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Maurice Genevoix

Extraits

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Critique littéraire

Maurice Genevoix. Survivant de 14

Maurice Genevoix (1890-1980) est reconnu comme le plus grand témoin de la Grande Guerre, mais également comme un inégalable écrivain naturaliste. Rentré mutilé du front, il fut aussi un "sur-vivant". Son oeil, sa vitalité, son honnêteté intellectuelle et son aisance stylistique ont fait de lui l'une des très grandes plumes du XXe siècle. Son oeuvre est ancrée au côtoiement de la mort dans les tranchées de 1914, au souvenir de tous ceux qui sont tombés au front, autant qu'elle est vouée à célébrer la vie. Servi par une sensibilité intelligente et singulière, Genevoix perce les cuirasses du monde : son regard s'émerveille et nous émerveille, et ses pages disent l'indicible. En chacun de ses livres, il y a comme un surcroît de lumière, une poésie sensible qui déposent les réalités les plus intimes sous nos yeux. La lumière intérieure de Maurice Genevoix et celle qui éclaire notre monde ne font qu'une. Il y a en lui une conscience subtile de la vie dont nous avons tous besoin. Jacques Tassin nous livre dans cet ouvrage des clefs pour mieux comprendre l'ouvre d'un écrivain d'exception.

01/2014

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Critique littéraire

Au-devant de Maurice Genevoix

Ce livre relate la courte et intense rencontre, sur les berges d'un étang du Loiret, entre un lecteur passionné et Maurice Genevoix, l'écrivain qu'il admire. Par le jeu d'un dialogue imaginaire, elle restitue la parenté qui s'établit entre un auteur et chacun de ses lecteurs. Elle se nourrit aussi d'un ensemble d'éclairages sur les convictions profondes d'un écrivain autant amoureux de la vie que de la culture.

09/2019

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Disques et K7 Littérature

Maurice Genevoix. L'harmonie retrouvée, 2 CD audio

On écoute cet amoureux de la vie et de la nature raconter avec coeur la Grande Guerre, expérience fondatrice de sa jeunesse. Si elle le surprend durant les études, et lui impose brutalement les tranchées boueuses, les assauts meurtriers, l'enfer des balles et ses tueries, elle lui apporte aussi une vocation : l'écriture. Académicien et écrivain prolifique, Maurice Genevoix nous livre â travers ces entretiens réalisés au fil des ans un témoignage authentique et subtil de tout ce qu'il a vécu et observé.

06/2014

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Critique littéraire

Maurice Genevoix. Biographie. Suivi de Notes des temps humiliés

Pas un jour de la vie de Maurice Genevoix ne s'écoula sans qu'il ne pense à ceux de 14, ses frères d'armes qui avaient combattu à ses côtés sur le front, et dont le sacrifice absolu lui inspira l'un de nos plus grands chefs-d'oeuvre sur la Grande Guerre. Les années passant, le souvenir de 14-18 ne s'estompa pas, l'ancien poilu restant fidèle à ses " jeunes fantômes "... Car comment oublier les Eparges de 1915, ces jours et ces nuits d'épouvante ? Et pourtant, sa vie témoigne jusqu'à la fin d'une joie rare, d'une capacité intacte à s'émerveiller devant le monde. L'académicien qui aurait aimé être peintre dessine abondamment la nature ; il s'en fait l'âpre défenseur dès les années 1950, militant avant beaucoup pour l'écologie. Mais il est aussi un acteur dynamique de la vie culturelle française. Cette biographie nourrie d'archives révélées pour la première fois est complétée par son journal tenu durant les années noires de l'Occupation, Notes des temps humiliés, inédit à ce jour.

