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Madeleine Chapsal

Extraits

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Littérature française

L'exclusion

Durant la même semaine de novembre 2006, Madeleine Chapsal est exclue avec pertes et fracas du jury Femina à l'issue d'un micro-procès stalinien dans les salons d'un des palaces les plus huppés de Paris, et elle perd celui qu'elle appela, dans un de ses livres les plus fameux, L'Homme de ma vie, Jean-Jacques Servan-Schreiber, fondateur de L'Express, auteur du Défi américain et du Défi mondial, à l'esprit miné depuis des années par la maladie. La coïncidence dans le temps entre une de ces petites comédies parisiennes dont est friand le monde des lettres et la disparition d'un héros intime a engendré chez Madeleine ce livre plein d'humour et d'amour, entre rire et larmes.

01/2007

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Littérature française (poches)

Le Bonheur dans le mariage

Trois hommes, heureux en ménage, sont de cette nouvelle génération qui « pousse le landau », trouvant normal de partager les tâches ménagères, l'éducation des enfants, les loisirs à part égale avec leurs épouses. Jusqu'au jour où Thierry, Octave et Cyril décident de se réunir une fois par semaine, pour passer ensemble une « soirée mecs », dans l'appartement que leur prête Florian, un célibataire plutôt macho.
Aussitôt, c'est l'effervescence chez leurs femmes : que leur conjoint s'échappe leur paraît pire qu'une tromperie amoureuse ! Elles décident de s'unir pour organiser la résistance. Leurs ménages vont-ils résister ? Ce roman est l'histoire de quelques hommes et femmes qui cherchent à s'inventer une vie de couple sans concessions ni mutilations. Leur avenir en dépend. Peut-être aussi celui de la planète...

03/2012

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Critique littéraire

Oser écrire

Oser écrire : un récit autobiographique sur l'accès à l'écriture. Madeleine Chapsal raconte à ceux qui souhaitent écrire comment on devient écrivain au cours d'une longue et laborieuse aventure individuelle. Ecrire "rien que pour soi" aide à se connaître, et, s'il le faut, à surmonter des expériences douloureuses. "Chaque fois qu'on se retrouve devant la page blanche, on a un rendez-vous avec soi-même", affirme l'auteur. Cette aventure intérieure est passionnante. Peu importe le résultat : l'important, pour chacun, c'est d'écrire.

10/1993

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Littérature française (poches)

Nos enfants si gatés

Ils veulent tout et tout de suite, et ils l'ont ! Ce sont nos enfants, nos enfants si gâtés ! Dans ce roman - si proche du vécu - ils sont quatre : douze, quinze, dix-huit et vingt ans ! Leurs parents les emmènent ou les envoient en vacances sur l'île de Ré - pour être tranquilles, croient-ils... Ce petit territoire hors continent n'est-il pas dénommé l" île aux enfants " ? Que de tribulations les attendent en ces belles journées d'août ! Depuis l'accident de bicyclette, jusqu'aux bagarres nocturnes, aux abus en tout genre : cigarette, drogue... Où qu'ils soient, les enfants d'aujourd'hui rencontrent le monde d'aujourd'hui. Car si les parents et la société les gâtent, la vie actuelle, elle, ne les épargne pas... Ce roman drôle, fort et juste, sur les rapports nouveaux, tendus mais non pas sans amour, entre parents et enfants, est situé dans un cadre ensoleillé et enchanteur que l'auteur - qui y réside - connaît dans ses moindres recoins !

12/2004

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Littérature française (poches)

La femme sans

" Je suis une femme sans - c'est-à-dire une femme sans enfant. Longtemps je n'en ai pas souffert, du moins du fait des autres : après tout, jusqu'à un certain âge on peut encore se reproduire. Mais, quand la réalité de ma stérilité a été avérée, a commencé la lente, insidieuse, inflexible répudiation. De la part des hommes, déjà, qui, pour la plupart, veulent une descendance et considèrent pardessus tout " la mère de leurs enfants ". De la part des frères et sueurs, qui cherchent à vous déshériter et parfois y parviennent, puisque vous êtes incapable de transmettre à ceux de votre sang. Or la femme sans est indispensable à une société. Elle a un rôle, une fonction : elle gère, éduque, informe, elle est la confidente des couples et surtout des enfants. Et elle crée : nos plus grandes artistes étaient et sont souvent des femmes sans. Continuer à la persécuter ou à la rejeter comme aux temps anciens relève de l'antiféminisme primaire et va contre le bonheur de tous. Ce livre est le récit de mon histoire et de celle de bien d'autres qui, souvent, souffrent comme moi. "

