue. Cet ouvrage, richement illustré de reproductions de manuscrits, de photographies originales et de documents d'époque, est le livret de l'exposition présentée à la Galerie Gallimard (mai-juillet 2022) à l'occasion de la parution de Guerre, roman inédit de Louis-Ferdinand Céline d'après les manuscrits retrouvés. Il présente le manuscrit de Guerre, mais aussi ceux, bientôt publiés, de Londres, de La Volonté du roi Krogold et de Casse-pipe (édition augmentée de scènes de la vie militaire).

06/2022

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Critique littéraire

Un grand secret. Souvenirs littéraires

Romancier, essayiste, chroniqueur, jean Fougère a participé à la vie littéraire parisienne comme éditeur, notamment chez Gallimard. Ses souvenirs convoquent des figures évoquées avec beaucoup de doigté et de tendresse, depuis Louis-René des Forêts, l'ami de l'adolescence, jusqu'au Blondin de l'après-guerre. Toursky, Paulhan, Vallery-Radot, Aymé, Drieu, Guillevic, Fargue, Follain, Bérimont, Haedens, Déon, Bazin... traversent ces pages. On est à la NRF, avant et pendant l'Occupation ; chez Lipp et chez la duchesse de La Rochefoucauld, mais aussi à Los Angeles en compagnie d'Anaïs Nin. C'est le Saint-Germain-des-Prés de la haute époque, toujours dans le commerce du bel esprit.

02/2004

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Critique littéraire

L'oeil de la NRF. Cent livres pour un siècle

En 1909, le premier numéro de La Nouvelle Revue Française marque le début d'une aventure intellectuelle inédite. Celle d'une critique militante, ouverte à la variété, soucieuse d'objectivité. Les œuvres majeures de notre époque ont été chroniquées dans ses pages. Pour célébrer les cent ans d'une revue miroir de son temps, nous avons sélectionné cent critiques de livres ayant marqué ce siècle. Mauriac découvre avec La Prisonnière un autre Proust. Cocteau s'enthousiasme pour Le diable au corps de Radiguet. Malraux étudie l'érotisme de L'amant de lady Chatterley. Robbe-Grillet reconnaît dans La conscience de Zeno un temps malade. Pieyre de Mandiargues souligne l'originalité du Baron perché de Calvino...

02/2009

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Poésie

Une seule pierre dans la fronde

Détenu en toi-même Te voici à la merci De celui qu'il te faut vaincre Qu'adviendra-t-il de ton nom Lancé dans le courant A portée de gabare Entre le choc des traverses Jean Maison : Très marqué par Chateaubriand, Cendrars, Reverdy, il adresse ses premiers poèmes à René Char avec qui il liera une forte amitié jusqu'à la mort du poète. Ses dernières publications incluent Consolamentum (Farrago/Léo Scheer, 2004), Hommage à Jean Grosjean (Gallimard/NRF, 2007), Araire (Rougerie, 2009), Le premier jour de la semaine (Ad Solem, 2011), Le Boulier cosmique (Prix Charles Vildrac de la poésie, Ad Solem, 2013), La Vie lointaine (Rougerie, 2014) et A-Eden (Ad Solem 2018).

06/2022

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Histoire internationale

A la mémoire de Paul Galliard, 1867-1889. Ses camarades

A la mémoire de Paul Galliard, 1867-1889 : ses camarades Date de l'édition originale : 1889 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Les yeux de la découverte

L'Atlas Gallimard Jeunesse. Un outil indispensable pour le collège et le lycée

Un allié dans les études, du collège à l'universitéSpécialement conçu pour les étudiants, l'Atlas Gallimard Jeunesse est un ouvrage clair et complet sur la géographie du monde et de la France. Une cartographie limpide, une approche thématiqueAlliant une cartographie très lisible à des informations précises, l'Atlas Gallimard Jeunesse offre une approche à la fois régionale et thématique de la géographie. Autour des cartes de localisation, des cartes thématiques apportent de manière visuelle toutes les connaissances nécessaires sur une région : qualité de son environnement, agriculture, industries, population, climat et paysage. Une cartographie originale en 3D révèle le relief. De nombreuses photographies complètent les cartes. Créer des liens, faire des comparaisons et des recherchesLes principales questions de géographie sont traitées d'une manière globale, ce qui permet de faire des comparaisons entre les différentes zones et d'étudier en profondeur les caractéristiques de chacune.