10/2019

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Histoire de France

L'homme dans la guerre. Maurice Genevoix face à Ernst Jünger

Ils se battirent l'un contre l'autre, à la tranchée de Calonne, et furent blessés le même jour. Ces deux hommes, si jeunes, vécurent le même conflit, l'un germanophile, l'autre francophile, l'un et l'autre amoureux des lettres et du pays ennemi ; ils montrèrent une inconcevable ardeur au combat, tuèrent de leurs mains, et virent mourir. Ils devinrent deux immenses écrivains sous les bombes et dans l'horreur, par l'horreur ; ils racontent les mêmes choses, les mêmes lieux et la même sanie, et pourtant ne disent pas la même guerre. Le Français, Maurice Genevoix, parle de chaque homme qui tombe, l'Allemand, Ernst Jünger évoque les soldats, l'armée, la nation. Pourquoi cette guerre ? Leur lecture croisée, cent ans après, donne un éclairage extraordinaire sur le premier conflit mondial. Interrogeant pour la première fois les deux plus grands écrivains du conflit, Bernard Maris s'approche d'un double mystère : celui de l'acharnement des combats, et de la singularité de nos deux nations, la française et l'allemande. Il nous porte, avec Genevoix et Jünger, à la hauteur de cette Guerre dite "Grande" ; et ils portent la mémoire des soldats jusqu'à la pitié sans laquelle, depuis Homère, la guerre ne peut exister.

10/2013

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Critique littéraire

Pour Genevoix

"J'ai écrit ce livre sur Maurice Genevoix pour que l'on se souvienne du temps où les mots étaient du côté des choses."

11/2011

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Histoire de France

"Comme on peut". En lisant, en photographiant "Ceux de 14" de Maurice Genevoix

Cet ouvrage, aux dimensions artistique, littéraire et historique, est une invitation à (re)prendre contact avec l'oeuvre incontournable de Maurice Genevoix sur la Grande Guerre : le livre Ceux de 14. Les photographes Fabrice Dekoninck et Sylvain Demange ont arpenté les Eparges, avec Ceux de 14 en tête. Dans cette partition visuelle silencieuse, plusieurs régimes d'images se côtoient. Elles montrent ce paysage paradoxal, apaisé mais encore bouleversé par les traces visibles des combats, dans lequel résonne encore le sourd murmure de tant de vies enfouies. Elles invitent à scruter ce que la nature a reconquis ou a altéré et font entrevoir l'extrême violence de la guerre. Au cours de leur enquête, ils ont rencontré des habitants gardiens de la mémoire dans leurs intérieurs chargés de souvenirs, des jeunes pour qui ces paysages sont aussi un fabuleux terrain d'aventures, des passionnés d'histoire militaire, des élus locaux, des descendants des combattants et des proches de l'écrivain. Ces personnes sont présentes dans le livre par leur portrait, leurs lieux et leurs objets ou en situation : chez eux, marches en forêt, instants plus solennels de la commémoration. Fabrice Dekoninck signe un texte sensible sur sa découverte de l'oeuvre de Genevoix en lien avec sa propre histoire familiale. Julien Larère-Genevoix rend un hommage avec tendresse à son illustre grand-père. Enfin, l'historienne Annette Becker analyse la pratique de la photographie par les combattants, à travers Ceux de 14. Livre relié, de type " carnet ". Couverture en simili cuir, marquage à chaud argenté, coins arrondis, demi-jaquette. Impression quadrichromie. Papiers de création avec deux dépliants. 50 photographies environ.

10/2017

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Critique littéraire

Genevoix, mon ami

Lorsqu'il fera son entrée au Panthéon en novembre 2019, l'écrivain Maurice Genevoix (1890-1980) sera célébré partout comme le témoin de la Grande Guerre. Benoît Fidelin, ancien grand reporter, qui a connu lui aussi les terrains de guerre, nous emmène plus loin, de l'autre côté de cette oeuvre qui l'a lui-même souvent ramené au ressourcement paisible et au lien avec la nature éternelle. Retraçant l'itinéraire de Genevoix sur les sentiers de la forêt orléanaise, sur les bords de Loire, pour des parties de pêche où la vie tout entière se joue, il revisite en miroir son propre lien à la nature. Une dizaine de tableaux se succèdent qui évoquent chacun l'amour de la vie si puissamment inscrit dans la nature. Dans ce livre, l'amitié se tisse de pages à pages et l'inspiration de Genevoix prend toute sa dimension, sous la plume de Benoît Fidelin, qui traduit ce lien d'hier à la terre en projet de vie pour aujourd'hui et en espérance pour demain.