06/2003

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Littérature française (poches)

Noces avec la vie

" J'ai seize ans, début de tuberculose, quand soudain la guerre éclate. Il fait froid à Paris, la nourriture manque, inquiète pour ma santé, ma mère m'envoie en altitude rejoindre ma tante paternelle qui a épousé un juif et s'est réfugiée à Megève avec ses enfants. Se sentant menacés, beaucoup d'autres s'y cachent dont les Servan-Schreiber sous le nom de Servan. En Haute-Savoie, zone encore non occupée, on s'estime relativement protégés. Ski, bicyclette, flirt, danse [...]. C'est en dansant que je vais faire la connaissance d'un jeune homme qui part rejoindre de Gaulle : Jean-Jacques Servan-Schreiber, dix-huit ans. Mais la situation s'aggrave : rafles, dénonciations, arrestations, il faut fuir, je rentre à Paris. C'est après les combats de la Libération que je retrouve par hasard le jeune homme rencontré à Megève, il est dans son uniforme de lieutenant d'aviation [...]. Je suis guérie, il est vivant, le glas n'a pas sonné pour nous, nous voulons nous marier. Noces avec la vie, noces avec l'amour... " M. C.

08/2006

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Littérature française (poches)

Une femme heureuse

Toute jeune encore, Clotilde choisit de divorcer. Non que son mariage avec Albert soit malheureux, mais elle attend davantage d'un homme et de l'amour que ce bonheur paisible et fade. Bien des épreuves l'attendent. La liberté n'est pas facile, surtout pour une femme. Contrainte à accepter un emploi médiocre, en butte aux reproches voilés de la famille et aux avances des hommes en quête d'une proie facile, elle découvre la solitude, en même temps qu'une vie matérielle de plus en plus problématique... Des rencontres jalonneront le parcours - nouveaux pièges qui s'offrent, nouveaux malentendus - avant que Clotilde ne parvienne enfin à construire un bonheur adulte. A travers cette quête de soi-même, la romancière de La Maison de jade et de Mère et filles rencontre le long cheminement de la liberté qui est celui de milliers de femmes d'aujourd'hui.

01/1996

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Littérature française (poches)

Dans mon jardin

" Un jardin, c'est un coin de soi. Plus cela va, mieux je le constate : nous nous ressemblons. A chaque succession des saisons, mon jardin et moi cheminons côte à côte, d'un pas qui fait penser à celui d'un adulte accompagnant un enfant qu'il voit naître puis grandir. J'ai récolté les pommes de mes pommiers, quelques poires, des noix et noisettes, et je cueille les grappes acidulées de ma vigne ! Quel que puisse être leur goût, les fruits de mon jardin sont, à ma bouche, les meilleurs du monde. Quant aux fleurs, c'est ma gloire ! Venez voir mon hibiscus, mes camélias, mes rosiers... Un jardin est aussi une écriture, il comporte un message, il faut parfois toute une vie pour le déchiffrer. C'est lui qui me cultive. " M. C.

10/2005

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Littérature française (poches)

Mère et filles

Lorsque Antoinette, à la suite d'un malaise cardiaque, a été recueillie par Eliane, l'aînée de ses filles, qui aurait prévu qu'une guerre sans merci allait éclater entre les deux sœurs ? C'est pourtant bien d'une guerre qu'il s'agit, où une rivalité et une jalousie anciennes vont se déchaîner, s'alimentant de leurs différences, de leurs goûts, de leurs façons de vivre ou d'élever les enfants, sans que les hommes qui partagent leur vie parviennent à s'interposer. " Mère et filles ne se quittent jamais ", écrivait la grande psychanalyste Françoise Dolto. Autour de cette conviction, la romancière de La Maison de Jade et de Si aimée, si seule nous parle de ce qui fait toutes les familles : incapacité à vivre les uns sans les autres - et difficulté à vivre ensemble.