06/2023

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Littérature française

L'École des femmes

L'Ecole des femmes est un roman d'André Gide publié en avril 1929 dans La Nouvelle Revue française des éditions Gallimard. Il constitue le premier tome d'un triptyque composé de Robert (1930) et Geneviève (1936), qui offrent des points de vue familiaux différents sur les mêmes événements. Ecriture et publication du roman La composition du roman fut un long processus pour André Gide, qui l'abandonnera et y reviendra à de nombreuses reprises entre juin 1919, date des premiers jets, et 1929 date de la première publication1. A un certain point, ce livre est devenu une oeuvre de commande, financée par la revue littéraire américaine Forum. En effet, Forum donne en une avance de 1 500 dollars à Gide pour qu'il continue le travail et réserve la prépublication - après traduction quasi simultanée en anglais par Dorothy Bussy - à la revue américaine. Le personnage du mari d'Evelyne est directement inspiré à Gide par une bonne connaissance avec qui il entretient une relation ambiguë, faite d'intérêt, de jugement féroce et de rancoeurs financières, l'homme d'affaires agricoles et politiques Eugène Rouart (1872-1936), futur sénateur de Haute-Garonne. Evelyne, par conséquent s'inspire de l'épouse d'Eugène Rouart : Yvonne Lerolle, fille d'Henry Lerolle. Achevé en 1929, L'Ecole des femmes est initialement publié en trois épisodes dans les numéros de janvier, février et mars 1929 de Forum sous le titre The School of Wives. Le roman est ensuite publié en français dans La Revue de Paris du 15 mars et 1er avril 1929, puis se voit édité en intégralité au cours de la même année dans les éditions de la NRF, par Gaston Gallimard. En janvier 1930 paraît, également à la NRF, une édition augmentée de sa suite Robert.

03/2023

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Critique littéraire

Le fond de l'air. Chroniques de la NRF 1988-1995

Devenu le cinquième directeur de la Nouvelle Revue française en 1987, succédant à sa grande surprise à Jacques Rivière, Jean Paulhan, Marcel Arland et Georges Lambrichs, il aura fallu un an à Jacques Réda pour se résoudre à monter lui-même dans le " train ". C'est dans le " fourgon arrière" qu'il décide alors de publier ses propres chroniques, en " passager clandestin ", affirme-t-il, croquant malicieusement son époque le nez au vent, dans une grande diversité de " questions ". Celles de la couche d'ozone, de la toponymie, de la " CB ", des extraterrestres, de la nouvelle Grande Bibliothèque de France, du phonographe, des frontières ou des sondages télescopent celles de l'orthographe, du langage, de la poésie ou du style. A propos de la question militaire, Réda convoque Valery Larbaud ; parlant du " jeu de ballon rond ", il évoque à la fois Pindare et Jean-Pierre Papin et s'élève contre les séances de tirs au but ; sa question concernant la " fin du monde " s'achève par une sentence définitive : "L'éternité existe mais elle ne dure jamais longtemps ". Ainsi Le fond de l'air de Jacques Réda fleure-t-il bon le pessimisme joyeux, l'érudition amusante, l'humour pince-sans-rire, relevant partout la cocasserie et les paradoxes de nos temps "modernes". Et ce que Réda observe dans les années 1990 ne laisse pas de résonner, tout comme des épigrammes de Martial ou des satires de Juvénal...

11/2020

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Biographies

Le chemin continue. Biographie de Georges Lambrichs

Editeur de Samuel Beckett et de J. M. G. Le Clézio, Georges Lambrichs fut l'un des grands animateurs de la vie littéraire de la seconde partie du XXe siècle. Né en Belgique en 1917, entré en contact avec La NRF dès les années 1930, il devient en 1942 le correspondant à Bruxelles de la revue littéraire clandestine Messages. Proche de Vercors, il officie comme lecteur aux Editions de Minuit à la Libération, avant d'en prendre la direction littéraire. Auprès de Jérôme Lindon, il édite Samuel Beckett, Georges Bataille, Maurice Blanchot, Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Michel Butor. C'est le temps du "nouveau roman", mais c'est aussi celui d'un lien très fort entre la NRF et Minuit, soutenu par l'amitié avec Jean Paulhan. Entré aux Editions Gallimard en 1959, Georges Lambrichs y orchestre l'émergence d'une nouvelle génération d'écrivains et de critiques. Pleinement dévoué à la littérature de création, il accueille dans la collection "Le Chemin" et sa revue attenante, Les Cahiers du Chemin, Georges Perros, Jean Starobinski, Michel Chaillou, Jacques Réda, Henri Meschonnic, Pierre Guyotat, Gérard Macé, Jean-Marie Laclavetine et, dès 1962, J. M. G. Le Clézio. Le Chemin continue retrace un parcours éditorial d'exception.

02/2023