10/2019

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Littérature française

La dernière harde

Ce chien-là était bon rapprocheur et savait la bête qu'il voulait. Ni danseur, ni babillard, il s'assurait tranquillement aux branches et ne pataugeait point dans le change. "Une troisième fois, il relança le Vieux. C'était à l'orée de l'enceinte, près des étangs. La Bréhaigne, sans qu'il y eût paru, avait tiré de ce côté-là. Elle regardait déjà la lisière, toute prête à sauter dans le clair en emmenant les bêtes derrière elle. Le dix-cors entendit le chien, se rasa comme les autres fois. Mais au moment où il se couchait, il vit que la Bréhaigne sautait. Alors il devina que sa dernière chance de salut allait peut-être lui échapper ; que s'il persistait davantage à remuer le change au hasard, il ne mettrait pas en défaut le quêteur collé à sa voie. "Dans l'instant, il prit son parti, bondit vers la lisière et réussit à la toucher au moment même où les dernières bêtes passaient. "L'une d'elles était le daguet rouge. Ce fut vers lui que vint s'achever la pointe du Vieux des Orfosses. Il se jeta devant le daguet, le bouscula un peu de l'épaule et le maintint au-dedans de l'enceinte. Il n'avait pas eu besoin de le presser de toute sa force : une brève poussée avait suffi. Quand le chien poussa son récri, ce furent deux cerfs, un daguet rouge et un grand vieux dix-cors, qui partirent devant lui et s'enfoncèrent dans la futaie. "Alors commença, pour le Rouge, une promenade longue et sévère. Le chien continuait de crier en filant bon train derrière eux. Sa clameur discordante exultait à grand vacarme : on eût dit que plusieurs chiens ensemble hurlaient à travers la futaie. Et bientôt, en effet, d'autres chiens hurlèrent avec lui. "Peut-être étaient-ils trois ou quatre. Mais le Rouge, déjà, croyait qu'une meute entière le poursuivait dans les Orfosses. "

06/2018

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Littérature française (poches)

La mort de près

"Dans La Mort de près, l'écrivain convoque à sa table de travail le lieutenant de 14, tel qu'il était, dans sa vareuse tachée de sang et de boue, sentant le cadavre et la chimie. Le jeune officier n'a plus peur, il ne souffre plus, ses larmes sont taries. Il parle calmement, posément, libéré du feu des souvenirs qui brûlait les pages de Ceux de 14. Il raconte de nouveau quelques moments de sa guerre, comment il a rencontré la mort et ce qu'il en a vu. Tout est clair. On y comprend ainsi, mieux que dans le récit haletant d'autrefois, le déroulement d'un combat d'infanterie au début de la Première Guerre mondiale. [...] Ce petit livre bouleversant est l'un des plus réconfortants jamais écrits", Michel Bernard.

11/2011

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Littérature française

Ceux de 14

1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Le 2 août, Genevoix, brillant normalien qui n'a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d'infanterie comme sous-lieutenant... Neuf mois plus tard, il est grièvement blessé et est réformé. Fin de la guerre pour le jeune Genevoix. Entre ce mois d'août 1914 et les trois balles qui l'atteignent, le 25 avril 1915 dans la Tranchée de Calonne, le jeune homme aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, surtout, pendant quatre longs mois, défendu les Eparges. Sur cette colline meurtrière, les combats se font au corps-à-corps, à la grenade, et sous le feu des obus. Entre l'été et le printemps revenu, il vit le quotidien du fantassin, la boue, le sang, la mort, alors que le commandement croit encore à une guerre courte. 1916 : Genevoix publie Sous Verdun, écrit en quelques semaines et largement censuré. Suivront Nuits de guerre (1917), Au Seuil des Guitounes (1918), La Boue (1921) et Les Eparges (1923), réunis sous le titre de Ceux de 14 en 1949. Il s'agit de l'édition définitive retravaillée par l'auteur. Cette nouvelle édition, préfacée par Michel Bernard et suivie d'un dossier réalisé par Florent Deludet, comprend des photographies du texte censuré, des carnets de Genevoix, de sa correspondance et de ses "camarades du 106", véritables héros de ce récit. Ceux de 14 n'est pas seulement le plus grand classique sur 14-18, c'est l'ouvrage d'un immense écrivain.

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Littérature française

La ferveur du souvenir

"La guerre qui hantait la chair des combattants habite aujourd'hui la mémoire des vivants. Elle perdure dans les papiers et les objets, les images, les paroles et les écrits qui en perpétuent l'histoire et la présence diffuse. Tel un trait d'union, Genevoix en restitue la violence et l'émotion, en dessine l'empreinte. Comme Ceux de 14, comme les commémorations, ses analyses, ses discours et ses évocations sont des gestes de remembrance et de piété qui défendent la paix, portent l'espoir et décantent un trouble qui ne pourra jamais "se clarifier jusqu'au tréfonds". Entre devoir de mémoire et chaos des reviviscences, l'écrivain obéit à un désir de se souvenir qui défie le temps. Dans le même mouvement, le lecteur qui écoute sa voix vive, et le pèlerin qui voit tourner les éoliennes sur le plateau dénudé de la Vaux-Marie, n'ont qu'à fermer les yeux pour se ressouvenir des clameurs, des fusillades, des "feux de l'orage" aux confins des ténèbres et sentir la présence des hommes à leurs côtés".