10/1996

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Faits de société

Le "certain âge"

" L'enfer des femmes, c'est la vieillesse... ", a méchamment conclu La Rochefoucauld [...]. En fait vieillir vous précipite dans un monde jusque-là inconnu - j'y suis ! C'est comme une nouvelle naissance qui force à réapprendre l'usage de son corps, de son esprit, la gestion de ses gestes, de ses horaires, jusqu'à ses mœurs. En renonçant à l'amour ? Je crois au contraire que le " certain âge ", c'est l'âge de l'amour. Car si tout passe, l'amour reste et même s'approfondit : qu'il soit actuel ou souvenir, chaste ou pleinement vécu. Mes contemporaines, Claude Sarraute, journaliste, Sonia Rykiel, créatrice de mode, Marguerite Mazurier, agricultrice, Antoinette, ex-mannequin, me confient leurs impressions sur notre voyage parallèle dans le temps, sa douceur et ses cruautés. [...] Comme elles sont lucides et sincères !

10/2007

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Littérature française (poches)

Suzanne et la province

Suzanne, une Parisienne, se réfugie en province pour oublier la mort de son mari. Là elle rencontre Marcelin, un éleveur, un homme tranquille auprès duquel elle va bientôt connaître un nouvel amour. Mais Marcellin est marié, et l'anonymat de la grande ville, propice aux amours interdits, n'existe pas en province. Marcellin pourrait-il d'ailleurs, sans se détruire lui-même, abandonner sa terre et ses racines pour Suzanne ? Celle-ci hésite, songe un moment à regagner la ville où un autre homme l'appelle, prêt à l'épouser. La romancière de Mère et Filles et de la Maison de Jade excelle à dépeindre le conflit qui naît alors. Suzanne, elle, acquerra néanmoins une certitude : loin de Paris où l'on est plus pressé et plus libre, le cœur sait conjuguer passion et patience, hâte d'aimer et lent bonheur du mûrissement.

05/1995

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Littérature française (poches)

Trous de mémoire

J'y pense, puis j'oublie ! Entre nous et notre mémoire, c'est la guerre intime : ce qu'elle nous fournit (spontanément ou sur demande), ce qu'elle nous cache, ce qu'elle recycle (à sa façon) et ce qu'elle désintègre sans notre permission ! Un souvenir, un nom, une information, l'emplacement d'un objet, ce qu'on a prévu de faire - c'est le cache-cache incessant... L'oubli peut être souhaité, bénéfique même, quand le souvenir est trop douloureux, mais parfois l'effacement du vécu tourne à l'obsession, au cauchemar : " Et si je débutais un alzheimer ? " Notre mémoire, c'est nous-même, ce qui nous permet de continuer sur notre chemin - même pour aimer. L'auteur d'Une soudaine solitude et de Ce que m'a appris Françoise Dolto mêle ici anecdotes, réflexions, ce qui lui revient, ce qui lui échappe... Car nous avons chacun notre manière de nous souvenir et de négocier avec cette amie/ennemie qu'est la fonction mémoire !

10/2001

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Décoration

Madeleine Vionnet, ma mère et moi. L'éblouissement de la haute couture [EDITION EN GROS CARACTERES

« Madeleine Vionnet, ma marraine, et Marcelle Chaumont, ma mère, ont créé et dirigé la plus grande maison de haute couture d'avant-guerre, à Paris. Elles m'ont éduquée dans le luxe, mais aussi l'exigence. Je devais exceller en tout. A leur image... Dès mes trois ans, j'ai assisté aux collections et j'ai pris conscience de la grandeur de ce travail accompli par une ruche de douze cents employées, pour créer et reproduire plus de mille modèles par an. Reste que je ressentais la futilité de ce monde aujourd'hui disparu. Une femme ne valait-elle que par ce qu'elle portait ? Derrière cette coûteuse élégance se menait en sourdine un combat. C'est cette histoire ambiguë de femmes en marche vers leur libération, d'une mode à l'autre, que j'ai voulu raconter. J'en fais partie » Madeleine Chapsal.

09/2010

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Littérature française (poches)

Jeu de femme

La très belle Délia est actuellement délaissée : son mari, un anthropologue célèbre, parcourt l'Amazonie. Son amie Sylviane, aussi belle et blonde que Délia est brune, lui propose pour la distraire une promenade à Bagatelle. Coïncidence ou coup monté ? Les deux femmes tombent sur un séducteur notoire, proche de la cinquantaine. Toutefois, le charmeur n'a pas dételé. Utilisant tous les stratagèmes, même les plus usés, le Casanova des beaux quartiers finit par encercler sa proie : un soir, Délia cède. Dès le lendemain, le séducteur la répudie ! Humiliée, Délia prépare avec soin sa vengeance. Un coup imparable, car personne n'est plus féroce, parfois plus machiavélique, qu'une femme blessée au cœur...

09/2002

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Littérature française (poches)

La chair de la robe

À mes yeux d'enfant, ma superbe marraine, Madeleine Vionnet, qui fut la plus grande créatrice de la Haute Couture de l'avant-guerre, ainsi que ma mère, son intime collaboratrice, étaient des sortes de fées. Toutefois, quelles fées laborieuses ! Ces femmes acharnées, qui n'avaient guère de temps pour une autre existence - l'enfant que je fus en a souffert, avant de pouvoir admirer -, se vouaient à un labeur exigeant et sans relâche, mais qui était leur joie et faisait leur orgueil. Elles savaient qu'en fabriquant l'élégance, elles humanisaient la civilisation. Les mains de Vionnet, les mains de Maman ! C'est pour ces mains-là, créatrices incessantes de frivolité - et avec quoi lutte-t-on le mieux contre la mort, sinon avec la frivolité poussée à son extrême ? -, que je raconte ce que fut l'esprit de la Haute Couture. Aujourd'hui, à travers Yves Saint Laurent, Christian Lacroix, Jean-Louis Scherrer, Pierre Cardin [...], cet esprit continue de régner à Paris. Il doit bien y avoir une raison pour que se perpétue chez nous, en dépit de tout, aussi souveraine et indéracinable, cette passion de l'élégance ? La réponse, nous la connaissons : cette " folie " s'appelle amour. L'amour de la vie. M.C.

04/2003

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Littérature française (poches)

Il vint m'ouvrir la porte

Arrogante et solitaire, la jeune Mathilde cherche désespérément à se faire aimer. Autour d'elle, il y a Paul, lequel en vain l'idolâtre, Guillaume, un jeune écrivain en proie au spleen, Hélène, une belle femme plus âgée et son amant François, un haut fonctionnaire. Mathilde sort tour à tour avec chacun d'eux, sans parvenir à en aimer aucun : quelque chose lui manque, mais elle ne sait pas encore quoi... Trente ans plus tard, elle rencontre Douglas, un architecte de talent pour qui la sexualité est la grande, peut-être la seule affaire de la vie, et qui se plaît à la convaincre, en paroles comme en actes, qu'il en est de même pour tous ! Au début de leur liaison, Mathilde est choquée par cette vision des rapports amoureux. Puis elle comprend que la sincérité et le réalisme - parfois très cru - de son nouvel amant lui ouvre une porte. Sur elle-même et sur ce qui est, en fait, le véritable amour.

02/2010

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Littérature française (poches)

Une soudaine solitude

On peut mourir de solitude. Deuil, abandon, rupture, divorce... Combien d'entre nous se retrouvent-ils ainsi face à eux-mêmes, dans une société où ce problème pourtant omniprésent demeure minimisé, banalisé ? Plus que les hommes, qui se " recasent " presque toujours, les femmes en sont les premières victimes. Cette solitude, Madeleine Chapsal en a fait l'expérience après son divorce. Elle en a traversé les pires moments, avec quelques victoires et beaucoup de rechutes. Elle l'a apprivoisée - en admettant qu'on l'apprivoise jamais. Elle en parle ici simplement, évoquant tour à tour, au fil de la plume, ses propres souvenirs, les lettres que lui écrivent des femmes de tous âges, les situations nouvelles engendrées par l'évolution des mœurs. Soulignant aussi en quoi la solitude a ses privilèges - à commencer par la liberté d'être soi-même. On trouvera ici, sur le ton de la confidence ou de l'entretien, la sincérité et l'émotion qui ont fait l'immense succès de La Maison de Jade ou de La Femme abandonnée.