10/2013

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Littérature française (poches)

La boîte à pêche

Dans La Boîte à pêche (1926), la jubilation du pêcheur, sur les bords silencieux de la Loire entre ciel et roseaux, rejoint celle de l'écrivain, qui sait nous rendre sensibles sa joie et sa passion du champêtre. La Boîte à pêche, ou la célébration lyrique d'une certaine forme de bonheur.

02/2005

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Critique littéraire

L'harmonie retrouvée

Cet amoureux de la vie et de la nature raconte avec coeur la Grande Guerre, expérience fondatrice de sa jeunesse. Si elle le surprend durant les études et lui impose brutalement les tranchées boueuses, les assauts meurtriers, l'enfer des balles et ses tueries, elle lui apporte aussi une vocation : l'écriture. Académicien et écrivain prolifique, Maurice Genevoix nous livre à travers ces entretiens réalisés au fil des ans, un témoignage authentique et subtil de tout ce qu'il a vécu et observé.

11/2014

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Littérature française

bestiaire sans oubli [EDITION EN GROS CARACTERES

Maurice Genevoix aima la vie dès sa plus tendre enfance, dès qu'il comprit tous les trésors qu'elle pouvait offrir. Quand il faillit la perdre dans les tranchées de 14, il ne l'en aima que plus passionnément, plus lucidement aussi. Il l'aima jusqu'au soir d'une longue existence où tous ses livres témoignent de son désir de faire partager cet amour, cette vision du monde. La nature est faite d'affrontements, de violence et de douleurs. De bonheurs aussi, comme la vie. C'est partir à la découverte de nous-même en compagnie d'animaux familiers et pourtant inconnus. C'est aussi retrouver les émerveillements de l'enfance, la musique et les couleurs du monde vivant et réapprendre ces leçons de choses qui n'ont plus cours.

06/2002

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Littérature française

Lorelei

En juillet 1905, à Chasseneuil, dans le Val de Loire, Julien Derouet, dix-sept ans, se voit offrir des vacances merveilleusement inattendues : un séjour d'un grand mois en Allemagne. C'est la prestigieuse Mme Roy qui l'invite à les y accompagner, elle et ses filles, Brigitte, l'aînée, Blonde, la cadette, dont Julien est amoureux depuis l'enfance. Le but du voyage est Offenbach-sur-le-Main, près de Francfort, où le fils de Mme Roy, Pacome, fait son apprentissage chez un maître tanneur.
Qu'advient-il de cet adolescent des " coteaux modérés " lorsqu'il découvre les deux Allemagne, excessives et constatées, chez les êtres comme dans les paysages : celle de la sentimentalité et celle de la violence, l'Allemagne romantique et l'Allemagne guerrière ? Ne s'unissent-elles pas dans la personnification symbolique de la Lorelei, l'ondine du Rhin chantée par Brentano et Heine ? C'est sous les traits de différents visages de femmes qu'elle tentera et troublera Julien.
Mais c'est par un visage viril, classiquement marqué au sabre, qu'elle l'envoûtera et le subjuguera. L'amitié des deux garçons connaîtra des affrontements d'autant plus durs qu'elle est au fond plus passionnelle ; à l'instar, peut-on dire, de la mutuelle fascination des deux peuples. Le jeune Français n'en sortira pas indemne. Maurice Genevoix, inséparable du drame humain où sa pénétration nous entraîne, évoque les sortilèges de la forêt allemande aussi magistralement que les attraits des bois solognots, les tempêtes du Rhin aussi intensément que les charmes de la Loire.