05/1997

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Littérature française (poches)

L'amour n'a pas de saison

Eugène Vignolles, vieil homme à la retraite, est bien décidé à ne plus bouger de sa campagne charentaise, non loin de Saintes. A son âge, pense-t-il, le voici hors mode, hors tout, et ses avis ne peuvent qu'importuner sa fille divorcée, amoureuse d'un homme marié, son petit-fils tarabusté par son premier amour, sa vieille gouvernante mère d'un délinquant... Il ne veut plus s'occuper que de son jardin et de sa chienne, Elsa. Quand survient l'attentat terroriste du 11 septembre contre les tours de Manhattan. C'est l'affolement et tout le monde se regroupe autour d'Eugène. Son rôle est de réconforter son entourage grâce à ses conseils, sa belle humeur, son inaltérable humour. Ce faisant, le voici qui tombe amoureux de sa vieille amie, la belle Elaine... En vérité, l'amour n'a pas de saison ! Il n'est de retraite qu'en apparence...

06/2004

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Littérature érotique et sentim

Les Roses de Bagatelle

Dans le bouillonnement des années 1950, c'est un amour fou qui explose entre un homme marié et une femme qui ne l'est pas. Tous deux ont la trentaine et Mathilde nous raconte sa joie d'aimer et d'être aimée. Mais son amant l'avertit qu'ils ne vivront jamais ensemble : si Léonard vient la voir tous les jours, il rentre tous les soirs dans son propre foyer, de l'autre côté de la Seine. Cet impossible et nostalgique amour est vécu vit dans le climat fiévreux et romanesque de la France d'après-guerre, laquelle se voulait si fortement " nouvelle ". Ce roman nous en restitue le charme par la grâce de ces deux amants qui s'en vont tous les jours dans la sublime roseraie de Bagatelle, à la recherche de la " rose bleue ". Comme s'ils avaient l'éternité devant eux. Mais peut-être l'ont-ils...

04/2007

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Littérature française (poches)

Le Charme des liaisons

Trois couples, trois histoires d'amour et de haine... Le roman commence avec Catherine, dont le mari, Jean, a disparu sans explication, et qui espère son retour. Lorsque, un été, elle rencontre à l'île de Ré un inconnu vêtu de noir : Maxence, c'est le coup de foudre ! Toutes deux mariées, ses plus proches amies, Hélène et Béatrice, tentent de la mettre en garde contre un emballement aussi brusque... En fait, chacune de son côté assiste à l'érosion de l'amour dans son couple et croit y échapper en entretenant des liaisons extraconjugales. Telle la passion, " l'amour pour toujours " qu'on s'est juré en se mariant est-il condamné à n'être qu'un feu de paille ? Dans ce roman d'émotion et de charme, la romancière aborde la question capitale de l'amour tel qu'on le vit, tel qu'on le perd - et réussit à le réinventer.

01/2008

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Critique littéraire

Ces voix que j'entends encore

      « Dans ma bibliothèque gît un trésor !      Vingt-deux gros volumes qui rassemblent tous les premiers numéros de L’Express qui vont de 1953 à 1964. A côté des signatures de l’élite politique et intel-lectuelle, on y trouve mes entretiens littéraires.      Ceux que j’ai recueillis au cours de cette prestigieuse décennie auprès d’écrivains et d’artistes renommés, pour la plupart d’entre eux les uns restés célèbres,les autres moins, mais tous représentant un sommet.     Merveille de constater à quel point ces paroles émises avec profondeur et intelligence nous touchent et aussi nous amusent : chacun ayant la langue aussi bien aiguisée que la plume...     Si je les entends encore, c’est que, d’une certaine façon, ces belles et fortes voix nous accompagnent et parfois nous précèdent. » Madeleine Chapsal

11/2011

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Littérature française

deux femmes en vue [EDITION EN GROS CARACTERES)