04/1978

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Littérature française

Un jour

L'homme est un mystère. Un jour, un homme se raconte, et nous raconte. De l'aube à la tombée du jour, à travers bois, se dévoile la vie d'un homme vrai, d'un homme de convictions, plein de sève. Une réflexion à la fois intemporelle sur le sens de la vie et moderne, avec des mises en garde éthique et écologique. " Une évidence s'impose : Un jour est un livre parfait. A la fois magistral et délicat, voué à la pénombre peuplée des forêts et des mémoires. Si Maupassant ne s'était pas déjà approprié le titre, Maurice Genevoix eût pu dire : Une vie. Ou : Un homme. Ce sont des titres difficiles à mériter. " François Nourissier Un jour a pour thème la simplicité dans la fraternité : le vieux Fernand d'Aubel, qui est à l'évidence une partie de Genevoix lui-même, se confie à ce dernier le temps d'une journée pendant laquelle les deux hommes parcourent le domaine forestier de d'Aubel. Un jour a la beauté de la simplicité. Une oeuvre intemporelle, un hommage du quotidien à la vie. Un éloge de la poésie. Une ode à la nature. Rentrée littéraire Plon 2021.

09/2021

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Littérature française

Ceux de 14. Edition collector

Août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Genevoix, qui n'a pas 24 ans, rejoint le 106 ? régiment d'infanterie comme sous-lieutenant. Neuf mois plus tard, il est grièvement blessé : c'est la fin de la guerre pour le jeune homme. Entre ce mois d'août 1914 et les trois balles qui l'atteignent en avril 1915, Genevoix aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, pendant quatre longs mois, défendu les Eparges. Sous le feu des obus, il aura vécu le quotidien du fantassin, la boue, le sang, la mort, mais aussi, avec ses "camarades du 106", la solidarité et l'humanité partagée. Dès 1916 et jusqu'en 1923, Genevoix publie cinq récits de guerre, écrits dans une langue précise et humble, réunis en 1949 sous le titre Ceux de 14. C'est cette édition définitive retravaillée par l'auteur que nous donnons à lire. Plus qu'un grand classique sur 14-18, voici l'oeuvre d'un immense écrivain.

11/2022

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Littérature française

Raboliot

> Une collection prestigieuse proposant de relire les plus grands auteurs français ayant reçu le Prix Goncourt depuis 1903 (date de sa création)> Raboliot de Maurice Genevoix comme 7è des 40 volumes sélectionnés par Le Figaro et l'Académie Goncourt, vendu 12, 90 ? . > Plan média radio, print, digital, massif

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Littérature française (poches)

Trente mille jours

Le charme singulier de Maurice Genevoix joue ici, plus puissamment encore que dans aucun de ses livres. D'une enfance sur les bords de la Loire au secrétariat perpétuel de l'Académie française, en passant - surtout - par l'effrayante déchirure de la Grande Guerre, ces pages retracent neuf décennies de fidélité à soi-même. Qu'il évoque une marche au brame dans les forêts de Sologne, le regard des compagnons massacrés dans la boue des Eparges ou les premières terreurs d'un enfant découvrant la mort, Maurice Genevoix témoigne de la même douceur obstinée, de la même "justesse" au sens fort qui nous font complice fraternel de sa mémoire. Il y a dans ces Trente mille jours paisiblement restitués l'illustration - et l'explication - du "mystère Genevoix".

10/2019

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CD K7 Littérature

Raboliot

> Une collection prestigieuse proposant de relire les plus grands auteurs français ayant reçu le Prix Goncourt depuis 1903 (date de sa création)> Raboliot de Maurice Genevoix comme 7è des 40 volumes sélectionnés par Le Figaro et l'Académie Goncourt, vendu 12, 90 ? . > Plan média radio, print, digital, massif

06/2022

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Littérature française (poches)

Les éparges. Ceux de 14

1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Genevoix, brillant normalien qui n'a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d'infanterie. En janvier 1915, les troupes s'affrontent pour prendre la crête des Eparges. Pendant quatre longs mois d'horreur, le 106e défend la position, au prix d'un carnage. Sûr cette colline meurtrière, les combats se font au corps-à-corps, à la grenade, et sous le feu des obus. Immergés dans la boue. le sang, la mort, les fantassins tiennent. jour après jour, participant à l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre. Chef-d'oeuvre littéraire et témoignage historique, Les Eparges constitue la dernière partie des carnets de Genevoix, d'abord publiés séparément entre 1916 et 1923, puis rassemblés en un seul volume sous le titre Ceux de 14. Cette oeuvre monumentale, le plus grand classique sur la guerre de 1914-1918, a été adaptée par Native et sera diffusée à l'automne 2014 sur France 3.