Deux femmes parvenues au sommet de leur carrière, l'une en temps qu'écrivain, l'autre à la tête d'une prestigieuse maison de couture, sont depuis longtemps des amies intimes. Vivant dans le même quartier, elles se voient ou se téléphonent tous les jours. Elles se racontent leur passé, leur présent, s'amusant ensemble de ce qui leur arrive. Quand surgit dans leur vie Nicolas Charpentier, plus jeune qu'elles, qui, d'abord séduit par Léonore, succombe également au charme de Georgine. L'amitié de ces deux femmes va-t-elle survivre à ce cyclone ? Laquelle Nicolas va-t-il préférer ? Avec Madeleine Chapsal, le roman sentimental passe du rose au rouge passion.

05/2002

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Littérature française (poches)

Une Saison de feuilles

Hedwina est une grande star du cinéma et du théâtre. Au faîte de sa gloire, le drame s'insinue, puis éclate : d'abord une défaillance de mémoire en scène, puis des " absences " plus fréquentes, et le tragique constat - la maladie du cerveau, inguérissable, va entraîner cette femme superbe et encore jeune vers une régression totale qui la rendra de plus en plus dépendante de son entourage. Violaine, sa fille, qui lui porte un amour éperdu, voit sa propre vie inexorablement enchaînée à cette mère à la dérive qui réclame tous ses soins, de jour comme de nuit, dans une inconscience béate. Son mariage tourne court, les problèmes d'argent pleuvent. Pourtant, rien ne peut la détourner d'accepter avec tendresse les chaînes de plus en plus pesantes qui l'unissent à cette femme sans mémoire, déjà un autre monde.

09/1999

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Littérature française (poches)

La mort rôde

Un jour que ma mère m'avait emmenée dans le petit cimetière richement entretenu de notre bourg d'Eymoutiers, elle me déclara : « Ici, nous aimons beaucoup les morts. » Sur l'instant, j'en fus presque choquée : ne s'agit-il pas d'abord d'aimer les vivants ? Depuis j'ai renversé la proposition et je pense que c'est ce qu'entendait par là ma mère : ce sont les morts qui nous aiment. M. C.Des pages pleines de souvenirs et d'émotion, traversées par de multiples personnages ou personnalités auxquels des liens familiaux ou d'amitié l'attachent, bien après leur départ.

11/2012

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Littérature française

L'amour n'a pas de saisons [EDITION EN GROS CARACTERES

Eugène Vignolles, vieil homme à la retraite, est bien décidé à ne plus bouger de sa campagne charentaise, non loin de Saintes. A son âge, pense-t-il, le voici hors mode et ses avis ne peuvent qu'importuner sa fille divorcée, amoureuse d'un homme marié, son petit-fils tarabusté par ses premières amours, sa vieille gouvernante mère d'un délinquant... Il ne veut plus s'occuper que de sa chienne Elsa et de son jardin. Quand survient l'attentat du 11 septembre aux Etats Unis. C'est l'affolement et tous se regroupent autour d'Eugène. Son rôle est de réconforter son entourage grâce à ses conseils, sa bonne humeur et son inaltérable humour. Et se faisant, le voici qui tombe amoureux de sa vieille amie la belle Eliane. Il n'est de retraite qu'apparente.

01/2003

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Littérature française

Envoyez la petite musique

Ces vingt et un entretiens sont sans équivalent dans l'histoire littéraire. Leur auteur, Madeleine Chapsal, écrivain, critique littéraire à l'Express de 1953 à 1979, a été la seule à interviewer Bataille ou Tristan Tzara, la première à revoir Céline de retour d'exil, la dernière à entendre Malraux avant sa mort. Ces textes étaient devenus introuvables. En les regroupant, Madeleine Chapsal livre un témoignage essentiel sur ces "monstres sacrés", pour la plupart aujourd'hui disparus. Très proche de plusieurs d'entre eux, vivant au coeur du monde littéraire, elle trace d'eux vingt et un portraits intimistes et inédits qui sont une révélation.