08/2014

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Littérature française

La Maison du Mesnil

La Maison du Mesnil . Veuf et privé de son fils préféré par la guerre de 14, Cyrille Bonisseau confie l'usufruit de sa terre à sa bru et au second mari de celle-ci, à charge pour eux d'élever son petit-fils Clotaire. Le vieillard s'installe dans la maison du Mesnil, chez ses héritiers qui lui comptent avec parcimonie le gîte et le couvert. Très vite, une haine sourde s'appesantit sur la ferme. La terre encore possédée ou trop convoitée, l'enfant silencieux, sont les vrais enjeux de cette rivalité terrible entre un vieillard désormais à merci et Cabos, le "beau-fils" calcu lateur. Dans ce roman, Maurice Genevoix décrit, comme peu ont su le faire, la France paysanne d'avant -guerre. Apre et muette, traversée de passions sou terraines, obsédée par le "manque"... Il savait bien, l'auteur de Raboliot, que, tous, nous venons de ces campagnes sévères et qu'il n'y a pas si longtemps. La Maison du Mesnil c'est aussi notre mémoire...

03/1982

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Littérature française

Les Mains vides

" Ce dont je rêve, c'est d'un récit extrêmement simple, encore plus simple, qui se déroulera comme la vie même, avec ses piétinements, ses retours, ses agitations, ses sommeils, ses fugitives magnificences. Je voudrais me livrer si franchement à la vie, ne me mettre à écrire qu'après un abandon si total, un acte de foi si fervent, que chaque phrase, chaque mot même, si humble, si pauvre soit-il, garde le chaud reflet et la palpitation de cette ferveur. " Cette magnifique pensée d'écrivain, prêtée à son héros, c'est Maurice Genevoix qui l'a réalisée exactement dans Les Mains vides. Parue pour la première fois en 1928, cette histoire d'un artiste tourmenté jusqu'à la folie, proche de ceux qu'a peints Maupassant, échappe au temps par le charme d'une écriture limpide et charnelle et d'une maestria romanesque qui enchanteront les admirateurs de Maurice Genevoix. Maurice Genevoix est né en 1890 à Decize dans la Nièvre et mort en 1980 en Espagne. En 1925, il obtient le prix Goncourt avec Raboliot. Il est élu à l'Académie française en 1946, est conduit au fauteuil de Joseph de Pesquidoux en 1947. Il devient secrétaire perpétuel de la même académie en 1958. Il est entré au Panthéon le 11 novembre 2020.

06/1987

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Littérature française (poches)

La bibliothèque idéale des 50 ans GF Tome 19 : La Forêt perdue

Quelque part en France, en bordure du domaine du vieux seigneur Abdon, commence la vaste forêt sans âge dont nul ne sait où elle finit. Abdon, si grand chasseur qu'il soit, a respecté cette forêt " pour qu'il y eût un monde sans hommes, sans armes d'hommes", où les bêtes puissent mourir de leur belle mort. Mais le fils d'Abdon et son piqueux, loin d'être inspirés par la même sagesse, sont hantés par un rêve de conquête et de possession. Passionnément, ils vont poursuivre la bête splendide et symbolique, le grand Cerf de la forêt, comme le capitaine Achab poursuit Moby Dick, la Baleine blanche... Quête du graal ardente et désespérée, La Forêt perdue tient tout à la fois de la fable et de l'épopée, de la légende et du mythe. Sommet de l'oeuvre de Maurice Genevoix, ce roman appartient au petit nombre de textes qui, par leur intemporalité même, disent ce qui est immuable en l'homme.

01/2015

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Littérature française (poches)

Rémi des Rauches. Edition revue et corrigée

Rémi, homme simple et tendre, adore la Loire. Il aime y pêcher l'alose et la lamproie, flâner le long de ses rives, se battre contre elle quand elle se déchaîne. Mais sa femme, Bertille, entreprend de l'arracher à cette adoration pour faire de lui un homme de la ville, esclave du temps et de l'argent. Dans un style tantôt rude, tantôt transfiguré par la grâce poétique, Maurice Genevoix raconte la lutte sourde, dans le coeur de Rémi, entre la voix de la raison et l'appel de la liberté venant du fleuve tourmenté de remous, frissonnant comme une chair vivante. Présentation, chronologie, bibliographie et glossaire par Francine Danin. Edition corrigée et mise à jour.