12/1984

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Psychologie, psychanalyse

Ce que m'a appris Françoise Dolto

Pour Madeleine CHAPSAL, Françoise DOLTO n'a pas seulement été une thérapeute, mais aussi une amie proche et admirée ; non seulement une psychanalyste dont le travail, en particulier avec les enfants, a révolutionné sa discipline, mais une personne vivante, passionnée, attentive, incarnant un humanisme, une philosophie, une sagesse. C'est de tout cela qu'il est question dans ce livre délibérément subjectif, où les souvenirs et les anecdotes alternent avec la lecture des œuvres de Françoise DOLTO, les conversations, les réflexions personnelles. Nul mieux que l'écrivain de La Femme abandonnée et du Retour du bonheur ne pouvait nous aider à partager la pensée, empreinte d'humanité, de compassion et d'exigence, de la grande psychanalyste, disparue en 1988.

02/1998

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Littérature française (poches)

Douleur d'août

Ma très chère amie analyste (Germaine dans La Maison de Jade) vit ses derniers jours. De son côté, mon bon compagnon le chien approche de sa fin. Le soleil a beau briller sur la Charente, je le vois cerné d'une brume sinistre. Pourtant les roses continuent de s'épanouir et mes promenades avec mon père ont la lumière de l'été en Saintonge. A Paris, la réalisatrice achève dans la fièvre le montage de son film tiré de La Maison de Jade. Quel choc j'ai ressenti, fin juillet, à découvrir sur l'écran mon grand amour devenu celui d'une autre ! La Star et son jeune partenaire ont pris notre place, à Bernard et à moi ! Je me sens comme dépossédée. Germaine m'avait dit : " Lâche les choses, garde les mots.

03/1995

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Littérature française (poches)

Les chiffons du rêve

La haute couture : créateurs, chefs d'atelier, mannequins, clientes règnent en dieux sur cet Olympe désuet autant qu'immortel. Et beaucoup, pour s'imposer, se comportent comme des tyrans : avec exigence, impudence, impudeur, férocité... Quoique l'essentiel du spectacle se déroule en pleine lumière, sur les podiums de la gloire et les pages glacées des magazines, il s'en passe de belles, dans l'obscurité des coulisses ! C'est ce qu'aborde chacune de ces nouvelles : la vie cachée de la haute couture, ses fantasmes, ses secrets. Un monde sans pitié pour les vaincus de cette guerre des chiffons, de ce combat à coups d'aiguilles où sont condamnés à la relégation les ouvrières qui n'ont plus la main fine, tout autant que les mannequins qui prennent de l'âge ou les créateurs qui ont cessé de plaire ! Toutefois, la couture, c'est aussi l'humble labeur point par point, l'exercice quotidien d'une discipline sans concession, la douleur et l'amour éperdu d'une beauté rêvée, hors normes, hors prise, hors réalité. Une grande école pour ceux qui veulent obtenir d'eux-mêmes le meilleur.

10/2003

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Littérature française (poches)

Les amoureux

Roses trémières, maisons blanches, plages blondes ! Qu'il semble doux et sans danger, le temps d'un été, sur une petite île de l'Atlantique, de tout oublier pour ne songer qu'à soi et qu'à l'amour ! Chacun se rue sans retenue vers l'aventure avec la fougue, la passion, ou le savoir-faire de son âge. Les plus jeunes, comme Jean-Marc et Cécile, découvrent la brutalité du coup de foudre, les affres de la jalousie, la souffrance des brouilles, le bonheur des retrouvailles. Du côté des parents, Marceline et Jérôme se croient à l'abri des pires orages, mais lorsque survient Antoine, l'ancien amour de Marceline, à nouveau c'est la déchirure... Quant à la belle Marianne, sa liaison avec un homme marié la laisse trop seule le temps des vacances. Va-t-elle en profiter pour céder à l'attrait d'une aventure sans lendemain avec un artiste, un véritable séducteur ? L'été est la saison des rencontres faciles... A la rentrée, on aura tout oublié de ces surprises à ciel ouvert. Est-ce si sûr ? On ne s'amuse pas avec l'amour, quel que soit son âge, car nul ne le maîtrise et il lâche rarement ses proies. La romancière de La Maison de jade et du Foulard bleu nous offre une nouvelle escapade, cruelle et tendre, dans le champ ensoleillé des passions.

02/1999