10/2018

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Littérature française

La Loire, Agnès et les garçons

C'est à la Saint-Louis, à l'ombre des vieux marronniers et dans l'odeur de pâtisserie chaude et d'absinthe de la fête foraine, que Daniel Bailleul et son ami Jeanneret virent Agnès pour la première fois. Brune, de beaux yeux, une robe légère, elle tenait le stand de tir... Deux garçons, une fille - une fille de forains qui promène son cœur sur les routes - et c'est le début d'une aventure légère et grave, comme peut l'être la découverte de l'amour quand on n'a pas vingt ans et que l'on ne songe qu'au bonheur de vivre. Belle histoire de la jeunesse, ce récit d'une amitié d'adolescents que vient soudain troubler le passage d'une fille désirable : apprentissage de la jalousie, premiers tourments des cœurs et des sens, exaltation de l'être où se confondent la souffrance et la joie. Un roman sensible, tendre, merveilleusement jeune, un livre dont le charme ne saurait s'oublier. Charme secret, mystérieux, prenant, auquel les bords de la Loire, ce fleuve qui hante toute l'œuvre de Maurice Genevoix, apportent leur lumière et leur transparence heureuse. Car ici, comme toujours chez ce grand romancier, la nature est présente et vivante, inséparable de nos destins.

11/2000

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Romans de terroir

Le Jardin dans l'île

Le jardin, sur cette île. est immense et merveilleux pour les " compagnons " dont le plus âgé n'a que onze ans et demi. Tous les jeudis, ils s'y retrouvent. Il y a là Boudard, Jean, Berthe, Isabelle, Germaine. Franquin, et puis Fan. Mais Fan, aujourd'hui, sent qu'il vit peut-être les derniers instants magiques de son enfance...

10/2010

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Suisse

Portraits genevois

Partez à la rencontre de personnages qui forgèrent l'histoire de Genève. A la lumière de leurs ouvrages, de leur correspondance et des témoignages de leurs contemporains, retrouvez un cordonnier du XVIe siècle pionnier de l'ethnographie, une réformatrice à la plume alerte, des scientifiques humanistes, des horlogers philosophes, des éditeurs aussi audacieux qu'érudits, un des pères fondateurs des Etats-Unis, des peintres tout droit sortis de la rude école des ateliers d'horlogerie, des écrivains qu'il est toujours bon de lire et de relire ou encore de surprenants mécènes. De Jean Calvin à Charles Pictet de Rochemont, de l'éditeur Jean Crespin à Horace Bénédict de Saussure, de François Bonivard à Augustin Pyrame de Candolle, ce furent des travailleurs acharnés, extraordinairement inventifs, méticuleux, cultivant l'amour du travail bien fait et surtout soucieux de transmettre, que ce soient connaissances, des convictions ou un savoir-faire. Pour les Genevois, partir à la découverte de ces personnages, c'est s'interroger sur leur propre identité, et sur cet esprit de Genève qu'ils ont reçu en héritage.

04/2023

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Critique littéraire

La vie selon Genevoix

Comment expliquer que l'écriture de Maurice Genevoix dégage un tel charme ? Comment se fait-il qu'elle impose aussi puissamment, aussi invariablement, une douce et bienveillante présence dans l'esprit du lecteur ? Certes, cet écrivain est servi par une élégance stylistique rare, une musicalité, un contrepoint subtil entre la gravité et l'extase, une capacité à restituer des images, qui confinent au sortilège. Assurément, aussi, l'écriture de Genevoix participe de l'art hybride, en procédant d'une peinture mise en musique avec des mots. Une forme d'art intégral, pour lequel la plume de l'écrivain, le long de son geste lent et sûr, semble tout autant vibrer de la baguette du chef d'orchestre et du pinceau du peintre. Mais ceci explique peu. Dans sa préface accordée à Sous Verdun, première oeuvre de l'écrivain, Ernest Lavisse, directeur de l'Ecole normale supérieure, écrivait : "son oeil voit tout, son oreille entend tout." C'était là, en revanche, dire à peu près l'essentiel sur Genevoix, homme de grande humilité, indemne de tout narcissisme, que la brillance intellectuelle n'avait pas écarté du monde sensible ; un être poreux, ouvert, formidablement attentif, qui aimait la vie chez les vivants, bien au-delà de la sienne.

03/2018